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Citations de Nathalie Kuperman (229)


Parfois, j'ai la désagréable impression que j'hésite entre vivre et survivre. Mais les mots vivre et survivre me donnent le vertige. Ils sont trop grands pour moi.
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Je suis le genre de fille à tenir la porte. Ce n'est pas par bonté d'âme, mais c'est seulement parce que je ne peux pas faire autrement. C'est une sorte de réflexe chez moi, prouver à l'autre que je suis en amitié avec l'espèce humaine.
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- Et toi, qu'est ce que tu deviens ?
Je n'ose pas leur répondre que j'essaie de devenir ce que je suis...
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La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas. Cette phrase est revenue me hanter tout au long du voyage. J’ai su, parce que je l’avais retenue tant elle m’avait troublée, qu’elle était attribuée à François Truffaut.
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"Je suis le genre de fille à être complexée intellectuellement lorsqu' elle se retrouve en compagnie de gens très cultivés.
"Je suis le genre de fįlle qui se plaint beaucoup ."
" je suis le genre de fille qui ne supporte pas les phrases sur le bonheur ...."
"Je suis le genre de fìlle qui aime repasser .."
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Je préfère rire de mauvais coeur que ne pas rire du tout.
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C’est drôle, les souvenirs. Ça vous rappelle que vous êtes fabriqué de bric et de broc, que vous avancez sous l’injonction : sachez qui vous êtes. Le temps vous y aura aidé, les années, et plus vous vieillissez, plus vous vous confrontez dans l’idée que ça y est, vous y êtes presque arrivé, vous êtes presque sûr de qui vous êtes. Vous ne doutez plus. Vous êtes vous. Enfin presque.
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Les métaphores, c’est un truc qui me tombe dessus quand je ne me souviens plus très bien des scènes. Mon orgueil a effacé ma mémoire.
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Je le voulais entièrement à moi. C'est comme si je m'accrochais à l'amour qui vous tombe dessus tellement fort que vous ne savez plus où vous êtes, et que pour rien au monde vous ne voudriez le savoir. Rester ainsi, pour toujours, prostrée dans une supplique infinie. Vous n'imaginez pas que l'instant puisse prendre fin. C'est comme si votre vie entière se rétrécissait dans une seconde, et cette seconde-là, vous en êtes certain, déterminera votre existence.
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Quand ils ont tous voté Chirac au deuxième tour [en 2002], je me suis dit qu'on était vraiment dans un pays de lâches. Bon, en même temps, j'y croyais pas trop. Mais cette fois-ci, j'y crois. Pour dire 'Y en a marre', c'est le seul moyen. Et puis, qu'est-ce que tu veux, je l'aime bien, moi, Marine. Ça se discute pas. (p. 238)
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Ma soeur était une sorte de maléfice qui m'a poursuivie toute mon enfance. Je l'ai chassée comme on traque l'autre en soi. Bernadette me faisait peur. Elle effrayait tout le monde. Elle a fait ses dents sur moi et, dès que j'ai pu, je l'ai fuie. (p. 198)
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Maintenant, Martine boit sagement. Fini le Ricard à cinq heures du matin. Elle commence sa limonade artisanale à huit heures et demie seulement, et après le café, s'il vous plaît ! A la question concernant les quantités, Martine réponde 'Un litre pas plus, et mélangé à de l'eau encore'. Trois fois rien en vérité. La vie lui fout la paix et, pourvu qu'elle prenne un demi-Lexomil le matin, le midi et le soir, elle arrive à peu près à faire ses journées. C'est quoi, "faire" ses journées ? C'est aller du matin au soir sans pleurer, sans paniquer, sans penser. (p. 160)
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Si tu trouves ce que c'est, tu auras le droit à un petit rien du tout couleur du temps.
C'était l'expression de ma mère pour m'adresser une intention de cadeau qui ne se matérialisait pas. J'ai reçu plein de petits riens du tout couleur du temps et les ais gardés précieusement comme on garde en mémoire des rires et des complicités.
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Je considère mon travail comme une tâche à accomplir et non comme l'occasion d'établir des contacts, de me faire des amis.
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Lorsque tu es née, nous ne savions toujours pas comment nous allions t'appeler. Eh oui ! Cela arrive. Et lorsque nous t'avons vue, c'est comme si un rayon lumineux traversait nos vie. Nous avons pensé tous les deux au même moment au nom que tu portes : Luce.
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J'ai attendu que Maurice réapparaisse sur le pont pour me faufiler dans la cale. Je voudrais lire pour leur échapper, pour me réfugier dans une autre histoire.Mais je ne parvenais pas à me concentrer. Les personnages me fichaient la trouille. J'aurais voulu continuer mon roman en état allongée sur un vrai lit, dans une vraie maison.
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Le plaisir quand on le devine, il faut le retarder pour qu'il grandisse encore.
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Me plaindre, ça m'évite d'aller voir un psychiatre, me plaindre, ça me fait rire, et dans le meilleur des cas, l'autre rit avec moi. Bien se plaindre est un art.
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Je me suis doucement approchée d'elle, mue par une intention que je ne maîtrisais pas .Dans son regard est passé une sorte d'effroi. Sa fille était en train de devenir le monstre qu'elle s'évertuait à fabriquer.
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Je m'installai en terrasse car octobre offrait trois jours de chaleur inattendue. J'en profitais. J'aime les terrasses et le mouvement de la rue à portée de main.
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