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Critiques de Nicole Boeglin (15)
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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling

Cette enquête emmène Sherlock Holmes en Autriche. Suivi de son fidèle Watson, il intervient à la demande de l'impératrice Sissi, suite à la mort de l'archiduc Rodolphe et de sa maîtresse Maria Vetsera à Mayerling en 1889.



Se basant sur de solides sources, Nicole Boeglin reconstitue de quelle manière le drame se produisit. Ecartant la thèse du suicide, elle montre comment et pourquoi les deux amants auraient été assassinés. Les pistes suivies par Holmes sont tout à fait crédibles. La curiosité est attisée grâce aux différents personnages bien remis dans le cadre historique.



Ma lecture a cependant été gênée par le fait que l'auteur intercale les relations épistolaires entre deux femmes qui mènent également cette enquête à l'époque actuelle. Ceci s'explique par les besoins du livre pour nous mener au dénouement, mais reste très artificiel. Elles sont aidées par un journaliste mystérieux très efficace, nous en saurons probablement plus à son sujet lors de la suite annoncée en fin d‘ouvrage. Moriarty apparaît bien évidemment, mais cela ne m'a pas pleinement convaincue. Petit détail, mais qui dénote complètement dans ce pastiche écrit par une « holmésienne assidue », Watson ne s'adresserait jamais autrement à son ami Holmes que par son nom.

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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling

Déconfit , pourtant ça partait bien , jamais un continuateur ( que je saches ) n avait envoyé Sherlock sur les traces de la tragédie de Mayerling et d ailleurs pendant 133 pages 1/2 sans être hurlant d originalité ça se tient .Et boum ! on se retrouve dans un roman que par bonté d âme on va nommer épistolaire , dans le débuts des années 1990 entre 2 jeunes femmes la descendante de la maison de Habsbourg ( Lily ) et une chanteuse d opéra ( Tania) Quel intérêt ? le style correspondance tue tout suspense , puisque si elles s écrivent c est qu il ne leur est pas arrivé malheur , il défait toute la trame rendant l histoire ( devenue abracadabrante ) difficilement compréhensible et croyable , même en y mettant un max de bonne volonté. .Comme d ailleurs les motivations nébuleuses des méchants de 2 époques Transformer un prince de sang en Moriarty c est hilarant mais qu un descendant veuille poursuivre sa vengeance sur une dynastie démonétisée cela relève de la psychiatrie . Ces échanges de lettres qui nous infligent même les bisous bisous des demoiselles, qui ne servent qu' a gagner de l espace, Brrrr ça fait froid dans le dos .Enfin l introduction d un personnage sensé représenter un Sherlock moderne est navrant un véritable ectoplasme : on ne le voit pas , on ne l entend pas , il ne dit rien sauf par le truchement des 2 héroïnes ( si l on veut bien les nommer ainsi ) Comme je l écrivais au début me voilà déconfis au 1° livre après déconfinement
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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling

Le fameux drame de Mayerling, je le connaissais, mais à force de faire entrer des choses dans ma petite mansarde qui me sert de cervelle, cette affaire, ce mystère en était sorti.



Accident ? Suicide ? Assassinat ?



C’est comme pour Elvis Presley, Marilyn Monroe, Lady Di, JFK,… tout le monde a un avis mais personne ne connait la vérité, même si on va parfois la chercher trop loin.



Les seuls qui savent, ce sont ceux qui ont organisé et maquillé les crimes, si crimes il y a eu. De toute façon, on gagne plus à laisser planer le doute et le parfum de scandale.



Pour les cancres du fond qui n’ont rien su de ce drame, je résume brièvement pour que vous fassiez vos dikkenek devant Stéphane Bern : l’archiduc héritier d’Autriche Rodolphe (marié à la princesse Stéphanie de Belgique) est le fils de l’empereur François-Joseph Ier d’Autriche et de l’impératrice Romy Schneider… Pardon, de l’impératrice Élisabeth, dite "Sissi".



