Pascale Gautier

Récits croisés de destins de vieilles femmes qui résident au Trou, ville au nom significatif: il ne s'y passe rien, sauf une accumulation de décès du fait d'une concentration anormale de personnes de plus de 80 ans. Les vieilles sont naturellement plus nombreuses que les hommes. Elles s'ennuient, elles ruminent, elles boivent, elles cancanent. Le roman dérive vers une fantasmagorie sympathique, apportant la touche de drôlerie à un texte qui serait autrement trop grinçant.

Le ciel est bleu, très bleu, pas d'enfants à l'horizon, pas de pleurs, c'est sûr on est bien arrivé dans Le trou, ce petit village habité essentiellement de personnes âgées surtout de vieilles.



Dans ce beau village on va rencontrer une belle brochette de personnages loufoques comme il faut! Madame Rousse, Chiffe, Rouby, Lucette, Maguy mais aussi Nicole fraîchement retraitée qui débarque dans ce village à la recherche de soleil. Pierre Martin, le curé sans oublier Kévin font aussi partie du décor !



Ma préférée c'était Madame Rousse qui m'a donné envie de boire un verre de porto avec elle (avec modération bien sûr )!

Chacun(es) avec ses particularités, et ses délires que je vous laisse découvrir !



Un évènement très inattendu va venir tout bouleverser dans la vie de nos protagonistes...



J'ai imaginé dès le début du livre cette histoire au théâtre car chaque chapitre ressemble à une scénette, j'aurais d'ailleurs adoré voir cette histoire dans une salle de spectacle.



C'est un roman à prendre au second degré, avec humour et bienveillance.

C'est écrit finement et j'ai trouvé beaucoup de beauté dans certains passages.

Une lecture très agréable !

Au début ça m’a fait rire car on y retrouve tous les clichés des vieux. Ils oublient tout, on doit tout leur répéter, ils aiment la télé juste pour faire du bruit, ils n’ont plus rien à faire dès 9h le matin, ils détestent la famille, ils les critiquent pourtant qu’on ne s’occupe pas d’eux mais refusent l’aide quand ils sont là, les conversations parlent de pluie et du beau temps et de ce qu’il s’est dit au téléjournal, etc. Pourtant, on arrive vite à faire le tour de la chose et ça devient presque redondant. On dirait une grande nouvelle car on suit plusieurs personnages quelques heures de leur vie sans s’y attarder. Et le plus décevant est bien sûr la fin où on ne saura jamais si la fin du monde est arrivée ou pas dans ce joyeux village de vieux.

L'histoire : quatre histoires en réalité. Quatre vies ordinaires, très très différentes les unes des autres, où survient un jour une bascule, une prise de conscience, un ras-le-bol qui va faire mettre, à chacun des protagonistes, "la clef sous la porte", d'une façon ou d'une autre.







Mon avis : un livre vivifiant !! Une vraie bouffée d'air frais. Des petites scènes ordinaires, de la vie pas marrante tous les jours. Des petites choses de rien, mais un jour la goutte de trop fait déborder le vase. Et à ce moment-là, c'est jubilatoire d'accompagner nos 4 héros dans leur retournement, leur nouveau choix, radical, qu'on soit d'accord ou pas. L'écriture est à la fois sarcastique, drôle, douce, sage, désespérée et optimiste, et parfois aussi très poétique. Bref, je me suis régalée à faire un bout de chemin avec ces personnages, dans une langue que j'ai adorée. Forcément !! Déjà, un des protagoniste bosse à Bouffémont (j'ai grandi à côté ! mais pour autant chaque fois ça me fait penser à San Antonio), et puis l'autrice change très subtilement de style et de vocabulaire à chaque protagoniste (ça c'est très fort !!), et puis elle fait plein de références littéraires, Pérec, St-Exupéry, La Fontaine et j'en passe, et le meilleur : du Claude Ponti dans le texte !!! Réussir à replacer en contexte Sloumpy-sloumpy et la danse du hobi-youbicouki dans un livre sérieux, bordel de pétard, c'est un coup à provoquer un coup de foudre littéraire !! J'ai adoré !
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..

L'histoire de femmes âgées, avec chacune leur spécificité, qui sont rigolotes, quand on prend du recul. Il s'agirait de quelqu'un de la famille, de qui on devrait s'occuper, ça serait tout de suite moins drôle ! 😂

Ça va être la fin de leur vie, de toute façon, avec cet astéroïde "Bonvent" qui doit s'écraser. Qu'ont-elles prévu de faire pour le peu de temps qu'il leur reste ?

Un petit livre désopilant !

J'ai été intriguée par la photo de la jaquette de ce livre audio.

En fait de roman, j'ai plutôt eu l'impression d'une multitude de petit sketches à propos des vieilles. C'était parfois un peu répétitif, mais j'ai souvent souris.

Chacun de ces vieilles incarne un cliché de ce qu'on imagine être une vielle à 90 ans. Parce qu'évidemment il n'y a pas beaucoup de vieux dans ce roman, juste un !

