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Critiques de Olivier Tallec (559)
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Qui quoi qui

Un charmant petit album au format original, présentant une mini-énigme, ou plutôt une devinette, à chaque double page :

Qui a joué avec le chat? (Il faut alors trouver le personnage qui a le visage tour griffé)

Qui est arrivé trop tard aux toilettes ? (Celui qui baigne dans une flaque de pipi...)

Les dessins tout simples mais stylés fournissent des détails permettant aux enfants de trouver le personnage demandé.

Un bon moment à passer avec de jeunes enfants (à partir de 3 ans), qui passe trop vite.
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C'est MON arbre

Quel bonheur de pouvoir manger SES pommes de pin tranquillement à l'ombre de SON arbre! C'est ce que pense le héros de notre histoire, un écureuil au pelage roux quelque peu possessif.



Mais, pour ne pas prendre de risque et être sûr que personne ne s'invite sur sa propriété, notre rongeur est bien décidé à marquer les limites de son territoire.   



Son comportement excessif aura pour conséquence des situations absurdes et une chute vraiment réussie.



Ce nouvel album d'Olivier Tallec est encore une fois débordant d'humour et doté d'un écureuil absolument irrésistible. 



Une belle manière d'aborder la notion de partage avec les enfants tout en faisant écho au monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. Un régal!
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J'en rêvais depuis longtemps

Olivier Tallec m’a une fois de plus conquise avec son nouvel album qui évoque la relation entre un petit garçon et son chien.



Une histoire d’amitié somme toute classique mais le choix narratif de l’auteur est vraiment original puisque c’est à travers le regard de l’animal que l’on suit le quotidien des deux amis.



Notre héros à quatre pattes se plaint ainsi de son maître, très difficile à table, car il n’aime pas les croquettes. Il se lamente également sur ses fugues répétées la journée, lorsqu’il sort avec son cartable sur le dos. Vous l’aurez compris, cet album ne manque pas d’humour et les situations amusantes se succèdent.



Un récit plein de tendresse qui fait la part belle à la complicité qui unit l’enfant à son chien. Peu à peu, nos deux protagonistes vont s’apprivoiser, un lien fort va se créer entre eux.



Et les illustrations sont superbes. D’autant plus que le grand format à l’italienne de l’album permet vraiment d’apprécier la qualité du travail d’Olivier Tallec.



Une pépite jeunesse que je vous recommande vivement!
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Michka

Michka, le petit ours en peluche, quitte la maison d'Elisabeth, une gamine capricieuse et trop gâtée. Il s'en va tout seul dans la forêt, tout fier de retrouver sa liberté.

Mais la nature est dure pour un petit ourson habitué à vivre au chaud dans une maison. Aussi il est bien content de rencontrer le Renne de Noël !

Tous deux vont faire la tournée des cheminées...

Mais, il n'y a plus rien au fond du sac, lorsque Michka arrive devant la dernière maison du village. Or en ce soir de noël chacun doit faire une bonne action.

Alors Michka décide de rester...Finie la liberté !

Un album toujours aussi émouvant qui ravira les petits à partir de 3 ans. Une bonne occasion de parler de générosité, de partage et d'amitié
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Moi devant

Un enfant et un lapin suivent un gros gros chien. Léon le gros chien marche devant, c'est lui qui assure la sécurité du petit groupe, dis quand on peut traverser ou pas.

Derrière Max et Rémi se tiennent la main et Max raconte des histoires à Rémi.

Mais un jour, Max veut passer devant et ça change toute l’harmonie du groupe.

Un très bel album sur la prise d’autonomie.

Les personnages tout à tour passent devant et guide la petite troupe. Le fait de dire quand on peut traverser les rend fiers. Mais par certains cotés, ils sont encore grandement besoin les uns des autres.

Les illustrations sont magnifiques. On suit un grand voyage qui passe par la ville, par la foret, par la Savane... Qui semble durer très longtemps. Mais les trois compagnons vont apparemment à un anniversaire. Le contraste rend l'album un peu atemporel.

