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La petite fille et l'oiseau de Nathalie Novi
La petite fille est là. Personne ne la voit. Personne ne la salue. Quelqu'un la bouscule, ne s'excuse même pas. Elle est là. Elle attend, mais rien ne se passe. |
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La petite fille et l'oiseau de Nathalie Novi
La petite fille est là. Personne ne la voit. Personne ne la salue. Quelqu'un la bouscule, ne s'excuse même pas. Elle est là. Elle attend, mais rien ne se passe. |
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Jane Eyre (illustré) de Nathalie Novi
« Il y avait un mystère à Thornfield et on refusait obstinément de me mettre dans le secret. » (p. 207)
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Jane Eyre (illustré) de Nathalie Novi
« C’est une curieuse expérience pour la jeunesse inexpérimentée que de se sentir absolument seule au monde, à la dérive, démarrée de tout, sans aucune certitude que le port qu’elle cherche atteindre est accessible et empêchée par de nombreux obstacles à retourner à celui qu’elle a quitté. » (p. 119)
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Jane Eyre (illustré) de Nathalie Novi
[...] je pouvais le regarder sans être vue que mes yeux furent malgré moi attirés par son visage. Je n'en pus contrôler les paupières; il me fut impossible de les empêcher de se soulever et de fixer sur lui mes iris. Je regardais et en éprouvai un plaisir intense, plaisir précieux et pourtant poignant; de l'or pur avec une pointe aciéreuse de souffrance. Un plaisir semblable à celui que ressent l'assoiffé sur le point de mourir qui sait que le puits jusqu’au quel il s'est traîné est empoisonné et qui pourtant se penche et avale les divines gorgées en dépit de tout.
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Jane Eyre (illustré) de Nathalie Novi
« Pourquoi souffrais-je toujours, toujours rabrouée, toujours accusée, à jamais condamnée ? Pourquoi ne pouvais-je jamais donner satisfaction ? Pourquoi était-il inutile d’essayer de me faire aimer ? » (p. 20)
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Jane Eyre (illustré) de Nathalie Novi
« C’était étrange : un homme hautain, audacieux, rancunier qui pour on ne sait qu’elle raison semblait à la merci de l’un des membres les plus obscurs de sa domesticité.
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Jane Eyre (illustré) de Nathalie Novi
« Quel était donc ce crime qui vivait incarné dans cette demeure isolée, que son propriétaire ne pouvait ni chasser ni dompter ? Quel était ce mystère qui tantôt déclenchait l’incendie, tantôt faisait couler le sang, au cœur de la nuit ? » (p. 262)
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Manosque