Nicolas Barral

Le résultat se montre des plus convaincants. Nonobstant un trait plus fin que celui de son illustre prédécesseur, Barral arrive à coller parfaitement à l'univers « Burma ». Les protagonistes, la ville, les véhicules, etc. sont admirablement dépeints.
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N estor Burma est de retour ! Boulevard... ossements, originellement paru en 1957, est un Burma que Léo Malet écrivit à l'apogée de sa carrière de stakhanoviste de la plume. En effet, cette année-là, il ne produisit pas moins de quatre romans mettant en scène son limier emblématique ! L'intrigue est alambiquée à souhait, remplie de personnages aux passés troubles (des Russes blancs dans le cas présent), Hélène, la fidèle secrétaire, y joue un rôle prépondérant et, tradition oblige, le héros prend sa part de coups sur la caboche, mais distribue aussi son lot de mandales à qui mieux-mieux. Classique également, « le terrain de jeu » : Paris, tout particulièrement le Neuvième Arrondissement qui est arpenté en long et en large.



Après Emmanuel Moynot, c'est au tour de Nicolas Barral d'illustrer les enquêtes du célèbre détective à la manière de Jacques Tardi. Ce dernier, ...

Il garde l'univers crée par Tardi tout en y rajoutant sa propre touche. Il transpose dans les années 50 le Paris de cette période, avec ses décors de la ville en faisant de celle-ci l'une des vrais protagonistes de l'histoire.
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Nicolas Barral fait un incroyable travail sur cette adaptation. Tout en gardant le style Tardi, il impose propre son style. [...] Ce second numéro de L'Etrangleur spécial Nestor Burma : Boulevard...Ossements est une excellente surprise. On a déjà hâte de lire la suite de l'enquête et d'y découvrir le fin mot de l'histoire.
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Ce tome est trés interressant surtout pour les parents car il y a un dossier reprennant les thémes abordés par la série avec un avis de pédopsy....

80 pages d'historiettes concoctées par quelques uns des auteurs BD contemporains les plus en vue. Des très bons dans notre domaine en particulier : Binet (Bidochon), F'Murrr (Génie des Alpages), Claire Brétécher (Agrippine), Florence Cestac...

Notons tout de suite, que s'agissant de nouvelles, ça part au quart de tour, à fond dans l'ironie, la provocation, la satire, l'angoisse...

Les politiciens sont d'abord montrés comme des calculateurs irresponsables, des champions de la rhétorique façon communication touristique... Les élus sont plutôt des DRH que des porteurs d'idées, d'ailleurs, pas d'utopie possible. Et pire, il n'y a eu aucun changement depuis 5 ans...

Décidément, cette série, concoctée par deux grands de la bande dessinée, est une excellente bande dessinée pour la jeunesse, à recommander chaudement, aux enfants continentaux comme aux insulaires !
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C’est enfin les grandes vacances ! Napoléon part un mois en Corse chez ses grands parents maternels. Toujours flanqué du fantôme de son grand père que lui seul peut voir, il est également accompagné de ses copains Amadeus et Miguel. Tous trois s’apprêtent à vivre un été inoubliable. Au programme : fromage de brebis, purée de châtaignes, mais aussi traditions séculaires pas toujours simples à comprendre. Depuis l’épisode précédent, le cœur de Napoléon est pris par la belle Joséphine (forcément !). Mais une fois arrivé sur l’île de beauté, la jolie Clara lui rappelle qu’ils se sont officiellement fiancés deux ans auparavant. Et même si les futurs époux ont à peine dix ans, on ne plaisante pas avec ce genre de chose chez les insulaires !



Dans cette quatrième saison, il sera question de trahison, de serment rompu et d’honneur bafoué. Alors que dans les trois albums précédents les auteurs enchainaient les petites saynètes, ils proposent cette fois-ci une histoire complète. Comme d’habitude, l’humour est omniprésent, les dialogues savoureux et les différents personnages très travaillés. Napoléon grandit. Le fantôme de son pépé, image bienveillante et complice sur laquelle le jeune garçon aimait s’appuyer pour trouver du réconfort depuis le divorce de ses parents, est ici beaucoup moins présent. Quelque part, le petit fils est maintenant prêt à couper le cordon qui le relie à son défunt grand père.



Avec cette saison corse, Barral et Taduc clôturent un cycle et font évoluer leur série vers une plus grande maturité. Par la même ils prouvent avec brio qu’une BD jeunesse peut être à la fois intelligente et d’une rare drôlerie.
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