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Critiques de Paris Musées (18)
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Boilly : Chroniques parisiennes

Choisi au Musée Cognacq-Jay- Exposition Louis-Léopold BOILLY (1761-1845)- Samedi 5 mars 2022



Grand coup de coeur !!...Je n'ai pas pu résister à l'achat du catalogue d'exposition pour prolonger cette magnifique exposition...consacrée à cet artiste talentueux,aux

multiples curiosités et styles...Un joyeux luron, dont

j'avais déjà fortement apprécié quelques toiles,scènes

de genre dans l'esprit des petits et grands maîtres

hollandais !!

BOILLY,

Peintre,dessinateur et lithographie,originaire du Nord

de la France,il part à la conquête de Paris en 1785;

il a 24 ans et ne quittera plus la capitale pendant

60 ans, dont il deviendra l'observateur enthousiaste et

malicieux ,sans oublier les scènes du quotidien des Parisiens..

..dans lesquelles il excelle,avec un oeil aussi aiguisé que bienveillant...



Ce qui m'a beaucoup intéressée et touchée : BOILLY représente toutes les classes sociales; riches et pauvres, "élégants et pouilleux", bourgeois et hommes du peuple,révolutionnaires et royalistes...jusqu' à ses

proches!



L'exposition est présentée par thématiques.... il excelle

dans les portraits, autoportraits où il se peint souvent

avec dérision...sans omettre sa "manie" de glisser sa propre figure dans ses scènes de foule...



Il sera le premier à se spécialiser dans "le Trompe-l'oeil "...



L'exposition nous offre aussi un autre aspect de

l'artiste : sa fascination pour les inventions techniques,

qu'il s'empresse d'adopter.En passionné de "l'art de la feinte ", du "trompe-l'oeil", il fait un usage très

novateur des instruments d'optique, qu'il collectionne frénétiquement...



Catalogue captivant, abondamment illustré ,complété

par la liste des oeuvres exposées, une bibliographie

et un plan de Paris de BOILLY...avec d'un côté, ses adresses; de l'autre, les quartiers qu'il a peints...



****si vous avez l'occasion d'être non loin de Paris(d'ici le mois de juin 2022), ne manquez pas cet hommage à un peintre ,dessinateur et graveur méritant vraiment qu'on le connaisse mieux...qu'on le découvre ou

re-découvre !!

Manifestation ayant eu le bénéfice de Prêts de particuliers et d'une fondation anglaise....
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Zao Wou-Ki

Voici un catalogue d'exposition aussi précieux et recherché qu'une huile du peintre qu'il présente!



Joli format allongé, tranche élégante de toile bleu cobalt, et le nom de Zao Wou-Ki en fines et grandes lettres, comme en suspension, sur le fond très agrandi d'une toile abstraite où des bleus, des parmes, des roses pâles, des beiges et des traces d'un vert mousseux se mêlent delicatement dans une étonnante fraicheur de coloris, comme les pigments en fusion d'une aquarelle ou d'un lavis..



Le texte est au diapason: quatre excellents chapitres précèdent la présentation des oeuvres, éclairant les orientations de cette période décisive où l'artiste, dès 1954, s'est lancé à la fois dans l'abstraction quasi totale et dans les très grands formats, triptyque, diptyque, ou "quadriptyque', comme s'il se lançait un nouveau défi.



En chinois, Wou-Ki signifie sans limite...



La rencontre et l'amitié avec le poète Henri Michaux fut décisive : dans son "Combat contre l'espace" publié en 1945, le poète indique déjà la direction à suivre: "..nous fondrons les tueuses géométries, nous briserons ce frêle et dur triangle qui se perd au loin avec les choses que nous désirons voir et l'espace redeviendra ce qu'il était, un immense rendez-vous de cent espaces qui baignent les uns dans les autres et où baignent avec nous les objets et les êtres".



La deuxième rencontre capitale est celle du musicien Varèse qui inclut dans sa musique "au lieu de notes, des masses organisées "se mouvant "les unes contre les autres" et met en partition le silence.