C'était une lecture plaisante et distrayante, même si je n'ai pas bien compris l'orientation du récit sur la fin.

Etrange et loufoque petit bouquin que celui-ci. Je l'ai lu en peu de temps, durant un voyage en avion. Au-delà du récit plein d'humour et des portraits farfelus d'une cohorte de retraités qui vivent tous dans une sorte de "ghetto" pour vieux, au soleil, une réflexion sur le chemin de vie de chacun pointe aussi le bout de son nez. On le termine avec une réflexion sur ce que l'on a fait de son existence et...ce que l'on va en faire...

Le débat sur l'euthanasie ressort ces jours-ci. L'occasion de se repencher sur ce petit bouquin à la fois tendre et impitoyable. Et qui, il faut bien se l'avouer, ne donne guère l'envie de vieillir.



Car cette succession de portraits de femmes aux prises avec ce naufrage (comme disait de Gaulle, lucide s'il en fut) tape juste. Savoureux quand il décrit leurs petites manies. Triste lorsqu'il décrit leur solitude, et les pauvres parades qu'elles ont mis en place pour la pallier: la télé à fond, le rituel de la partie de Scrabble hebdomadaire... Mention spéciale au chat Mitsou qui profite de leurs faiblesses pour bouffer à tous leurs râteliers, au point de devenir aussi gras qu'un goret.



Finalement, les hommes s'en tirent bien dans cette histoire. La plupart sont déjà morts, après avoir bien profité de la vie et de leur épouse. Les quelques exemplaires vivants continuent sur la même trajectoire, imperturbables. Qu'il s'agisse de Pierre Martin le nonagénaire séducteur, ou de Kevin le croque-mort qui vit littéralement grâce au décès de ses "patientes"...



Petit bémol, le recours à une catastrophe annoncée (que je ne dévoilerai pas) m'a paru une métaphore un peu lourdingue, qui n'apporte pas grand chose à l'histoire.



Mais au final, contrairement à moi, ce bouquin n'a pas pris une ride.

J'ai relu avec plaisir cette chronique douce amère du quotidien de vieilles et de vieux. Mais comme ce quotidien est exprimé de l'intérieur, on « ressent » ce que vivent ces personnes au travers de la plume de l'auteure. Cela m'a paru une réflexion tendre au fond sur les styles de vieillesses, les pires ou les meilleures.

Il m'a semblé cette fois que la vieillesse est largement conditionnée par les choix et les styles de vie qu'on a adoptés avant de devenir vieux.

Le livre parfait pour ma phase de vie en ce moment. Je suis en train d'ouvrir un café librairie intergénérationnel. Donc je suis en plein dans le sujet :) Et en même temps, avec des journées tellement remplies et une charge mentale au max... donc besoin d'un livre léger et drôle pour me détendre le soir.

L'action ( si on peut parler d'action ! ) se situe dans une ville qui se nomme " Le Trou". Le nom n'est pas très joli, mais il y fait beau 365 jours par an. Elle attire donc beaucoup de vieux et de vieilles.

Tout ce petit monde s'occupe à des riens : on médit ( cela m'a fait penser aux Vamps ), on va chez le coiffeur, on boit le thé chez les copines, on s'amourache, on fait des jeux de société etc.

Et le temps passe...

Deux événements concomitants vont perturber cette vie bien réglée :

D'abord, l'arrivée de Nicole, jeune retraitée, originaire de Moisy où il pleut tout le temps.

Ensuite, " l'annonce d'une catastrophe imminente".

Pascale Gautier raconte ces petits riens avec verve et une plume alerte.

Un agréable moment de lecture. Sans plus.

C'était à un échange de livres dans ma ville. Une vieille dame… enfin de mon âge, et pas celle du roman, m'avait vanté ce livre, que j'allais me marrer du début à la fin.

Ce fût donc confiant et enchanté, empantouflé dans mes charentaises et ma tisane posée sur le guéridon (non je plaisante !), que j'ai commencé ce roman.

Mais après quelques pages, mon sourire s'est effacé, laissant une moue de petit vieux…enfin de mon âge, déçu par sa lecture.





Je n'ai pas ri, ni même souri !

Le roman qui se voulait drôle et frais, ne m'a pas inspiré et je l'ai lu sans aucune émotion. Je me suis même ennuyé !

J'aurais dû m'arrêter, mais ça c'était avant !...

Avant que je lise « Comme un roman » de Daniel Pennac avec ses 10 commandements.





Le récit s'est attardé à décrire, avec des petites histoires sans lien entre-elles, la vie des vieilles dames de cette ville de « Trou. »

On y découvrait alors les habitudes, les manies d'une madame Chiffe ou madame Rouby, du père Catelan ou de Pierre Martin.



Le roman manquait de profondeur et cruellement d'intérêt, avec une succession de portraits trop caricaturaux de toutes ces vieilles dames.

Et puis il y eu cette fin qui finit en queue de poisson et qui me fût d'une grande absurdité.