Au moment où Léon laisse la place devant, un ballon rouge apparaît. C'est en fait lui qui prend la place du guide, c'est lui que les personnages suivent même si ce n'est pas dit dans le texte.

L'album est plein de tendresse, au point que ça se voit dans les expressions des personnages lorsqu'ils se regardent.

A la fin de l'album, les personnages ont trouvé un nouvel équilibre. C'est juste parfait !
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La boum ou la plus mauvaise idée de ma vie

Michel n'aime pas fêter son anniversaire et encore moins les goûters trop "bébé" qu'organisent sa mère. Il décide alors de proposer de faire une boum mais, contre toute attente, ses parents acceptent... Mais comment faire ?

Un album jeunesse frais et plein d'humour.

Michel se fait prendre à son propre jeu : il va devoir l'organiser, cette boum ! Liste des invités, ambiance, musique : cela ne s'improvise pas...

Ses parents ont du mal à voir grandir leur petit dernier mais n'ont pas vraiment le choix.

Les illustrations sont réussies, dans les tons de bleu qui donnent une unité à cet ouvrage.
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Ma Maman Ourse est partie

Un petit ours a perdu sa maman. Elle n'est pas allée se promener, non... Elle est partie pour toujours. Alors il se blottit contre Papa Ours et celui-ci va le protéger et l'aider à avancer contre tous les dangers. En se rappelant bien sûr que Maman est toujours là, dans notre cœur.

Livre sur le deuil évidemment, le ton est plutôt triste et mélancolique avec des mots relativement simples. Les dessins assez flous montrent bien la solitude du petit ourson. Un livre touchant sur la perte de la Maman.
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Kevin et les extraterrestres, tome 1 : Rest..

3 extraterrestres, un jaune, un bleu, un rouge + un petit chien + un justicier fantôme !



Kevin est un jeune garçon à l'imagination débordante. Il découvre trois extraterrestres dont la soucoupe volante est en panne. Ils deviennent peu à peu ses amis... Mais même pour un futur justicier fantôme, gérer trois monstres venus de l'espace n'est pas une mince affaire !



Nous suivons Kevin dans sept aventures, dans la forêt, à sa maison ou encore à l'école. Les histoires sont drôles, notamment les relations des extraterrestres entre eux. Les textes sont parsemés de petites illustrations réalisées par Olivier Tallec.




Lien : http://0z.fr/LoYzR
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Mercredi à la librairie

C'est une belle histoire que nous conte Sylvie Neeman, très émouvante et tendre. Les illustrations d'Olivier Tallec en font un album précieux que l'on a envie d'avoir chez soi.

J'ai été très sensible à cet album, j'ai aimé la relation ténue, fragile entre ce vieux monsieur et cette petite fille. Tout est suggéré, on entrevoit la peine et la tristesse du vieil homme, on devine ce qu'il a vécu et les souvenirs que cette lecture fait ressurgir. Face à lui, la petite fille incarne avec simplicité et humour la légèreté et l'insouciance de l'enfance. C'est vrai, si ce livre fait pleurer le vieil homme, pourquoi ne lit-il pas des BD qui font rire se demande-t-elle, elle en aurait plusieurs à lui conseiller !

Bien sûr, le travail d'Olivier Tallec est prodigieux. Certaines pages sont tellement évocatrices et chargées d'émotions que l'histoire prend une dimension bien supérieure.
Lien : http://tribulations-litterai..
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Sapi le sapin

Incontournable Décembre 2023





Ah, monsieur Tallec et ses histoires! Chaque nouvel album est une pépite de pertinence. Après un album sur la surconsommation, sur l'égoïsme territorial ou encore sur l'insatisfaction personnelle, voici un album teintée d'enjeu environnemental et de rêve de gloire déçu.