Espace, silence, grand format...si l'on ajoute l'influence et les échanges avec les peintres de l'école de New York, pour qui l'abstraction est un champ d'investigation immense, on a l'explication suffisante pour aborder le lyrisme abstrait et poétique de Zao Wou-Ki dans toute sa plénitude.



J'ajoute que les reproductions des vastes tableaux est belle, souvent en pleine page, avec des "gros plans" vertigineux. Les encres, elles sont, comme souvent, un peu fades à côté des vraies...



Un beau et bon catalogue, donc, même s'il ne peut provoquer le sentiment d'exaltation et le fol envol qui s'empare de l'heureux visiteur du musée d'art moderne !



La belle architecture et les vastes baies de celui-ci sont l'écrin qu'il fallait à ce peintre de l'espace vibrant et du silence inspiré !



Courez-y, mais vous avez le temps: fermeture en janvier 2019!

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Chana Orloff : Sculpter l'époque

Acquis au Musée-atelier Zadkine, rue d'Assas- Paris- le 17 novembre 2023





**Immense coup de coeur pour la rétrospective consacrée à cette artiste aussi talentueuse que totalement indépendante de tout groupe, ayant su faire émerger un style et une singularité, qui lui sont propres et exclusifs !



Je m'empresse de dire un mot de ce catalogue où je me suis plongée dès mon retour de l'exposition consacrée à cette incroyable artiste, Chana Orloff, qui est arrivée à la sculpture par le fruit d'un très bel hasard !

J'ai ainsi fait durer bien agréablement le bonheur de cette visite !



Une sculptrice rencontrée il y a fort longtemps , par hasard, à travers une de ses célèbres sculptures représentant Romaine Brooks...prêtée lors d'une exposition temporaire ( oeuvre que j'ai vue et revue ainsi que d'autres dans un de ses lieux fixes : le Musée des années 30 à Boulogne-Billancourt )...



Cette année, j'ai été gâtée car j'ai enfin pu découvrir pendant les journées du Patrimoine sa maison-atelier villa Seurat, accueillie avec les autres visiteurs par le petit- fils et la petite-fille de l'artiste ; ces derniers nous ont commenté le lieu, ainsi que le parcours incroyable de leur aïeule et "cerise sur le gâteau" ils nous ont annoncé deux mois à l'avance cette restrospective débutant le 15 novembre au Musée Zadkine...



Et me voilà, fidèle à l'ouverture de cet hommage harmonieusement organisé

en mélangeant les sculptures d'Ossip Zadkine; cela ajoute à la force de l'ensemble, tant ces deux artistes ont d'importants points communs...



"Chana Orloff et Ossip Zadkine-/

Territoires communs de deux artistes indépendants , de Pauline Créteur



Le 12 juin 1888, Chana Orloff nait cinq mois après Ossip Zadkine, et près de mille kilomètres plus au sud dans l'Empire russe.Élevés dans des familles nombreuses, tous deux quittent la Russie antisémite, à destination du Royaume- Uni pour lui en 1905, de la Palestine pour elle et ses proches en 1906.Orloff et Zadkine sont alors âgés de vingt- deux ans, ne parlent quasiment pas français et ne possèdent presque aucun moyen financier.Néanmoins, ils font bientôt de Paris leur foyer et deviennent deux des grandes figures de la sculpture du XXe siècle. "



Un catalogue précieux qui équilibre bien la part des textes et des illustrations en couleurs...

Le catalogue suit la chronologie et le parcours de Chana Orloff, complexifié par deux guerres et les persécutions faites aux Juifs !



Les principaux axes :



- Chana Orloff, une formation discrète à la sculpture (..)

- Chana Orloff et Ossip Zadkine, territoires communs de deux artistes indépendants

- " Des effigies ressemblantes au-delà des plus folles espérances "- Chana Orloff portraitiste

(...) Les femmes d'Orloff- de la femme moderne à la mère moderne

- Chana de Montparnasse, les affinités électives (..)

