Ole Könnecke

Ma fille aînée n'aimait pas les imagiers... sauf celui-ci, tellement riche qu'il raconte des histoires à chaque page sans en avoir l'air.



Mon fils de dix-sept mois adore les imagiers et cela fait des mois et des mois que celui-ci est son préféré !

Pourtant très long, on le lit plusieurs fois d'affilée de manière régulière, à moins qu'il ne sélectionne que quelques pages.



Une petite erreur de traduction sur mon édition de 2012 pour la collection "Titoumax", avec le xylophone qui se présente comme "le glockenspiel" (à vos souhaits). Et n'étant pas particulièrement formée sur la question, je n'avais pas remarqué qu'il y avait une confusion excavatrice/pelleteuse/bulldozer : c'est dommage d'être pointu et pourtant de nous apprendre les mauvais mots !

Comment découvrir les instruments tout en s'amusant, disons plutôt en écoutant ? Cet album présente des instruments de musique connus et d'autres peu connus comme la kalimba ou encore la guimbarde, en tout ce sont 52 instruments qui sont présentés accompagnés d'une petite description et d'un QRcode ramenant le lecteur vers un lien internet pour écouter le son qui s'y dégage.

Pour l'un de mes petits lecteurs, cet album est un trésor, aimant la musique il a pris un grand plaisir à choisir une page pour découvrir un instrument, m'entendre lui expliquer son origine et surtout y écouter une mélodie. Et comme une mélodie ne sort pas forcément d'un instrument, il y a également un aperçu des voix issues de l'opéra.



C'est une merveilleuse idée d'associer illustration, texte et son, autrement que pour des enfants de 2/3 ans. Ainsi destiné au plus grand cet album offre une belle palette d'instrument et qui sait, peut-être ouvrira t'il les yeux aux petits artistes.


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Un album jeunesse absolument délicieux dont l'humour le place parmi les incontournables des moments de lecture préférés des maternelles et du primaire à la bibliothèque ! Car ces petits personnages truculents mettent au centre de l’histoire des thèmes chers à l'enfance : la discorde, l'amitié, la mort et le jeu. Un moment de rires et sourires garanti !

Un album qui s'adresse aux 6/8. Si votre enfant est curieux, aime la musique, ce livre est fait pour lui. Je sais que j'aurais aimé ce genre de bouquin lorsque mon fils était petit, c'est l'idéal pour l'ouvrir à la musique, à pousser sa curiosité.



Il y a 52 instruments de musique, des connus au moins connus comme la kalimba - le dulcimer - le conertina ou encore le lur. Cet album vous apprend leur origine, leurs particularités mais aussi vous permet d'entendre leur son, en scannant le QR code dans le livre.



Un chouette album, une façon ludique d'apprendre en s'amusant.



Un album proposé en duo par Ole Könnecke pour l'écriture et le dessin, il est allemand d'origine suédoise et Hans Könnecke compositeur, instrumentaliste propose la musique.



Ma note : 9.5/10

Un petit album plutôt sympathique à la chute assez imprévisible. Un petit oiseau sur sa branche s'apprête à le faire. Mais à faire quoi ? Pour le découvrir, il va falloir être patient, Burt n'est pas très pressé de faire progresser l'intrigue. Le dessin est tout mignon, le ton est drôle et l'histoire s'achève de façon inattendue, ce qui est très bien trouvé. Parfait pour passer le temps, à lire !

Nous découvrons, ici, six petites histoires, des aventures assez simples, vécues par deux amis ayant des caractères complètement opposés. Lester est un leader alors que son compagnon paraît plus réservé et gentil. Ce dernier a toujours la bonne résolution de se rebeller et de ne plus se laisser faire, mais sa gentillesse prend toujours le dessus.

Une histoire de Noël assez fun et pleine de rebondissements.

