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Critiques de Oscar Zeta Acosta (12)
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Mémoires d'un Bison

« […] depuis que ce sale gros Latino a disparu, la vie me paraît bien moins délirante » écrit Hunter S. Thompson dans la préface à ces Mémoires d’un bison. C’est qu’Oscar Zeta Acosta était un sacré spécimen. Complexé par son poids (excessif) et la taille de son sexe (modeste), rongé par les ulcères, celui qui se présente comme le Bison brun, raconte ici sa vie en prenant pour point de départ le jour de sa libération, ce 1er juillet 1967 où il décide d’envoyer balader son travail d’avocat pour l’assistance juridique réservée aux plus pauvres habitants d’Oakland ; un travail qu’il prend tellement à cœur qu’il se sent incapable de le faire et qu’il nourrit son ulcère.

À partir de là, engagé dans une quête initiatique sous mescaline, amphétamines et alcool qui le mènera jusqu’au Mexique de ses origines, Acosta raconte son enfance, sa jeunesse, ses amours constamment déçues, la profonde mélancolie qui l’habite et côtoie malgré tout une innocence qui confine à un indéfectible optimisme, cette folie qui le pousse dans les entreprises les plus hasardeuses et audacieuses.



Fait d’aller-retour entre l’enfance et l’adolescence dans le quartier mexicain de Riverbank, Californie, et cette fin hallucinée des années 1960 où il rencontre notamment, dans un moment d’anthologie, Hunter Thompson, le roman d’Oscar Zeta Acosta est avant tout une émouvante quête identitaire. Celle d’un gamin trop brun pour être américain ainsi que le montre sa tragique histoire d’amour adolescente, trop déraciné et privé de sa langue maternelle pour être mexicain. Innocent et crédule mais épris de justice et profondément désireux de savoir qui il est, Acosta n’a de cesse de se chercher et de s’engager dans des aventures épiques qu’il décrit avec toute la force de son autodérision.



Des bagarres avec les Okies du quartier voisin aux geôles et au tribunal de Juarez, en passant par le Colorado, c’est avec tendresse que l’on suit ce spécimen unique de bison brun en quête de lui-même en attendant la suite, Le soulèvement des cafards, annoncée par les jeunes éditions Tusitala pour 2014.


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La révolte des cafards

À l’image de Neal Cassady avec Jack Kerouac et Ken Kesey, Oscar Zeta Acosta est longtemps resté dans l’ombre de Hunter S. Thompson. Pour autant, comme Cassady, il est un personnage haut en couleurs qui gagne à être plus connu qu’il ne l’est. Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, il a pris soin, avant de disparaître en 1974, d’écrire deux ouvrages autobiographiques enfin publiés en France chez les jeunes éditions Tusitala : les Mémoires d’un bison, dont nous avons déjà parlé, et cette Révolte des cafards.



Devenu avocat des mouvements chicanos de Los Angeles au moment où ces derniers, à l’image des Black Panthers commencent à sérieusement envisager la révolution, Oscar Zeta Acosta, ou plutôt ici « Buffalo Brown, avocat chicano » se lance à corps perdu dans ce combat qui est aussi et surtout un moyen pour lui de retrouver son identité latina ; celle-là même qu’il a longtemps cherché à nier.

Mais Zeta est Zeta. Grande gueule, dépassé par ses propres paroles, grisé par le succès et le début de reconnaissance qu’il acquiert dans les milieux chicanos, cherchant à baiser toutes les filles qui passent à sa portée et cyclothymique – ce qui l’amène à partir du jour au lendemain pour quelques semaines de beuveries et d’orgies à Acapulco en laissant ses clients en plan – le Bison fonce dans toutes les directions et compte avant tout sur son énergie pour s’en tirer sans trop de dégâts pour lui et pour les autres.



Le parcours échevelé d’Oscar Zeta Acosta dans ce volume donne une idée de l’énormité du personnage et de sa désarmante sincérité. Si, impressionné par le courage des militants, à commencer par le charismatique César Chávez, il se trouve acquis à la cause, il n’en demeure pas moins que Buffalo Brown reste toujours légèrement en marge, y compris lorsqu’il devient un meneur un peu malgré lui, bien conscient du fait qu’il n’a pas l’étoffe d’un martyr et que l’on se sert aussi de lui, mais grisé par la folie de l’instant, entraîné par ses propres emportements. Cela donne lieu à de sidérantes scènes d’autopsie ou de procès dans lesquelles s’expriment l’opiniâtreté, le plaisir suprême de la provocation et l’humour déstabilisant d’un Oscar Zeta Acosta qui n’en finit pas d’étonner même les plus fous des vatos locos qui l’entourent.



