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Citations de Nicolas Bouchard (148)


La vérité ne se présente jamais simple et lumineuse aux yeux des mortels. Elle se cache derrière les écrans de mensonges édifiés par les ennemis de l'humanité
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Tuer un chien. Il fallait être malade pour imaginer un pareil exercice
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Les banques sont nos ennemies, ce sont les ennemies de l’humanité ; les banques spolient les petites gens et accroissent les avoirs des plus riches. Les banques constituent le premier relais, les premiers et fidèles serviteurs du mal. Aucune morale, aucune humanité dans l’action incessante des cartels financiers. Les banques se regroupent, elles s’entendent illicitement et décident de qui doit s’enrichir ou de qui doit rester dans la pauvreté, non seulement chez les individus mais aussi chez les Etats.
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Il y avait toujours un chat, un forum. Il y découvrait d’anonymes internautes échangeant insultes et anathèmes sur les sujets les plus variés : l’intégrale de Bach par Glenn Gould, l’allaitement maternel, l’enseignement dans les écoles primaires. La moindre théorie, la moindre opinion était aussitôt, réfutée, ridiculisée. Les plaidoyers pleins de fougue succédaient aux réquisitoires impitoyables, tous n’ayant qu’une chose en commun : leur orthographe approximative.
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- Si ce n'est pas de l'efficacité prolétarienne, je ne m'y connais pas ! Tu est un vrai sauveur de la révolution, camarade Guenrikh Grigorievitch !
- Conduis et tais-toi ! Sais-tu que j'en ai koularisé pour moins que ça?
L'autre rit encore et la voiture s'ébranla dans un grondement de fin du monde tout en répandant une épaisse fumée noire.
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Je vous maudis tous ! Tous ! Je consacre désormais cette vallée à Frigg toute entière ! Qu'elle vous fasse périr, vous et ceux qui vous sont chers !
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Voilà, monsieur, nous sommes quittes maintenant.
Augustine salua son visiteur médusé d'un bref hochement de tête puis, délaissant l'ambiance de fête improvisée qui régnait dans toute cette partie de l'usine, retourna sous le préau, vers la cuisine où l'attendait la jeune Berthe.
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La mère supérieur se leva, folle de rage. Comment une simple roturière admise ici par charité osait-elle lui parler de la sorte ? Mais la fillette repris sans cesser de fixer son interlocutrice droit dans les yeux : - S'il m'arrive d'avoir la prescience de ce qui va advenir, il m'arrive aussi de deviner les sombres arcanes du passé. Vous-même, ma mère, n'avez-vous pas connu une certaine Elisabeth, chassée de ce couvent pour sa conduite immorale ? A ces mots, le femme poussa un cri et tomba à la renverse.
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La demi-heure qui avait précédé l'annonce faite à la fillette avait surtout été employée à discuter des conditions financières concernant sa scolarité. Quant à son salut, lorsqu'on la laissa à l'entrée du couvent des bénédictines situé à Mamers, à seulement quelques lieues de sa vielle natale, les visions qu'elle eut en chassèrent tout de suite l'espoir et terrifièrent la petite fille qu'elle était encore. Elle sut ce qui l'attendait ici.
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Brœdr muna beriaz oc at bönum verdaz, muno systrungar sifiom spilla ; hart er í heimi, hOrdOmr mikill, sceggöld, scalmöld, scildir ro klofnir, vindöld, vargöld, adr verold steypiz.*




*Le frère frappera le frère et les deux tomberont. Les parents abuseront de leur descendance. Le mal sera sur terre et surviendra une époque d’adultère, une époque de hache, d’épée et de boucliers fendus ; une époque de vent, temps de loups, jusqu’à ce que le monde s’effondre sur lui-même.
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Elle grandit ainsi dans la plus parfaite innocence. Toujours, elle respecta sa promesse et ne montra jamais l'étendue de ses pouvoirs à qui que ce fut. Néanmoins, tout là haut, elle apprenait à l'utiliser.
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Le passé est mort... L’avenir n’existe pas, il ne me reste que le présent.
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Bien sur, le nouveau culte de l'Être suprême dépassait la compréhension de la plupart, mais qu'importe. S'amuser avant de mourir, avant d'être emporté par ce flot sanglant qui depuis cinq ans déferlait sur la France.
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On n’entre pas comme ça dans la confrérie des frères de l’ombre. Ils doivent d’abord te jauger.
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Paris ne se reposerait pas. Paris ne se reposait jamais. Paris se contentait de fermer un œil, mais toujours, que ce soit en plein midi ou au milieu de la nuit, la ville continuait à vivre et à bouillonner.
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Démuni de commerce et à l'écart des grandes voies de communication, le quartier des Emailleurs n'attirait pas les foules, ce qui ne dérangeait guère ses habitants. Privilégiés et nantis, tirant leurs revenus - directement ou indirectement- de la porcelaine, tout ce beau monde s'enferma le soir venu derrière des pains mûres de granit, laissant les rues désertes et paisibles.
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- Des boniments !s'exclama l'une d'elles. Nous, on compte pour rien !
- Aux yeux de Charles, on vaut moins que ses maudites assiettes à bourgeois.
- Une qui crève, une qui la remplace, c'est tout le sort qui nous attend. Et après ils disent qu'on coûte trop cher, qu'on gâche la marchandise et qu'on soigne pas assez notre travail. Et tout ça à s'empoisonner le sang pour deux francs cinquante par jour.
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- Il y a du grabuge à l'usine Charles. Le préfet est prévenu et on rassemble tous les hommes disponibles.
- Une grève ?
-Je ne sais pas, en tout cas, ça barde là-dedans !
- Allons-y !
- Qu'est-ce que cela, l'usine Charles ?
[...]
- Charles Haviland : un des plus gros porcelainiers de la ville installé avenue Garibaldi. Le climat est mauvais en ce moment depuis que Millerand a fait voter la journée de 10h que les patrons refusent d'appliquer. Il faut craindre des troubles.
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La jeune femme soupira : comme la plupart des ouvrières, la pauvre Raymonde finirait sans doute, à 35 ou 40 ans, les poumons dévorés par les poussières de porcelaine, à moins que le plomb employé par les décalqueuses ne lui empoisonne le sang ...
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Car c'est dans cet espace réduit, l'ancienne place (place du Carrousel) où les monarques donnaient leurs fêtes dans les palais qu'ils avaient construits, que se tenait le véritable gouvernement de la France de l'an II. D'un côté le Comité de salut public qui régnait sur les Tuileries et de l'autre côté, siégeant Hôtel de Brionne, le Comité de sûreté générale qui agissait dans l'ombre et n'hésitait pas à utiliser ruses, extorsions, chantage pour arriver à ses fins.
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