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Critiques de Nazanine Hozar (65)
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Aria

Aria, bébé abandonné dans les rues pauvres de Téhéran est recueillie par Berhouz, chauffeur de l’armée. C’est lui qui choisira son prénom en hommage aux chants qu’il aime tant.



Le destin d’Aria sera forgé par trois femmes : l’épouse de Berhouz, Zahra, cruelle marâtre, Fereshteh, une veuve riche et sa mère biologique, Mheri. Cette fresque historique dense et riche couvre les trente premières années d’Aria, dans les années 1950 à 1980. En suivant la fillette puis la jeune femme, nous sommes plongé dans l’Histoire de l’Iran, du dernier Shah jusqu’à la révolution islamique.



Ce roman aurait pu être grandiose mais il souffre d’un manque de repères chronologiques et de certaines longueurs mais surtout il a été impossible pour moi de m’attacher aux personnages. J’ai fait le voyage avec eux mais suis restée spectatrice. Cela reste, malgré tout, un bon premier roman sur une région peu connue et des évènements tragiques mais passionnants.


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Aria

Une magistrale plongée en Iran à travers le bleu des yeux d'une petite fille : un voyage en apnée dans un océan d'humanité fracassé par des vagues violentes de machisme et de fanatisme. Dans les profondeurs abyssales de la terreur apercevoir la beauté d'un pays maltraité et la fraternité d'un peuple escroqué. La puissance de ce texte est aussi de rappeler à une partie de l'espèce humaine, l'immortalité de l'amour des mères et la force indestructible d'une sororité résistante.
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Aria

1953. Behrouz Bakhtiar est chauffeur pour l'armée. Un soir, alors qu'il rentre chez lui par les ruelles sombres et enneigées de Téhéran, il trouve un bébé abandonné, une petite fille aux yeux bleus qu’il ramène chez lui et prénomme Aria.

C’est dans un Iran en plein bouleversement politique que cette petite fille va devoir trouver sa place, d’abord dans les quartiers sud défavorisés, auprès de la femme de Behrouz, Zahra, une mère qui la maltraite en l’absence de son père avant d’être recueillie à l’âge de 6 ans par Fereshteh, une femme riche qui lui permet de suivre des études.

Un jour, sur les recommandations de Behrouz et pour une raison mystérieuse, Fereshteh envoie Aria enseigner la lecture aux filles d’une famille pauvre qui n’ont pas la chance d’aller à l’école. La relation est tendue entre Aria et Mehri, la mère des jeunes filles.

Un beau roman aux personnages attachants qui fait la part belle aux femmes et dont la fin est riche en émotions. J’ai particulièrement apprécié la découverte des recoins de la ville de Téhéran et de sa population multiculturelle.

J’ai néanmoins regretté le manque de détails sur le contexte historique et politique. J’ai passé pas mal de temps à effectuer des recherches sur des groupements, personnages ou évènements cités dans le roman afin de mieux comprendre.

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Aria

Aria est un livre et un personnage haut en couleurs.

Aria que l'on suit depuis sa naissance en 1953 jusqu'aux années 1981.

Aria une fille qui porte le prénom d'un garçon.

Aria est profondément liée à l'histoire de sa ville Téhéran et de son pays l'Iran.

Aria un livre découpé en trois parties qui correspondent à des pages historiques du pays

Aria qui, elle, sera rattachée à trois femmes : celle qui l'a abandonnée et dont on découvrira l'identité à la fin du roman, sa mère adoptive la femme de Berouzh, la veuve Feresteh qui l'accueillera et l'aimera en silence.

Aria nous plonge dans un monde où les religions se côtoient et se respectent encore, dans un. monde où les femmes étudient et ne portent pas de voile, dans un monde où les hommes sont respectueux...

Aria nous entraîne dans un voyage intense et exaltant.