- La maison- atelier de Chana Orloff

- Les années d'Occupation- Paris la Suisse et le pillage de l'atelier

- " L'Enfant Didi, 1921" (*** oeuvre enfin restituée début 2023, à la famille au bout d'une très longue bataille)

- Chana Orloff, une sculptrice israélienne ?

Etc.



In-fine, sources , bibliographie ainsi que la liste des oeuvres exposées



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Ossip Zadkine : L'instinct de la matière

Organisé en trois volets -Matière source, Richesse plastique, L'Atelier interieur- le catalogue de la dernière exposition des oeuvres de Zadkine dans son propre atelier parisien suit fidèlement le parcours de celle-ci.



On y suit aussi chronologiquement la maturation artistique de Zadkine, d'abord très à l'écoute de la matière elle-même , comme dans cette Tête héroïque de granit où le ciseau suit les rugosités et les accidents de la pierre, comme pour en dégager la voix particulière- brutale, close, à la fois obscurément présente et étrangère au monde. Première partie que j'ai personnellement trouvée saisissante et particulièrement intéressante.



Des aller-retour entre peinture et sculpture, l'influence formelle des recompositions cubistes infléchissent bientôt cette voie sans doute trop radicale : torses et têtes, adoucis, polis, rendus précieux par la dorure ou l'incision, disent le luxe des matières et la volupté de la transmutation par le geste et l'outil. La matière ne dicte plus sa loi. L'artiste lui imprime ses volontés esthétiques.



Dans la troisième partie, peinture et sculpture sont souvent associées: les dessins se présentent comme des croquis de sculptures.

Ou encore la sculpture s'associe à la peinture soit par le biais de la polychromie -comme cette Odalisque ou Bayadere, 1932 peinte comme une vierge médiévale - soit par la création d'un "objet" multiple, combinant marbre, granit, pierre, plomb et verre peint - le sculpteur, 1929-1949, ou marbre, pierre blanche et verre peint, - Esprit de l'antiquité, 1927.



Catalogue soigné comme toujours pour les expositions du musée Zadkine, belle iconographie et articles clairs et intéressants.
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Musée Carnavalet - Histoire de Paris

Le musée de Paris !



J'ai acheté cet ouvrage à la boutique du musée lors de ma visite en décembre 2021.



Cet établissement entièrement rénové est splendide. En une matinée, je n'ai pu en faire le tour !

Il présente tant d'ouvrages ! Il est particulièrement pédagogique.



Mais j'ai été déçue par ce livre... Outre que le personnel de la boutique ne savait pas me conseiller, il ne reflète pas la richesse et la diversité des trésors présentés...



Les choix des photos ne m'ont pas convenue : deux pages sur des morceaux de pirogues (!) Pour illustrer la préhistoire...



Et parmi la collection d'enseignes, pourquoi n'en avoir choisi qu'une... la moins belle !



La partie sur la Révolution française est trop succincte et peu illustrée... même si elle est bien rédigée.



Pourquoi des pages sont-elles si vides... des pans entiers sont laissées en blanc, alors que le texte est "ramassé" en haut... avec une calligraphie trop petite...



J'ai appris que le caractère d'authenticité est devenu secondaire dans la collection "Révolution" !

Une merveilleuse collection dont trop d'objets relatifs à la royauté sont présentés...





Un livre souvenir d'une très belle visite !

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Albert Edelfelt

Après celles consacrées à Anders Zorn et Peder Severin Kroyer, j'avais hâte de visiter la nouvelle exposition parisienne consacrée à un peintre du nord de l'Europe. La façon dont ces artistes peignent la lumière et l'eau me bouleverse profondément. Alors, avoir partagé cette très belle exposition du Petit Palais – bien que curieusement agencée –, avec une personne que j'aime, c'était un double plaisir !



Avide de cette beauté picturale venue des régions septentrionales, je me prépare à visiter très bientôt l'exposition consacrée par le musée Jacquemart-André au peintre finlandais Akseli Gallen-Kallela. Encore de la neige, toujours de la lumière...



