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Critiques de Nathalie Kuperman (283)
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A quoi reconnaît-on un enfant ?

Un petit conte de sagesse à la manière de certains contes africains.

Le ton est fluide, c'est facile à lire, il y a beaucoup de dialogues.



Léon le lionceau va grandir grâce à ses rencontres, qui l'invitent à réfléchir avant de passer à l'action.

C'est une réflexion simple sur le poids des traditions qui peut permettre de belles discussions, en classe ou à la maison.
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A quoi reconnaît-on un enfant ?

Un petit roman jeunesse très sympathique où nous voyageons en Afrique, dans la peau d'un lionceau.

Celui-ci voulant que ses parents soient fiers de lui, se met à la recherche d'un enfant… pour le manger !!

Lors de son voyage, il fera la rencontre de plein d'autres animaux de la savane, toujours avec beaucoup d'humour.

Et oui, comment reconnaître un enfant, ne serait-ce pas le boa avec sa lange qu'il tire ? La girafe avec son long cou ? le singe avec ses mains habiles ? Comment savoir…

Une belle morale se dessine : ne fais pas ce que l'on te dit, fais ce qui te semble le plus juste dans ton cœur.



Mes enfants ont beaucoup apprécié cette lecture, un peu moins les quelques illustrations très simplistes, ils se sont amusés à ne voir que les défauts assez présents.

Cependant à chaque chapitre, il fallait continuer, ils n'arrivaient pas à fermer le livre avant la fin ! Ils ont bien rigolé.
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Amoureuse

Petit roman qui se lit d'une traite, Amoureuse est, à mon avis, un bon écrit à mettre entre les mains d'enfants de 10/12 ans, même si il a su me distraire, à mes 21 ans. Tout est très rapide et tient en 89 pages, nous suivons Salomé qui se voit tomber amoureux du nouveau de sa classe, Julien qui est souvent seul et semble antipathique. Accompagnée de sa meilleure amie, tantôt agaçante, tantôt supportable, Louise, et de sa famille (une maman psy, un papa, et sa grande sœur), Salomé passe par une petite crise existentielle face à ce sentiment nouveau. Ses réactions sont compréhensibles, je me suis retrouvée dans certaines d'entre elles (notamment le fait de vouloir à tout prix garder ça secret et de faire taire ses sentiments en les étouffant pour que l'entourage ne se doute de rien). En somme, c'était sympa ! À recommander pour un jeune lectorat, qui se trouverait dans les chaussures de Salomé (le message est très positif)
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Amoureuse

Un roman très court qui aborde avec taaaaaant de mignonnerie les premiers émois amoureux, du point de vue de Salomé, jeune collégienne de 12 ans. J'ai vraiment eu l'impression de relire mon journal intime, tant les mots choisis et la description des émotions sont justes. Si vous avec envie d'une dose de nostalgie, de vous souvenir de ces moments gênants où l'on rougissait pour rien quand l'autre nous parlait, quand absolument chaque sentiment était exacerbé... bref de vous replonger quelques instants dans l'adolescence, ce petit livre est fait pour vous !
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Amoureuse

"Amoureuse" est un petit roman d'environ 90 pages, une taille que j'estimais intéressante pour mes ados Lecteurs à la librairie, mais je me heurte à plusieurs éléments qui m'agacent beaucoup.





"En proie à divers sentiments face à son nouveau camarade de classe, comme la jalousie, l'angoisse, l'obsession et la peur, la jeune narratrice comprend qu'elle tombe amoureuse." , peut-on lire comme quatrième, sur SensCritique. Pardon? Jalousie? Angoisse? Obsession? C'est tomber amoureux? Clairement, l'autrice et moi avons des visions opposés sur la question, parce que je vois strictement rien de positif sans ces états émotionnels, alors taxer ce mélange infâme de "sentiment amoureux", ça me confronte. Il y a de quoi avoir peur!





