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Critiques de Natsuki Kizu (86)
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Given, tome 8

Avec une lenteur assumée qui correspond bien à celle avec laquelle les héros de Given se cherchent, l’autrice nous plonge dans la nostalgie de ces moments où les choix sont terriblement difficile à prendre et pourtant essentiels.



Si j’ai parfois l’impression que la série s’embourbe un peu, je ne peux nier les beaux et douleurs sentiments qui m’étreignent à la lecture de chaque tome. Les personnages sont devenus comme des amis que j’ai envie d’épauler et de soutenir, et leurs épreuves mes épreuves. Alors tant pis si le groupe est encore mis de côté, tant pis si les romances pataugent, les sentiments restent le plus important et ça compte.



Dans ce tome, c’est Mafuyu qui va nous inquiéter, lui qui se sent perdu par rapport aux autres, lui dont le traumatisme n’est toujours pas résolu et qui se sent larguer de voir les autres avancer sans lui. Sa fragilité, son absence de parole et de décision pourraient agacer, car c’est un immobilisme sourd, mais à l’inverse il m’a touché profondément, j’ai retrouvé en lui des sentiments que j’ai ressenti également, des sentiments pas faciles que l’autrice ose mettre en avant. Alors impossible de ne pas craquer en voyant combien son entourage se prend la tête pour tenter de le faire à nouveau avancer et sortir de cette mauvaise phase sans le brusquer non plus. C’est touchant.



Heureusement cependant la série ne parle pas que de lui, ce serait un peu trop morose sinon. On prend donc plaisir à suivre l’évolution de chacun. J’ai aimé voir Uenoyama continuer d’avancer dans sa carrière musicale, répéter, composer, réfléchir aux groupes. Il ne reste pas figé et coincé sur Mafuyu comme je le craignais. Il en va de même pour Hiiragi, qui est en train de faire son deuil en réalisation son rêve. Je ne peux donc que souhaiter la même chose à Given qui, géré par Haruki, reçoit la même offre et ferait bien de s’en saisir. Mais Given est aussi l’histoire d’un groupe d’amis et pour cela, ça prend son temps, ça laisse son temps à chacun de grandir et mûrir, ne brusquant rien, ce qui ferait imploser le groupe. On nous propose une autre vision de la musique et du showbiz, plus bienveillante et plus douce vis-à-vis de la psychologie des artistes. Ça fait un bien fou.



Alors oui, ce tome est assez tranquille, très intérieur, avec au final peu d’interaction et d’avancement, mais le peu qui a lieu fait bien réfléchir chacun et on les voit doucement avancer sur leur voie, parfois avec la peur de se tromper mais avec le courage d’essayer. C’est une très belle métaphore de la vie et un très beau tableau de la pression inutile qu’on met sur les épaules de jeunes êtres en construction à l’adolescence. Laissons aux gens le temps de grandir, de se chercher, de faire des choix ou non.



Avec une émotion toujours au rendez-vous, Given est un titre plein de délicatesse et de bienveillance, qui confirme sa volonté de ne pas faire comme nombre de boys love ou nombre de titres musicaux. Natsuki Kizu veut prendre son temps, laisser le temps à ses héros de se trouver et ça fait du bien. Oui, ça peut lasser mais c’est nécessaire et bien plus bienveillant ainsi. Alors courage Mafuyu et patience les Given !
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Given, tome 1

Ce manga que je découvre grâce aux éditions Taifu est catégorisé yaoi. Il reste cependant accessible à tous car assez soft, du moins dans ce tome qui ne voit se profiler que les prémisses d'un amour naissant.



Uenoyama est un lycéen féru de guitare et de basket. Aux pauses déjeuner il semble dorénavant pourtant préférer la sieste.

Même sa passion pour la musique et son groupe apparaît éteinte ou en sourdine. Il faut dire qu'il vit avec sa sœur aînée qui prend un malin plaisir à en faire sa bonne pour les corvées alors qu'elle se prélasse ou traîne à la maison en petite tenue. Du coup Uenoyama passe pour un garçon que les filles n'intéressent pas ou du moins qui ne voit pas le succès qui le distingue des autres. C'est un jeune garçon plutôt solitaire et assez taciturne.



Pas autant que l'un de ces camarades du groupe, Kaji, batteur, qui aurait tendance à faire peur avec ses piercings mais qui nous surprend pas son sens de l'analyse.



Le dernier Haruki est le petit rigolo de la bande et le bassiste.



C'est l'arrivée dans leur vie de Mafuyu qui va changer tout ça.



C'est un personnage énigmatique que ce premier tome introductif va nous amener à découvrir petit à petit. Au travers d'éléments tristes de son passé et de son envie presque abusive d'apprendre la guitare il va pénétrer dans le cercle fermé de ces trois-là et faire ressortir une passion qui s'étiolait. Pourtant de prime abord il n'a rien d'un leader ou d'un ado charismatique. Peu sûr de lui, renfermé et discret il est tout l'inverse des autres.



Mais il a ce quelque chose qui va les remotiver.



Uenoyama d'abord, après avoir écouté un morceau fredonné par Mafuyu. Puis les autres que cet air va entraîner à nouveau vers le chemin des projecteurs.



Pas de scènes osées ou même coquines dans ce tome. Un yaoi aux faux airs de seinen. Mais on sent tout de même poindre l'émotion qui étreint les personnages, les troubles qui les laissent parfois surpris et la souffrance d'un passé pas toujours révolu.