Albert Edelfelt est connu en France pour le portrait qu'il a fait de Louis Pasteur dans son laboratoire. Cette peinture lui a valu la Légion d'honneur et a été acquise par l'État. Et Louis Pasteur, depuis que je vs à Lille, il est difficile d'y échapper !



Mais plus que les portraits qu'il a faits du scientifique, je préfère les toiles où Albert Edelfelt représente sa famille, dans des décors intimes et simples. Évidemment, toutes ses œuvres de neige ou au bord de l'eau m'émeuvent au-delà du dicible.



« Voyageant beaucoup, très sollicité pour peindre aussi bien la famille impériale de Russie que les élégantes parisiennes, il n'en oublie pas pour autant son pays, la Finlande, dont il faisait aussi le portrait, à travers ses paysages d'une extrême subtilité et limpidité. Il parvient à rendre l'atmosphère incomparable de ces terres d'eau, où les hivers rigoureux laissent place, l'été, aux plaisirs simples des jeux en plein air. » (p. 7)



Je vais me garder de vous présenter la biographie de ce peintre attaché à son pays, luttant contre l'impérialisme russe et moteur du courant pictural du plein-airisme. Je vous invite à découvrir les très belles oeuvres de cet artiste !
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Voyage sur la route du Kisokaido

Livre regroupant les tableaux exposés jusqu'à Dimanche au Musée Cernuschi de Paris ; acheté à la librairie après la visite , il retrace ce voyage en estampes ainsi qu'avec quelques armures, objets et vêtements de l'époque des peintres..

Des annotations nous font découvrir une époque (mi 19ème Siècle), deux peintres et des coutumes en soixante neuf stations.

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Toyen : L'écart absolu

.



TOYEN - Vous ne connaissez pas ce peintre ?



Normal :

- vous n'êtes pas parisien,

- vous n'aimez que les bouquins,

- vous n'aimez que l'ancien,

- vous ne vous tenez au courant de rien,

- vous êtes un terrien,

- vous êtes wokiste, c'est pas pour rien.



C'est pourtant une bonne petite femme, tchèque elle vécut longtemps à Paris. Depuis 1980 elle reste à Batignolles presqu'inconnue. Sa sexualité fut surréaliste. C'est à la mode, mais on s'en fiche. Une exposition lui fut consacrée jusqu'à la fin de cet été dans un de nos grands musées. Sous l'égide d'une amie qui l'a bien connue. C'est un peintre Majeur de nos temps dits modernes.



Ce livre la détaille au menu, et vous y avez toutes ses oeuvres en revue. On, Elle, s'est donnée une étiquette : surréaliste.



Mais savez vous vraiment ce que c'est d'être surréaliste ?

Faire un tableau, un livre, avec jeux de couleurs ou jeux de mots ?

Non pas. Vous ne devez sans doute pas être bien artiste.



Il y a un autre monde, qui est dans celui-ci. Comme s'il était un calque sur notre réalité. Certains, peu, y sont presque allés, et nous en donne leur perception. Il nous en font une création. Ces oeuvres vont vivre une vie ensuite, parce qu'elles ont toutes les dimensions. Ce sont des artistes.



Et vous avez Toyen qui nous peint l'invisible. Et vous avez Rimbaud avec l'ivresse des vers. Et vous avez Kind of Blue du grand Miles ...



Et vous en avez d'autres, inconscients ou vrais imposteurs jouant sur les maux, qui ne nous donnent rien de bon. A vous de les distinguer.



Ce livre, épais, ardu, sans magnificience dans l'iconographie, en plus de vous instruire sur Toyen devrait peut être vous donner ce lien.











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Giovanni Boldini



Giovanni Boldini est avant tout un portraitiste. Toscan né à Florence il arrive jeune à Paris et rapidement se mêle à la société bourgeoise parisienne.

Il commence par fréquenter les ateliers de peinture en Italie, notamment les Macchialoli, qui travaillent par petites taches de peinture évoquant le pointillisme. Il fait des portraits, toujours en atelier dont il peint les murs en arrière-plan et finit par être remarqué par une riche Britannique, Isabella Robinson Falconer. Dès lors il devient le portraitiste de la bourgeoisie aisée.