Des histoires d'amour, dans les romans ados destinés aux adolescentes, il y en a plus que de raison, comme si la principale préoccupation des adolescentes était de tomber amoureuse. Ce dont je doute, très sincèrement. Mais bon, admettons qu'on y consacre encore un roman, qu'y trouverait-on de pertinent? Hélas, pas grand chose.



Nous sommes encore dans une romance de type "Coup de foudre". Notre ado, Salomé, nous parle de son gros béguin irrationnel pour Julien, le petit nouveau aux airs ténébreux, évidemment super beau et évidement inaccessible qui fait son entré dans sa classe. Encore un! Dès le départ, on nous présente donc un amour qui ne tient par rien du tout, si ce n'est une grosse décharge physiologique qui prend la tête, qui empêche de se concentrer, qui rend "jaloux" ( j'y reviendrai), qui sollicite l'imaginaire et rend agressif. Je comprend l'idée que c'est pénible, parfois, de tomber "amoureuse",même si "avoir un coup de foudre" aurait été plus exacte: il n'y a pas réellement d'amour au sens réel du terme dans cette débâcle physiologique. Là est un de mes soucis, d'ailleurs. Étant fille moi-même, je me souviens que ça m'a énormément induite en erreur à l'âge de Salomé, parce qu'on nous a vendu l'amour comme un coup de foudre. Les papillons, la déraison, l'illogique de la chose, l'extase, le fait qu'on devient obnubilée par le garçon, etc. On nous a vendu cette salade comme la "seule façon de tomber amoureuse". On ne peut plus faux, en fait, ce n'est absolument pas un prérequis. Et l'ennui est que dans la culture, littéraire et cinématographique, on nous vend l'amour comme cela également. Ce roman n'y fait pas exception. Qu'en-est-il alors de la complicité, du respect, de la progression, de la construction relationnelle saine, des comportements et des atomes crochus? Facultatifs? Ça viendra ensuite? Ce sont pourtant les bases de toute relation qui se veut constrictive et profonde, pourtant.



Un autre élément qui m'a heurtée est le fait qu'encore une fois, on a un '"bad boy", Julien. Il a volé une fois des résultats d"examen, ça ne fait donc pas de lui un vrai gros bad boy confirmé, mais ça teinte son attitude, qui est renfermée et secrète. Et bien sur, notre adolescente va lui trouver une explication rationnelle à son comportement: "Tu n'es pas un voleur, mais un joueur. Tu as voulu jouer avec ceux qui ne voulaient pas jouer avec toi et tu as perdu." Hum. Hum. Et là, bien sur, notre garçon a une révélation: C'est la SEULE qui le comprend! Ah non, encore cette histoire "d'ÉLUE"! Ça aussi j'en ai marre, parce que ça foisonne en littérature adolescente l'idée que pour être une petite amie, il faut aussi le mériter.Et quand je dis mériter, c'est d'être la bouée de sauvetage. En l'occurrence, être la personne parfaitement compréhensive et supportaire, celle qui a vu l'invisible, celle qui a transcendé les préjugés, bref, la "fille spéciale". Sérieusement, mais quelle idée néfaste. Où sont les motivations sérieuses du genre " Parce que tu es intelligente, parce qu'ensembles, on a du plaisir, parce qu'ensemble, on se comprend bien et on se sent en sécurité, on sent estimés". Non, on en revient aux autres romans romantiques ( mais tant que ça) où l'important est d'être "spéciale", de voir le prince charmant au-delà du bad boy. D'être l'exception. Bref, surtout, de ne pas être "ordinaire".