Un bon premier tome qui nous met dans l'ambiance, la crée et y plonge le lecteur en douceur. La vie est un long fleuve tranquille pourrait qualifier cet opus. On suit le cours des choses avec parfois un à coup mais toujours on tient le cap. Les dessins sont clairs et tracés d'un crayon léger. Là encore ni violence ni brutalité dans le style. Natsuki Kizu a un scénario plein de poésie et de bons sentiments qui promet une histoire saine et belle emplie de musique et d'émotions.
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Links

On pourrait se croire dans « The legend of Zelda – Ocarina of time » avec un titre pareil mais il n'en sera rien. On se dirigera plutôt vers une version gay n'ayant rien à voir avec le célèbre jeu vidéo. Attention aux amalgames et autres duperies sur le produit. On croirait que les titres sont parfois choisis pour induire en erreur un jeune lectorat.



Je n'ai pas aimé ce titre, car j'ai trouvé d'une certaine mièvrerie malgré une construction audacieuse autour de 4 couples dont l'un connaît au moins l'un des membres d'un autre couple. Le thème principal est la construction de la relation sentimentale.



Concernant le graphisme, il est certes assez soigné mais j'ai l'impression de retrouver à chaque fois les mêmes têtes que je vois dans d'autres titres comme « Les gouttes de Dieu » par exemple. Du coup, j'ai beaucoup de mal. Je ne comprends pas cette uniformisation qui n'existe pas en Europe.



Links est un yaoi très soft qui nous livre des destins plus ou moins tragiques. Toujours la même chose au niveau de l'intrigue : les différents protagonistes n'arrivent pas à exprimer leur émotion à cause de blessures et traumatismes passés qui n'ont pas guéris.
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Given, tome 6

Près de deux ans plus tard, je renoue avec les compères de Given et leurs romances âpres et à fleur de peau mais tellement émouvantes.



Le début est sympathique mais un peu lent. Il faut refaire connaissance et l'autrice joue la carte de l'humour tendre pour clôturer l'histoire d'Akihiko et de Haruki. Ce n'est qu'ensuite qu'elle nous bascule dans ce qui sera vraiment le coeur de l'histoire dans ce nouveau tome : le groupe d'Hiiragi. Ce fut donc un bonheur de replonger pas à pas dans l'univers tendre, romantique et complexe de Given.



La première partie tournant autour d'Haruki était une belle mise en bouche, permettant d'entrer avec le sourire dans ce 6e tome. On y retrouve la soeur d'Uenoyama, qui sortait auparavant avec Akihiko. Cela peut sembler anecdotique de la retrouver le temps d'une sortie avec Haruki, mais c'était nécessaire pour faire clore ce chapitre et montrer l'importance qu'Haruki avait gagné dans la vie d'Akihiko même aux yeux des autres. Qui plus est, avec ce personnage, on pose un regard extérieur à ce qui a pu avoir lieu et elle apporte une nouvelle vision des choses, notamment avec sa maladresse autour de la question de l'homosexualité. Elle met les pieds dans le plat en disant qu'elle a peur pour ceux qui aiment quelqu'un du même sexe dans le pays et l'époque à laquelle elle vit car ils risquent d'en souffrir à cause de la société japonaise. C'est un triste constat mais réaliste, cependant il ne l'empêche pas d'être quelqu'un de profondément gentil et aimant. J'ai beaucoup aimé découvrir ce personnage.



Mais le coeur de l'histoire se trouve dans les chapitres qui suivent et qui sont consacrés à Hiiragi et sa groupe qu'Uenoyama a rejoint. Avec eux, on découvre d'abord un nouveau pan intéressant dans ce titre musical, celui de participer à plusieurs groupes en tant qu'artistes, ce est plus fréquent qu'on ne le croit. J'ai beaucoup voir Uenoyama s'impliquer dans un autre groupe, au fonctionnement et dynamiques différents, avec un style musical qui n'a rien à voir et des problématiques autres.



Du point de vue musical, ça tarde un peu à démarrer, on est d'abord plus concentré sur les problèmes d'égo des deux fortes têtes que sont Hiiragi et Uenoyama. Cependant cela crée une proximité réconfortante qui fait qu'on va vite s'attacher à eux comme entité et qu'on va avoir envie de suivre leur groupe.



Puis quand la musique démarre vraiment, là une fois de plus, ça explose tout. L'autrice est vraiment doué pour faire vivre l'intensité de cet art aux lecteurs. Chaque révélation vécue par les héros nous est communiquée et on vibre, on tremble, on est saisi tout comme eux. C'est particulièrement vrai ici où Uenoyama est enfin confronté à la musique que produisait l'ex de Mafuyu. Il se prend une sacrée claque ! Ce qui ne l'empêche pas de s'y confronter pour nous faire vivre des moments magiques.



Nous avons donc une nouvelle dynamique musicale particulièrement attractive, basée elle aussi sur le dépassement et le sublimement d'une musique disparue. Le parallèle fait à la fin sur la restauration en art est particulièrement pertinente, puisqu'il s'agit de pénétrer l'âme de l'artiste disparu pour en faire ressortir ce qui le composait et l'accompagner dans ce que ça aurait pu être. J'ai adoré !



En plus, cette nouvelle dynamique musicale est accompagnée de tout un tas de dynamiques relationnelles très riches. En plus de la relation de chien-chat d'Hiiragi et Uenoyama dont j'ai parlé, qui m'a bien plu parce qu'ils se challengent ainsi, il y a bien sûr la romance entre Hiiragi et Shizu, le batteur du groupe, à laquelle je ne suis pas restée insensible. Par contre, c'est à croire qu'il est impossible d'être amis de longue date sans être amoureux dans cette série et que tous les hommes (ou presque) sont homosexuels... Mais en attendant, c'est une autre dynamique relationnelle que celle des personnages qu'on connait qui les conduit à avoir des sentiments et à ne pas se déclarer encore. Je les trouve adorables et j'espère que leur histoire sera développée. Enfin, il y a Mafuyu, qu'on a peu vu et qui commence à se sentir un peu exclu de tout ça, ce qui réveille de sombres peurs en lui. On en tremble.