Tout comme sa compatriote dans "la servante écarlate", l'auteur nous rappelle combien nos libertés sont fragiles et encore plus celles des femmes

Mes sentiments :

+ Je me suis attachée à Aria, à son caractère franc, authentique, indépendant, libre

+ J'ai adoré le personnage de Berouzh et son amour, sa tendresse envers Aria

+ le dépaysement était au rendez-vous. J'ai adoré déambulé dans les rues colorées et si vivantes de Téhéran. Je me suis imaginée faisant le voyage avec eux jusqu'à la mer caspienne.

+ Aria va apprendre l'amitié, l'amour, la cruauté d'une belle-mère, la bienveillance d'une femme qui va l'adopter. Des secrets vont être dévoilés...

+ une écriture fluide, fine, ciselée qui nous laisse sans voix et nous fait vibrer

- beaucoup de personnages. Il est, parfois, difficile de s'y retrouver

- la chute qui est arrivée, à mon goût, trop rapidement et aurait eu le mérite d'être plus travaillée.





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Aria

Née en 1953 à Téhéran, Aria a eu 3 mères, "une mère qui l'avait abandonnée, une mère qui la battait, et une mère qui l'aimait mais ne savait pas le lui dire".

Recueillie dans la rue par Behrouz, un modeste chauffeur de l'armée, c'est lui qui lui donnera ce nom de garçon, ce nom qui la prédestinera à une vie pleine et tumultueuse. Elle connaitra la misère et le confort, les coups, le rejet et l'amour inconditionnel, et elle grandira au carrefour de plusieurs religions dans un pays en proie à de lourds bouleversements, mais jamais elle ne pliera, forte et déterminée.

.

Ce qui me plait dans les Prix littéraires c'est lorsque tout à coup un livre inattendu vient me surprendre et me séduire, lorsque un roman m'envoute et me touche en plein cœur au point de ne pouvoir le lâcher, et c'est bien le cas d'Aria.

Superbe conte persan, c'est une fresque portée par une superbe héroïne, vive et rebelle, qui croise l'histoire d'un pays à la croisée des chemins. Un pays que l'on découvre presque progressiste envers les femmes du temps des Shahs, un pays où cohabitaient plus ou moins sereinement toutes les religions avant l'instauration de la République Islamique, un pays divisé entre riches et pauvres à l'image de sa capitale, fracturée entre nord et sud. Une fracture irréparable qui sera le terreau de la terreur dans laquelle il versera à l'avènement des ayatollahs. Mais au delà de la trame romanesque c'est aussi un livre bouleversant d'humanité avec des personnages forts et attachants. Des personnages complexes aussi, mais aux contradictions parfaitement décrites. Un hymne au féminisme enfin, au pouvoir de l'éducation et à la tolérance, ces valeurs à jamais bafouées par le pouvoir religieux.

Il y a de la poésie dans ce récit et c'est une immersion dans ce pays à la culture riche et à la beauté brute. Une superbe fresque sur les espérances et les désillusions. Dépaysant, captivant et puissant

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Aria

Une nuit, Behrouz trouve un bébé abandonné sous un mûrier à Téhéran. Il l sauve et l'élève avec sa femme Zahra, cruelle et violente. Aria trouvera refuge chez Fereshteh, une veuve vivant avec sa domestique. Elle aura la chance de faire des études et se fera deux amis Hamlet et Mitra. Elle finira par croiser le chemin de sa mère...

Les soubresauts de l'Iran rythment ce récit puissant et passionnant. On voit ce pays si riche et si divers basculer dans le fanatisme et l'intolérance. On devine les espoirs déçus,les trahisons, la chape de plomb qui peu à peu s'abat sur le pays et limite les libertés.

L'histoire personnelle rejoint la grande Histoire dans un magnifique roman.
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Aria

Ce roman est une fresque historique et politique de l'Iran qui court des années 1950 sous le régime du Shah aux années 1980 avec le retour de Khomeini et l'instauration de la république Islamique.