La jalousie, parlons en. Je déteste qu'on nous présente cette émotion comme un incontournable des relations amoureuses. Ce ne l'est pas et on ne devrait pas insister autant sur sa présence. C'est même l'un des indices des relations dites "toxiques". Avoir envie d'être avec la personne est une chose, en vouloir à ceux et celles qui sont en présence de ladite personne est une autre. C'est malsain. La personne n'a pas être la chasse gardée de l'autre ( surtout quand la personne n'est même pas en couple avec elle) et je ne parle pas du fait d'établir une confiance mutuelle, qui ne peut se faire avec la jalousie. Qu'en sera-t-il alors avec les amis de cette personne, ce sera toujours un sujet épineux parce que "je ne veux pas que mon conjoint soit avec d'autres filles"? Va falloir plancher sur le fait que d'être jaloux n'est en rien être "amoureux", c'est lié à des désirs de contrôle, une possessivité mal placée et à une mauvaise estime de soi, ça n'a donc rien de positif. Et d'ailleurs, c'est ce que nous avons ici, une jeune ado qui ne se fait pas confiance, alors plutôt que de s'interroger sur elle-même, sur les entraves qui peuvent se former dans son esprit, elle met le blâme sur les filles qui tournent autours de Julien, comme sa meilleure amie. Je trouve le sujet de la jalousie mal traité, ou du moins utilisé comme un "Ingrédient amoureux" et je ne suis pas d'accord, vraiment pas. La dernière chose qui devrait servir l'amour est l'accaparement de la personne concernée. La relation devrait aux contraire tendre vers la communication, comme ce fut le cas vers la fin.



Au final, que penser de ce que Salomé ressent pour Julien? Elle le trouve beau et il a eu la gentillesse de ramasser une carafe pour elle. Hormis ça, pas grande chose. On a donc une relation amoureuse ( si on peut qualifier ça de "relation") basée sur le physique. Les coup de foudre ont souvent ce genre de base, parce que c'est une réaction biologique qui implique l'olfactif et le visuel. Donc, on implique vraiment peu la composante psychologique et sociale. Certains diront que "oui, mais ce sont des ados, ils sont en apprentissage, les premières relations peuvent être superficielles". Certes, oui, c'est possible. Mais quand la seule représentation de l'amour est le coup de foudre irrationnel, que ce soit dans les livres, les films et les séries, qui est une forme très peu profonde et superficielle qui de dure pas dans le temps ( moyenne de 6 mois), je m'interroge. Pourquoi valorise t-on autant ce type de réaction chez les filles? Pourquoi verser dans le grandiose? Pourquoi toujours impliquer la grande beauté de la personne aimée? Pourquoi ne pas traiter du fait que parfois on tombe amoureux de belles personnes qui ne sont au fond pas grand chose d'autre que ça ? Pourquoi, aussi, n'aborde t-on pas les premiers amours plus normaux, plus sains? Ceux qui se construisent dans le temps, ceux qui se base sur autre chose que le strict physique ou l'inaccessibilité du mystérieux nouveau de la classe? Sur les éléments communs, par exemple, sur la personnalité de l'autre, sur les activités communes, sur l'amour progressif? C'est malheureux, mais ça n'arrive pratiquement jamais dans les romans jeunesse, comme si l'amour complet était trop lent, banal ou ennuyeux. C'est le cas aussi dans les romans adulte sentimentaux. Ça me déprime beaucoup, parce que ça implique de glorifier des amours vides, mais "intriguant", parce que c'est divertissant. Pire, on valorise des aspects superficiels,qui font servir d'exemples aux filles et aux femmes dans leur vie réelle. le message qu'on envoi me semble trompeur ou à tout le moins, très incomplet.



De plus, Salomé m'a semblé chercher des raisons d'être en "amour" avec lui. À quel point ça la rassurée que son ténébreux collègue marabout ne soit que la victime de la méchanceté des autres, sans penser une minute au fait que son action est grave. Ça aussi, c'est énervant. Trouver des excuses, il me semble que ce soit pas la chose à faire,surtout quand est aveuglé par un coup de foudre.



