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4.07/5 (sur 168 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1972
Biographie :

Pascale Stephens est une romancière française.

Elle vit dans le Jura et enseigne en Maison familiale et rurale (MFR) au Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation.

"N'est pas Cendrillon qui veut..." (2016) ("Show me") est son premier roman. Il est sorti en autoédition avant d’être publié par BMR en 2017.

Elle écrit également sous le pseudonyme de Mina Zadig.

page Facebook : https://www.facebook.com/people/Pascale-Stephens-Auteure/100013039894029

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Bibliographie de Pascale Stephens   (16)Voir plus

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Le 17 mars dernier, alors que non loin de là se déroulait Livre Paris, les éditions BMR ont choisi de se différencier en organisant un évènement inédit : La Maison BMR. Louée spécialement pour l'occasion, cette maison dédiée à la new romance lors d'une journée à acceuillit nombreuses lectrices et évènements. Au programme de la journée, un atelier cupcake animé par Chloé Saada, une battle Dark Romance VS Light Romance avec les auteures Pascale Stephens (Not Easy et Speedway) et Pauline Libersart (Jeux de Glace, Nick and Sara, Baltimore..) mais également beaucoup d'autres ateliers et des dédicaces avec Angel Arekin (No Love No Fear, No Love No Pain, Sans Coeur, Sans Âme) et Chrys Galia (Parier mais pas jouer). Un évènement fédérateur, pour une communauté toujours plus grande.

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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
— Qui était l’ogre de votre famille, alors ? je demande doucement, priant pour qu’Annabelle veuille bien reprendre son récit.
Elle me regarde, les yeux pétillants de malice. Sans un mot, elle s’éloigne, délaissant les XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Frustrée, car je voudrais tous les détailler, je la suis quand même sans protester. Elle s’arrête devant le portrait d’un très bel homme. Il devait avoir une trentaine d’années quand il a posé pour l’artiste. Ses cheveux noirs coupés court, ses yeux bruns ourlés de longs cils foncés, ses hautes pommettes et ses lèvres charnues font de son visage celui d’un ange.
— Vu ton air pensif, jeune fille, je subodore qu’il est à ton goût.
Faudrait être difficile pour ne pas trouver ce type super canon !
— Claire Belmont, laisse-moi te présenter Jasper Northgrey, douzième comte de Greenfield et… l’ogre de la famille.
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Un meilleur ami porte ce titre parce qu'il est toujours à vos côtés dans les bons moments. Mais, comme c'est le meilleur ami, il est là aussi quand tout fout le camp. Il est là aussi pour vous foutre des coups de pied au cul quand vous déconnez et pour vous asséner des vérités que vous n'avez pas envie d'entendre.
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Chapitre 3 :
«…
Enfin, Annabelle reprend :
— Rodolphe était en Italie quand un messager vint lui annoncer la mort de son frère. Il devenait l’héritier du comté et, à ce titre, se sentit sûrement contraint de rentrer au pays. En arrivant à Northgrey Manor, il apprit que, depuis quelques mois, son père était devenu le tuteur d’une jeune orpheline. Mary était la fille d’un de ses amis. Jasper l’avait recueillie à son décès. Si des bruits ont couru affirmant qu’elle était promise à Rodolphe, c’est pourtant Jasper qui l’épousa. Mary avait ton âge, Claire. D’ailleurs, plus je te regarde, plus je trouve que tu lui ressembles.
Ma grand-mère relève la tête de son ouvrage et me fixe.
— Mais tu as raison, Annabelle ! confirme-t-elle, surprise de ne pas l’avoir remarqué par elle-même. Maintenant que tu le dis !
— On ne sait pas grand-chose la concernant, c’était une jeune femme effacée. Pourtant, il est une évidence : son union à Jasper fut un désastre. Elle a été délaissée, sans même pouvoir trouver consolation auprès d’enfants. Pourtant, sur son portait, elle a un sourire si doux. Je ne peux m’empêcher de penser qu’elle aurait sûrement formé un beau couple avec Rodolphe. Rodolphe, qui, lui, ne se maria jamais. À sa mort, il abandonna même le titre de comte à Karl, issu d’une autre branche de la famille.
— Mais comment savez-vous tout ça ?
— Je suis l’arrière-petite-fille de Rodolphe.