Le régime du Shah, progressiste, libéraliste et ouvert sur l'occident va mécontenter les religieux. le peuple, à qui on chuchote que le Shah laisse les occidentaux piller les ressources de leur pays, tel le pétrole, se met à haïr les occidentaux installés en Iran, cette haine va s'étendre aux riches hommes d'affaires qui collaborent avec eux. On assiste à la montée du pouvoir religieux qui endoctrine les classes populaires et pousse à la révolte et à la destitution du Shah afin d'installer Khomeini et la république Islamique avec la sharia qui fait régresser le pays et enferme les femmes dans un carcan religieux.

Nous vivons tous ces évènements en suivant Aria, bébé abandonné à la naissance, trouvé et élevé par Behrouz, chauffeur pour l'armée. Aria vivra ses premières années dans le dénuement le plus total, subissant la maltraitance de Zahra, la femme de Behrouz. Elle sera ensuite adoptée par Feresheth , riche veuve qui lui offrira la sécurité financière et l'accès à l'éducation. Une troisième femme Mehri, plus discrète marquera sa vie.

Un roman édifiant qui nous fait entrer dans l'histoire de l'Iran. Les différents protagonistes, issus de différentes religions, origines ou classes sociales, nous permettent d'avoir des points de vue divergents sur la lente transformation de ce pays. Nous assistons aux sournoises manigances des religieux pour évincer le Shah avec son régime libéraliste et ouvert à l'occident afin installer une république Islamiste, avec le retour de Khomeini, qui referme le pays par sa haine de l'occident et réduit à rien la liberté des femmes, gagnée sous le régime du Shah.

Une belle histoire de femmes fortes qui, à leur façon, tentent de trouver leur place dans un pays qui ne veut leur en laisser aucune.



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Aria

Cette véritable saga nous offre une vision de l’Histoire de l’Iran à travers la trajectoire d’Aria, bébé abandonné, qui va devenir une femme forte et indépendante dans un pays qui, au contraire, s’effondre, avec le renversement du Shah, le retour de Khomeini depuis l'exil, la montée en puissance des Mollahs et de l’intégrisme, l’intolérance des autres religions... Une révolution islamique vue à travers les yeux de l'héroïne, et les répercussions sur sa vie, sur celle de ses proches. Un roman d’amitié, d’amour, de quête de ses origines, et de secrets avec leurs dangers... inhérents… et, comme la vie ressemble à un conte de fées (dont on sait qu’ils peuvent aussi finir tragiquement), notre protagoniste va rencontrer des adversaires et des alliées, une marâtre cruelle, une marraine bienveillante, et une bienfaitrice de l’ombre. Trois figures qui rappellent aussi les Parques qui tissent les fils de nos destinées... Ces oppositions et protections, ses yeux clairs qui la distinguent et la rendent inquiétante, lui confèrent une force unique, remarquable dans sa différence. Aria la bien nommée, qui fait entendre sa voix solitaire et singulière, puisqu’un aria dans un opéra est, au bout du compte, un « solo » fait pour exprimer « toutes les douleurs, tous les amours du monde »... Qui fera la rencontre de son Hamlet (même si c’est un prénom courant en arménien, traditionnellement attaché à des hommes doux et patients, comment ne pas penser à celui de Shakespeare... pour quelle noble vengeance ?), non sans déchirement.

Une écriture ciselée, délicate comme un bijou précieux, se met au service de cet ouvrage superbe, de cette épopée époustouflante. Un premier roman très réussi, qui n’est pas sans faire écho à de – trop – nombreuses situations actuelles. À lire absolument.
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Aria

Aria, ce sont des petits contes iraniens, mais c'est aussi le prénom d'un bébé, celui d'une petite fille de quelques jours retrouvée dans la rue par Behrouz, un chauffeur de l'armée. Il la recueille chez lui au grand dam de sa femme Zahra.



Trois personnages féminins vont entourer à tour de rôle la petite fille. Il y a Zahra, la femme de Behrouz, Fereshteh, une riche veuve, et Mehri, sa mère biologique.



Outre l'histoire de cette petite fille, ce roman décrit en arrière plan la vie en Iran des années 50 aux années 80. La politique omniprésente et la religion aussi.