Sapi est un petit sapin cultivé en monoculture quelque part dans le Nord européen, en Suède. Une fois replanté en forêt, après une enfance passée sous la surveillance étroite et contraignante des humains, Sapi vit dans l'ombre des vieux arbres, si grands qu'ils accaparent toute la lumière. Néanmoins, notre petit sapin voit grand: Il veut être en pleine lumière et pas n'importe laquelle: Celle des décorations scintillantes et des boules colorés des sapins de Noël. Des rêves d'apparats pleins la sève, Sapi se sort de la terre forestière pour aller trouver meilleure fortune en ville, dans le monde des humains. Il se tient immobile sur un pignon de rue et le voilà rapidement emporté par une femme. Une fois à la maison, il est richement décoré et est tout fier de son apparence. Toutefois, supporter toute cette déco l'épuise et il s’assoupit pour la nuit. Au matin, c'est le bazar. Des enfants déballent frénétiquement les cadeaux, il y a du mouvement à un tel point qu'il en a le tournis. Et puis, déjà, le réveillon est passé. Un peu morose, Sapi tient entre ses branches une dernière boule de Noël, en se disant que Noël devrait quand même durer plus longtemps qu'une seule journée. Il est ensuite replanté dans la cour, près du saule ( qui a l'air mort à en juger par son absence de feuilles). Sapi garde sa boule de Noël durant les prochaine saisons, en attente du Noël suivant. Mais ce qu'il obtient est tout autre: On plante un nouveau petit sapin à côté de lui. Un petit sapin ayant une guirlande dorée.





J'aime vraiment beaucoup les autrices et les auteurs qui s'amusent à nous placer des enjeux en formule vulgarisée dans les albums jeunesse. On peut aborder des enjeux sérieux et des réalités dont même les adultes peuvent se sentir concernés, dans les albums jeunesse, n'en déplaisent aux snobinards qui croient encore que la littérature jeunesse est une sous-littérature.





Voici ce que j'en ai comprit et extrapolé.





D"une part, je ne peux pas passer à côté de la présentation de Sapi, arbre produit en monoculture, qu'on a surveillé, obligé à peigner ses épines, à se tenir droit et éviter de trop s'abreuver au risque de jaunir. Deux éléments à retenir:





Primo, la monoculture est rigide et néfaste. Elle met à risque les plantes qui ne jouissent pas des bénéfices d'autres plantes pour survivre à leur environnement et des épidémies de maladie y font des ravages car rien de peut entraver son déplacement. Et on sent que la présence humaine a quelque chose "d'autoritaire", comme s'ils étaient là pour s'assurer de rentabiliser les arbres, pas d'en prendre soin.





Après quelques recherches, je réalise que le Québec et la Suède ont les mêmes enjeux de reforestation à faire, mais que la Suède se targue de son modèle réussi. Pourtant, quelques journaux ne tiennent pas d'éloges sur leurs pratiques, essentiellement des monocultures expéditives, qui sont à la fois fragiles en terme de diversité dans l'écosystème, mais aussi incapables de reforester les hectares perdus. La réalité est que la Suède a des forêts clairsemée fragiles aux changements climatiques [ Source: Le Temps, "En Suède, la forêt manque de naturel", en ligne, 4 avril 2021]





Ce qui me mène au deuzio: Je me permet de retrouver dans cet arbre nos jeunes, soumis à beaucoup d'attentes et de pression: lit, étudie, travaille, paresse pas trop, rentabilise tes frais d'école privée, soit beau/belle, soit intelligent.e, etc.





D'autre part, Sapi a un rêve, un rêve qui lui fait quitter sa forêt lugubre pour aller chercher sa bonne fortune ailleurs. Il rêve de paillettes, de lumière, d'être au centre de l'attention, bref, d'être une star!