Rodolphe est retrouvé mort en compagnie de sa maîtresse, Marie Vetsera, une jeune fille mineure (17 ans), dans son pavillon de chasse de Mayerling. Le suicide semble évident, mais… En ce qui concerne les potins, Rodolphe avait la chaude-pisse et il a rendu Steph’ stérile (mais ils avaient eu le temps d’avoir une fille).



Sherlock Holmes et John Watson sont mandatés par Sissi pour enquêter sur la mort de son fils, le fameux Rodolphe, ce qui fait que nous allons aller nous balader dans la cour impériale et dans les petits salons feutrés. Tenue correcte exigée !



Bon, un mauvais point pour le fait que l’auteure qualifie Léopold II de roi de Belgique ! Hérésie anarchique ! En Belgique, depuis Léopold Ier, les rois chez nous sont ceux DES Belges et jamais DE Belgique !



Autrement dit, nos souverains sont les rois du peuple mais pas du territoire. Même Wikiki le sait. Pour sa punition, obligée de manger une couque de Dinant SANS pouvoir la tremper dans une jatte de café. Mhouhahaha (sadisme pur).



J’ai crispé un peu mes ongles sur la table lorsque Watson désigne Holmes par son prénom, dans le récit, là, c’est le l’hérésie canonique, mais je ne l’obligerai pas l’auteure à me faire une dissertation sur la politique dite « du gaufrier » en Belgique en punition.



Anybref, j’ai pris mon pied en lisant ce roman ! Holmes et Watson sont canoniques, bien dans leurs rôles et l’enquête n’est pas évidente pour Holmes puisque tout à quasi disparu, été nettoyé, repeint… Comme Watson, je n’ai rien vu venir et pourtant, c’était élémentaire, les petits indices avaient été semés, mais si j’ai lu, je n’ai pas observé.



Le roman se divise en deux parties : nous avons le récit de Watson qui est entrecoupé d’un récit plus contemporain (1990) et épistolaire (les lettres entre Lilly et Tania) et qui se déroule donc à l’époque où les gsm n’existaient pas et où la poste faisait son boulot car les lettres arrivaient super vite (une lettre écrite le 8 juin 1991 et postée à Bangor, Angleterre a dû être envoyée par pigeon express puisque le 11 juin, à Vienne, Lilly pouvait répondre à Tania). Ce n’était pas la Poste Belge, assurément !



Entre nous, les récits épistolaires, je déteste ça, mais là, ça se mariait bien au récit et c’était la meilleure manière de faire, je trouve. Ça a ajouté du mystère car au départ, on ne savait pas qui était Lilly et Tania, celle qui enquêtait sur le drame de Mayerling.



Pour le journaliste Eliott, j’ai vite compris qui il était, mais l’auteure nous le révélera sans doute dans le prochain épisode car il y aura une suite et ça, c’est une super bonne nouvelle car j’ai bien envie de retrouver tout ce petit monde dans une suite.



Un roman policier historique qui a les pieds ancrés dans deux époques, un drame historique que l’auteure résout d’une manière réaliste, qui tient la route, une utilisation des personnages de Holmes/Watson bien mise en scène et une enquête qui se lit d’une traite, tant c’est passionnant.



Une LC que nous attendions avec impatience, Bianca et moi, pourtant, le plaisir ne fut pas tout à fait au rendez-vous pour ma copinaute. Si elle a adoré la partie avec Holmes & Watson, elle a trouvé la partie contemporaine plus chiante et n’a pas adhéré au format épistolaire.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling

Nombreux sont les auteurs apocryphes à avoir tenté de remettre Sherlock Holmes au service d’un mystère insondable, plus au moins original et de manière plus au moins réussie.



Si cet ouvrage de Nicole Boeglin ne figure parmi les grandes réussites, il ne s’agit pas non plus d’une catastrophe littéraire. Il faudra pourtant aller au bout de ces presque trois cents pages pour s’en convaincre.



