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Citations de Osvaldo Soriano (6)


Ils me font de la peine, lâcha-t-il soudain. Ils vendraient père et mère pour quelques sous , et ensuite, ils vont à la messe pour se faire pardonner.
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- Mais tous ces gens-là, ceux du dimanche matin... regardez-les. Ils ont presque tous perdu un parent. Le plus jeune, l’idiot de la famille. Et ils se font des condoléances comme s’il avait été emporté par une épidémie.
- Vous, vous faisiez quoi pendant l’épidémie ?
- Moi ? La même chose qu’eux. Je regardais, j’entendais, et je la bouclais. Plus on est vieux, plus on tient aux choses mesquines, plus on accepte et plus on s’accroche aux petits riens qu’on a réussi à garder.
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Elle se remit à pleurer. Je lui pris une main et l'attirai contre mon épaule. Ses larmes froides coulèrent dans mon cou. Nous restâmes un moment ainsi, sur fond de Vivaldi, jusqu'à ce qu'elle commence à se calmer.
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Nous marchions déjà depuis une heure quand je commençai à éprouver un froid intense dans les jambes et un goût amer sur la langue. J'allai jusqu'à un tronc d'arbre et m'y appuyai pour prendre une cigarette. Mingo avait plusieurs mètres d'avance ; la flamme du briquet l'arrêta. Lorsqu’il me rejoignit, je lui donnai une cigarette. De sa poche d'imper, il sortit une bouteille de genièvre et but une gorgée qui me parut interminable ; après, il me la tendit et nous nous assîmes sur le sol humide, adossés au tronc. Nous nous repassâmes la bouteille trois ou quatre fois. Pas très loin, un grillon chanta. Mingo tendit le bras et montra un point dans les buissons.
« La chance, camarade, dit-il. Vous allez avoir de la chance. »
Je le regardai lever le coude. Il abaissa la bouteille et me la tendit.
« Le grillon. S’il chante, ça porte chance.
- Ils chantent toujours, c’est tout ce qu’ils savent faire, non ?
- On voit bien que vous êtes de Buenos Aires », dit-il, déçu.
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Osvaldo Soriano
Le dommage du fascisme est de laisser croire aux imbéciles qu'ils sont tellement malins.
Plus un mec** est imbécile, plus le fascisme le rend fier de lui-même.


** Note de moi : c'est évidemment valable pour les "nanas" ...
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"Je ne me suis jamais melé de politique, mais j'ai toujours été péroniste" phrase célèbre d'Osvaldo Soriano qu'on peut lire dans ce livre.
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