Othilie Bailly

Petit Jean a cinq ans. À l'âge où tous les petits garçons s'amusent comme des petits fous avec insouciance, Petit Jean doit faire attention à tout car le monsieur qui vit avec sa maman ne le supporte pas et que les punitions pleuvent. Aïe, voilà qu'un jour, l'enfant fait pipi au lit. On l'enferme alors avec son ours, Martin, dans le placard sous l'escalier. Petit Jean se dit que ce n'est que l'affaire de quelques heures... Pauvre enfant naïf ! Ce placard sera désormais sa chambre, sa salle de jeu, sa demeure. Sa grand-mère se plaint de ne plus le voir mais les "parents" lui racontent qu'il est en vacances dans la belle-famille. Puis la mère tombe enceinte. Petit Jean voit là un espoir de sortir de cette prison exiguë et sale qui a fait de lui un petit être n'ayant plus que la peau sur les os car on ne le nourrit que quand on y pense... mais son espoir est vite déçu.



Comment peut-on faire ça à un petit ange innocent ? Le récit est insoutenable. Othilie Bailly laisse la parole à Petit Jean qui nous raconte ainsi tous ces moments passés à vivre ce calvaire avec ses mots et ses yeux d'enfants. Insoutenable, oui, et pourtant, ce n'est pas une fiction.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..

J'avoue avoir commencé ce petit livre à reculons..Des drames , on en voit tous les jours sur le petit écran alors pourquoi vouloir en subir un de plus et puis mon p'tit coté maso a repris le dessus et je me suis laissé embarqué..



Petit Jean (rien à voir avec Robin des Bois ! ) a trois problemes dans la vie !

Un beau-pere ( ce terme de beau m'a toujours fait marrer , comme s'il personnifiait le prince charmant tant attendu - con-pere serait plus approprié mais existe déja dans une version différente me glisse fort judicieusement Maitre Capello ) , un beau-pere donc qui le déteste !

Une mere qui à l'adage " mieux vaut vivre seule que mal accompagnée " a tenté d'en représenter l'exception qui confirme la regle...perdu!

Et puis à cinq ans , Petit Jean fait toujours pipi au lit , point de départ de ses déboires ( oooh le doux euphémisme que voilà... ) à venir !



Enfermé une heure dans le placard sous l'escalier , voilà qui devrait te faire passer l'envie de souiller tes draps ! Et puis ce qui ne devait etre qu'une heure va se transformer en jours , semaines , mois , la déliverance ne semblant jamais vouloir venir...

Un récit tres prenant que l'on partage immédiatement puisque l'auteur narre son récit à la premiere personne du singulier ( je , pour ceux qui se poseraient la question :) . Avec son phrasé enfantin , Petit Jean nous fait partager son quotidien fait d'espoir , de douleur , de peur , d'amour inconditionnel envers sa mere qui pourtant le délaisse mais qu'il ne veut pas faire souffrir, de tendresse infinie pour sa mémé qui lui prodiguait une attention et un amour rarement retrouvés , de crainte justifiée de ce beau-pere hai..

Ce placard ne laissant filtrer qu'un rai de lumiere devient des lors son univers quotidien . Il y mange (quand on veut bien penser à le nourrir... ) , y dort , y fait ses besoins , s'amuse avec son unique compagnon de jeu , Martin , son ours en peluche...

Il n'a plus aucun repere ! Si ce n'est que lorsqu'il sent le café , c'est le matin , lorsqu'il sent ces bonnes odeurs s'echapper du four et auxquelles il n'aura surement pas le droit , c'est le midi et lorsqu'il prend une baffe , un coup de pied , c'est...c'est hélas à toute heure...

Que dire de ces parents menteurs , manipulateurs, violents physiquement et moralement..Ne connaissant pas leur parcours personnel , difficile de les " cerner " , mais leur donner le titre de parents équivaut à canoniser un mec comme Hitler , ça n'a pas vraiment de sens...

Je ne ferai pas l'inventaire non-exhaustif des brimades , des faux espoirs dont Petit Jean se berce , notamment à l'arrivée de sa petite soeur , symbole de libération à ses yeux ...Il va lentement régresser pour finalement se murer dans le silence . Lentement régrésser pour n'etre plus qu'une chose dérangeante oubliée dans un coin...