Car, oui, en cours de route, les obstacles sont légions. La quatrième de couverture en dit trop long… tout en en essayant de séduire le chaland, lecteur forcément perdu dans une offre trop importante pour lui, ce qui est, toujours, une mauvaise idée.



Ce roman est à la fois trop court pour être un bon roman et trop long pour être une nouvelle. L’auteure fait de son mieux pour justifier son propos et il faudra aller au bout pour se rendre compte que finalement sa démarche est sympathique.



Sherlock Holmes (après le passage obligé de la découverte d’un nouveau récit) aura la première place grâce à Watson… avant de la céder à un duo de femmes, plutôt agaçant pour être franc. Le format épistolaire est sympathique, bien vu, bien dans le ton… mais franchement désuet pour l’époque.



D’ailleurs cette approche féministe est pour le moins agaçante à bien des égards. Il s’agit ici clairement d’un parti pris et il faudra donc composer avec.



Sherlock aura droit à de nouvelles apparitions dans le dernier tiers de l’ouvrage, ce qui permettra de sauver l’ensemble. Car malgré tous les ingrédients (une enquête historique, plusieurs personnages historiques, la présence de Mycroft, du Diogene et même de Irene Adler et d’autres…), l’ensemble peine à convaincre.



Malgré de nombreux ingrédients et une approche pseudo historique, cet ouvrage penche finalement davantage pour une approche féminisante. A sherlockiennes et sherlockiens avertis, donc !
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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling

Alors qu'Holmes vient de lire les journaux londoniens sur le suicide du fils de l'empereur d'Autriche, une voiture aux armes impériales s'arrête sous ses fenêtres.

La Comtesse Festetics, envoyée par l'impératrice Sissi qui ne croit pas au suicide de son fils, vient lui demander son aide.



Le récit débute par l'enquête menée par Holmes sur les lieux où a été découvert le corps. Un début de roman tout à fait classique où le célèbre détective relève des incohérences mais où à ce stade de l'enquête le lecteur ne sait rien de ses découvertes.

Mais l'enquête est rapidement arrêtée à la demande de l'impératrice.



Puis le récit fait un grand bond en avant dans le temps, en 1990 Tania descendante d'Irène Adler même elle aussi son enquête pour une noble de ses amis dont l'identité est sous-entendue.

Un échange de lettres qui déroute le lecteur qui sort du schéma classique des auteurs hors Conan Doyle écrivant les suites des aventures du célèbre détective.



Puis dans la dernière partie du roman, suite à la découverte ,des suites du récit du Dr Watson, sur cette enquête non publiée, par Tania au Club Diogène abandonné, on apprend ce qu'il s'est passé réellement à l'époque.



Un récit sans surprise pour qui connaît l'histoire d'Elizabeth d'Autriche et qui laisse un sentiment plutôt mitigé pour le lecteur très friand des suites des aventures du célèbre détective non écrites par Conan Doyle.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling

Au début j'ai accroché, j'ai encore un peu plus accroché quand arrive l'histoire contée par Watson. Bon, pas au point de tout vouloir lire d'une traite sous prétexte que le suspense serait insoutenable et le livre génialement bien écrit, mais ça se lisait quand même bien.

Mais arrivée la deuxième fournée de lettre, j'ai décroché. Cette partie-là, par sa longueur et son côté pas franchement intéressant, a cassé le rythme que le récit de Watson avait installé.

Bref ! J'ai décroché !
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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling

Nicole Boeglin nous propose une nouvelle enquête de Sherlock Holmes en résolvant l’un des grands mystères de l’Histoire : la mort de Rodolphe d’Autriche. En mêlant faits historiques et fiction, elle nous livre sa version, ou plutôt celle de Sherlock Holmes, de la disparition d’un prince héritier. Un peu confus mais intéressant.