Julien est décrit comme un personnage pas sympa, peu sociable, mais très beau. Encore une fois, ça me nargue que parce qu'il est "dont beau" et "il me fait de l'effet" qu'il faut donc absolument investiguer. Sentiment: 1, Raison: 0. Si le gars est considéré "pas sympathique", il me semble que c'est une bonne raison de se tenir loin, non? Si Julien avait été "ordinaire" ou pire, "laid", croyez moi bien que Salomé ne l'aurait jamais approché. Mais comme dans tous les romans sentimentaux et romantico-fantastiques, les gars qui ont des airs bêtes et une attitude arrogante, qui sont en quelques mots franchement désagréables, sont pourtant tous adulés par l'héroïne du roman. Parce qu'ils sont physiquement avantagés. et inaccessibles, j'imagine. Est-ce moi où dans notre société actuelle, on considère normal de "se battre" pour un amour? Que ça vient avec de la souffrance? Qu'il faut insister, investiguer et ne surtout pas abandonner? Qu'il FAUT que la responsabilité soit du côté de la fille, qui va devoir trimer sur sa relation probablement jusqu'à ce que le mâle abdique ou s'emporte. Qu'il faut que les filles sauvent les beaux bad-boy parce qu'ils ne sont pas capable de s'en sortir tout seuls? Qu'il faut avoir pitié d'eux, pauvre incompris aux allures d'Apollon? Dans mon livre à moi, ça s'appelle du "fanatisme" et les groopies et les fangirls sont de bons exemples de fanatisme. Et dans la vraie vie, ça ne les mène nul part. D'ailleurs, est-ce moi où l'amour au féminin est fanatique alors que celui des gars est tempéré ( voir facultatif) dans les représentations culturelles?



L'amour coup de foudre pour les ténébreux est légion en littérature jeunesse. Ou pour les princes charmants. Un ou l'autre. Et bien sur, quand il s'agit de la situation des gars, on a l'inverse: Les garçons tombent amoureux des filles gentilles, belles, douces, cool, soit la plus belle fille de la cour de récré ou de la fille la plus populaire. Un contraste, tout-de-même. Jamais la fille torturée, bad-girl qu'il faut réparer et apprivoiser, ils n'ont pas de temps et d'énergie à perdre à convaincre la fille de leur laisser une chance ou de leur trouver des points positifs insoupçonnés, histoire de se donner une raison d'être en couple avec elle. Non, ça c'est le sort du personnage féminin. Mais pourquoi?? Je me demande si c'est là la vision des hommes sur les femmes qui a engendré cela: Peut importe à quel point le gars est magané/torturé ou différent, il FAUT lui donner une chance, alors que je n'ai jamais vu un gars donner sa chance à la fille moche ou ordinaire. On a du chemin à faire!



La partie entre les deux soeurs aussi m'énerve pour une chose: Elles se découvrent enfin un élément commun, le fait de "tomber amoureuse" et cela solidifie concrètement leur relation. Ce qui me navre, c'est que c'est encore pour une histoire de garçon et non pour elles en tant que personnes. Si vous connaissez le test de Bechdel, un des rares tests qui sert à mettre en évidence l'importance du regard masculin dans les oeuvres de fiction et la faible représentativité des personnes féminin, même si ce roman est le résultat d'une femme, on a ces critères:

Le test repose sur trois critères :

-Il doit y avoir au moins deux femmes nommées (nom/prénom) dans l'oeuvre ;(Ok)

-qui parlent ensemble ;(Ok)

et qui parlent de quelque chose qui est sans rapport avec un homme.( Heu...)

Ah. Donc, le test échoue au troisième point pour les deux soeurs.

Et pour Salomé et Louise, sa meilleure amie. En outre, leur relation me semble malsaine. Ça sent la manipulation et les non-dits, d'une part comme de l'autre. Pour un gars pas sympa, en plus.



Bref, je ne vais pas dire que j'ai apprécié, peu s'en faut. Ce roman aurait pu s'appeler "Coup de foudre", mais "amoureuse", pas vraiment. On en reparlera dans six mois pour Salomé, quand elle aura de vrais éléments amoureux, mais comme le roman s'arrête juste avant son premier rendez-vous, on en saura rien. Dommage, c'est le suite qui aurait été intéressante.