Mais Sapi déchante, en fait. Oui, il a aimé ses décorations, mais il a fini par s'endormir sous leur poids. Puis, son contact avec les enfants l'ont carrément étourdi, ce qui l'a encore une fois épuisé. Mais surtout, Sapi fait un constat concernant Noël , ça ne dure qu'une journée. Finalement, devenir un sapin de Noël semblait bien mieux en rêve, surtout que Sapi fini replanté dans la cour, exposé aux intempéries. Au moins, il a du soleil cette fois. Il garde avec lui une boule de Noël rouge. Trois saisons plus tard, malheureusement, Sapi se retrouve avec un petit compagnon. On devine ainsi que Sapi n'a pas renouvelé son statut de sapin de Noël: Un autre petit sapin rêveur en a été la vedette, en atteste sa guirlande dorée autours de lui.





Même un adulte peut retrouver de quoi cogiter dans cette histoire. On peut penser à tous ces gens qui rêvent de gloire et de réussite facile et qui se heurte à la réalité, pas toujours à la hauteur de leurs attentes. On peut aussi penser à ces gens qui vont connaitre ce que les anglais appellent un "one-hit-wonder", un succès instantané, bien souvent aussi stupéfiant que douloureusement éphémère. Finalement, ces gens peuvent rester dans l'expectative de nouvelles gloires, comme Sapi avec sa boule rouge, mais rien ne dit que ce sera le cas et qu'une tierce personne ne tiendra pas cette place qu'ils estiment mériter.





Je le trouve sombre cet album, et tout ce noir en arrière-plan de la couverture tout comme l'album lui-même renforce cette impression. C'est audacieux pour un album de Noël, mais évidemment, l'amatrice d'atypiques et de sujets pertinents adore cet aspect.





Et puis, même si Sapi est désenchanté, reste qu'il a quitté sa forêt sombre, qu'il a accomplit son rêve et qu'il est maintenant dans une cours où il a tout le soleil pour lui. Mais je devine à sa mine grognonne qu'il n'en est pas particulièrement heureux. J'aime penser aussi à tous ces petits garçons qui, comme Sapi, se rêvent sur la scène, pailletés et admirés, mais qui vont devoir surmonter les jugements de nos sociétés encore trop machistes.





Également, je ne peux m’empêcher de percevoir la dimension de l'album mettant en scène le côté expéditif de Noël de nos jours, au même titre que bien des aspects de notre vie. Un rythme de vie effréné, sans prendre le temps de savourer, même pour cette fête de famille.





Côté graphique, les couleurs côtoient le noir, les ombres côtoient le brillant et l'album est dans un grand format qui accentue la petite taille de Sapi par rapport à son environnement. Je retrouve les personnages mignons aux grands yeux ronds de l'illustrateur, leurs expressions parfois tragiques et attendrissantes et la Nature centrale.





Encore un album profond, pertinent et divertissant, dont j'ai déjà hâte de présenter, aux professeurs, tout particulièrement.





Je pense qu'au regard de ses implications et du certain niveau d'inférences à faire, notamment sur la fin, je le placerai en 1er cycle primaire ( 6-7 ans) plutôt qu'en préscolaire (4-5 ans), mais il va de soi que le 2e ( 8-9 ans) et le 3e ( 10-12 ans) cycle primaire devraient aussi se régaler de cet album sinistrement boisé noëllesque.





Je vous met les liens des articles que j'ai lus pour pousser sur le sujet:

https://www.letemps.ch/sciences/environnement/suede-foret-manque-naturel

et

https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/03/l-exploitation-intensive-des-forets-suedoises-remise-en-question_6156381_3244.html

et

https://ecotree.green/blog/scandinavie-les-forets-de-suede
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Un meilleur meilleur ami

C'est toujours un plaisir de découvrir un nouvel album d'Olivier Tallec, et de suivre les aventures de cet écureuil facétieux !



Dans cet album, notre adorable écureuil se découvre un meilleur ami. Un peu taciturne, mais avec qui il se sent bien. Et c'est génial d'avoir un meilleur ami, avec qui tout partager, non ? Jusqu'au jour où un autre ami arrive... Comment faire ?