Retrouvez la chronique complète sur Songe d'une nuit d'été.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling

Sherlock Holmes est dans le domaine public, et dès lors, un écrivain peut s'en emparer -sans oublier Watson- pour lui écrire une nouvelle aventure. C'est ce que fait Nicole Boeglin dans cette énigme historique réelle qui a vu au fil des années plusieurs théories se succéder sans qu'aucune ne soit totalement avérée. Entre le suicide, le meurtre, le meurtre suivi d'un suicide -Rodolphe assassinant Marie et de suicidant-, le complot visant le prince ou plus globalement la famille impériale, toutes les suppositions existent. C'est donc de cette histoire mystérieuse que s'empare la romancière en y incluant le plus célèbre détective du monde.



Rien d'affolant, rien de rébarbatif. Holmes déambule dans un monde qu'il affectionne, celui des riches et des puissants et nous de subir la généalogie de la famille de Sissi, avec les enfants adultérins, et les officiels. Not really my cup of tea. Je n'irais pas jusqu'à dire que Sir Arthur Conan Doyle s'en retourne dans sa tombe, je suis loin d'être un spécialiste de son œuvre et de son dernier domicile, mais je ne suis pas certain que cette nouvelle enquête soit du niveau des originelles. Et de m'interroger sur la -bonne ?- idée de reprendre un héros mythique pur le coller dans des aventures que son créateur n'avaient pas imaginées pour lui. C'est forcément casse-gueule, car comparaison il y aura, rarement à l'avantage dernier arrivé.



Néanmoins, si l'on passe sur les débuts du livre un peu laborieux, on peut y trouver un agrément. A chacun de se faire son opinion. Ou pas. Le premier chapitre débute par ces phrases :"Un épais brouillard jaunâtre avait envahi Londres ce soir-là, je me le rappelle. Je rentrais justement de chez un malade et à peine venais-je de franchir le seuil de ma maison que ma femme me remit un mot de mon ami me mandant de le rejoindre au 221B Baker Street." (p. 13)
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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling

Bien que l'intrigue soit intéressante, j'aurais préféré suivre uniquement Sherlock Holmes et ses investigations. Les échanges épistolaires entre Tania et Lily m'ont paru parfois un peu long entre les deux manuscrits de Watson. Concernant l'enquête de Sherlock, j'ai été ravie de constater que le personnage était similaire à celui que je connaissais. Dans une ambiance sombre, on est intrigués par la mort de Rodolphe et Marie ; il faut d'ailleurs être concentré pour se retrouver entre les personnages et leurs liens. Entre passé et présent, le récit s'avère complexe, mais aussi instructif. Il m'a permis de connaitre en détail le drame de Mayerling. Soignée, la plume de l'auteure est plaisante à lire.



(Chonique complète sur le blog)
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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling

tout à fait réjouissante. D’autant que je venais de faire quelques parties de Sherlock Holmes détective conseil avec mon acolyte Caro. Il ne manquait donc plus que je mette ma casquette, que je prenne ma loupe et une bonne dose d’opium pour me mettre dans la peau du personnage. J’ai dû attendre un peu avant de me plonger dans ce roman et j’ai profité du confinement et d’une partie programmée de Sherlock sur Skype pour le faire.



Nicole Boeglin est une holmésienne fascinée par la logique et la capacité de déduction de Sherlock Holmes. Son roman, Sherlock Holmes et le complot de Mayerling est le premier volet d’une série mettant en scène l’enquêteur de Baker Street et son ami le Docteur Watson.