Moralité : Méfiez-vous des vieilles dames… enfin de mon âge, qui ne lisent ni Amélie Nothomb, ni Virginie Despentes, elles risquent d'être parfois de mauvais conseil.

La quatrième de couverture m'a donné envie de le lire, mais cet ouvrage m'a déçu. Je l'imaginais drôle, il ne m'a même pas fait sourire. L'histoire est bêtasse, sans intérêt, et l'écriture moderne est bien peu littéraire.

Je ne connaissais pas cette auteure, on ne m'y reprendra plus !

Un clin d'oeil amusé, cynique parfois portant sur une communauté d'anciens. Ils sont au crépuscule de leur vie, mais portent un regard critique sur leur monde et sur la société de consommation qu'ils ont quitté. Rien ne leur échappe, ils ont une opinion sur tout et se comporte comme des enfants gâtés qui se chamaillent au bac à sable.

Enfin un roman qui ne singe pas la vieillisse pour en rire, la ridiculiser, ou la rendre "sympathique". Les Vieilles, c'est du vitriol, mais pas dans le genre tatie Danielle non plus : c'est le monde entier qui part dans le décor, et en courant !

Toutes ces dames sont graves, drôles, désespérées, exaspérantes ou attendrissantes, bref, humaines, avec une touche de folie, assumée ou pas. Je n'oublie pas le chat, celui là est un sacré coquin, et pas loin d'être humain lui aussi, en tout cas un des rares mâles de l'histoire qui ait la tête à l'endroit !

C'est vraiment un plaisir à dévorer.

Un roman qui se prétend cocasse et que j'ai trouvé lamentable, qui aligne les poncifs sur le troisième et le quatrième âge sans aucune finesse. Au lieu de la drôlerie et de la dérision promises, il n'y a qu'un imbroglio de saynètes toutes plus démoralisantes ou grotesques les unes que les autres. C'est vide, sans saveur, même pas marrant. Une parodie loupée, une insulte à la vieillesse, qu'il faut cesser d'envisager comme un désastre. C'est caricatural à souhait, l'absence d'empathie de l'auteur pour les personnages et les situations m'a beaucoup gênée, pour ne pas dire choquée. Ce livre n'a rien d'amusant, il est plutôt révoltant et pathétique.

Tellement déçue ... ne perdez pas votre temps, passez votre chemin!

J’ai voulu (par principe et peut-être avec un peu d’espoir) terminer la lecture de ce livre... et bien, cela ne m’a rien apporté ! Je cherche encore l’humour et la fraîcheur qu’on nous promet ...

Dans ce roman, nous découvrons un petit village abritant essentiellement des seniors. L'auteur retrace le quotidien de ces derniers, leurs petites habitudes, leurs tourments, leurs relations... On passe d'un personnage à l'autre, sans qu'une véritable trame ne se tisse entre eux, si ce n'est à la toute fin de l'ouvrage, dont j'ai malgré tout pour ma part trouvé peu d'intérêt.

Il n'y a pas vraiment d'histoire et la fin est tirée par les cheveux.

Toutes ces "vieilles" aux permanentes bleu-violet, qui perdent un peu la tête, ne sont pas attachantes.

Si le début était prometteur j'ai fini par m’ennuyer, je ne l'ai terminé que parce que j’étais dans le métro avec rien d'autre à lire !!



lu en 2014.

La 4ème de couverture annonce un roman « irrésistible de fraîcheur » ... Comment dire que je n’ai trouvé aucune espèce de fraîcheur à ce livre que j’ai terminé parce que je me fais toujours un devoir d’achever un livre commencé - espérant jusqu’à la dernière page le coup de cœur ou la révélation.

Dans une ville imaginaire, nommée Le trou (!) - peuplée presqu’exclusivement de personnes âgées, des femmes essentiellement, démographie oblige - nous suivons le quotidien de Mmes Rousse, Rouby, Chiffe et quelques autres. Belles-mères infectes, mères déçues ou délaissées par leur progéniture ou veuves amères, leurs journées sont mornes, emplies de solitude et ce n’est pas les 365 jours de soleil par an qui réchauffent leur vieux cœur.



Il n’y a pas vraiment d’histoire et les chapitres se succèdent, plus tristes les uns que les autres en une réflexion douce-amère sur le sens de l’existence et la fin de vie. A cette désespérance, s’ajoute l’annonce d’une météorite qui menace de percuter la terre et de la pulvériser, ce qui disons-le, n’apporte quasiment rien au roman car plus personne n’attend grand-chose de toute façon !



Je suis sans doute particulièrement touchée par le sujet - cinquantaine, parents vieillissants, tout ça - et, donc, pas très à distance. Je n’ai aucune envie de lire des romans sur cette thématique mais je me suis laissée attraper par le résumé, plutôt séduisant.



Si je reconnais à l’auteur une jolie plume, un style alerte et de l’humour, je trouve également que l’absence de fil conducteur nuit un peu à l’ensemble, constitue un obstacle pour développer un peu d’empathie. Bref, je ne suis pas fan !