Bref, un exemple à ne pas suivre et une énième représentation féminine rabaissée à sa plus simple expression.



Pour un lectorat du premier cycle secondaire, 13 ans+.
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Amoureuse

Après, lecture de certaines critiques qui m'ont ouvert les yeux sur le fond, je suis un peu nuancé.



Disons, que c'est une lecture facile qui nous charme au premier abord, car finalement pour certaines on peut s'y retrouver, effectivement, l'école, les chuchotements de la cour de récréation, les copines sympas et les pestes, la relation avec les parents, les frères et sœurs, le premier amour, tout cela est je trouve bien représenté, jusqu'au coup de sang de la mère avec la gifle. Enfin, perso, la gifle m'a touché ;-)



Mais c'est vrai que l'on retrouve encore les mêmes raccourcis, le beau gosse qui vient d'arriver, le rapport homme femme carrément biaisé, la jalousie et le bad boy qui finalement n'est pas si bad que cela.

Donc, voilà, je trouve que l'auteur à juste survolé son histoire, sans trop s'embêter avec le fond des rapports humains, ce qui n'en fait pas une grande lecture.
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Amoureuse

Un roman pour jeunes adolescents, sur les pas du premier amour.

Salomé, en cinquième, vit sa petite routine tranquillement entre les cours, sa meilleure amie et sa famille qui l'entoure. Mais le jour où Julien entre dans sa classe, tout son équilibre vacille.

Écouter ses sentiments, en parler ou pas, comprendre ce grand chambardement,... Quand l'Amour est là, tout change.

Ce petit texte de presque 90 pages partage avec nous de petits instants de ce grand moment avec simplicité.
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Amoureuse

Malgré sa production prolifique, je n'avais encore jamais lu cette autrice phare de la production jeunesse et cependant dès le résumé, j'ai su que ça allait coller entre nous. En effet, elle m'a totalement renvoyée avec bonheur à mon adolescence et j'ai adoré cela.



Cette autrice de presque 60 ans a commencé dans le milieu des années 90 et continue d'officier écrivant aussi bien pour les enfants que les adultes, proposant aussi bien des romans que des scenarii de BD. La dame est prolifique.



Dans le court roman ci-présent, moins de 100 pages, elle nous immerge à nouveau dans les cours de récré du collège telles que nous les avons connues et telles que nos enfants les connaissent. C'est un doux bonbon sucré et une petite capsule nous renvoyant dans le passé, mais qui peut aussi totalement convenir à un jeune lecteur, c'est-à-dire le public visé, si je compare avec mes lectures quand j'avais à une dizaine d'années.



Amoureuse est le récit des tout débuts du premier amour de Salomé, une collégienne assez discrète contrairement à sa meilleure amie Louise qui est toute pétillante. Ce coup de foudre se produit lors de l'arrivée d'un nouvel élève dans la classe, Julien, un brin taiseux et donc mystérieux, qui va bouleverser cette jeune adolescente.



Vous vous rappelez vos premiers émois, vos premiers rougissements, les moments de gêne dans la cour ou à la cantine, les échanges parfois maladroits avec votre meilleure amie sur les garçons, la peste du collège qui fait toujours des histoires, les profs naïfs qui ne voient pas quand vous trichez, les parents maladroits qui étaient sur votre dos et avaient oublié ce qu'était l'adolescence ? Tout y est et c'est une vraie merveille de retrouver ces ambiances. Je suis une grande nostalgique de cette époque et j'ai adoré que la plume de Nathalie Kuperman me permette d'y replonger et de retrouver des images de mon adolescence.