L’intrigue se déroule en 1889, lorsque la dame de compagnie de l’impératrice Élisabeth, d’Autriche vient, dans la plus grande discrétion, solliciter l’aide de Sherlock Holmes. Le fils de Sissi, Rodolphe, archiduc d’Autriche et prince héritier de l’Empire austro-hongrois, a été retrouvé mort dans sa chambre. Suicide, assassinat ? L’impératrice souhaite que Sherlock Holmes enquête. Voici donc le duo embarqué pour Mayerling, en Basse-Autriche, en plein hiver…



Ce récit de l’enquête sur la mort de Rodolphe de Habsbourg-Lorraine cent ans plus tard par deux jeunes femmes, Tania et Lily, qui vont elles-mêmes remonter la piste du mystère. Leur correspondance va s’intercaler avec l’histoire de Watson, faisant ainsi voyager le lecteur entre deux époques.



Contrairement à La Maison de Soie d’Anthony Horowitz, qui est écrit à la manière de Sir Arthur Conan Doyle, dans Sherlock Holmes et le complot de Mayerling, ce n’est pas vraiment le cas. Justement à cause de ses allées et venues entre les deux époques et l’apparition de Tania et Lily – au demeurant très sympathiques. J’ai un peu regretté de ne pas avoir vu les Sissi quand j’étais petite – ça ne m’a jamais tentée – j’aurais sans doute été plus à l’aise avec le contexte historique, mais grâce à la lecture intensives d’articles sur l’impératrice Élisabeth, j’ai comblé quelques lacunes.



J’ai trouvé ce roman plaisant. Il ne contentera sans doute pas les puristes, mais il m’a bien embarquée. Du coup, si vous êtes en manque d’aventures de Holmes, regardez du côté de Sherlock Holmes et le complot de Mayerling. Mais il faut quand même que vous sachiez qu’il y aura une suite, si bien que la fin est un peu frustrante !



Je vous laisse, j’ai une partie de Sherlock qui m’attend !
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling

J'aime quand une autrice ou un auteur pénètre dans l'univers d'un autre et continue les aventures d'un héros, genre fan-fiction. Faut-il encore que la dite autrice ou le dit auteur ait le talent capable d'emporter le lecteur avec le même brio que l'auteur initial. Et bien là, c'est plutôt le cas. Sir Arthur Conan Doyle n'avait pas pensé envoyer Holmes et Watson à Mayerling, c'est désormais chose faite grâce à Nicole Boeglin.

J'ai bien aimé cette enquête historico-policière, mais la fin, qui laisse pourtant sur une attente, est loin d'être un cliffangher de ouf, je lirai néanmoins la suite dès sa parution.



Cette nouvelle enquête de Sherlock Holmes et du Dr Watson nous entraîne en partie à Vienne, et à Mayerling, afin d'élucider le meurtre de Rodolphe de Habsbourg, le fils de Sissi et de François Joseph d'Autriche. On sait, ou plutôt on se doute, depuis bien longtemps que ce ne fut pas un suicide, comme annoncé après la mort du prince, mais bel et bien un assassinat. Oui, mais quid des tenants et des aboutissants ? L'autrice démêle fort bien les écheveaux, entre supposition et affirmations d'enquête historique. Sa plume est joliment fluide et son travail de documentation parfaitement élaboré.



Pour resituer l'affaire, Rodolphe de Habsbourg fut retrouvé mort dans le pavillon de chasse de Mayerling, une résidence appartenant à la famille impériale, en compagnie de Marie Vetsera, une jeune fille de 17 ans, sa maîtresse depuis quelques mois. Il y a eu suffisamment de témoignages, de films et de livres sur le sujet, où plein d'éléments prouvent que Rodolphe aurait été victime d'un assassinat politique. Dans ce roman, l'impératrice Sissi mandate Sherlock Holmes et le docteur Watson afin de résoudre le mystère.

Mais lorsque ceux-ci arrivent à Mayerling, les traces du drame, pourtant récent, ont été effacées, tout a été repeint, déplacé, brûlé, supprimé...