Mais au bout de ce long tunnel , il y a la lumiere ! Comme quoi , aussi désespérée qu'une situation puisse etre , alors que tout semble inexorablement perdu survient le salut tant convoité mais depuis bien longtemps , deja , abandonné..



L'Enfant dans le placard est un petit livre porteur de grands désespoirs...

Bof, ce livre a soit mal vieilli soit c'est moi qui ne commence à vieillir, probablement les deux (enfin, pour la dernière, c'est sûr et certain étant donné que je suis plus vieille qu'hier et que demain, je serai encore plus vielle et etc...).



Ici, l'on retrouve Cyril est un jeune garçon qui a toujours été aimé par ses parents et qui, du jour au lendemain, se voit privé la première place lorsqu'arrive dans sa vie et celle de ses parents, un petit frère, Eric. C'est alors que Cyril se rend compte qu'i ne sera plus le chouchou de "maman", q'il n'y en aura dorénavant plus que pour le petit nouveau (du moins c'est ce qu'il s'imagine). Voyant cette jalousie qui ronge son aîné, ses parents (enfin disons plutôt sa mère et sa grand-mère) décident de lui offrir un petit compagnon, un jeune chiot : Snoopy. Lorsque ce dernier débarquera dans la vie de Cyril, ce dernier sera aux anges, ayant quelqu'un pour lui tout seul dont il aura l'entière responsabilité. Cependant, quelques années plus tard et sur insistance du père, Snoopy sera rendu au chenil sans que Cyril n'en soit informé et alors, c'est le drame. Persuadés avec son meilleur copain Paul que le "mioche", comme ils le surnomment entre eux en sait plus qu'il ne veut bien le dire, ils décident de le faire parler. Ce dernier, ayant pour maman de substitution la télévision et son lot de films violents qu'elle diffuse, émettent un plan diabolique (mais un pu trop tiré par les cheveux à mon goût pour des enfants qui ont dix et onze ans) afin de tirer les vers du nez du jeune petit alors âgé de 3 ans seulement !



Oui, trop, trop d'accusations portées uniquement sur la violence diffusée sur la télévision et les jeux vidéos. Certes, cela peut faire beaucoup mais là, j'ai trouvé que le scénario et l'intrigue étaient poussées un peu trop loin ! Un message fort à faire passer il est vrai mais peut-être plus subtilement et de façon mois abrupte ! A découvrir ! Un livre qui se lit très facilement mais auquel, à mon grand regret, je n'ai pas autant accroché que je l'aurais souhaité et c'est dommage !

Cette histoire raconte le drame que va vivre un petit garcon,enferme dans le placard de la cuisine,apres avoir fait pipi au lit.Dans le placard,il apprend la peur;la peur d'etre enferme,de ne plus jamais sortir,d'avoir ete abandonne par sa maman.Puis nait une soeur et le petit garcon reste enferme dans le placard.

Avec ce livre,on sort du monde tout beau et tout rose,le monde peut etre horrible envers les innocents;les enfants sont encore trop souvent victimes des adultes. Ce livre montre bien comment une vie peut etre detruite.

Je trouve toujours incomprehensible la souffrance que peuvent infliger certaines personnes a leurs enfants et a ceux des autres

J'ai lut ce livre quand j'étais enfant, c'était celui de ma chère maman. J'ai aujourd'hui 22 ans et je me souviens encore parfaitement de l'histoire tragique de ce petit garçon martyre. J'ai toujours un peu de mal à lire des tragédies, et je précise que je parle ici de tragédies réelles; Un récit qui retrace un vrai vécu non fictif, qui plus est douloureux, n'est pas toujours simple à lire; On ne peut pas comparer cela à un film tiré d'une histoire vraie, car un livre est toujours plus intime et l'on frole parfois le voyeurisme malsain, et d'un autre, on apprend à regarder la dure réalité d'un etre humain en face, et l'on traverse de loin sa douleur, en gardant bien en tete qu'on ne peut non plus savoir quels sentiments cela engendre réellement. On est guidé par l'innocence brisé d'un enfant qui s'est confié à une adulte, on lui accorde du temps via cette lecture, comme lorsqu'on prend le temps d'écouter quelqu'un pour de vrai; on ne peut pas lui couper la parole, et ça fait du bien, de se taire. L'écriture est simple, puisque j'avais lu sans difficulté pour mon jeune age. On ressent dans celle-ci la bienveillance d'un adulte, on sent cette maturité dans les lignes, mais les mots, la manière d'expliquer est simple comme celle d'un enfant qui sait comment décrire son parcours....