Sidérant, hilarant, hallucinant… incroyable, La révolte des cafards, plongée autobiographique au cœur de l’esprit brillant mais dérangé d’un auteur en quête de son identité et sans doute aussi, tout simplement, d’estime de soi, est un livre encore plus formidable que les Mémoires d’un bison en ce qu’il laisse un peu plus de côtés les épisodes de prises de drogues pour se concentrer sur cet engagement hors-norme dans lequel se mêlent ouvertement égoïsme et don de soi.

Une lecture en tout point instructive et affolante ; bref, un réel plaisir.


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Mémoires d'un Bison

Oscar Zeta Acosta fut l’avocat célèbre des Chicanos et des déshérités, l’acolyte gonzo de Las Vegas Parano, et l’auteur de deux livres, avant de disparaître en 1974 dans des circonstances inconnues. «Mémoires d’un bison» est un roman d’une large inspiration autobiographique, publié en 1972 et traduit en français en 2013 grâce aux éditions Tusitala.



Oscar est avocat commis d‘office à Oakland, pour le Programme de Lutte contre la pauvreté ; incapable de plaider, il traite des dossiers de divorce, de femmes battues, de mexicains sans papiers «qui ont vécu plus longtemps sur le sol américain que Lyndon Baines Johnson lui-même», face à des avocats du privé qui pensent de gens comme lui qu’ils sont «des pourritures de socialistes, des bons à rien qui ne connaissent pas la valeur de l’argent durement gagné.»



Il est obèse, sujet aux hallucinations ; son psychiatre le pourchasse jusque sous la douche pour lui demander des comptes. Il a écrit des textes, des poèmes, des bouses pense-t-il, mais maintenant – depuis qu’il est avocat - il ne fait que s’empiffrer, vomir et regarder la télé, il se dope au Valium et autres psychotropes pour supporter les regards d’horreur des femmes extenuées qu’il défend. Alors, après douze mois de ce régime, quand un matin il vomit du sang dans les toilettes et qu’il apprend le décès de son assistante le week-end précédent, il met son diplôme d’avocat au panier et plaque tout pour chercher qui il est …



«Dans un grondement de sabots qui projettent des tourbillons de poussière sur mon passage, j’engloutis des kilomètres de sable brûlant en m’efforçant de rester concentré sur la ligne blanche, mon seul repère. Sacramento, le lac Tahoe et les stations Shell. Je dépasse des autostoppeurs chevelus. Je semé des Budweiser vides le long de la piste au cas où je perdrais le Nord vu que je n’ai plus de psy ni de gourou et que leur magie m’est dorénavant inaccessible. De grands immeubles et des kilomètres de bitume sombrent derrière moi à mesure que j’écrase à plein pied l’accélérateur de ma Plymouth 65. La tête pleine d’amphètes, la bite flétrie et une canette à la main, je m’agrippe tellement au volant que mes articulations deviennent rouges. Je m’engouffre à fond la caisse dans le désert de montagnes à la recherche de mon passé.»



Témoignage d’une époque, histoire d’un homme déjanté qui expose ses tripes avec sincérité, d’un bison qui cherche son identité dans les drogues, l’alcool et dans son passé, « Mémoires d’un bison » est un très bon trip, enjolivée par une superbe préface de Hunter S. Thompson.



«Oscar n’était pas vraiment passionné par les combats de rue, mais pour ce qui était des rixes dans les bars, c’était un furieux. L’association d’un mexicain de cent dix kilos et de plusieurs doses de LSD constitue une menace mortelle pour ceux qui s’en approchent – mais quand le mexicain en question se révèle être en fait un avocat chicano enragé, que rien ni personne n’effraye et qui a la conviction qu’il va mourir à trente-trois ans (comme le Christ), alors là, vous avez affaire à un sacré cocktail. D’autant plus si l’enfoiré a déjà trente-trois ans et demi, qu’il a la tête bourrée d’acides Sandoz, qu’il porte un .357 Magnum à la ceinture, qu’il est suivi dans ses moindres déplacements par un garde du corps chicano armé d’une hachette, et qu’il a l’étonnante habitude de dégueuler des geysers de sang rouge sur votre perron toutes les trente à quarante minutes, ou à chaque fois que son ulcère malin ne supporte plus l’afflux de tequila pure.» (Extrait de la préface de Hunter S. Thompson)

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La révolte des cafards

Pendant longtemps, les oeuvres littéraires de notre cher Zeta sont restées dans l'ombre face à celles de Thompson. Et pourtant, le "bison" tel qu'il se surnomme, n'a rien à envier à son pote de biture. "La révolte des cafards" lève le voile sur une période assez méconnue de l'histoire des États-Unis. Les cafards, ce sont en fait les Chicanos, ces mexicains venus ou nés aux États-Unis qui doivent chaque jour se battre pour survivre et faire valoir leurs droits. En 1969, les Chicanos de Los Angeles se sont soulevés, les étudiants d'abord puis la majorité d'entre eux. Ils ont foutu un sacré bordel pendant des mois entiers sur fond de manifestations pacifistes anti-guerre du Vietnam, d'attentats à la bombe, de scandales politiques et de LSD. Mais rien n'aurait été possible sans Oscar Zeta Acosta, premier avocat chicano, fervent militant, bagarreur invétéré, qui a su fédérer un mouvement qui n'avait à priori aucune chance d'éclore.



