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Citations de Nicolas Bouchard (148)


« Citoyens, le traître qui osait aspirer à la dictature et ses complices ne sont plus. La Convention en masse, le peuple de Paris les ont terrassés, et la République entière applaudit à ce grand acte de justice. Ainsi passeront tous les ambitieux, les dominateurs, les intrigants, et la liberté restera… » Le texte continuait sur ce ton quelques lignes. Il était signé de Jacques Reverchon, représentant du peuple.
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Le document portait l’en-tête familier des décrets iniques des persécuteurs de Lyon : « Au nom du peuple français, les représentants du peuple envoyés dans la Commune affranchie pour y assurer le bonheur du peuple avec le triomphe de la République. » Mais le texte, recopié à la hâte d’une main fébrile, portait en en-tête le mot « Proclamation » et commençait ainsi : « Citoyens, le traître qui osait aspirer à la dictature et ses complices ne sont plus.
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Elle lui fourra un papier chiffonné dans la main. Il le déplia en regardant par-dessus son épaule. Et si quelqu’un l’observait ?
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— Taisez-vous donc, petite imprudente. On nous écoute peut-être !
Elle rit.
— Mais non, monsieur, regardez donc la proclamation qui vient d’être distribuée, l’encre n’est pas encore sèche !
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— Taisez-vous donc, petite imprudente. On nous écoute peut-être !
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Dans l’esprit de ces maudits Jacobins, derrière les « messieurs » se dissimulaient muscadins, Girondins, fédéralistes, émigrés : tous des contre-révolutionnaires, des cous à trancher pour le rasoir national, des chairs à transpercer par la mitraille.
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La joie la rendait belle, mais il eut un mouvement de recul : en ces temps, être un « monsieur » vous classait déjà dans la catégorie des suspects.
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Chalais hésita, mais bientôt la foule dans les rues gonfla. On s’embrassait, on dansait sur les ruines laissées par Fouché et Collot d’Herbois. Lui restait immobile, hébété, lorsqu’une jeune fille qui avait revêtu sa plus jolie robe lui prit la main :
— Allons, monsieur, dansez donc avec nous ! Le tyran est mort, c’est un grand jour.
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Un de ces diables d’enragés, accompagné d’une dizaine de sbires en bleu, allait surgir d’une impasse et faire arrêter les Lyonnais trop crédules, inconscients de laisser éclater leur joie.
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"Roberspierre est mort"
(...) On n’y croyait pas encore. « C’est une ruse des Jacobins », se disait-on. Une nouvelle astuce pour obliger les réticents à se dévoiler.
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« Robespierre est mort ! »
Ce cri (...)survola les façades de la place Belle-Cour détruites par décret du 22 vendémiaire de l’an II, roula au-delà du fleuve, jusqu’aux jardins des Brotteaux, ce lieu funeste où tant de jeunes Lyonnais avaient péri de la plus cruelle manière et où, quelques semaines plus tôt, sous les ordres du tyran, on avait célébré l’Être suprême en un simulacre de fête populaire.
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« Robespierre est mort ! »
Ce cri, poussé par des centaines, par des milliers de gorges éraillées, monta par-dessus les ruines de la Ville affranchie, parcourut les rues encombrées de débris, de pans de mur effondrés, de colonnes renversées, franchit les portes des maisons, noircies par la fumée et transpercées par la mitraille (...)
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« Robespierre est mort ! »
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Il me fallut du temps pour comprendre : l’âme tourmentée que l’on sort de sa caverne ne distingue pas toujours le soleil qui se présente à elle. Au contraire, la lumière du jour éblouit d’abord, elle accable, et ce n’est qu’au bout d’un long moment que l’âme peut enfin s’envoler et la joie laisser éclater son exubérance.
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Le vent de la liberté parcourait les rues de notre pauvre ville, balayant en quelques heures seulement les remugles odieux de la mort et de la tyrannie qui y régnaient sans partage depuis de si longs mois.
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Ou alors, comme le citoyen Chalais d’Ornoi :
« Je me rendais aux Recluses. Quelques amis – c’est ainsi que j’appelle mes malheureux clients, moi, un des rares avocats épargnés par la justice expéditive des Jacobins et qui ne soient pas à leur honteux service –, toujours prisonniers malgré nos nombreuses demandes à la Convention, y croupissaient encore sans qu’on daigne nous préciser quelles étaient les causes de leur mise aux fers. (...)
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« Je me promenais tout simplement, méditant sur les façades éventrées, les familles meurtries, tous ces noms de proches disparus et emportés par la tourmente, lorsque j’entendis des rires de joie : les premiers depuis de longs mois. »
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Je me rendais au palais de justice afin d’intervenir en faveur d’un de mes voisins. Un courrier à cheval fit irruption sur la place en poussant des exclamations que la distance me rendait inaudibles mais dont de nombreux témoins me transmirent bientôt la teneur. »
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« Je me trouvais au chevet de mon frère, blessé par balle et dissimulé depuis de longs mois dans la soupente de notre maison, lorsque j’entendis les premiers cris dans la rue. »
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Demandez, même dix ans, même vingt ans après, à n’importe quel habitant de Lyon, la Ville affranchie, quelles étaient ses occupations le 18 thermidor, an II – 5 août 1794 dans l’ancien calendrier –, il y a de fortes chances qu’il se souvienne parfaitement de ses faits et gestes au moment où il apprit la nouvelle.
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