Très triste, très touchant. Un garçon enfermé dans un placard pour un pipi au lit. La punition d'une heure se transforme en une éternité. Une maman soumise qui inflige des traitements inhumains et dégradant à son PROPRE fils. Un beau père sans coeur qui commettra l'irreparable alors qu'il est capable d'aimer son enfant, son propre enfant. Des voisins curieux, heureusement, une assistante sociale, la police une délivrance pour le petit.

Je l'ai lu il y a longtemps, maintenant je ne pourrai plus. Quand j'étais jeune, ce genre de livre me faisait découvrir le côté noir de l'humain, me préparait à affronter la vie, mais aussi et surtout me faisait comprendre que mon enfance est un trésor que certains n'ont pas eu.

J'ai croisé des personnes avec un tel passé et d'autres avec des histoires plus terrible encore. C'est pourquoi je ne peux plus lire. Pourtant ils se doivent d'être écrits pour que les gens sachent, parce que savoir c'est déjà un pas qui nous éloigne de l'indifférence.

Sur le personnage historique et assez attachant de Mélisende de Jérusalem,, une soupe commerciale avec amours (avec Frédéric II de Hohenstaufen, excusez du peu !), féminisme et Templiers... Roman de gare.

Ce livre vous emmène dans des lieux magnifique, mais aussi au coeur de l'Amour sans limite, amour peut-être trop grand pour une enfant qui ne demande rien d'autre que se savoir désirer, aimer par sa maman ! Elle voue cet Amour à son père, un Amour inconditionnel, un Amour plus grand que la mort ! ce livre m'a prit des larmes, on ne peut pas imaginer une fin si tragique ! Il nous apprend la beauté et l'innocence de l'enfant, à nous qui nous croyons si GRAND...

Jean est une petit garçon qui vit avec sa maman et n’a connu que peu son papa qui est parti du jour au lendemain. Sa maman Denise, a retrouvé l’amour auprès d’un nouveau monsieur Paul. Celui que Petit Jean appelle « Le papa, qui n’est pas mon papa ». Paul ce faux papa déteste cet enfant, ce pauvre Jean qui n’a rien demandé à personne mais qu’il a pris pour cible car ce n’est pas son enfant. Cet enfant le gêne dans sa vie de couple, dans ses ébats avec sa compagne, bref dans tous ses faits et gestes. Un jour pour le punir d’une « bêtise », un pipi au lit, l’enfant est enfermé dans un des placards de la maison. Une punition qui ne prendra fin que plusieurs mois après grâce à sa tendre mémé. En effet, Petit Jean va rester enfermé, en captivité dans ce placard avec pour seule compagnie son ours Martin, la petite voiture que Mémé lui a offert, un matelas et un pot de chambre pour faire ses besoins. Il sera humilié, laissé à l’abandon par sa mère et son atroce compagnon, parfois pas nourrit pendant plusieurs jours. Le petit garçon sera même malade, sentira mauvais, pleurera, sera assoiffé et affamé mais rien n’y fait personne ne le sortira de là. Denise et Paul auront même le temps de concevoir sa petite sœur durant sa captivité dans ce placard tout noir, c’est vous dire... Mémé qui se méfie de ce Paul et des dires de Denise, sent que quelques choses ne tourne pas rond et réussira à faire venir la police jusqu’au domicile de ces affreux tortionnaires pour enfin libérer le petit garçon.



J’ai été bouleversé aux larmes par ce récit atroce, poignant et inconcevable. Petit Jean m’a fait tellement de peine, je n’en reviens pas que des personnes puissent agir de la sorte. J’ai lu beaucoup de récits et témoignages mais à l’heure actuelle celui-ci est celui qui m’a le plus touché dans ma vie et m’a serré le cœur à en pleurer. Bouleversant. Si vous décidez de le lire attendez vous a ne pas en ressortir indemne.