Je n'ai pas adhéré à toute l'histoire. Elle est complexe et trop dense pour moi. Il y a beaucoup de longueurs qui ont eu raison de ma patience. Je l'ai néanmoins fini, mais cela a été laborieux. Cela m'a déçu, car le roman est très intéressant sur ce qui concerne les enjeux religieux et politiques à Téhéran.
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Aria

J'ai décidé de lire ce roman après avoir vu qu'il était chaudement recommandé par le libraire Gérard Collard.

Il s'agit d'un premier roman et j'ai aimé le fait de partir en Iran. J'ai aimé le personnage principal : Aria, petite fille abandonnée dans une ruelle de Téhéran et adoptée par un chauffeur du shah, très gentil, appelé Behrouz. Hélàs, sa femme Zahrah ne l'aime pas et la maltraite. La petite fille dort souvent sur le balcon par exemple et est battue.

Elle souffre d'une maladie des yeux. Elle se fait des amis très sûrs à l'école, heureusement. Ensuite, elle sera élevée et éduquée par une femme riche mais malheureuse qui n'arrive pas à lui dire ses sentiments.

Parallèlement, elle fréquentera une famille pauvre des quartiers sud.

J'ai trouvé que ce roman avait des longueurs.

Il me manquait aussi les repères historiques pour bien comprendre les différents régimes politiques de ce pays.

Ce n'est pas un véritable coup de coeur pour moi.

Mais, comme je le dis souvent, c'est juste mon avis !!!
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Aria

Une découverte pour moi de cette plume, il s'agit ici du premier roman de l'auteur, j'ai aimé également me plonger en Iran de 1953 et 1981 car je n'ai pas lu énormément de livre sur le sujet.



Tout débute ici avec le personnage d'Aria qui est bébé, elle a été abandonné et l'homme qui l'a recueille lui donne ce prénom de garçon, le destin de ce bébé nous serre dès le début le cœur car même en étant dans une nouvelle famille son destin ne va pas pour autant être plus simple.



Elle est en effet maltraité par la femme de Behrouz qui l'a recueilli, elle est très souvent enfermé par exemple sur le balcon de l'appartement entre autre.



Malheureusement ce récit ne m'a pas emballé, j'ai aimé suivre la situation du pays durant ces années et les mutations rencontrées cependant j'avoue être resté plutôt hermétique au final du destin d'Aria et comme c'est la protagoniste que nous suivons tout le long du récit cela est plutôt compliqué.



J'ai aimé la plume de l'auteur et j'ai lu ce récit dans un laps de temps plutôt court, je n'ai pas été emballé cependant par certains côtés plus poétiques du récit.



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Aria

Mon billet sera bref, ayant lu ce roman il y a plus de quatre mois.



Nous suivons la destinée d'Aria, petite fille abandonnée puis recueillie par un homme mal marié, et par-là même découvrons en parallèle tout un pan de l'histoire de l'Iran, des années 50 aux années 80.



Je ne pourrai donc parler que de ce qu'il m'en reste, notamment mon ressenti.

Je me souviens m'être plongée dans cette histoire avec envie et conviction mais avoir assez rapidement déchanté. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs dans ce roman et que l'histoire n'était pas toujours facile à suivre, impression que des pans entiers de la vie de la petite Aria étaient passés sans en dire un mot.



J'ai trouvé la plume parfois un peu lourde, manquant de rythme à certains moments, m'empêchant notamment de m'attacher aux personnages que j'ai trouvé plutôt mal dessinés au final.



En résumé, j'ai trouvé cette lecture assez longue et m'y suis ennuyée.



Lu en avril 2021
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Aria

Ce roman présente une vaste fresque de l'Iran entre 1953 et 1981 : c'est une énorme page d'histoire où cohabitent les hommes et les religions, les shas, Khomeiny pour finir avec la révolution islamique et les prémices de la guerre du Golfe...

Il est sûr que l'on comprend mieux le roman si on connaît au moins un peu l'histoire de ce pays. Il se situe entièrement à Téhéran et les personnages, multiples, nous entraînent à voir les facettes parfois très opposées de ses habitants (riches/pauvres, musulmans/zoroastres/catholiques/juifs etc). La protagoniste principale, Aria, est un bébé retrouvée abandonnée dans une ruelle et que l'on suivra sur les 30 premières années de sa vie.