— Comment c’est possible s’il ne s’est pas marié ?

— C’est triste, je soupire.
Je suis vraiment trop conditionnée par les romances que je lis, dans lesquelles tout finit toujours par s’arranger. « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… » Tu parles ! Je regarde Annabelle, qui semble défaite. Elle a sacrifié son bonheur personnel pour préserver son héritage.
Si seulement Rodolphe avait pu épouser Mary ! Je ne sais pas pourquoi, mais je suis convaincue que tout aurait alors été très différent…
— Voilà, mon enfant, comment se termine l’histoire. Elle n’a pas eu un épilogue très gai.
— Je suis désolée.
...»
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Je fais bien la distinction entre la femme que j’aime et avec qui j’ai envie de vieillir, et la mère de mes enfants. Je veux t’épouser pour tellement de raisons que tu risques de passer une nuit blanche si je commence à toutes les énumérer. Alors pour résumer, je veux me marier avec toi parce que tu es belle, intelligente, courageuse, persévérante. Je veux que tu sois ma femme, ma maîtresse, mon amante, mon amie, la mère de mes enfants. Je veux que tu fasses partie de ma vie, je veux profiter outrageusement de ton corps magnifique et je veux être à tes côtés pour affronter ton père comme tu l’as été pour lutter contre le mien.
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Chapitre 4 : Vale :
" - Mayaaaaaaaaaaa !
Oh la vache, mais comment elle fait ça ?
Juliette s'est levée et se précipite vers l'entrée du garage, en poussant un cri strident qui nous fait grimacer tous les trois.
Juliette s'est jetée dans les bras d'un femme, pour ce que j'en vois, ou devine. Ben dis donc, je crois que la grande frangine n'a pas meilleur goût en matière vestimentaire que sa cadette. Toutes les deux forment un duo un peu surprenant.
- Ma juju !
La dénommée Maya serre la princesse dans une étreinte pleine d'amour et de tendresse puis elle la tiens à bout de bras, de la peur accrochée aux traits de son visage, qu'elle a joli d'ailleurs.
Le problème c'est j'en discerne pas grand-chose, puisqu'il est en partie caché par un bonnet, qui la dissimule jusqu'aux oreilles.
- Mais pourquoi tu t'es sauvée ? la réprimande-t-elle.
- Z'avais plus de Froot Loops, t'as oublié d'en asseter et maman voulait pas se lever.
- Mais on part pas comme ça, ma puce. C'est dangereux et je me suis inquiétée. Tu te rend compte ?
- Ben ze sais, ze te demande pardon. Y'a deux grands qui m'ont embêtée mais Vale il leur a dit de partir. Vale, c'est un sevalier mais ze crois que c'est un pirate parce qu'il a son bobo sur la zoue. Et puis zoss, elle fait des dessins, Doc y fait de puzzles avec des bouts de moto. Z'ai bu du socolat et z'ai mangé de la briosse, c'était trop bien.
...
- Merci encore.
- De rien.
C'est sûr, elle a beaucoup de conversation. je meurs d'envie de savoir comment un gamine de quatre ans a pu se retrouver seule au milieu de la rue à 8 heures du matin, mais elle ne me dira rien."
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Chapitre 1 :
Kimiko
« …
— Pam s’inquiète pour vous. TJ et Harry aussi…
— Ils auraient mieux fait de garder leur fric. D’autant qu’un avocat comme vous, ça ne doit pas être donné.
— Vous auriez préféré quoi ? Un avocat commis d’office ?
— Non, j’aurais surtout apprécié que ce ne soit pas Cooper qui paie la facture. Je n’ai pas besoin de lui.
Hargneux, il vient de cracher sa dernière phrase. Malgré tous mes efforts, le semblant de professionnalisme que je tente de garder vole en éclat devant ce butor entêté et condescendant.
— Mais vous vous prenez pour qui ?
Je me suis levée, en équilibre sur mes talons de dix centimètres. Mon petit mètre soixante-dix, chaussures comprises, me permet de le dominer alors qu’il est assis et me toise.
