Citations de Nicolas Bonnafous (328)
Que l'encre de cette nuit me noie Qu’elle m'absorbe tout entier Que ses pigments minuscules deviennent des rochers, des pierres de rêves.
Rien ne s'oppose à la vérité où l'animal se blottit.
Tes yeux droits et francs tels une force animale, semblaient regarder loin dans l'Ame, le territoire des hommes, aux fonds de leurs cœurs, où les champs brûlés et verdoyants enfouissent leurs secrets.
La majorité des gens ne définissent pas ce qu'ils souhaitent de la vie - se séparer de ce qui est déjà là. Cela effraie et paralyse, alors on se contente d'une médiocrité non assumée de frustration et colère - voilà un des problèmes du monde.
J'ai trouvé dans les ruines de mes prétentions, des murs de fondations me précédant.
Le son des discothèques glissait sur la mer le long de ce chemin, nous abandonnions les spasmes sourds d’un corps qui se meurt.
Partons sur notre radeau et laissons les autres sur le rivage :
certains construiront le leur et viendront nous rejoindre …
Finis la boîte et le bocal à poisson, j’ai ôté le couvercle
et changé les filtres, plus de nourriture lyophilisée de
masse, je nage dans les ruisseaux que personne ne
foule, dans ces eaux claires, je me fonds…
Je déroulerai le fil, des ténèbres à la lumière du firmament, dans le tournoiement où l’on ne parle plus.
Je nage dans les ruisseaux que personne ne foule, dans ces eaux claires je me fonds.
Au-dessus de la ville, à la lueur blanche du grand
crépuscule, précédé du silence, le règne de l’homme…
N’attends plus rien des discours et des livres, pas plus que ces quelques mauvaises phrases, qui n’auront rien à t’apprendre, plus que le vent de la vie que porte le printemps.
Quand une goutte d’eau prend tout son espace, alors oui la poésie peint les formes et les couleurs, comme coule un ruisseau … dans le lac du monde.
Les masses chérissent leurs bourreaux comme l’amertume donne aux beautés trop sucrées, leurs parfums.
L’attente est une dette dont le bonheur s’est acquitté.
L’ accent c'est l'instrument du monde qui souffle dans les hommes la partition d'un paysage.
Les projets naissent dans le cœur, et de leurs voyages quand les résonances portent le collectif ils amènent dans leurs valises l’histoire des Hommes…
Quand on ouvre la porte et que l’on sent le vent du monde, on ne peut plus jamais la refermer…
Les couleurs des yeux savent des choses que nous avons oubliées, ils ont le regard teinté des siècles en contre fond. Et nous cherchons dans d’autres yeux cette mémoire perdue. Alors dans la transparence des multiples regards croisés furtivement ;
Nous apercevons le kaléidoscope des siècles.
L’âme désespérée est une chrysalide qui se détache.