Est-ce qu'on peut avoir plusieurs meilleurs amis ? C'est quoi un meilleur ami d'ailleurs ?



***



Avec beaucoup d'humour, Olivier Tallec interroge le concept de l'amitié, ses limites.



C'est drôle, comme toujours, il faut voir notre petite héros, sa bouille et ses mimiques très expressives. C'est émouvant aussi, bourré de tendresse, comme lorsqu'il se torture sur son problème insondable : un ou plusieurs meilleur(s) ami(s) ?



Et puis au final, parce que "plus on est de fous, plus on rit", parce qu'on a le droit de voir nos goûts évoluer, parce qu'il n'est pas nécessaire de choisir, cet album est avant tout une belle ode à l'amitié et aux moments partagés !



Sans oublier, bien sûr, les illustrations, aussi douces et joyeuses que d'habitude, aux jolies couleurs automnales.



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J'aurais voulu

Si cet album d'Olivier Tallec n'est pas mon préféré, j'ai tout de même apprécié sa lecture. Nous retrouvons son fameux et facétieux écureuil qui, cette fois-ci, évoque ce qu'il aurait aimé être à la place d'un écureuil.

On se prend souvent à rêver être un autre, expérimenter une autre vie qui nous semble plus simple ou avantageuse que la nôtre. Dans cet album, Écureuil découvre qu'à trop vouloir être un autre, on devient aveugle à ce que l'on possède déjà. Les mieux lotis ne sont pas toujours ce que l'on croit !
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Un peu beaucoup

Cet écureuil aime beaucoup son arbre. Il en prend grand soin. Enfin, ça, c'est ce qu'il prétend !



Olivier Tallec nous offre un album jeunesse drôle avec pour thème le respect de la Nature, l'égocentrisme, la gourmandise. Le texte et les illustrations se complètent et se répondent à la perfection. J'adore.
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Un meilleur meilleur ami

Un nouveau Tallec ? Me voilà !!!



C'est la 4e histoire qui met en scène notre écureuil préféré !!

Après SON arbre, voici SON meilleur meilleur ami ! (je décline toute responsabilité si une certaine chanson, d'une certaine Lorie venait à vous trotter dans la tête toute la journée !)



On retrouve les yeux si expressifs qui parlent parfois plus que le texte et qui donnent un air un peu halluciné à tous les personnages.



Vous l'aurez compris l'histoire tourne autour du meilleur ami. C'est quoi un meilleur ami ? Et que faire si un autre meilleur meilleur ami arrive... Pas si simple à gérer.



J'ai trouvé cet album un peu moins "foufou" que les précédents. Presque plus triste. Dans les trois autres, il y a vraiment un fort esprit d'ironie, que je n'ai pas vraiment retrouvé dans celui-là.



Cependant, cela peut amener à une jolie réflexion sur l'amitié.

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J'aurais voulu

Nouvelle petite histoire d'une poésie terriblement savoureuse et d'un humour délicatement drôle et décalé. On adore suivre cet écureuil, éternel insatisfait, qui finit par apprécier ce qu'il est. C'est riche, c'est simple, ça offre tellement de possibilités de discussion. Encore un superbe album pour petits et grands !
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J'en rêvais depuis longtemps

A Noël, un petit garçon reçoit l'ami canin qu'il espérait tant ! Le personnage principal raconte leur rencontre, la façon dont ils s'apprivoisent et s'occupent l'un de l'autre.