Bon, quand on voit où on en est aux États-Unis, on se dit qu'un nouveau Zeta ne ferait pas de mal... Suite à l'écriture de ce livre en 1973, Oscar Zeta Acosta a définitivement quitté les États-Unis pour le Mexique. Plus personne ne l'a jamais revu à L.A.



Bref, un livre culte, délirant et surtout plus que jamais d'actualité.
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Mémoires d'un Bison

Caca, vomi sanguinolent, masturbation sous la douche, grossièretés et obscénités : au bout de dix pages je commence à avoir une certaine envie de fermer le livre.

C'eût été (comme ne dirait pas Oscar) une erreur. Car rien n'est gratuit, on n'est pas dans du San Antonio mais dans la vie aussi piteuse que ce début, vie d'un Mexicain, Indio, descendant des Aztèques peut-être, chicano, gros lard mal embouché, hypersensible et vulnérable qui se retrouve du « bon » côté du Rio Grande par la grâce de ses parents, Mexicains immigrés aux États – Unis avant sa naissance en 1935.



Que peut devenir ce gamin qui ne joue avec personne, semble obsédé par la pitchounette zigounette qui occupe son caleçon, se voit moqué par les Okies (Blancs pauvres, du nom des habitants de l’Oklahoma pauvres venus en Californie), par les filles blondes aux appâts charnus et inaccessibles ? Comme prévu, il « tourne mal » comme on disait autrefois dans les bonnes familles françaises. Alcool, drogues en tous genre, road moovie sur les routes de l'Ouest américain, il est toujours du mauvais côté : l'East de L.A., face aux Okies, aux vrais Américains bien blancs et plus riches que lui, face aux Hell's Angels, aux hippies embrumés et pleins d'amour, c'est toujours un « contre » quelque chose ou quelqu'un. Il finit tout de même par devenir attorney (avocat) et met son talent au service des pauvres, trop démunis pour le payer. Nous sommes sous Lyndon Johnson qui octroie quand même un revenu à ces avocats dévoués. Mais il finit par n'en plus pouvoir d'entendre conter toute la misère du monde.



Et il bouge, d'El Paso, Texas (où il est né et reviendra un jour, pour voir) à Riverbank, le village de son adolescence, puis Alpine, San Francisco, un peu partout dans l'ouest – sud des Etats-Unis, jusqu'à son village mexicain d'origine où on lui reprochera de ne pas parler l'espagnol. « Apprends la langue de ton père » lui glisse-t-on un jour, ce n'est ni l'américain, ni l'espagnol. Oscar est un indio, un Samoan, dit-il et on sent finalement que sa quête l'amènera par-là. Mais quand ? Car il a disparu en 1974, sans laisser de trace. Victime de la drogue dont il a usé et abusé (on parle de mescaline, de peyotl, d'amphétamines , de cocaïne : que n'a-t-il pas essayé?) ? De l'alcool (grand buveur de bière Budweiser, de whisky, de vin) ? De règlement de compte avec la mafia, les dealers qu'il a tellement fréquentés ? Ou bien lors d'une participation à des révolutions en Amérique centrale puisqu'il parle du Panama, du Guatemala, lui a déjà « fait » la Corée et la guerre contre le Japon ?



Le mystère demeure. Il pourrait être encore en vie, il aurait 79 ans, serait devenu clean et revendiquerait ses droits d'auteur à son éditeur et aux traducteurs !