Given ne joue jamais la carte de la sécurité. Son autrice se renouvelle sans cesse en proposant de nouvelles nuances sur la même note de départ. Ses romances sont toujours complexes mais puissamment émouvantes car concernant des êtres à fleur de peau. La musique tient toujours une belle place. Elle sait en montrer toute la richesse dans ce qu'elle nous apporte mais aussi dans les enjeux qu'elle revêt, et ici, ils deviennent de plus en plus nombreux : nouveau groupe, proposition d'évolution de l'ancien, passerelle entre les deux, etc. C'est vraiment un titre que je prends plaisir à suivre, je regrette juste sa lenteur de sortie ici et au Japon.
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Given, tome 2

Dans ce deuxième tome on retrouve les fameux personnages du groupe the Season. Leur premier concert approche, et bien que côté instruments Uenoyama a tout donné en s'inspirant de la mélodie de Mafuyu, ce dernier peine à trouver des paroles. Son traumatisme le laisse bloqué dans son passé et Akihiko va tenter de le conseiller.



Le personnage d'Akihiko ainsi que celui d'Haruki sont approfondis dans ce nouveau tome, ce qui est un point fort de ce manga. En effet, la musique a une place extrêmement importante mais on voit aussi de nouveaux horizons avec la mise en avant du passé et des ressentis d'autres personnages, ainsi personne n'est oublié.



Finalement, en essayant d'écrire des paroles, Mafuyu va tenter de mettre des mots sur ce qu'il ressent depuis plus d'un an. De l'autre côté, Uenoyama commence à comprendre ses sentiments.



L'histoire est belle et touchante, les personnages sont réussis et plus complexes qu'on ne l'imagine, et les dessins sont efficaces.

J'ai hâte de pouvoir me plonger dans l'évolution des relations entre les personnages, et pour ceux intéressés, l'animé est disponible sur crunchyroll.
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Given, tome 1

J'ai reçu ce manga des éditions Manga-Taifu dans le cadre de la dernière masse Critique Babelio et je les en remercie.

Ce manga fait écho pour moi à la série Beck qui aborde aussi le thème des groupes de musique et de la guitare et du chant mais la ressemblance s'arrête là.

Dans un univers lycéen et étudiant, Uenoyama est un beau gosse un peu nonchalant qui passe son temps à dormir en classe et faire la sieste dans les escaliers dès qu'il le peu pour se reposer de sa vie trépidante qui alterne la musique, le basket et son job après l'école.

C'est dans les escaliers justement qu'il rencontre une autre élève de la classe voisine une très belle guitare dans les bras. En essayant d'échanger quelques mots avec lui, Uenoyama se demande comment un adolescent qui ne sait ni jouer, ni changer les cordes, se trouve en possession d'un tel instrument et ce qui l'attire vers la musique. Car Mafuyu lui demande de lui apprendre à jouer de la guitare.

Le lecteur suit les personnages pendant les répétitions du groupe de rock que forment Uenomaya, Haruki et Akihiko. Ces deux derniers, âgés de 20 ans, décident de prendre Mafuyu un peu sous leur protection et lui donnent des conseils.

Deux événements vont frapper le héros de l'histoire : l'émotion qui l'a submergé en entendant Mafuyu chanter et la rumeur qui court qu'il sortait avec un garçon dans son collège et que celui-ci s'est suicidé.

Uenomaya n'arrive pas à comprendre tout ce que cela suscite en lui.

J'ai bien aimé ce livre dont j'ai trouvé les personnages intéressants et plutôt attachants.
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Given, tome 1

Uenoyama est un lycéen qui aime la guitare et le basket. Un jour, il rencontre Mafuyu, qui s'est endormi avec une Gibson serrée contre lui. Ce dernier lui demande de la réparer et de lui apprendre à en jouer. Uenoyama refuse mais va finir par lui céder et en apprendre plus sur Mafuyu qui est un jeune homme silencieux plein de mystères.



L'histoire n'a rien d'hyper originale à la base, deux jeunes lycéens qui sont membres d'un groupe de musique. Le point fort de ce manga crée par Natsuki Kizu est les personnages (Uenoyama et Mafuyu) qui sont recherchés. J'ai aussi beaucoup apprécié les personnages secondaires.



Le premier tome de cette série est prometteur et j'ai hâte de lire le second tome pour en découvrir plus sur ces deux adolescents.



Je tiens à le préciser, ce manga est dans la collection Yaoi mais, dans ce premier tome, aucune scène de sexe. On sait que l'un des personnages principaux est homosexuel mais c'est tout. Aussi, c'est un manga tout public (pour l'instant).

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Given, tome 1

J'ai adoré ce manga. Ça parle d'un groupe qui se forme petit à petit. On apprend des choses étranges sur leur nouveau membre qui à un don pour le chant et la musique. Il va donner un second souf au groupe. Mais aussi mettre le trouble au sien du groupe et de leurs proches. Je le conseille à tout les fans de musique.
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Given, tome 7

Série chouchou chez moi, Given est tout de même bien handicapée par sa parution d'escargot asthmatique et pourtant l'émotion est toujours au rendez-vous avec ces musiciens aux sentiments à fleur de peau.



Me refusant à relire la série pour le moment, il m'a fallu un certain temps comme à chaque fois pour replonger dans l'histoire et me remettre en mémoire qui était qui et surtout qui en était où. J'aurais pu me faciliter la tâche avec le long résumé de l'éditeur en début de tome mais je n'aime pas trop cela, je l'avoue, et je préfère que cela vienne naturellement pour voir si l'auteur, en l'occurrence l'autrice a bien fait les choses. C'est le cas.