Une garagiste un peu bougon tombe en panne d'électricité, un homme au long manteau rouge s'est involontairement échoué avec son traîneau sur le poteau électrique... Pendant toute l'histoire, l'homme au manteau rouge va essayer de se présenter et dire qui il est car il doit absolument aller travailler le 24 décembre, mais le garagiste n'en a que faire... C'est drôle et on ne s'attend pas à ce qui va se passer.

La lecture de certains passages est parfois confuse (on s'y perd un peu dans les personnages au niveau des dialogues).

J'ai adoré le personnage du grand père, au début, comme à la fin, il reste toujours zen !

Un conte de Noël pour des enfants (à partir de la primaire) qui aiment les rencontres improbables et les rebondissements.

Nous avions aimé le titre consacré à la musique avec le même auteur Ole Könnecke, sur un ton plein d'humour mais loin du documentaire, nous avions une histoire à thème avec sa petite chute amusante.

Pouet!



Ici en revanche, avec cet album consacré au sport, nous serons vraiment dans la découverte du répertoire et la présentation courte et concise: comment on y joue et comment on s'équipe, nous le saurons rapidement.

Cela peut donner envie aux plus petits de s'inscrire dans des mini clubs sportifs pour essayer.



Le parti pris des joueurs remplacés par des animaux apportera la dose d'humour voulue par l'auteur.

Le sport, c'est avant tout le jeu.

Pour continuer à ne pas trop se prendre au sérieux avec ses animaux, il y aura des séquences très clairement rigolotes avec des exercices qui partiront de travers.

Le ton léger et enfantin de la présentation porteront la compétition à son stade moins tendu, le loisir.

" Vive le sport!", c'est une variété d'activités sportives passée en revue, le Football, le Hockey sur glace, l'équitation, la boxe, le ski, le basket et même la pêche.



Les manchots couront et les girafes sauteront en athlétisme, les chiens feront du motocross et les cochons d'inde de l'aviron.

C'est assez plaisant de découvrir la diversité du monde sportif sous cet angle pour les plus jeunes.

Un ouvrage qui pourrait s'apparenter à du "petit" documentaire pour les plus jeunes.

Un album animalier amusant autour du thème de la musique.

Le contexte est farfelu et décalé: nous aurons deux vaches perdues en plein désert américain (ça ne peut pas être le Sahara, on le devine) et trois vautours qui s'ennuient.

Les vautours seront bien inspirés, passant le temps avec ce qui leur passer sous la patte (pas avec les vaches, bien que cela puisse être une option courante pour les vautours), ils commenceront à jouer de la musique en soufflant, jouant de percussions et frottant des éléments l'un contre l'autre.

Mais des os de carcasses? Tout de même. Les vaches envoûtées ne prendront pas tout de suite attention aux instruments de fortune que la drôle de situation leur tendra entre les sabots.

La fin sera d'autant plus ironique (oui, elle est ironique si l'on connait la nature des vautours par le détour d'un documentaire animalier) car la vraie fin ne sera pas racontée. Elle dépassera hors de l'histoire, accessible par un peu de bon sens avec des vaches perdues dans un lieu sans repères et caniculaire. Tandis que les deux vaches feront la leçon aux trois vautours pour la profanation des os, finalement nous nous rendrons compte que c'est probablement les vautours qui auront en définitive le mot de la fin.

Drôle.

Trois vautours dans le désert s'ennuyant ont l'idée 'lumineuse" de faire de la musique pour passer le temps.

Passent par-là deux vaches, que viennent-elles faire dans cette galère, on n'en sait rien sauf pour la suite de l'histoire, qui trouvent que l'idée des vautours de faire de la musique est divertissante.

Tout le monde s'amuse jusqu'à ce que les vaches comprennent su quoi elles sont en train de faire des percussions ... si j'en dis plus je révèle l'intrigue, mais :

Des vautours

Un désert

Des percussions de provenance douteuse... vous aurez sans doute compris le désarroi des vaches.

Je dois passer à côté de quelque chose au vu des autres notes et critiques, mais j'ai ressenti un beau sentiment de malaise en lisant ce livre avec ma fille.

