P. Craig Russell

Le dernier Bastion est un Tome composé de 4 histoires essentiellement destiné à nous parler de ce qui a pu se passer avant la chute du monde des Fables. Un tome un peu en deça mais néanmoins de bonne qualité.

Si la premiére histoire met en avant les Lilliputiens et la façon dont ils s’en sont sorti pendant l’invasion de l’Adversaire, les 3 suivantes voient Boy Blue nous raconter la sienne s’histoire et comment il a perdu son amour : Le chaperon rouge. La suite la voit revenir dans le monde des communs et Bigby se demande alors s’il ne s’agit pas d’un coup monté. Toujours blindés de références (dont certaines que je n’ai pas compris, on regrettera à ce sujet la disparition du « wiki » en fin de livre), le livre dispose en plus d’une belle patte graphique et d’histoires bien pensés qui développent la mythologie autour de ce monde. Et si le scénario en lui même déçoit un peu car il dévoile tout de suite ses enjeux, on prend tout de même plaisir à le suivre et à en connaitre plus. Un tome qui est donc tout a fait conseillable malgré ses quelques défauts.
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Ô la belle surprise ! J'avais adoré le roman de Neil Gaiman, il reste parmi mes romans préférés et je le recommande encore aujourd'hui aux enfants qui cherchent un livre passionnant, et voilà que cette merveilleuse aventure sort en BD ! et là encore, on retrouve toute l'atmosphère fantastique du roman, on s'y projette avec un grand bonheur. La mise en dessin est superbe, une bande dessinée à lire, relire à offrir et pas seulement aux enfants.

En novembre 2023, je lisais le début de l’adaptation en bande-dessinée de “L’étrange vie de Nobody Owens” par Neil Gaiman. J’avais beaucoup apprécié le style des dessins de P. Craig Russell et des autres artistes ayant participé à la mise en image du roman original. Le retour lecture du jour concerne le deuxième tome de ce diptyque.



Nobody est un adolescent avide de découvertes. Il veut vivre son propre rêve mais ce garçon est différent et la différence attire les regards, les critiques et les ennuis. Pensif, il évoque souvent l’adulte qu’il croit qu’il sera. Pendant ce temps-là, le meurtrier de la famille de Bod n’a qu’une seule idée en tête : l’anéantir !



Je trouve dommage que l’illustration de couverture dévoile une partie de l’histoire. Ce texte poétique est d’une pureté incroyable ! Il met en mots le passage de l’enfance à l’âge adulte. La question qui se laisse deviner c’est : Bod choisira-t-il de fuir le danger ou de l’affronter ? La fin ouverte de cette singulière histoire laisse entrevoir la suite de l’existence du jeune homme.



Le décor, les personnages tout comme le ton de ce roman graphique empruntent aux conventions de la littérature gothique. L'imagination de Neil Gaiman nous apprend à renouer avec nos propres ressources, nos pouvoirs créatifs.

Pour ce cinquième numéro, c’est l’année 1976 qui est à l’honneur avec les huit épisodes qui suivent :



- Dr Strange Annual (1976) 1

- Peter Parker, The Spectacular Spider-Man (1976) 1

- The Eternals (1976) 1

- Nova (1976) 1

- Warlock (1972) 15

- Marvel Spotlight (1971) 31

- Uncanny X-Men (1963) 101

- Fantastic Four (1961) 167



Le numéro consacré à Strange est probablement le plus psychédélique du tome avec sa débauche de magie et de couleurs. S’ensuivent des premiers numéros : celui de Spider-Man contre la Tarantule latine et ses pieds en pointes empoisonnées, l’introduction des Éternels dans la mythologie terrienne et la naissance de Nova.



Dans un numéro totalement cosmique, Warlock combat sa solitude alors qu’il est mourant et va jusqu’à confronter son Joyau de l’âme. Dans un registre tout autre, Nick Fury part en mission secrète à la poursuite du sérum capable de lui offrir un semblant d’éternité.



Enfin, deux séries classiques : la première raconte la transformation de Jean Grey en Phœnix sans encore aborder la menace qu’elle représentera ; la seconde voit les Quatre Fantastiques perdre leur allié Ben Grimes, en ligue avec Hulk, avec une petite surprise finale.



Un très bon tome pour découvrir de nombreuses histoires et plonger dans les origines et les secrets de certains personnages Marvel.

C'est beau, c'est surprenant, c'est efficace. […] Le travail est remarquables à plus d'un titre, Hampton parvenant à créer une ambiance et une atmosphère particulières.
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Adversaire mortelle du Croisé masqué, l'empoisonneuse aura petit à petit évolué jusqu'à devenir une anti-héroïne agissant parfois aux côtés de Batman. Plongez au sein de l'histoire mouvementée de Pamela Isley...
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Pas mal de bons moments, de très belles planches et une lecture qui éclaire un personnage que l'on connait assez mal finalement ! Très conseillé !
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Batman Arkham se poursuit avec Poison Ivy, une anthologie qui permet de retracer l’historique d’un personnage qui a subi un traitement peu enthousiasmant pendant de nombreuses années.
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Et voilà, ce huitième tome est à nouveau une compilation d’histoires courtes, sept pour être précis. Alors que le tome précédent marquait un tournant au sein de la série, suite à la démission de Hellboy du B.P.R.D., cet album regroupe des missions de Hellboy qui datent d’avant sa démission. On voyage donc à nouveau à travers le monde, au sein de différentes époques de la vie de Hellboy pour y affronter toutes sortes de créatures. Si l’on a de nouveau droit à du bon et du moins bon, il faut surtout souligner la qualité de la dernière histoire, également plus longue que les autres.