Au fil des pages quel plaisir j'ai eu à retrouver les émotions de cette série où la musique est un moyen d'expression particulièrement puissant pour de jeunes hommes qui se cherchent, notamment sentimentalement parlant. Si je regrette toujours de n'avoir que des homosexuels dans cette histoire. Non, je ne suis pas homophobe, mais c'est quand même très peu crédible que l'ensemble des membres de deux groupes de rock soient tous homo, je trouve... Bref. C'est toujours aussi émouvant de voir ce qu'ils mettent dans leurs compositions, dans leur son, dans leurs paroles ou juste dans la vie de leur groupe.



Dans ce tome, l'autrice, comme pour dévier du sujet principal une fois de plus, se concentre sur le couple Hiiragi - Shizu, deux amis d'enfance qui formait un groupe avec Yuki, l'ex de Mafuyu, avec qui ils étaient aussi très proche. En demandant à Uenoyama de les rejoindre, ils reproduisent le fossé qui s'était creusé autrefois, ce qui éloigne à nouveau Mafuyu et le met en difficulté psychologiquement parlant mais aussi dans son couple où il a l'impression d'une redite. J'espère vraiment que le sujet sera creusé car il le mérite et permettra peut-être de lever les dernières barrières de celui-ci. La série étant terminée au Japon ou sur le point de l'être, il ne lui reste plus beaucoup de temps pour cela et l'autrice semble prendre prétexte de chaque autre couple qu'elle croise pour ne plus parler du principal duo de son histoire, c'est dommage.



Mais revenons à nos moutons. Nous avons ici un très beau et intéressant focus sur Hiiragi et Shizu qui se connaissent depuis toujours mais qui ne se comprennent pas vraiment. J'adore les histoires d'amis d'enfance et j'ai été servie ici. Même si ça m'a mise mal à l'aise à cause de son côté très cru pas très sain, j'ai aimé que Shizu finissent par mettre les points sur les I à un Hiiragi qui professait son amour sans penser aux conséquences tant il était sur son petit nuage. Ça nous change du couple platonique à la Mafuyu-Uenoyama et ça nous rapproche un peu plus d'un Haruki-Kaji, que je préfère dans l'expression de ses sentiments. Ici, l'entre deux est très bien travaillé. L'autrice amène en douceur Hiiragi à réaliser tout ce que Shizu représente pour lui et ce qu'il lui a fait vivre, ce sur quoi il a pu se méprendre. Comme toujours chez Natsuki Kizu, c'est fait avec une émotion fort puissante à l'aide de quasi paraboles très parlantes. J'ai adoré la scène où ils regardent Yuki et Mafuyu danser sur scène avant de réaliser qu'il aimerait prendre leur place avec Shizu.



Ainsi bien que ne faisant pas avancer son couple principal qui piétine, l'autrice nous gâte avec les autres relations de son histoire. Elle nous offre une romance entre amis d'enfance puissante émotionnellement et bien écrite avec plus de réalisme que celle des héros. Avec ses petits yon-kama entre les chapitres et les brefs passages où on aperçoit Haruki et Kaji, on assiste également à l'évolution de ceux-ci et notamment à celle de Kaji, qui semble enfin avoir trouvé sa voie, accepté que la musique était sa vie peu importe sa forme, ce qui le rend tellement plus apaisé. J'adore !



Given reste donc pour moi une série coup de coeur malgré ses failles. Les héros quels qu'ils soient m'émeuvent énormément à chaque fois de part leurs histoires. Alors oui, parfois il y a quelques dérapages moraux. Oui, l'autrice fait tourner en rond son couple principal et tarde à le développer et lui faire affronter ses démons, mais les autres sont des distractions de haut vol avec des émotions à fleur de peau qui nous percutent comme les notes qu'ils tirent de leurs instruments. Une superbe romance musicale homosexuelle.
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Given, tome 1

En décembre, je découvrais Given avec l'animé. J'ai tellement aimé qu'il était impossible que je ne me procure pas les mangas, d'autant plus qu'ils vont plus loin que l'animé. Avec pour l'instant 5 tomes parus en France, la publication est longue, bien qu'un sixième tome soit prévu chez nous en juillet (et peut-être un film aussi…). Given, c'est donc un manga sur la musique, mais aussi sur l'adolescence, le passage à l'âge adulte, sur l'amour, le deuil… Finalement, plein de thèmes y sont traités avec beaucoup de puissance et de subtilité.



Dans ce premier tome, l'histoire démarre avec Uenoyama, un guitariste doué qui n'a plus le goût de grand-chose. Alors qu'il allait une énième fois sécher les cours pour faire une sieste dans son endroit favori, il a la surprise de découvrir que quelqu'un se trouve déjà là. le garçon qu'il rencontre a tout de mystérieux, il ne parle pas beaucoup, semble triste, dis à peine son nom et tient contre lui une Gibson, une guitare de pro qu'il ne semble pas savoir utiliser. Très surpris par cette rencontre, Uenoyama va vite être fasciné par Mafuyu et l'aider, déjà à changer les cordes de sa guitare, puis à lui apprendre à en jouer. Après avoir été percuté par sa voix, à mesure qu'il essaie d'apprendre à le connaître, Uenoyama va finalement l'inclure dans son groupe en tant que chanteur. L'arrivée de Mafuyu dans le groupe leur donne un second souffle, mais bouleverse aussi entièrement la vie de chacun des membres.



Pas besoin d'y connaître quelque chose en musique pour apprécier ce manga, la construction des planches suffit à faire vibrer les pages et la lecture. Et autant le dire de suite, j'ai adoré, plus encore que l'animé. Difficile d'exprimer avec des mots tout ce qu'on peut ressentir à la lecture de ce manga, grossièrement je dirai que pour ma part ça m'a bouleversée. Chaque personnage semble, à l'intérieur de lui, être pris dans une tempête d'émotions fortes qu'il n'exprime pas, parce qu'il ne sait pas comment faire, avant que ça sorte puissamment de lui. Tout est toujours à fleur de peau, et émouvant comme jamais ! Si vous avez la larme facile, prévoyez des mouchoirs ! Car ce qu'ils vivent est désespérément tragique, fort mais aussi plein d'espoir.