Le roman se divise en plusieurs parties, l'une entrecoupée avec l'autre. La première est le récit inachevé du docteur Watson, la seconde est une correspondance cent ans plus tard, dans les années 1990, 91 et 92, entre Tania et Lily, je ne précise pas qui sont ces deux jeunes femmes, on ne le sait pas dès le début (jamais de spoiler dans mes chroniques). Elles enquêtent à leur tour, en suivant le récit de Watson. L'une est à Londres, l'autre à Vienne, et sont tour à tour aidées par un journaliste du nom d'Elliot...



Pour la partie épistolaire, Je n'aime pas du tout ce genre de récit, c'est laborieux et agaçant au possible, mais dans le cas qui nous occupe, c'était une bonne façon de superposer les deux enquêtes, celle de Watson et celle des filles, au final ce n'est pas si mal réussi, bien que j'aurais aimé rester dans le récit de Watson et Holmes, sans partir de cette manière dans les années 90.

Evidemment, à la fin, le lecteur a une première réponse, (et même plusieurs, si on fait le compte) mais le mystère continue dans une prochaine parution...



Enquête à suivre, donc...



Juste un petit bémol sur le fait que le Dr Watson dans ce roman, s'adresse à Holmes en l'appelant Sherlock, erreur : chez Conan Doyle, Watson prononce seulement "Holmes".
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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling

Lorsque j’ai reçu Sherlock Holmes et le complot de Mayerling début janvier, je n’ai pas caché ma joie. Vous le savez, les polars historiques sont mon péché mignon, et le combo Sherlock Homes / Mayerling, me faisait particulièrement salivé.



Tout a merveilleusement bien commencé : le style de Nicole Boeglin est fluide, son travail de documentation, remarquable, et j’ai plongé avec délectation dans cette enquête menée par le plus grand détective de tous les temps, à savoir ce bon vieux Sherlock, comme toujours épaulé par son ami et confident, le docteur Watson.



L’enquête nous entraine donc à Vienne et à Mayerling à la demande de l’impératrice qui pense que son fils, bien connu pour sa francophilie et son aversion pour le kaiser Guillaume II, a été assassiné.



Car cette mort a fait couler beaucoup d’encre depuis cent vingt ans ! Que s’est-il passé ce 30 janvier 1889 ? Rodolphe s’est-il réellement suicidé après avoir tué sa maitresse depuis quelques semaines seulement, Marie Vetsera ? Pour quelle raison ? La syphilis dont il était atteint avait-il altéré son jugement ?



Ou sa mort est-elle un assassinat politique commis par les services secrets allemands ou par des révolutionnaires hongrois, un meurtre déguisé en suicide ? Plusieurs théories vont se succéder au fil des ans, sans qu’aucune ne soit totalement avérée, d’autant plus que l’enquête a été bâclée.



Nicole Boeglin revient donc sur ce fait divers qu’elle a l’air de très bien connaître et avec ses héros, on fait donc la connaissance des protagonistes de cette affaire que Sherlock interroge scrupuleusement et au bout d’une centaine de pages, fin de l’histoire à mon grand étonnement.



L’autrice nous propose alors une correspondance entre les descendantes d’irène Adler et d’Elizabeth de Habsbourg-Lorraine qui tombent sur le manuscrit inachevé de Watson et qui décident de mener l’enquête cent ans après.



Et là, Nicole Boeglin, après m’avoir si bien ferrée, m’a perdue. Deux bonnes raisons à cela : je goûte peu les romans épistolaires, leurs échanges ne m’ont pas intéressé plus que cela et surtout, je voulais rester avec Holmes et Watson !!



J’avoue ne pas avoir compris l’intérêt de cette partie contemporaine qui joue à parts égales en nombre de pages avec la partie historique, je ressors un peu déçue de cette lecture dont j’attendais beaucoup et en tout cas, tout autre chose que ce que l’auteure nous propose.



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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling

Très déçu par cette lecture ... Autant on a plaisir à retrouver Holmes et son acolyte dans une première partie prometteuse ... Autant tout d'un coup on se retrouve dans les années 90 avec deux personnes qui poursuivent l'enquête ... Sous forme épistolaire !