Mais en dehors de l'aspect nostalgique pour le lecteur adulte, le lecteur adolescent lui découvrira avec finesse la description des rapports parfois compliqués avec ses amis, ses parents ou sa grande soeur, et bien sûr les garçons. L'autrice capture une héroïne plus vraie que nature, maladroite et oui un peu lâche au début même si elle n'aime pas qu'on lui dise. Nathalie Kuperman n'hésite pas à nous montrer les faiblesses de celle-ci comme pour mieux souligner ses progrès et ses victoires ensuite. C'est très touchant. Et même sa meilleure amie qu'on pourrait détester vu sa langue trop bien pendu, sa curiosité intrusive ou son comportement pas toujours très respectable, on en vient à l'apprécier à travers le doux regard de Salomé.



Plus qu'une histoire de coeur, ce court roman qui se dévore en quelques minutes, est une jolie histoire d'adolescence avec une héroïne se confrontant à ses premiers émois et leurs conséquences sur son entourage familial et amical. L'autrice a parfaitement su rendre l'ambiance de ce moment qu'on a tous connu, avec finesse et subtilité, mais surtout avec réalisme et nostalgie pour ma part. J'ai adoré et j'en aurais peut-être même voulu un peu plus vu ma frustration à la dernière page cependant très bien trouvée ;)
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Attention, fou rire

Ok j'ai pas grand chose a dire sur ce petit livre, à vrai dire je l'ai lu il y a très longtemps et uniquement car le personnage principale avait le même prénoms que moi ! une histoire pour les tout jeunes enfants.
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Attention, fou rire

Plein d'humour et de malice, il traite avec délicatesse d'un sujet pas toujours facile à évoquer avec les enfants. Plus généralement, il met un brin de folie dans la manière d'évoquer les complexes de l'enfance.
Lien : http://boumabib.fr
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C'est normal !

Boris n'a pas de poux alors que tout le monde à son école en a ! Il est mis à part et même ses parents sont étonnés et presque déçus qu'il n'ai pas de poux. Lui il aimerait bien en avoir pour être "normal". Et peut-être que...

C'est une histoire plutôt simple qui parle de poux. Rien d'extraordinaire, surtout que c'est très répétitif pour finalement pas grand chose.
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Ce qu'ils font est juste

Ce recueil commence avec des dessins de Enki Bilal et comprend 27 nouvelles, toutes d’auteurs différents et très variées que ce soit dans le style ou le thème mais elles ont toutes un point commun et mettent en avant : l’étranger, la solidarité et l’hospitalité.

Quelques-unes peuvent déconcertées par le style, d’autres vous happées mais aucune ne m’a laissée indifférente. De plus, cela m’a permis de découvrir des auteurs.

Ma préférée : Laissez passer les loups de Serge Quadruppani.

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Ce qu'ils font est juste

En 2015, suite à l'émoi international suscité par l'affaire Aylan Kurdi, l'enfant syrien noyé et échoué sur un rivage en Turquie, l'éditeur Points avait publié Bienvenue !, un recueil de nouvelles rédigées par « 34 auteurs pour les réfugiés », tous bénévoles, dont les droits seraient reversés au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Des noms célèbres avaient participé à cette publication, par des nouvelles très courtes.

En 2017, l'éditeur Don Quichotte (groupe Seuil) repropose une initiative semblable, au bénéfice des associations La Roya citoyenne et Terre d'errance, par un recueil de nouvelles sur le thème de l'accueil et de la solidarité aux migrants. Le titre : « Ce qu'ils font est juste » se réfère à la désobéissance civile à l'ignoble article L 622-1 qui, depuis un décret-loi de 1938 (antérieur donc à Vichy et jamais révoqué), instaure un « délit d'hospitalité ou de solidarité », indépendamment de la nature onéreuse ou gratuite des actes d'accueil – instrument juridique, donc, qui n'est pas utilisé uniquement pour la lutte contre les réseaux de passeurs clandestins, comme le prouve encore récemment l'affaire Cédric Herrou (étudiant aujourd'hui agriculteur à Breil-sur-Roya) et qui pourrait à tout moment rendre hors la loi et justiciables (sans modification législative) les centaines d'associations, organisations caritatives et de collectifs français qui portent assistance et secours aux migrants.