Ce récit auto autobiographique a l'intérêt de restituer les années 50 – 70 aux USA, avec ses ados préoccupés de foot américain et de sexualité interdite par le puritanisme ambiant, ses marginaux sympatiquement déjantés ou carrément lamentables voire redoutables,  l' « american way of life » vu par un chicano à qui on pouvait tout promettre sans préciser que la lutte serait rude.
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Mémoires d'un Bison

Inédit en France avant sa publication en 2013 par les éditions Tusitala, cette petite perle arrive désormais en poche. Oscar Zeta Acosta est un personnage romanesque absolu, né en 1935 de parents mexicains, il disparaît en 1974 après avoir exercé le métier d'avocat et surtout de compagnon de route d'Hunter S. Thompson, métier à temps plein. Dans ces Mémoires d'un bison, il alterne entre souvenirs d'enfance et le début de sa vie destroy quand il décide de plaquer son boulot d'avocat pour partir sur la route, se défoncer, rencontrer des femmes et s'acoquiner avec The King (Thompson). Un roman autobiographique d'une verve et d'une drôlerie dignes des plus grands (on pense bien sûr à John Fante pour le récit d'enfant d'émigré).
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Mémoires d'un Bison

Voici donc le premier tome des mémoires du Docteur Gonzo, acolyte d’Hunter S. Thompson de Las Vegas Parano (Benicio Del Toro dans le génial film éponyme de Terry Gilliam). Le deuxième tome, La révolte des cafards, est une lecture prévue pour bientôt.



Du jour au lendemain, suite au décès impromptu de son assistante, Oscar Zeta Acosta décide de laisser tomber son métier d’avocat et de partir en road trip halluciné et hallucinant dans l’Ouest. Au fil de la description de ce road trip, durant lequel il rencontre justement Thompson, qui va devenir contre toute attente un ami, des réminiscences du passé de l’auteur permettent de comprendre son histoire présente.



Je dois dire que les premiers chapitres ont été laborieux : étant pourtant habituée à l’écriture gonzo ou beat de cette époque, j’ai eu du mal à entrer dans le bordel mental de Zeta Acosta avant qu’il ne finisse enfin par partir dans l’Ouest, où le récit devient plus stable et cohérent. J’ai même fini par m’attacher au Bison Brun et à vouloir en lire davantage, de plus en plus intéressée par le personnage qui se construisait sous mes yeux, en ce qu’il raconte la vie d’un latino pauvre, qui grandit aux Etats-Unis dans les années 40-60, la petite histoire rejoignant la grande Histoire, pas souvent abordée dans la littérature américaine. Cependant, cette Histoire est abordée avec beaucoup de dérision, propre à la façon même dont se voit l’auteur, de même que le monde qui l’entoure, ce que j’ai également fortement apprécié.
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Mémoires d'un Bison

La traduction de Romain Guillou réussit parfaitement à rendre compte d'une langue mordante, satyrique, grossière, corrosive, argotique, imagée et infiniment drôle, qui nomme et surnomme tout et quiconque lui passe sous la main. Boîte à con, haricot mou, Bertha la Chaudasse, Burt le Chauve, King, Grand-Duc et j'en passe, constituent un univers bigarré et surprenant où l'on est jamais à l'abri d'une surprise : même le sordide devient drôle.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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Mémoires d'un Bison

Pour avoir une autre vision du Dr Gonzo, l'avocat de Thompson de Las Vegas Parano.

Je lis actuellement son premier livre "Mémoires d'un bison", qui sera suivi par "La révolte des cafards".

Il a disparu en 1974, au Mexique, sans laisser de traces. Il était avocat, militant Chicano dans les années 60-70. Un coeur d'artichaut, démultipliant les prises de drogues et les crises d'angoisse.

Son surnom Le Bison Brun; perdu dans la quête ethnique, intellectuelle, religieuse, la quête de la vie tout simplement.

Un homme intéressant et à l'écriture honnête.

Malheureusement, vu mon niveau d'anglais je ne serai pas capable de regarder les reportages, mais ses deux livres, confessions politiques, intimes, névrosées sont plutôt intéressants.
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Mémoires d'un Bison

Excellente lecture, drôle et stimulante.
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Mémoires d'un Bison

Les déambulations d’un jeune homme chicano, un bison brun. Ce premier tome raconte son enfance, adolescence et son entrée dans la vie adulte. Ecrit à la première personne, on suit le jeune homme dans sa quête de sa place dans la société américaine des années 60, dans la société de l’Ouest américain. Il nous parle de drogue, de soirée dans les bars, de sa violence.

L’Amérique des années 60, une recherche de reconnaissance, de la consommation d’alcool dans les bars, des drogues douces ou dures, et surtout la possibilité de rouler et rouler le long des longues routes américaines, ce qui lui procure une sorte de liberté. Il nous décrit aussi sa vie d’avocat, commis d’office et qui va tenter de défendre des « moins que rien ».

Ce livre nous entraîne dans l’Amérique des années 60 et nous nous attachons à ce loser.

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Mémoires d'un Bison

Gras, lourd et complètement déjanté, un roman digne de la beat generation. Si on aime les atmosphères comico-glauques, ce livre tombe à pique. Ce looser nous embarque dans des aventures sans queues ni tête, sans même nous attendrir.
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