C'est riche, dense, c'est un excellent premier roman mais j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, qui sont pourtant complexes et nuancés. J'ai trouvé aussi quelques longueurs et ai parfois été perdue dans les événements (mais ceci est dû à ma méconnaissance du sujet).
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Aria

Un roman qui quand on est comme moi loin de connaître l’histoire iranienne apporte d’abord une bonne dose de découverte.

Aria traverse l’époque 1950-1980 en nous donnant un apercu des différentes couches de la société, de l’impact de l’éducation et de la religion. Ici chaque personnage apporte une vue soit lettré, soit nantie, soit miserable, soit militaire, soit religieuse de ce que leur quotidien donne. Tout se fait via un fil rouge, Aria passant d’enfant abandonné a adulte, vivant au contact de ces gens.



De belles descriptions avec des personnages forts (Zohra, Mithra) ou attachants (Berghouz, Kamran), on traverse Téhéran du nord au sud, on s’immerge des montagnes et des nuits étoilées. Bref on voyage!



Une mention spéciale pour les personnages masculins de ce livre qui s’accrochent à la vie (homosexuel, amoureux éperdu, défenseur). Ils sont beaux et donnent envie de croire en des lendemains meilleurs.



Loin de moi l’idée de prétendre comprendre l’histoire de l’Iran en ayant lu ce livre. Ici les faits peuvent ou non être réels. Peu importe, ils donnent une inspiration qui suffisent à s’imaginer comment la vie peut être....d’espérance en désillusions, un vrai roman ;-)
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Aria

Aria est une lecture dont j'attendais beaucoup, mes attentes ont-elles été récompensées ?



En toute sincérité je ressors de cette lecture avec d'un côté le sentiment d'avoir lu un excellent livre et de l'autre d'avoir été un peu déçue par certains aspects du roman. En réalité j'ai adoré les deux premières parties du livre, j'ai dévoré ces deux parties, j'ai trouvé l'histoire très émouvante, passionnante, fluide et vraiment intéressante mais j'ai été déçue par la tournure prise par la troisième partie et le dénouement.



C'est une fresque fascinante qui nous permet de nous plonger au cœur de la ville de Téhéran, des enjeux politiques et religieux du pays, des changements inéluctables tout en suivant la vie d'une jeune fille terriblement attachante : Aria. La vie de cette héroïne va être ponctuée de rencontres qui vont modifier à jamais son existence : des personnes malveillantes et d'autres bienveillantes, des personnes qui croisent sa route au bon moment et d'autres qui n'apporteront que des problèmes. Ce sont ces rencontres qui vont forger la personnalité d'Aria et ses choix, tout comme les rencontres manquées...



J'ai été très émue par les drames subis par Aria : son abandon, la maltraitance dont elle est la victime, sa seconde chance auprès d'une autre femme, ses désillusions et non-dits sentimentaux, ses péripéties qui s'enchaînent pour nous livrer comme le dit si bien John Irving une véritable "odyssée féministe".



J'ai beaucoup aimé le fait de suivre l'évolution de l'Iran, de suivre la grande Histoire mêlée à la vie d'Aria, cela donne encore plus d'envergure à ce roman. Après j'ai été déçue à partir de la troisième partie car l'histoire a pris une tournure que je trouvais moins intéressante, les choix d'Aria l'amenaient à s'éloigner des personnages les plus attachants et le dénouement n'a pas su pleinement me convaincre.



En définitive, j'ai beaucoup aimé les deux premières parties du roman, malgré ma légère déception par la tournure du récit, Aria est un très beau livre.
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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Aria

A travers la vie d’Aria, ce livre dépeint un pan entier de l’Histoire de l’Iran. On la suit sur près de 30 ans, on découvre avec elle les quartiers sud, les quartiers nord de la capitale, toutes les strates des classes sociales, sur fond d’une multitude de cultures, en train de se lisser, pour arriver à la révolte du peuple et l’installation de l’état islamique d’Iran.