Dans ce premier tome, l'histoire se centre principalement sur Uenoyama et Mafuyu, bien que les deux autres membres du groupe soient aussi importants. Plus âgés et déjà à la fac, Akihiko et Haruki font office de grands-frères et de guide pour les deux autres. On les découvre petit à petit à travers les pages, et sans doute qu'ils seront beaucoup plus développés dans les tomes suivants, car ici c'est surtout avec Mafuyu que tout commence.



Je ne dévoilerai pas ce qui est arrivé à Mafuyu, mais c'est juste immensément triste et on comprend pourquoi il n'arrive pas à exprimer tout ce qu'il ressent. Les événements sont racontés avec beaucoup de pudeur malgré leur violence, et on assiste, avec Uenoyama, à une sorte de cheminement vers la guérison de Mafuyu à travers la musique, bien que selon moi il s'agisse plutôt d'acceptation. La guitare a beaucoup d'importance car est le seul lien vers le passé, mais elle permet aussi à Mafuyu de se reconstruire. Uenoyama, bien qu'il n'ait pas le même vécu, est aussi touchant car il est pris par surprise par Mafuyu qui le déstabilise immédiatement et qui fait naître en lui des sentiments forts qu'il ne comprend pas. La relation entre les deux, plutôt jolie mais complexe avec tous les non-dits, évolue doucement et maladroitement au fil des pages.



Ça ne m'a pas dérangé d'avoir vu l'animé avant, car le manga est vraiment construit d'une façon plutôt originale, moins linéaire, ce qui fait que je n'ai pas eu l'impression de lire exactement ce que j'ai vu à la case prêt. Ce tome est donc juste sublime, j'ai eu un très gros coup de coeur pour cette histoire bouleversante. Je ne peux qu'en conseiller la lecture !
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Given, tome 1



Given est sans aucun doute un des mangas les plus sensibles que j’ai pu lire et a su m’émouvoir aux larmes à plusieurs reprises. Difficile de décrire l’atmosphère à fleur de peau, le mélange de tristesse et d’espoir, de douceur et parfois de sentiments violents, qui s’en dégage.



Tout commence par une rencontre, celle de deux lycéens aux caractères bien différents : Ritsuka, plutôt grognon et rentre-dedans, et Mafuyu, franchement dans la lune et effacé. Une guitare les rapproche alors et devient le symbole du mystère qui entoure Mafuyu - que fait un musicien néophyte avec une Gibson dont il ne sait même pas changer les cordes ?



Rapidement les deux garçons sont fascinés l’un par l’autre. Tandis que Mafuyu trouve Ritsuka tellement cool quand il joue, ce dernier ne peut s’empêcher de s’intéresser à son compagnon - sans trop savoir ce qui l’attire tant. Jusqu’au moment où Mafuyu se met à chanter et le bouleverse au plus profond de son être.





Tandis que Ritsuka tente de comprendre les sentiments dévastateurs et embrouillés qui l’envahissent, Mafuyu est coincé dans un passé qu’on découvre peu à peu. La musique va devenir un moyen pour eux d’évoluer, ainsi qu’un nouveau langage.



Plus âgés que les lycéens, les deux autres membres du groupe, Akihiko et Haruki, sont comme des grands frères qui les soutiennent à leur manière. Loin d’être en retrait, ces personnages sont tout aussi importants et attachants. L’arrivée de Mafuyu dans leur groupe de musique se fait à la fois en douceur et comme un grand bouleversement : toute la dynamique du manga est résumé dans ce paradoxe.



Côté graphisme, Kizu Natsuki maîtrise à la perfection son trait et sa composition des planches. Tour à tour dynamique ou sensible, le dessin est entièrement au service de l’émotion et de la musique qui alors prend vie sous nos yeux.





Un titre tout en émotions subtiles, porté par des jeunes qui se cherchent, un amour de la musique et un visuel délicat.




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Given, tome 7

On avait laissé tout le monde un peu au bord du chemin à la fin du tome 6, et c’est là qu’on les retrouve, Given étant toujours au point mort alors que le nouveau groupe de Uenoyama avance vers son concert.

Mon problème c’est qu’on n’a quasiment pas eu de musique dans ce tome et ça manque quand même beaucoup. Mafuyu en fait d’ailleurs la remarque sur la fin qu’il n’arrive même plus à se souvenir depuis il n’a plus chanté et personnellement, je ne me souviens plus, non plus, de la dernière fois où on a pu voir Haruki jouer de la basse. Mais comme Given n’existe quasiment plus, c’est aussi très logique et, à la limite, j’aurais pu laisser passer si on avait pu, au moins, arriver à la conclusion des hésitations de Mayufu.

Il semblerait que Haruki, Akihiko et Uenoyama se sont remotivés tous les trois et c’est au moins ça.



Je n’ai pas trop aimé non plus le focus mis sur Hiiragi et Shizu. Certes, il était nécessaire d’avancer dans leur relation mais quand, à côté, on a deux autres couples qui ont mis tant de temps à se construire (même si je ne comprends plus du tout où on sont les deux plus jeunes, j’ai l’impression qu’ils n’ont plus eu de scènes en commun depuis une éternité), tout semble hyper bousculé d’un seul coup. Et, surtout, je suis hyper mal à l’aise face à Shizu qui est du genre très intense et qui n’a pas d’autres objectifs dans la vie que d’être aux côtés d’Hiiragi.

Du coup, c’est compliqué de s’impliquer dans ce couple. On a réussi à sortir d’une relation de dépendance entre Akihiko et Ugetsu, et je n’ai pas envie de retomber dans une autre si rapidement.



