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Citations de Pascale Stephens (57)


— Qui était l’ogre de votre famille, alors ? je demande doucement, priant pour qu’Annabelle veuille bien reprendre son récit.
Elle me regarde, les yeux pétillants de malice. Sans un mot, elle s’éloigne, délaissant les XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Frustrée, car je voudrais tous les détailler, je la suis quand même sans protester. Elle s’arrête devant le portrait d’un très bel homme. Il devait avoir une trentaine d’années quand il a posé pour l’artiste. Ses cheveux noirs coupés court, ses yeux bruns ourlés de longs cils foncés, ses hautes pommettes et ses lèvres charnues font de son visage celui d’un ange.
— Vu ton air pensif, jeune fille, je subodore qu’il est à ton goût.
Faudrait être difficile pour ne pas trouver ce type super canon !
— Claire Belmont, laisse-moi te présenter Jasper Northgrey, douzième comte de Greenfield et… l’ogre de la famille.
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Un meilleur ami porte ce titre parce qu'il est toujours à vos côtés dans les bons moments. Mais, comme c'est le meilleur ami, il est là aussi quand tout fout le camp. Il est là aussi pour vous foutre des coups de pied au cul quand vous déconnez et pour vous asséner des vérités que vous n'avez pas envie d'entendre.
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« Charlie est un tout et c’est beaucoup plus important qu’un simple physique »
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« Elle était belle et farouche, fière et appétissante. Il a fallu que je la découvre à moitié nue sur son lit pour que je prenne conscience que son corps m'attirait autant que sa personnalité. »
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« S’exposer, c’est prendre le risque de se faire critiquer. De se faire traiter de tous les noms. »
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Je prends conscience qu’il a tout un éventail de regards expressifs – ils sont pleins de désir et d’amour pour la femme et l’amante, d’admiration et de tendresse pour la maman et celui-ci, un nouveau venu, est empreint de fierté et d’une sorte de revendication pour l’auteur.
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Je fais bien la distinction entre la femme que j’aime et avec qui j’ai envie de vieillir, et la mère de mes enfants. Je veux t’épouser pour tellement de raisons que tu risques de passer une nuit blanche si je commence à toutes les énumérer. Alors pour résumer, je veux me marier avec toi parce que tu es belle, intelligente, courageuse, persévérante. Je veux que tu sois ma femme, ma maîtresse, mon amante, mon amie, la mère de mes enfants. Je veux que tu fasses partie de ma vie, je veux profiter outrageusement de ton corps magnifique et je veux être à tes côtés pour affronter ton père comme tu l’as été pour lutter contre le mien.
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Perdre la personne qu'on aime est une tragédie, Clem... Mais surmonter ce cataclysme révèle ce qu'on a de plus fort en nous. On devient une autre personne, plus mûre, plus assurée, plus consciente de ce qui nous entoure, parce qu'on sait que tout peut s'arrêter très vite.
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Chapitre 21 : Clémence :
" - À toi ! Mais en quel honneur ?... Tu crois quoi, Nate ? Que tu vas me réparer comme tu le fais avec tes vieilles bécanes ? Que grâce à toi, tout va rentrer dans l'ordre ? Ils sont partis, tu comprends ça ? Et tu ne peux rien y changer...
- Tu paries ?
- Parier quoi ?
- Que je serai celui qui te réconciliera avec la vie."
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« C'est quand une personne s'en va qu'on mesure à quel point elle nous manque, à quel point nous y sommes attachés, à quel point on l'aime. »
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« C'est l'image qu'on offre aux autres qui est importante. Si on est pas sûr de soi, les autres le voient et vous traitent en conséquence. Si, par contre, on est bien dans ses baskets, la relation aux autres devient très différente. »
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« Je relève la tête et je plonge dans son regard bleu turquoise si envoûtant. Il pose sa main sur ma joue et essuie une larme. J'ai envie de me lover contre cette paume chaude et douce. Je veux oublier tout ça. J'aimerais être la nana sûre d'elle qu'il veut que je sois. J'aimerais pouvoir jouer le rôle de la fille amoureuse sur les photos. J'aimerais tant de choses. »
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Chapitre 2 :

Piper

« …Rien de rien ! Pas l’ombre d’un début de plan. J’y vais en free-style et ça me fout les jetons parce que je commence vraiment à me dire que je vais droit dans le mur.

Qu’est-ce que je pourrais lui dire à cette meuf ?

« Salut, j’ai vu ta photo dans un cadre accroché au mur de l’appartement de ton grand frangin, j’ai craqué pour toi, j’ai appris que tu avais peut-être des ennuis et je suis venu t’aider . » Non mais franchement. Elle va me prendre pour une cinglée et me faire interner.

Et si elle avait une meuf. Bon sang, mais à quoi je pensais en acceptant d’aider Curtis ?

Moi, style Wonder Woman, volant au secours d’une belle inconnue pour me ramasser et me faire jeter. C’est ça.

Malgré tout, même en sachant tout ça, je n’arrive pas à me dire que je fais une connerie. Je ne sais pas mais j’ai la certitude que je suis à ma place et qu’il faut que j’agisse même si je n’ai rien prévu et que je vais évoluer dans un flou artistique total.