C'est atroce !!! Quelle histoire sordide !

Pire que le Sagouin, Poil de Carotte ou l'Enfant de Vallès...

Comment un petit garçon de cinq ans sous un prétexte fallacieux, parce que son beau-père aimerait en être débarrassé va faire accepter à sa compagne, la mère de ce petit Jean, qu'il peut vivre dans un placard dans des conditions pire qu'indignes puisqu'on ne peut pas le tuer...

Comment cet enfant a pu survivre presque une année complète sans que la supercherie soit découverte ?!! et comment a-t-il pu y survivre au vu des privations (liberté, hygiène, soins, nourriture.... sans parler du reste de la vie d'enfant : affection, stimulation, parole, jeu, grand air...) ?!!!

Une histoire saisissante inspirée d'un fait malheureusement réel qui retrace le quotidien d'un petit garçon de 5 ans, victime de maltraitance parentale.



Le récit est vu au travers des yeux du petit garçon, avec une locution enfantine, ce qui ne le rend encore que plus percutant.



Un petit livre frappant et absorbant.

Très déçue! Le sujet de l'anorexie n'est traité que vers la fin du livre et très superficiellement, l'histoire est ennuyeuse à pleurer et les personnages ne sont pas du tout attachants (même pas l'héroïne).

En fait, le titre est trompeur car il ne concerne que le dernier quart du livre.

Si vous êtes intéressé par ce sujet, ne perdez pas votre temps avec ce roman, vous n'apprendrez pas grand chose.

Horriblement terrifiant, touchant, renversant, il fait mal, très mal. Vu avec les yeux d'un petit garçon de 5 ans, sa vie, non sa survie, dans un placard, sa souffrance morale et physique, racontées avec ses mots. Ames sensibles s'abstenir

Poignant, fort, on se demande comment cela va se finir pour petit jean? personne pour l'aider?? à lire pour comprendre son appel à l'aide!

Ce livre, lu il y a déjà quelques années m'avait tout simplement épouvanté. J'adore lire des histoires vraies, mais celle des enfants sont toujours complexe.



Le vécu de cet enfant était tout simplement horrible à imaginer. Et pourtant c'est par la lecture que je laisse libre cours à mon imagination. Je l'ai lu d'une traite malgré que certaines fois on ai envie de poser le livre de côté.



Histoire de ce jeune enfant enfermé dans le placard (comme le titre nous l'indique), quelques heures, quelques jours, puis quelques semaines voir quelques mois. On se demande quand est-ce que le calvaire va s'arrêter.



En bref, je déconseille ce livre aux âmes-sensibles.

Avec des images fortes quoique écrites dans un style simple, tel qu’un enfant dans cette situation peut le ressentir…ce qui rend ce livre encore plus parlant de la violence, physique et morale.

Le désespoir de petit Jean est indescriptible. Une punition qui dure et que nous vivons avec lui.

J'ai partagé tous ses sentiments. Les larmes me sont venues au fil de ses espoirs et des injustices qu'il vit.

J'ai rarement été autant "connectée" à un personnage. J'ai ressenti toutes ses angoisses, ses émotions et ses besoins.

Les mots sont simples et la plume juste parfaite pour transmettre le calvaire de cet enfant, inspiré d'une histoire vraie.

Je crois que je n'ai jamais autant tremblé dans un livre. celui-ci est troublant de vérité. Le lecteur est avec ce petit garçon, avec son pot de chambre. Les lumières et les sons qu'il entend. Mais quelle horreur !!! Je ne cache pas que j'ai versé quelques larmes ! Il nous étouffe dans le stress, on pense à lui, même le livre terminé. Voilà bien des années que je l'ai lu, et lorsque je vois le titre, je replonge dans cet enfer !

Voici l'histoire de deux ados dans leur internat respectif qui se lient d'amitié voir un peu plus. Mais tous les malheurs du monde leur tombent sur les épaules... Harcèlement, inceste, drogue, décès des parents, divorce enfin en deux vies et surtout à peine un an ils subissent ou côtoient tous les malheurs du monde. Trop c'est trop histoire sans queue ni tête avec finalement aucune vraisemblance, l'écriture est hachée. Les chapitres courts devraient donner du rythme mais rien. A très vite oublié.