Ca fait un petit moment que j’ai l’impression que l’histoire de fond, celle de Given, n’avance plus trop. Dans le fond ce n’est pas très grave, comme les personnages le soulignent ils sont à une bascule de leur vie et il est important pour eux de décider ce qu’ils vont faire de leur vie. Peut être même que Given n’en fera pas partie et ça sera juste la vie qui avance. Mais il serait temps qu’ils fassent ce choix parce qu’en attendant, avec un manga dont le rythme de sortie est si lent, ça donne surtout une impression de piétinement assez désagréable et de se perdre dans des histoires secondaires.
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Given, tome 1

Voici une saga qu'il faut découvrir. Certains ont peut être déjà vu la série animée du même nom, mais l'histoire va plus loin dans le manga.

C'est un manga sur les sentiments (le deuil, l'amitié, l'amour) et la musique évidemment. L'histoire est délicate, avec une pointe d'humour bien mené, rien n'est lourd. Les personnages sont vraiment attachants, surtout Mafuyu, qui est toujours un peu dans son monde.



J'aime vraiment le fait que même en couple, Mafuyu et Uenoyama gardent la même relation que lorsqu'ils étaient amis, tout en gagnant en complicité. On suit leur rapprochement et l'évolution de leur relation qui prend son temps. C'est doux et ça fait du bien.



La relation entre Haruki et Akihiko est un peu plus chaotique : amour à sens unique, doutes, violence et souffrances. Mais aussi beaucoup d'attachement car malgré tout ils s'apprécient et s'entraident.



La musique a une place importante dans la vie des protagonistes, elle les inspire tellement que leur vie est rythmée en fonction de leur avancée dans le groupe, elle les guide.



C'est une très belle histoire poétique que je vous invite à découvrir.
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Given, tome 1

Encore un manga qui reprend tous les clichés de ce que je déteste dans le genre. A croire qu’en matière de mauvais gout, il y a toute une manière de faire qui est repris invariablement. On reconnait tous les ingrédients à savoir les fameuses japaniaiseries sur un contexte du passage de l’adolescence à l’âge adulte.



Cependant, cela va plus loin car nous avons deux garçons dont les traits sont tellement reconnaissables à ce qui existent déjà dans de nombreux titres. Cela se prend parfois au sérieux avec une bonne dose de dialogues qui s’avèrent inutiles. C’est dans le savoir-faire que cela pêche véritablement.



Le milieu est celui de la musique pop où l’on nous suivons un groupe de rock lycéen de garçons pré pubères aux réflexions assez niaises. Comme dit, il en faut pour tous les goûts donc pas de problèmes mais inutile de compter sur moi pour encenser ce titre.
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Given, tome 1

Je n'aime pas les Yaoi, ce n'est pas ma came. Mes collègues de stage essaient de m'en faire découvrir des sympas. c'est banco pour celui-ci: l'histoire est pleine de douceur. j'ai été touchée par les personnages et par leur histoire. je déteste mes collègues de stage car du coup je vais devoir lire la suite!
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Given, tome 1

Ce manga, je l'ai découvert par hasard, et son thème et sa couverture m'ont vraiment fait flasher sur lui. D'abord, les couvertures sont splendides. Les personnages y sont en noir et blanc, seule la guitare de Mafuyu est colorée (en rouge), ainsi que le fond, qui est fait d'un patchwork de couleurs très sobres. le contraste est très beau et retranscrit une ambiance très « rock » qui colle parfaitement au manga. Les personnages y sont en train de jouer, chacun bien campé dans son rôle, et rien qu'à travers ces couvertures, on sent déjà leur forte personnalité transparaitre.



Les dessins sont magnifiques. Les personnages sont beaux. Les expressions sont poignantes, et extrêmement réalistes. Quand ils jouent de la musique, quand Mafuyu chante, on le voit, on le sent… on l'entend. Sincèrement, ces dessins contribuent vraiment aux frissons qu'on ressent régulièrement dans le dos à la lecture de cette belle histoire un poil tragique, un peu violente (émotionnellement parlant), et très touchante.



Given est un énorme coup de coeur pour moi. Un manga juste parfait, qui m'a fait vibrer et qui, à chaque fois que je le lis, m'oblige à pleurer toutes les larmes de mon corps. L'histoire de Mafuyu, guitariste débutant et chanteur hors pair, est juste déchirante. Poignante. Bouleversante. Elle ne peut pas laisser indifférent, surtout qu'elle est partiellement racontée à travers le chant, la voix magique de Mafuyu. Alors, vous me direz que ce ne sont que des dessins et du papier, qu'on ne peut donc pas entendre la voix de Mafuyu… Mais je vous jure que si. Quand il ouvre la bouche et se met à chanter, le monde s'arrête. le nôtre. Et celui de Uenoyama particulièrement.



Cette histoire ne se réduit pas à une histoire d'amour. C'est une histoire d'ado paumés, qui ne se comprennent pas eux-mêmes, qui souffrent de leurs émotions, qui tentent de les exprimer à travers la musique. Parfois, ils y parviennent, et ils touchent alors quelque chose de profond, de vrai, de juste qui les aide à se transcender. Souvent, ils sont juste perdus dans le flot de leurs jeunes vies, trop remplies de sentiments, d'incompréhension, de colère.



L'histoire est surtout centrée sur Uenoyama, au départ. On suit ses pensées chaotiques, on le voit tomber peu à peu amoureux de Mafuyu et ne pas savoir quoi faire de ces sentiments-là. On le voit se débattre sans fin contre lui-même, contre les autres, aussi, parfois. Il est extrêmement expressif, parfois même violent dans sa façon d'exprimer ses émotions, ou de tenter de les cacher. Il camouffle son obsession pour Mafuyu derrière un masque de stress et de colère, lui parle souvent mal, le dispute, s'en prend à lui… Il recherche sa présence tout en le renvoyant sans cesse bouler.