- The Penanggalan : se déroule en 1958 en Malaisie. Cette histoire d’un village terrorisé par le retour d’une étrange créature est inspirée par le folklore malaisien et voit Hellboy guidé par une petite fille surprenante. Une histoire qui n’est pas forcément mauvaise, mais qui est beaucoup trop courte.



- The Hydra and the Lion : se déroule en 1961 en Alaska. Cette histoire inventée par la petite fille de Mignola et qui oblige Hellboy à affronter une monstrueuse Hydre et une lionne ne m’a pas trop plu.



- The Troll Witch : se déroule en 1963 en Norvège. Mignola s’inspire cette fois d’une légende norvégienne et d’une sorcière troll munie d’une cuillère en bois. Très dispensable !



- The Vampire of Prague : se déroule en 1982 à Prague. Ce récit qui met en scène un joueur de cartes vampirique et les célèbres magasins de marionnettes, a été écrit par Mignola suite à un voyage à Prague en compagnie de Guillermo del Toro. Le dessin plus cartoonesque de P. Graig Russel colle bien au ton plus burlesque de l’histoire, mais tranche un peu trop avec l’ambiance habituelle des récits de Mignola. Assez sympa !



- Dr. Carp’s Experiment : se déroule en 1991 à New York. Cette histoire qui se déroule dans une cave secrète et met à jour les expériences secrètes du Dr. Carp n’est pas mauvaise du tout.



- The Goul : se déroule en 1992 à Londres. Cette histoire qui tente d’intégrer une bonne dose de poésie à travers ce Goule lyrique et une pièce de Shakespeare est assez indigeste.



- Makoma : cette histoire racontée par une momie au "New York City Explorers’ Club" en 1993 est un récit en deux épisodes issu de la rencontre entre Mignola et Richard Corben. Si le début est dessiné par Mike Mignola, toute la partie africaine de l’histoire est illustrée par Richard Corben. Ce récit est excellent et le dessin est très réussi. Incontestablement le meilleur récit de cet album.

Ce quatrième tome revient sur le passé de Blue Boy et sur les derniers jours des Fables avant leur fuite vers le monde des communs.



L’histoire des derniers instants du royaume des Fables avant de tomber aux mains de l’ennemi n’a rien du conte de fées, même si les personnages sont issus de contes pour enfants. Bill Willingham n’hésite pas à faire couler le sang et à sacrifier certains de ces protagonistes qui ont animés notre enfance.



L’auteur profite également de cette histoire pour revenir sur la relation entre Blue Boy et le Chaperon Rouge. Une relation amoureuse qui est non seulement touchante, mais qui réserve également son lot de surprises et qui risque bien d’avoir des conséquences sur le présent des Fables.



Me voilà définitivement fan de cette série !
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Je pense qu'il faut avoir lu "les livres de sang" pour correctement apprécier la bande-dessinée. Le graphisme est sublime et ne dénature en rien l'ambiance glauque, nauséeux, l'univers de Clive Barker.

Le graphisme de Scott Hampton est toujours aussi efficace et ensorcelant. Il nous plonge dans l'atmosphère particulier du récit. Les amateurs apprécieront les changements de style avec quelques artistes invités comme Mark Buckingham ou Galen Showman.
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Nouvelle adaptation d'un récit de Neil Gaiman, cette série nous propose de suivre l'itinéraire d'un individu que le destin, sous la forme de divinités en sursis, a décidé de poursuivre de manière acharnée. Un road-movie mythologique où les divinités descendent clairement de leur piédestal.
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J'ai rarement dévoré un comics avec autant de passion. L'histoire de ce garçon est démente. Apprendre des morts, la magie, l'effacement, l'effroi. Des choses biens utiles pour se dissimuler aux autres. Mais, même s'il aime sa famille ectoplasmique et ce si fascinant cimetière qui le protègent, ce dont rêve Nobody, c'est de connaitre le vrai monde, celui des vivants.

Un trésor pour les fans… S’ajoutent à tout ceci quelques croquis, planches, recherches qui parachèvent cette réédition en beauté. Très chouette !
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Je n'ai pas lu le roman. La bande dessinée transmet bien l'univers étrange de l'auteur avec ses fantômes et ses créatures de la nuit. On suit les aventures de Nobody, un jeune garçon adopté par des fantômes dans un cimetière suite au meurtre de ses parents. L'assassin le recherche toujours pour finir sa tâche. Nobody doit donc rester dans le cimetière pour sa sécurité. Il vit différentes aventures, auprès de créatures menaçantes mais aussi au contact des humains. Beaucoup de mystères restent à éclaircir à la fin de ce premier tome.

Beau comic ! J'ai beaucoup aimé cette histoire, j'attend avec impatience de lire le deuxième tome. Pour plus de détails, voir ma chronique ;-)
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Un second volume qui clôt en beauté l'Etrange vie de Nobody Owens. Un récit à ne rater sous aucun prétexte !
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Il y a beaucoup de tendresse, de la poésie et aussi du suspense dans ce joli conte gothique écrit par un Gaiman jamais aussi bon que lorsqu’il fait se percuter – comme dans American Gods, Neverwhere ou bien sûr Sandman – des univers coexistant habituellement en se tenant à bonne distance l’un de l’autre.
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L'étrange vie de Nobody Owens est une très belle surprise, que ce soit au niveau de l'histoire ou celui du dessin. Du grand art tout simplement.
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