Les illustrations de style bande-dessinée sont simples et mignonnes. Le format est intéressant et la mise en page "paysage" est originale et bien utilisée. Les dessins, les textes et l'histoire sont amusantes, avec juste ce qu'il faut de poésie enfantine, autour de l'amitié entre en enfant et un chien.
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Michka

Conte du Père Castor, Michka est un petit ourson en peluche désireux d'être mieux traité par sa maîtresse. Il décide de s'enfuir et apprend que c'est la veille de Noël. Une bonne action doit être faite. Laquelle ? Que faire dans cette forêt enneigée où il n'y pas âme qui vive ? C'est mignon et permet d'apprendre aux enfants à prendre soin de leurs affaires, en plus d'être un petit conte de Noël.
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C'est MON arbre

Le petit écureuil du nouveau très bel album d'Olivier Tallec, n'a pas de prénom. Il pourrait s'appeler Donald ou Viktor. Ce petit animal vit près de son arbre, un pin qui lui fournit de belles pommes. Il est heureux de posséder un tel garde à manger. Mais, si quelqu'un avait envie de venir manger quelques unes de ses pommes de pins ?!!! Pas possible ! Ce serait une catastrophe de mettre en commun ses trésors !!! ( surtout si on se prénomme Donald ou Emmanuel). Alors, il faut que tout le monde sache que cet arbre lui appartient, rien qu'à lui et surtout le protéger de tous ces autres hypothétiques qui seraient capables de venir s'y installer sous sa ramure. Les solutions existent, mais un grand portail, ce n'est pas suffisant, une palissade, bien trop fragile... L'idée, ce serait un mur, bien haut, pour que personne ne puisse le franchir....et très très long pour qu'aucun étranger ne puisse le contourner ....

La symbolique, évidente, du protectionnisme outrancier et imbécile, fonctionne ici à merveille pour se terminer par une planche sans texte qui ouvrira une autoroute de réflexions pour les jeunes lecteurs ( à partir de 4 ans mais jusqu'à 100 ans...on vit vieux de nos jours et l'on a tendance à tomber dans des clichés nauséabonds). Ce petit écureuil, à l'aspect tout mignon, merveilleusement mis en mouvement par Olivier Tallec, malgré ses idées protectionnistes, ne parvient pas à être détestable, juste ridicule. Et c'est là, où réside la réussite de cet album. Sans jamais alourdir son propos, en restant au niveau de l'enfant, l'auteur s'empare d'un sujet ô combien d'actualité et le traite avec subtilité, humour et malice. Si l'adulte perçoit le clin d'oeil, l'enfant lui pourra être amené à réfléchir sur la possession, sujet qu'il connaît bien , mais surtout sur quelques conséquences qu'elle peut engendrer.
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C'est MON arbre

Quel bel écureuil que voilà, un animal qui adore SON arbre et SES pommes de pin, qui adore les déguster à l'ombre de son arbre. Un album plein d'humour qui va nous parler de partage, car ce petit écureuil refuse tout net de partager arbre, ombre et pommes de pin avec qui que ce soit et pour ça il est bien décidé à mettre son arbre à l'abri de prédateurs.





Cette façon de faire ressemble fort à notre manière de vivre aujourd'hui, cet album permet donc d'expliquer au lus jeune l'importance de partager ou du moins de prêter. Car ce pingre ne voit pas plus loin que le bout de son arbre et donc qu'il y a autant d'arbres et de pommes de pin ailleurs, tout autour de lui.



Une approche rigolote de la vie de la forêt et du partage.
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Je reviens vers vous

Une découverte grâce à la maison d'édition Rue de Sèvre, sans qui je pense, je n'aurais pas du tout oser me lancer dans la lecture et cela serait été un tord.



Olivier Tallec nous a concocté un album un peu noir, avec beaucoup d'auto-dérision. Un peu dans l'esprit de Voutch et Sempé, nous retrouvons sur chaque page nous avons un dessin humoristique de l'auteur, autour de thèmes divers et variés.



On sent que l'auteur se régale à créer des rencontres totalement décalées et absurdes : imaginez le Père Noël rencontrant la Faucheuse (ah si chez Terry Pratchet ça existe).



C'est drôle, l'album se picore ! Et au final, on l'a dévoré.








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