Les deux autres musiciens, Aki et Haruki, réalisent assez vite ce qui se trame, mais ils sont impuissants à gérer les émotions de leur ami qui est en train de couler à pic. Au passage, j'aime beaucoup le sérieux d'Aki, qui contraste avec son look de punk et son air parfois dangereux, alors qu'il est adorable, et l'humour et la gentillesse d'Haruki, qui en plus est super beau avec ses cheveux longs !



Mafuyu, lui, a une histoire de vie terriblement tragique. Je ne vous en parle pas ici, parce que c'est un tel choc de le découvrir, de revenir en arrière, peu à peu, sur son histoire, je ne voudrais pas en gâcher la surprise. Mais toujours est-il qu'il a énormément de choses à exprimer, et une incapacité quasi-totale à s'exprimer, à montrer ses émotions… Ce qui rend l'ambiance du groupe un peu plus tendue au fur et à mesure qu'un premier concert va se profiler et que Mafuyu va osciller entre son désir de chanter, de créer ses propres paroles qui lui permettront de se libérer en partie du poids qui le plombe et l'empêche d'aller de l'avant, et sa peur, son impossibilité à écrire ces mots qui lui arrachent le coeur, qui le révèleraient, lui, aux yeux du monde… à ses propres yeux. le personnage de Mafuyu est extrêmement émouvant. Doux, sage, posé et gentil, il cache de tels traumatismes, une telle force intérieure, une telle souffrance qu'on ne peut pas ne pas être touché par lui.



Le côté musical est vraiment bien rendu, comme je l'ai dit. L'ambiance « groupe » est très bien faite et super sympa. On voit le groupe de jeunes évoluer entre émulation et crises à gérer, les deux aînés ont leurs propres soucis, mais ils galèrent à gérer Mafuyu et particulièrement Uenoyama, qui se transforme, au fur et à mesure qu'il réalise ses sentiments pour Mafuyu, en bombe à retardement. Si ces deux-là ne parviennent pas à s'exprimer et à dénouer leurs noeuds, tout risque d'exploser… C'est ainsi que l'ambiance du manga est sous perpétuelle tension. On y retrouve bien sûr les questionnements de l'adolescence, la difficulté de l'amour, la complexité des émotions, l'angoisse qu'Ue éprouve à réaliser qu'il est amoureux d'un garçon, alors qu'il ne se savait pas attiré par les hommes… Autant de thèmes incontournables qui sont particulièrement bien évoqués ici, avec une violence très adolescente qui ne laisse pas de marbre. En plus, les personnages n'ont pas des vies évidentes, ils ne sont pas de simples jeunes ayant une famille stable, une existence posée, etc… Un certain nombre de personnages secondaires sont également bien campés, ont une ébauche d'histoire, donnant plus de profondeur encore au manga.



Bref, je ne peux que vous conseiller ce manga unique et inoubliable, qui en plus est tout public, même si certains thèmes abordés sont difficiles, et les histoires de vie complexes et douloureuses. Mon fils de 11 ans l'a dévoré autant que moi. Il n'y a pas du tout d'érotisme, évidemment. C'est une belle histoire qui peut vraiment parler à de jeunes lecteurs (pas trop jeunes et un minimum matures quand même, d'autant que l'histoire est complexe) et bien évidemment, qui touchera énormément le public adulte. Un immense coup de coeur que je vous recommande chaudement.



Aurélie pour le blog d'Amabooksaddict
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Given, tome 4

Les tomes de cette série sortant très lentement, il m’a fallu un bon bout de temps avant de réussir à me remettre l’intrigue en tête.

heureusement, elle avance plutôt tranquillement avec deux personnages assez adorables. Uenoyama et Mayufu sont vraiment mignons et j’aime leur façon de construire tranquillement leur couple en se basant sur la communication.

Ils sont néanmoins de plus en plus en retrait, l’accent étant mis sur lse deux membres les plus âgés du groupe.



Akihiko et Haruki ont vraiment des problèmes et je pense qu’ils sont loin d’avoir tout réglé. La présence de Ugetsu, toujours dans les parages, et le fait que Haruki se sente si mal avec sa musique le montrent bien, ils ont encore de la route à faire avant de trouver la paix.



C’est un manga touchant et réaliste, qui ne verse pas dans la niaiserie, loin de là, avec des personnages au bord du vide, pouvant basculer à tout moment et d’autres qui donnent l’impression d’avoir enfin trouvé leur équilibre.
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Un one-shot qui aurait pu être découpé en quatre nouvelles, vu qu’il parle de quatre couples, mais que Natsuki Kizu, autrice du superbe Given, a choisi de réunir en une seule histoire régulièrement éclatée par ses nombreuses lignes directrices.



Les personnages des différentes histoires se connaissent tous d’une façon ou d’une autre. Certains travaillent ensemble, d’autres sont voisins de palier. Et c’est cela qui a permis à l’autrice de nous proposer un titre basé sur plusieurs couples moins frustrants que beaucoup de recueil de nouvelles.



Ma première lecture, qui remonte quand même à deux mois, m’avait laissé un sentiment assez mitigé. J’avais apprécié le trait bien sûr. Toujours aussi doux et subtil que dans Given, quoiqu’un poil moins emprunté à Rihito Takarai que dans ce dernier où la ressemblance était frappante. Mais l’histoire m’avait semblé confuse au possible.



On switch d’une histoire, d’un couple, à l’autre sans arrêt et l’impression qui en ressort est parfois un peu déstabilisante. En plus, certains personnages se ressemblent beaucoup ce qui n’aide en rien à les différencier alors qu’on entre tout juste dans l’histoire.



[...]