Cet ouvrage collectif, sous la dir. de Béatrice Vallaeys, comporte, après une section les planches du dessinateur Enki Bilal, les nouvelles de 27 auteurs. Par rapport à l'ouvrage de 2015 (en format poche), et malgré un nombre inférieur de participants, le nombre de pages de ce livre est pratiquement doublé : les nouvelles sont généralement beaucoup plus longues, et la « liberté fictionnelle » par rapport à la thématique impartie est également plus grande. Sans doute, la thème de l'hospitalité envers l'étranger se prête-t-il à une élaboration plus métaphorique que celui de la migration, peut-être le lectorat, en quelques années, s'est-il préparé à entendre des voix encore plus disparates et hétérogènes sur ces sujets. Toujours est-il que, grâce aussi à deux nouvelles traduites de l'italien et une de l'anglais, l'éventail des genres littéraires (y compris l'humour, la science-fiction, la mythologie antique, la poésie etc.), les cadres historiques et géographiques des récits, outre les styles s'avèrent très variés.

Ma préférence personnelle, pourquoi le dissimuler ?, va quand même aux nouvelles qui ont un ancrage dans le réel – contemporain ou historique.

Pour nommer quelques textes qui m'ont marqué, je mentionnerai : « Les étoiles de Platon » de Fabienne Kanor, « Laissez passer les loups » de Serge Quadruppani et « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » de Pascal Manoukian, qui met en scène un certain Pal, refoulé de France en 1948, et son fils Nicolas, qui naîtra (en 1955) et grandira en Hongrie, et sera donc décoré parmi les cadets du Parti, plutôt que d'accéder au Palais de l'Élysée...

La postface de Béatrice Vallaeys, « L'immigration, ça fait toujours des histoires », qui retrace l'histoire du fameux article L 622 en citant abondamment Patrick Weil – dont les essais sur les politiques françaises de l'immigration sont absolument essentiels – est également très appréciable.
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Ce qu'ils font est juste

Lu pour Carole Martinez dont j’avais lu le cœur cousu
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Cinq sorcières

Cinq sorcières est un petit receuil d’histoires délirantes qui entraînent le jeune lecteur dans un concours de laideur ou encore des cauchemars… Cinq histoires plus drôles que terrifiantes qui nous plongent dans un bain de potion saupoudré d’un soupçon de magie.



Nathalie Kuperman démistifie les sorcières, et nous montrent que sous le plus vilain des aspect peut se cacher un coeur affectueux et de charmantes amies. Les illustrations de Jean-Luc Englebert sont splendides et font ressortir toute la laideur des ces Cinq sorcières pas tout à fait comme les autres.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
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Cinq sorcières

Cinq histoires courtes de Nathalie Kuperman. Très courtes. Dessins maladroits de Jean Luc Englebert. EDL 2005
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Drôles d'histoires pour apprentis philosophes

Le projet de ce livre se présente clairement dans le titre : associer histoire, narration et philosophie, avec la volonté d’être « drôle » sous la double acception, amusant et un peu bizarre parfois, à destination d’enfants et pour apprendre.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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Drôles d'histoires pour apprentis philosophes



Dix histoires de la vie quotidienne servent à appréhender quelques notions de philosophie…



Les histoires sont amusantes et permettent une approche intéressante pour les enfants. La philosophie n’est pas que pour les grands après tout. Chaque histoire est accompagnée d’une page explicative qui s’adresse aussi aux parents. Et toujours de superbes illustrations pleines de tendresse.



Je testerai sûrement ces histoires auprès des classes que nous accueillons.

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Grégoire le froussard

Cette histoire met bien en valeur la peur de l’inconnu et les présupposés : mieux vaut être tolérant et apprendre à connaître les autres, même différents.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Grégoire le froussard

Un mini récit initiatique pour apprendre à la dominer et aimer avoir peur entre copains.




Lien : http://www.leshistoiressansf..
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