C'est à mon avis un non sens total sur le plan de l'écriture. Il n'y a plus aucun rythme, aucun suspens, aucune tension, et je me suis retrouvé plongé dans un profond ennui, qui m'a rendu laborieuse la lecture de ce livre. Je ne saisis absolument pas l'intérêt de ce choix, qui plus est complètement anachronique, pourquoi dans les années 90 les protagonistes n'auraient pas utilisé le téléphone pour échanger des informations censées être aussi importantes et urgentes que le résultat de leurs enquêtes ?



Bref, j'ai complètement décroché, enchaîné les pages mécaniquement en ayant complètement perdu le fil et tout intérêt... Dommage.
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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling



J’étais toute guillerette à l’idée de lire « Sherlock Holmes et le complot de Mayerling ». J’admire la grande intelligence et l’excellente mémoire du détective londonnien, crée par Sir Arthur Conan Doyle. Ici, Nicole Boeglin nous escorte jusqu’au seuil d’un palais impérial, ou Élisabeth de Wittelsbach, dite « Sissi » attend Sherlock pour faire la lumière sur l’assassinat de son fils, Guillaume II. 



Les chapitres qui relatent le déroulement de l’enquête à partir du manuscrit du Dr Watson sont passionnants mais j’ai été moins réceptive aux échanges épistolaires entre les héritières d’Irène Adler et d’Elisabeth de Habsbourg-Lorraine. Je trouve que ce mode de communication rend la lecture monotone. Cette correspondance pourtant bien écrite, m’a fait perdre de fil de cette nébuleuse histoire que j’avais hâte de terminer. J’ai cru comprendre que mon enquêteur favori comptait poursuivre ses investigations dans la capitale viennoise, il le fera sans moi.

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Sherlock Holmes et le complot de Mayerling

Lire un policier après une dark fantasy a été un chois judicieux. J’ai pu pleinement apprécier ma lecture qui a réussi à me sortir de ma précédente, et ce ne fût pas chose facile.



Comme vous l’aurez compris au titre on retrouve dans cette histoire le célèbre détective Sherlock Holmes accompagné du docteur Watson pour une enquête impériale qui va les emmener jusqu’en Autriche auprès de Sissi l’impératrice. Rien qu’à l’idée de lire un roman où l’impératrice apparaissait m’intriguait beaucoup et je n’ai pas été déçue lors de la lecture.



Pour les inconditionnels de Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle je ne peux pas vous dire si cette enquête et cette histoire se rapprochent des enquêtes originales, malheureusement ma dernière lecture de Conan Doyle remonte à quelques années maintenant et je n’ai plus que quelques détails en tête. Néanmoins j’ai trouvé cette histoire très bien, très prenante et je me suis prise au jeu de chercher qui était le coupable, que j’ai trouvé en partie… L’enquête est très bien menée, du début à la fin. Je ne peux pas vous en dire davantage mais Holmes et Watson ne sont pas les seuls enquêteurs que nous suivons sur cette histoire, et nous ne restons pas qu’en 1889, quelques surprises sont à prévoir lors de la lecture du roman et c’est très agréable. Le seul petit point négatif, si je puis dire, c’est que j’ai eu l’impression de survoler l’enquête qui se passait beaucoup trop vite à certains moments. Toutes les pensées de Sherlock n’étaient pas transcrites et parfois il était un peu difficile de comprendre comment il en était arrivé à cette conclusion.



L’autrice a une plume fluide, on comprend sans problème l’histoire et le dénouement qui peut paraître complexe vu qu’il y a quand même beaucoup de personnages impliqués dans l’histoire (en même temps c’est la cour impériale). Si vous voulez un roman policier agréable à lire n’hésitez pas, celui-ci se lit très vite ! De plus, la fin se termine et laisse envisager une suite, qu’il me tarde de lire !
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