Il choisit souvent des commandes très rémunératrices mais réalise aussi son propre goût pour une peinture personnelle : formes épurées, bras longilignes, silhouettes fines à la taille resserrée. Son coup de pinceau est léger, effleurant à peine la toile et offre des effets de fluidité et de transparence magnifiques. Les femmes veulent être peintes par lui et vont jusqu'à faire d'invraisemblables régimes amaigrissants pour mieux l'inspirer !



Boldini est un grand artiste mais aussi un charmeur, un commerçant qui a le sens des affaires. Un jour, il promet à Pauline Hugo un portrait d'elle avec son fils pour la somme de 30 000 francs. Le jour de la livraison, il en demande 300 000 ! Plainte, procès (qu'elle va gagner!).



Son style très particulier fait que les dames et messieurs de la Belle Epoque souhaitent se faire « boldiniser ! » Pourtant, il est plutôt tombé dans l'oubli en France et cette exposition - et le catalogue - permettent de lui rendre justice car c'est vraiment un très grand artiste.

Pour ma part, j'ai noté un tout petit tableau de 1877, huile sur toile, d'une grande délicatesse de touche intitulé « La Seine au Mont Valérien » que j'aurais bien aimé posséder...
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Frida Kahlo : Art, mode, identité

Muse au parure Tehuana la moustache fière elle couve les robes qui tournent et cache le corps miette. Petit bout de douleur par petit bout d'os elle raccommode et peint elle accommode et feint.

Frida indomptable si fragile sans Diego double vainqueur double vaincu.

Frida intemporelle danse à travers corset.

Un catalogue d'expo inspirant !



Pour aller plus loin :



Frida Kahlo, Au-delà des apparences - Catalogue d'exposition_Palais Galliera

Frida Kahlo, Tout l'oeuvre peint_Taschen

Frida Kahlo, Derrière l'icône_ le 1 des arts



Romans :

Rien n'est noir de Claire Berest

Ce que Frida m'a donné_Rosa Maria Unda Souki



Jeunesse :

Petite Frida_Anthony Brown

Frida Kalho, Non à la fatalité_Elsa Solal

Des pinceaux pour Frida_ Véronique Massenot/Élise Mansot

Frida_ Benjamin Lacombe/Sébastien Perez




Lien : https://laviegracile.blogspo..
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Zao Wou-Ki

Très beau livre, très belle exposition.
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Victor Hugo et la caricature

Né en 1802, Victor Hugo a publié à vingt ans son premier recueil de poésies. Il a ensuite très vite connu le succès, comme poète, comme romancier et comme auteur de théâtre, et s’est imposé comme le chef de file d’un grand mouvement littéraire, le romantisme, avant de se lancer aussi dans la politique. Quand on fait une carrière aussi glorieuse, il y a de quoi prendre la grosse tête, et Hugo l’a prise… au sens propre, sous la plume des caricaturistes ! L’exposition Caricatures, Hugo à la une retrace le parcours d’un géant de la littérature à travers quelques 180 caricatures. Passionnant !
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André Derain, le peintre du trouble moderne

C'est bien plus que le catalogue d'une très bonne exposition qui s'est déroulée à Paris voici une vingtaine d'années. Derain est généralement rattaché au fauvisme mais son image demeure floue et son oeuvre est souvent considérée comme inégale. Les textes de cet ouvrage sont éclairants, Derain étant inspiré et influencé par les diverses préoccupations de son époque. Les reproductions de ses oeuvres sont également d'excellente facture...
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Francis Picabia. Singulier idéal, Musée d'Art m..

Une bien belle monographie ! un texte clair, une mise en page soignée et des reproduction de premier ordre
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Jean Dieuzaide, un regard, une vie. Pavillo..