Finalement, si la première lecture fut un poil laborieuse à cause des très nombreuses têtes et des aller-retours incessants entre les différentes histoires (sans mauvais jeux de mots même si nous sommes dans un yaoi), j’ai trouvé le recueil plutôt sympa lors de ma relecture. C’est incontestablement le genre de manga sur lequel il faut revenir après un mois ou deux au risque de ne pas l’apprécier à sa juste valeur.

Lors de la première lecture on est bien trop occupés à essayer de comprendre les liens entre les garçons pour être en état d’apprécier les histoires qu’ils ont à nous proposer.



[...]



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Given, tome 1

Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement les éditions Taïfu Comics de m’avoir envoyé ce livre que j’ai lu avec grand plaisir. En effet, ce yaoi se lit très facilement et on rentre tout de suite dans l’histoire. Les personnages sont très attachants et les relations qu’ils tissent au fil du texte ou qu’ils ont dès le début pour certains m’ont touchée.

L’univers musical apporte une touche tout particulière à l’ouvrage et permet une certaine poéticité. On est immédiatement immergés dans un monde où les émotions peuvent s’exprimer par le biais de la musique… Du moins, en théorie, puisque tout, dans le manga, est question de non-dits, de gestes manqués entre les deux protagonistes. Cependant, la fin de l’ouvrage laisse entendre que tous deux sont enfin prêts à s’ouvrir l’un à l’autre.

Au début de l’histoire, Mafuyu demande à Uenoyama de lui apprendre à jouer de la guitare. Si ce dernier est d’abord énervé par la « naïveté » de Mafuyu, il comprendra par la suite que derrière sa grande timidité, se cache en réalité une profonde blessure. C’est pourquoi il a sans arrêt une tête de « chien battu », ce qui a le don d’exaspérer Uenoyama. Mais bien évidemment, c’est aussi ce que le jeune homme aime chez Mafuyu. Il parviendra justement à surmonter son agacement premier pour découvrir un talent insoupçonné chez ce garçon qui le trouble. Le tome 1 de Given esquisse tout juste la relation qui est en train de naître entre les deux jeunes hommes mais il donne particulièrement envie de lire la suite afin de savoir comment leur relation va évoluer.

Outre l’aspect musical de ce yaoi, la grande particularité du roman réside également dans l’organisation même du texte, puisque celui-ci est notamment ponctué de fiches de présentation des personnages. Mais ce n’est pas tout : à la fin de l’ouvrage, se trouvent des sortes « d’interviews » des membres du groupe de musique afin de mieux les connaître, de comprendre la perception qu’ils ont les uns des autres, mais aussi de développer des aspects de l’intrigue que l’auteure n’a pas pu aborder en détail dans le corps du yaoi. Enfin, j’ai eu la surprise de découvrir derrière la jaquette du livre, sur la « vraie » couverture, une sorte de « bonus » (d’ailleurs appelé ainsi), dans lequel le lecteur a droit à un petit point culture sur les uniformes portés par les personnages à l’école.

Finalement, ce yaoi m’a beaucoup plu. Sa lecture est fluide, on suit avec plaisir les aventures musicales et personnelles des personnages, les graphismes sont beaux et enfin, la forme du livre en elle-même est originale. Je recommande donc vivement la lecture de ce manga de Natsuki Kizu, aussi bien aux néophytes qu’aux habitués de yaois, et j’ai vraiment hâte de lire la suite.
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Yukimura Sensei to Kei Kun

TRIGGER WARNING : Harcèlement, Relation toxique. Si ce genre de situations est gênante ou inconfortable à lire pour toi, il est encore temps de changer de page !



Kei est à fond sur Tsukasa. Sauf que c’est son prof à l’université et que celui-ci a plus tendance à le repousser froidement qu’autre chose. Alors quand Kei apprend que Yôsuke, l’ex de son prof, le fréquente toujours, le jeune élève ne sait plus quoi faire devant ce nouveau mur qui se dresse…



Mais en vérité on est plus face à un élève qui veut sortir à tout prix avec son prof, qui lui ne maîtrise absolument pas la situation. Et pour cause, ça vire à moitié à l’harcèlement cette histoire : Kei fait des crises de jalousie alors qu’ils ne sont pas en couple, il écoute aux portes, va jusqu’à attraper violemment Tsukasa par le col de son pull parce qu’il voit son ex… Bref Kei est l’incarnation du mec toxique, à fuir de toute urgence et avec qui il ne faut absolument pas entamer une relation. Mais on est dans un yaoï alors ne comptez pas sur cette fuite…



Si on enlève ce côté harceleur à Kei, l’histoire aurait pu me paraître romantique, surtout de son point de vue : un amour inaccessible, un Kei qui cherche par tous les moyens comment passer du statut du simple élève à amant… Oui, là oui. Tous les jours. Mais non.



On enchaîne au milieu du manga sur une autre histoire, « Figuier étrangleur« , une romance incestueuse. Alors pareil, l’histoire est belle, deux personnes séparées qui se retrouvent après plusieurs années et déballent leurs sentiments, ainsi que des révélations qu’ils attendaient depuis longtemps… Mais je n’arrive pas à être convaincue en sachant que ce sont des frères.



Graphiquement, j’adore la couverture colorée, elle attire l’œil. A l’intérieur, la première histoire est plus intéressante : c’est fluide, bien travaillé, propre. Mais pour la deuxième, je me demande si ce n’est pas une des premières histoires de la mangaka. Il y a des problèmes de proportions, surtout. Et les personnages des deux histoires se ressemblent trop.



En bref, Yukimura Sensei to Kei Kun est un manga à prendre avec des pincettes. Je reste dubitative et j’aurais apprécié de voir la première histoire plus développée pour ne pas rester sur l’impression de voir un harceleur finir avec sa victime, parce que j’ai beaucoup de mal à voir les sentiments de Tsukasa pour Kei. N’oubliez pas un #TW Harcèlement en cas de partage de l’article !
Lien : http://iletaitunefoisouat.fr..
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