Anton, dont les amis ne veulent pas jouer avec lui, se dit que c'est une excellente idée de "faire le mort". Voyant ça, son ami Lukas lui propose de creuser une tombe avec sa pelle. Sympa ! Vraiment sympa et positif. Merci Lukas, merci les enfants pour ce partage de bonnes idées. La suite est dans le même genre avec un groupe d'enfants qui s'amuse à mourrir. Qu'en retirer en terme d'apprentissages ? Je me le demande. Quand a l'hypocrisie de ne pas assumer l'étrangeté du livre en mettant un titre mensonger, pas cool. Bref, lancez vous avec prudence dans cette lecture.

Si vous ne connaissez pas encore cet auteur allemand (connu principalement en France pour la série d'albums Anton), voici l'occasion de découvrir son humour et son trait rond. Il s'essaie ici au conte, dans une version modernisée, dont on reconnait les principaux codes : règles à ne pas franchir, dualité du bien et du mal, magie, etc...

L'ensemble se lit avec fluidité car l'auteur a pris le soin de découper son texte en chapitre, ce qui donne un certain rythme à l'ensemble. Et pour les dessins il est resté dans des tons très pales pour un effet intemporel.

Une jolie lecture dont la morale est forcément décalée vu l'humour de l'auteur.
Lien : http://boumabib.fr

Quels livres ouvrir avec un bébé ? Nos petits neveux nés en 2021 me donnent le plaisir de me replonger dans cette passionnante question ! Les imagiers représentent un type incontournable, à côté des livres à toucher, des albums rimés ou des premières histoires cartonnées. Leurs pages renferment l’entièreté d’un univers de petit enfant : les objets du quotidien, les vêtements qui changent au fil des saisons, les aliments, les animaux et les véhicules… Quel plaisir de laisser traîner son œil sur ces êtres et choses plus ou moins familières, d’apprendre à les nommer, d’exercer son sens de l’observation à la recherche de nouveaux détails et surtout de laisser aller son imagination à partir de là !



Le succès des imagiers reste donc entier et le choix est grand en la matière. Parmi cette offre, le grand imagier des petits de l’auteur allemand Ole Könnecke se démarque. Par le charme de ses graphismes, si pleins de douceur et d’humour. Par son format cartonné si généreux permettant d’offrir une somme très complète de termes qui ravira les enfants passionnés par les outils ou les instruments de musique – et ceux qui aiment les mots réjouissants comme « excavatrice ». Mais aussi et surtout par les détails et historiettes qui fourmillent grâce à de drôles de personnages animaliers et insufflent un supplément de vie.



Un album tendre et complet qui s’est imposé comme un classique du genre !
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Dulcinée est un joli conte, inquiétant et amusant à souhait, qui reprend les codes pour les moderniser : une création littéraire hautement réussie !
Lien : https://www.ricochet-jeunes...

Dès la couverture, on sent l’humour légèrement décalé manié par l’auteur. Dulcinée, les yeux dans un coin, traverse la forêt. Autour d’elle, un arbre moustachu et chapeauté la fixe, un taureau sur ses deux pattes l’observe tout comme l’oiseau rouge aux airs d’aéroplane. Dulcinée baigne en pleine magie. Elle n’est pas particulièrement rassurée mais ne recule pas devant ses peurs. Alors, quand il faut délivrer son père d’un sort, elle s’en va trouver la sorcière responsable de cela. L’auteur ne met pas en scène la terreur. La sorcière est plus loufoque qu’effrayante. Mais ce trait de caractère la rend imprévisible. Face à elle, Dulcinée impressionne par son courage, étonne par son inventivité. Sans jamais tomber dans la grandiloquence, Ole Könnecke montre toute la détermination de son personnage, cette petite fille joueuse, espiègle et pleine de tendresse. Cet amour pour son père et son envie de crêpes l’animent sont ses deux motivations pour vivre une telle aventure. C’est donc autant l’amour filial que la gourmandise qui la guident.

