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Citations de Nicole Dennis-Benn (90)


Je crois pas qu'on puisse parler de destin quand on a encore le contrôle de sa vie.
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Aucun mot ne peut décrire ta mère. Elle disait toujours que la mort arrive vite. Bien plus vite qu'on le pense. Elle voulait être libre. Voler...
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La fillette sent le regard de son père sur elle, chaud comme le soleil sorti des nuages, qui se couche en déroulant de jolis rubans fuchsia et violet dans le ciel. Pour la première fois de sa vie, elle se sent observée, considérée avec intérêt. Sa peur se dissipe pour de bon et son cœur s'emplit d'une fragile assurance.
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C'est donc à ça que se résume la vie : à une série de choix. Mais quand Patsy a-t-elle eu le droit de choisir ? Jamais. On ne lui a pas demandé son avis la première fois qu'on lui a écarté les jambes ; on ne l'a pas autorisée à se débarrasser du poids qu'elle a ensuite dû porter pendant neuf mois ; elle n'a jamais eu le droit de regarder une femme, ni de se laisser porter par ses sentiments, sans que cette histoire se termine dans un bain de sang rouge vif et que des éclats de verre restent à jamais fichés dans son cœur. Et aujourd'hui ? Aujourd'hui, elle ne restera en vie que si elle accepte de renoncer définitivement à choisir.
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Patsy se sent cependant très seule tandis qu'elle lutte pour retrouver une forme d'équilibre et maîtriser ses émotions_ ou du moins maintenir son passé à distance. Elle commence à s'habituer à l'idée d'un avenir sans Tru...Patsy est déterminée à devenir une nouvelle femme en Amérique. C'est le cadeau qu'elle a décidé de s'offrir. Pour y arriver, elle doit s'efforcer de séparer le présent du passé.
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Patsy regarde son amie, si habituée à son luxe bourgeois qu'elle n'a plus ni ambition ni envies. C'est aujourd'hui une femme qui sacrifie sa vie pour son mari.
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Que peut répondre une jeune femme en déroute aux questions qu'elle lit dans les yeux de sa fille de cinq ans ? Qu'y aurait-il d'honorable à apprendre à son enfant qu'elle ne possède rien ? Ni ses rêves. Ni sa vie. Qu'elle ne s'appartient pas elle-même. Qu'a-t-elle à lui donner ? A quoi pourrait bien aboutir le refoulement de ses désirs, qui dure déjà depuis si longtemps, si ce n'est à un ressentiment risquant de détruire Tru ?
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Quand elle vit Margot sourire ce jour-là, elle éprouva l'envie d'étouffer ce qu'elle voyait dans les yeux de sa fille : une étincelle qui brillait comme ce soleil infernal que Delores rêvait d'arracher au ciel.
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Bien qu’à deux ans seulement de la trentaine, Patsy n’a rien de convaincant à présenter, hormis la fine enveloppe marron qu’elle utilise pour s’abriter du soleil chauffé à blanc. Celle-ci contient tous ses papiers, de son acte de naissance à son carnet de vaccination.
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Ne laisse jamais personne te dire qui tu es. N'oublie jamais que ta vie compte.
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Aucun mot ne peut décrire ta mère. Elle disait toujours que la mort arrive vite. Bien plus vite qu'on le pense. Elle voulait être libre. Voler...
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Elle aime imaginer que sa mère tend un bras vers elle tout là-haut et que ses doigts transpercent les nuages pour la toucher. Au cas où elle finirait par l'apercevoir pour de vrai, Tru se tient prête à attraper sa main, à tirer dessus comme sur la ficelle d'un cerf-volant et à arracher sa mère aux nuages.
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On peut pas se permettre d'aimer dans ce pays, dit-elle, une fois calmée. Tant qu'on est sans-papiers, on a pas la possibilité de choisir l'amour. C'est comme pou tout le reste : on prend ce qu'on nous donne - on s'accroche à la première bouée qu'on nous tend, sinon c'est la noyade assurée. C'est pas l'amour qui va nous donner une carte de séjour.
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L'espoir porte un costume de plumes, se perche dans l'âme et inlassablement chante un air sans paroles...
Emily Dickinson
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Patsy évite de respirer profondément, de crainte que le chagrin ne s'écoule entre ses côtes.
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Quel soulagement ce doit être de pouvoir regarder son chagrin en face et de ne plus avoir à faire semblant de tenir le coup.
p 295
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Patsy repense à l'ambiance qui régnait en Jamaïque pendant la Coupe du monde organisée en France dix ans plus tôt - des jamaïcains de tous milieux se prenaient par la main, chantaient et acclamaient les Reggae Boyz.
p 294
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Patsy, qui n'a pas rêvé depuis des années, a brusquement le sentiment que l'Amérique est un cercueil. Sa fenêtre donne sur un terrain vague couvert d'ordures et de mauvaises herbes entouré d'immeubles en grès rouge. Sa chambre sordide appartient à une pension de famille peuplée d'immigrés serrés comme des sardines. L'appartement est situé au-dessus d'un marché aux poissons dont l'odeur puissante colle aux murs et attire de grosses mouches noires qu'elle tue à coups d'insecticide.
p 321
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Quand elle pense aux saisons, Patsy visualise quatre femmes flânant à travers le ciel. Chacune fait sa ronde, sa jupe gonflée par le vent, un lourd panier sur la tête qui lui sert à verser sur la terre des rayons de soleil, des gouttes de pluie ou des flocons de neige.
p 317
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La fillette sent le regard de son père sur elle, chaud comme le soleil sorti des nuages, qui se couche en déroulant de jolis rubans fushia et violet dans le ciel. Pour la première fois de sa vie, elle se sent observée, considérée avec intérêt.
p 300
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