Ce roman nous fait traverser un épisode marquant de l’histoire de l’Iran, mais pas seulement on y découvre l’univers de Téhéran, tout ce qui en fait sa richesse de vie, ses montagnes l’entourant, la vie des gens, des plus favorisés aux plus pauvres, les bazaris, la complexité de la réunion de toutes ses cultures et croyances...

Une belle fresque iranienne, qui donne envie d’en apprendre plus sur ce pays, son histoire, ses cultures.
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Aria

Dans ce premier roman nous découvrons Aria, abandonnée bébé dans la rue en Iran.



Recueillie par un routier, nous suivons l’évolution d’Aria à travers les différentes femmes qui vont l’élever et qui joueront un rôle majeur dans le développement de la jeune fille.



On en apprend énormément à propos de la religion musulmane et de l’histoire de ce pays.



Addictif.
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Aria

Un nourrisson sauvé de son sort et de son milieu sordide en 1953. Behrouz choisit la vie pour cette petite fille à qui il donnera un prénom de garçon. Dès lors, il ne vivra que pour elle, pour son éducation. Aimant, généreux, attentif ; il est le contraire de sa femme....cruelle, maltraitante, solitaire dans un Iran peu tolérant.

C'est à travers l'enfance et l'adolescence d'Aria que l'autrice met en évidence les difficultés sociales, politiques du Pays où elle est née. Une population multi-culturelle et pluri-religieuse aux écarts sociaux criants.

Des personnages nombreux ayant chacun un caractère fort, indispensable pour montrer les différences, les difficultés, l'absolu besoin éducatif des enfants et la place attribuée aux filles et aux femmes. La puissance des enjeux, la force des amitiés, les secrets les non-dits et autres sujets tabous sont ici révélés dans une histoire finalement très prévisible. Nazanine Hozar montre également la difficulté d'être un homme dans cette société intolérante, d'affirmer sa singularité, ses croyances, de se démarquer et d'occuper sa juste place, celle choisie.

On quittera Aria à l'aube de sa vie de femme, de mère dans un Iran en pleine révolution où les armes parlent facilement et où règne suspicion, peur, acceptation ?.... à moins que des convictions et des valeurs ne se cachent sous un uniforme imposé par un pouvoir manipulateur.

Un roman fort, un cri, les yeux ouverts vers un pays, des femmes et des hommes aimés et respectés.
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Aria

Un roman que j'ai eu du plaisir à lire sur le moment. L'écriture est agréable, assez fluide et nous embarque bien.

Une fois la dernière page terminée, un peu de temps passé, je me dis que c'est une lecture agréable mais dont il ne me restera pas grand chose dans quelque temps. Je ne me suis pas véritablement attachée aux personnages. On suit leurs vies mais les émotions sont lointaines.

Aria vit de la maltraitance mais je ne sais pas vraiment comment elle a vécu cela au niveau de son ressenti. De même elle tombe amoureuse et se fiancé en quelques pages mais rien n'est dit sur cet amour..

Un bon moment de lecture instantané pour découvrir un bout de l'histoire de l'Iran

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Aria

La vie d'Aria commence mal. Abandonnée puis recueillie, aimée et en même temps haïe, elle n'a pas une vie facile. On suit Aria, les personnes autour d'elle, son père, sa mère, Khamran.

Aria passe par plusieurs étapes distinctes dans sa vie. Des étapes qui vont lui permettre d'évoluer et de rencontrer d'autres personnes, toutes aussi importantes pour elle, bien plus que ce qu'elle pourrait parfois imaginer. Attachante et parfois agaçante, son ignorance, sa naiveté, son courage, ses questions m'ont à chaque fois touchée. Impossible de rester indifférente à son histoire.

Aria grandit en Iran, à une époque où le pays est en plein bouleversement. A travers elle, on verra la transformation profonde de ce pays et tout ce que cela implique. Une très belle histoire que celle de cette femme, combinée à un contexte historique que j'ai trouvé très intéressant.
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