Au milieu d’une palette de couleurs réduites, l’auteur alterne les illustrations épurées et celles plus riches. Les détails apportent en vitalité tout en guidant l’imagination. Nous sommes dans un vrai conte, entre un réalisme qui s’évapore progressivement et une rêverie indiscernable. Le travail sur le regard est très réussi. Cela place les personnages au cœur des situations, accentuant l’aspect imprévisible de l’histoire. Le canard accompagnant Dulcinée entretient ce flou. Il est présent sans jamais avoir de vrai rôle. C’est une pépite humoristique décalée, un détail qu’on ne peut pas louper. Le conte a des airs loufoques récurrents. La sorcière est une sorte de force évanescente. Elle n’a pas vraiment de corps, elle semble être une fumée aux contours indéfinissables. Cela montre sa force, l’étendue de sa puissance et son manque de corps, surtout face à la petite fille gourmande. Elle flotte face à Dulcinée dont les pieds sont très ancrés au sol et la détermination sincère chevillée au corps. L’air de rien, Dulcinée va sauver son monde avec humour, astuce et courage.
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Suspendu le temps d’une aventure au rythme de la neige qui tombe, sur les traces d’Anton et d’Ours Gustav à la poursuite du traîneau du Père Noël, le lecteur se verra embarqué dans une course folle pour rapporter à temps, le cadeau perdu. Hymne au partage et aux fêtes de fin d’année, ce très bel album d’Ole Könnecke, traduit par Bernard Friot, nous transporte tant à travers ses illustrations que son histoire, dans l’esprit de Noël et les valeurs qui s’y adjoignent. Tout aussi intriguant, littéraire et original qu’initiatique, il nous emporte de page en page, au cœur d’un voyage, au gré des chemins à la rencontre du monde, en quête d’un destin que l’on tient entre nos mains… Tour à tour aussi magique qu’énigmatique, il plaira tout autant, des enfants aux parents, pour le récit qu’il conte et les notions qu’il inculque, que pour le cadeau tant attendu.



A ouvrir pour s’offrir une parenthèse enchantée, A lire pour se dépayser le temps d’un Noël,

Voilà le genre de livre que j’adore trouver dans ma médiathèque préférée. Un conte de Noël complètement décalé, drôle et agréable à lire pour petits et grands. Une histoire fantasque avec des personnages attachants, drôles malgré eux et loin de la douceur habituelle des histoires de Noël. Un très bon moment de lecture.

Pas facile de décrire cet album sans le dévoiler, mais j'ai passé un moment extraordinaire à le lire. C'est chouette, drôle, touchant, original et plein de magie. De plus, l'objet-livre est beau et on a plaisir à le tenir en main.



En résumé : Drôle, original, plein de charme, un poil décalé et totalement réjouissant, ce petit conte est un immense coup de cœur !

Dulcinée n'a pas le droit d'aller dans la forêt qui entoure sa maison. Mais c'est son anniversaire et son papa ne revient pas de la cueillette de myrtilles pour les crêpes de Dulcinée. Elle va donc prendre son courage à deux mains et se lancer à sa recherche. Mais gare à la sorcière qui rôde ! Comment notre héroïne va-t-elle s'en sortir? J'ai beaucoup ri avec l'album de Ole Könnecke ! L'originalité de cette histoire est un vrai régal pour les yeux. J'ai plongé tête la première dans cette aventure frissonnante et hilarante. Dulcinée est une jeune fille attachante et courageuse pour qui on se prend très vite d'amitié. Cet ouvrage est à découvrir dès 6 ans pour le plus grand plaisir des petits et grands. Je suis décidément sous le charme de cet auteur qui a déjà su, à plusieurs reprises, me convaincre !
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Je suis une rabat joie : je n'aime pas la série des Anton, mais le petit viking a eu l'air d'apprécier à 3 ans aussi bien qu'à 4, donc on continue à en prendre parfois à la bibliothèque. Les dessins sont toujours simples et joyeux, les histoires faciles à comprendre, et le livre n'est ni trop court ni trop long. C'est efficace.