Beau catalogue d'une exposition retraçant le travail d'une vie de Jean Dieuzaide: oeuvre poétique, rigoureuse, illuminée, splendide.
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Zao Wou-Ki

Une quarantaine de grandes toiles, des grands formats. Devant ces grandes toiles abstraites, on ne peut s’empêcher de poser la question: qu’est-ce que cette peinture représente? Ou mieux peut-être: qu’est-ce qu’elle déconstruit? Zao Wou-Ki n’a pas commencé par être un peintre abstrait. Le cheminement s’est fait progressivement, de la peinture chinoise à l’avant-garde occidentale. La découverte des recherches de Paul Klee a exercé une influence considérable dans cette évolution. Jusqu’au moment du basculement dans l’abstraction. De la Traversée des apparences, pour reprendre le titre d’un des premiers tableaux présentés dans l’exposition...
Lien : https://www.danslabibliotheq..
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Lumières tunisiennes: [exposition] Pavillon d..

"Du croisement de deux styles naît un troisième style nouveau... l'Europe et l'Orient" écrit August Macke, en 1912.

Macke (né en 1887) était un peintre expressionniste allemand. En 1907 il découvre « la modernité française » : l'impressionnisme. Cette découverte modifie sa perception de la vie et de la peinture et se rend à plusieurs reprises à Paris pour découvrir sur place les œuvres d'Édouard Manet, Degas, Toulouse-Lautrec, Seurat, Pissarro. E, 1913, il entreprend un voyage en Tunisie avec Paul Klee et Louis Molliet.

C'est en 1949 que Pierre Boucherle décide de fonder l'Ecole de Tunis en regroupant Corpora , Moses Levy, Ammar Farhat, Yahia, Gorgi, Ben Abdallah , Nello Levy, Naccache, Bochieri , et Lellouche....

Par la suite ,viendront adhérer au mouvement Hedi Turki, Zoubeir Turki, Safia Farhat, Ali Bellagha, Brahim Dhahak, Hassen Soufy et Fathi Ben Zakour .
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André malraux et la modernité

Grâce à André Malraux, les arts de l'Asie rejoignent l'univers esthétique de l'homme cultivé. Les stucs de Gandhâra, la grande statuaire de l'Inde, du Cambodge et de la Chine, la peinture de l'Extrême-Orient sortent du confinement où les reléguaient les bibliographies spécialisée. Cette émergence les font désormais participer pleinement au patrimoine plastique de l'humanité.

Malraux impose cette conception dès 1947, dans le premier volume de son Essai sur la Psychologie de l'art. Au fil des décennies sa pensée acquiert une plus grande acuité. Cette compréhension profonde ne s'obtient que pas une réelle familiarité avec les oeuvres et - pour une époque aux connaissances encore enclavées - par la fréquentation des spécialistes.

Très tôt, dès I'âge de 19 ans, André Malraux prend à Paris une part déterminante dans les débats du moment. Dès le début des années 20, il rencontre Max Jacob, figure emblématique de I'avant-garde, qui I'introduit dans le Tout-Paris littéraire et artistique. Daniel-Henry Kahnweiler édite son premier manuscrit, Lunes en papier, orné de bois gravés par Femand Léger. Le jeune écrivain se lie rapidement d'amitié avec André Gide, Jean Paulhan, Marcel Arland, Pascal Pia, Pierre Drieu la Rochelle... Il défend dans le même temps, au-delà de ses engagements politiques ou personnels, et avec la même passion, certains des artistes les plus prometteurs de sa génération.

Après la deuxième Guerre mondiale et la publication du Musée imaginaire, le ministre André Malraux avait initié auprès du Général de Gaulle (1958-1969) des actions d'envergure internationales :

des donations de grands artistes, Aristide Maillol, Henri Iaurens, Georges Rouault ... et des commandes monumentales, André Masson : le plafond du théâtre de l'Odéon; Marc Chagall : le plafond de l'Opéra de Paris et le musée du Message Biblique à Nice ; Georges Braque : la commande j'amais exécutée pour la Faculté de Jussieu; sans oublier une décision historique : la nomination de Balthus à tête de la Villa Médicis à Rome.
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