Comme prévu, je reste tranquille...»
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Chapitre 1 :
Kimiko
« …
— Pam s’inquiète pour vous. TJ et Harry aussi…
— Ils auraient mieux fait de garder leur fric. D’autant qu’un avocat comme vous, ça ne doit pas être donné.
— Vous auriez préféré quoi ? Un avocat commis d’office ?
— Non, j’aurais surtout apprécié que ce ne soit pas Cooper qui paie la facture. Je n’ai pas besoin de lui.
Hargneux, il vient de cracher sa dernière phrase. Malgré tous mes efforts, le semblant de professionnalisme que je tente de garder vole en éclat devant ce butor entêté et condescendant.
— Mais vous vous prenez pour qui ?
Je me suis levée, en équilibre sur mes talons de dix centimètres. Mon petit mètre soixante-dix, chaussures comprises, me permet de le dominer alors qu’il est assis et me toise.
— Est-ce qu’il faut que je vous rappelle dans quelle situation vous vous trouvez ? Je l’invective, agitant un doigt rageur devant son visage. Vous êtes au poste de police. Vous êtes accusé de vol et d’incendie crimi…
— Je sais tout ça ! Rugit-il.
— Alors pourquoi restez-vous totalement muet ? Comment voulez-vous que je vous aide si vous ne me donnez pas votre version des faits ?
— Parce que ça ne servirait à rien.
— Vous êtes devin, peut-être ?
— Non, mais, vous, vous être aveugle.
— Parce que je ne pars pas du principe que vous êtes coupable ?
— Parce que vous vous entêtez refuser l’évidence. Pour eux je suis coupable. Alors, pourquoi aller chercher plus loin ?
J’aimerais bien savoir qui ce «eux» désigne. Les flics qui se trouvent de l’autre côté du mur ? Sa famille ?
...»
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Chapitre 10 :
Zoé
«…
— Oh ! Je t’ai posé une question !
— Hein ? Oui.
— On a couché ensemble !
Je quitte ses pectoraux du regard et je découvre un air dégoûté sur son visage. Je savais déjà que je ne lui plaisais pas, mais à ce point-là, c’est vexant.
— J’ai dormi sur le canapé, espèce de sagouin. C’est vous qui vous êtes incrusté et m’avez réveillée en plein milieu de la nuit. Vous vous êtes écroulé sur mon lit et vous vous êtes endormi, complètement saoul. En plus, comme vous l’avez dit de façon si charmante, je ne courais aucun risque puisque vous ne me trouvez même pas baisable. D’ailleurs, ce n’est pas la peine d’afficher votre dégoût. Je suis là pur le travail et pas pour la gaudriole. En plus, vous n’êtes absolument pas mon genre.
Au moins, il ne râle plus. Je lui ai cloué le bec et c’est lui, maintenant, qui a la bouche ouverte de surprise.
...»
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Chapitre 4 :
Franz
«… Je sors de ma piaule comme un fou en gueulant, je franchis le petit couloir, la grande pièce à vivre avant d’atteindre le hall et la poste que j’ouvre avec fracas.
— C’est quoi ce cirque ? Vous êtes malade de réveiller les gens à cette heure.
— Il est presque 9 heures.
— Ouais et alors ? D’abord vous êtes qui ? Et qu’est-ce que vous voulez ? Si c’est pour me vendre un truc ou tenter de me convertir à une religion à la con, vous n’avez plus qu’à dégager. Je ne suis pas intéressé.
— Je suis Zoé Valeroy.
— Oui et ?
— Je suis journaliste et je dois…
— Vous êtes journaliste ? Où vous avez eu cette adresse ?
— C’est la secrétaire de Gus Kempt qui me l’a donnée.
— Mais pourquoi elle a fait ça, cette conne ?
— Parce que je dois écrire un article sur vous.
Un quoi ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Je regarde la dénommée Zoé qui attend sur le pas de ma porte, son sac à la main et une valise posée à ses pieds.
Je me masse les tempes et je visualise la tête de ce traître de Gus.
Je vais le virer.
Mais avant, je vais le tuer. Ouais et je le ferai souffrir longtemps avant qu’il pousse son dernier soupir.»
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Depuis un an, j'ai l'impression de ne plus avoir le droit d'exister. Comment le pourrais-je, alors qu'ils sont morts? Je ne pleure plus mais je ne ris plus non plus. Tout ce que je ressens est mâtiné d'une touche de culpabilité parce que je suis là, alors qu'ils sont six pieds sous terre.
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Cette nana est comme éteinte et je me plais à croire que je pourrais être l’amulette qui rallumerait la petite flamme qui brillait en elle avant l'accident.
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Je vis et, pour la première fois depuis longtemps, je savoure chaque instant parce que la vie est fragile et que tout peut disparaître en un claquement de doigts.
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Darell
«…
— Certains le feraient pour trois millions de dollars.
Elle ne tique même pas, alors que la somme représente deux fois ce que vaut vraiment la Ford. Elle me contemple et, à cet instant, c’est du mépris que je lis dans ses yeux.
Et je m’aperçois que je déteste ça.
— Vous vivez dans quel monde ? Sûrement dans celui des milliardaires bienheureux. Vous croyez pouvoir tout acheter ? Vu votre air, je suppose que oui.
— Arrêtez !
— Quoi ?
— Ça ne vous fatigue pas, ce jeu de questions/réponses ?
— Je vais vous le répéter une dernière fois, monsieur Cooper, reprend-elle, imperturbable. Ma voiture n’est pas à vendre, et cela, quelle que soit la somme que vous êtes prêt à payer.
— Je ne vous comprend pas, je renchéris, énervé. Votre situation financière n’est pas très reluisante et l’argent que vous gagneriez en me cédant la Ford pourrait vous permettre de sauver votre garage.
— Mais qu’est-ce que ça peut vous faire ? Crie-t-elle. Mes frères vous ont contacté sans me demander ni mon avis, ni mon autorisation ! Cette voiture était à mes parents, elle est aussi précieuse que ce garage, et il est hors de question que je vous la cède, tout milliardaire que vous soyez.
— Vous êtes têtue…
— Vous n’imaginez même pas à quel point !
— Je crois que si.
...»
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