— Est-ce qu’il faut que je vous rappelle dans quelle situation vous vous trouvez ? Je l’invective, agitant un doigt rageur devant son visage. Vous êtes au poste de police. Vous êtes accusé de vol et d’incendie crimi…
— Je sais tout ça ! Rugit-il.
— Alors pourquoi restez-vous totalement muet ? Comment voulez-vous que je vous aide si vous ne me donnez pas votre version des faits ?
— Parce que ça ne servirait à rien.
— Vous êtes devin, peut-être ?
— Non, mais, vous, vous être aveugle.
— Parce que je ne pars pas du principe que vous êtes coupable ?
— Parce que vous vous entêtez refuser l’évidence. Pour eux je suis coupable. Alors, pourquoi aller chercher plus loin ?
J’aimerais bien savoir qui ce «eux» désigne. Les flics qui se trouvent de l’autre côté du mur ? Sa famille ?
...»
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Darell
«…
— Certains le feraient pour trois millions de dollars.
Elle ne tique même pas, alors que la somme représente deux fois ce que vaut vraiment la Ford. Elle me contemple et, à cet instant, c’est du mépris que je lis dans ses yeux.
Et je m’aperçois que je déteste ça.
— Vous vivez dans quel monde ? Sûrement dans celui des milliardaires bienheureux. Vous croyez pouvoir tout acheter ? Vu votre air, je suppose que oui.
— Arrêtez !
— Quoi ?
— Ça ne vous fatigue pas, ce jeu de questions/réponses ?
— Je vais vous le répéter une dernière fois, monsieur Cooper, reprend-elle, imperturbable. Ma voiture n’est pas à vendre, et cela, quelle que soit la somme que vous êtes prêt à payer.
— Je ne vous comprend pas, je renchéris, énervé. Votre situation financière n’est pas très reluisante et l’argent que vous gagneriez en me cédant la Ford pourrait vous permettre de sauver votre garage.
— Mais qu’est-ce que ça peut vous faire ? Crie-t-elle. Mes frères vous ont contacté sans me demander ni mon avis, ni mon autorisation ! Cette voiture était à mes parents, elle est aussi précieuse que ce garage, et il est hors de question que je vous la cède, tout milliardaire que vous soyez.
— Vous êtes têtue…
— Vous n’imaginez même pas à quel point !
— Je crois que si.
...»
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Chapitre 4 :
Franz
«… Je sors de ma piaule comme un fou en gueulant, je franchis le petit couloir, la grande pièce à vivre avant d’atteindre le hall et la poste que j’ouvre avec fracas.
— C’est quoi ce cirque ? Vous êtes malade de réveiller les gens à cette heure.
— Il est presque 9 heures.
— Ouais et alors ? D’abord vous êtes qui ? Et qu’est-ce que vous voulez ? Si c’est pour me vendre un truc ou tenter de me convertir à une religion à la con, vous n’avez plus qu’à dégager. Je ne suis pas intéressé.
— Je suis Zoé Valeroy.
— Oui et ?
— Je suis journaliste et je dois…
— Vous êtes journaliste ? Où vous avez eu cette adresse ?
— C’est la secrétaire de Gus Kempt qui me l’a donnée.
— Mais pourquoi elle a fait ça, cette conne ?
— Parce que je dois écrire un article sur vous.
Un quoi ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Je regarde la dénommée Zoé qui attend sur le pas de ma porte, son sac à la main et une valise posée à ses pieds.
Je me masse les tempes et je visualise la tête de ce traître de Gus.
Je vais le virer.
Mais avant, je vais le tuer. Ouais et je le ferai souffrir longtemps avant qu’il pousse son dernier soupir.»
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Chapitre 2 : Clémence :
" - Clem...
Je continue à avancer sans m'occuper de la voiture qui me suit.
- Clem, bordel, il pleut... Laisse-moi te ramener chez toi.
- Tu me parles maintenant ?
- Monte !
- Je n'ai pas besoin de toi, Nate. Tu me traites comme une pestiférée sur les circuits et là maintenant t'es aux petits soins ? Je me fous de ta pitié ! Laisse-moi tranquille.
- C'était un super pilote...
- ...
- Clémence, nom de Dieu ! Monte dans cette bagnole ! Tu n'as pas besoin d'une pneumonie en plus de tout ça.
Mais qu'est-ce que ça peut lui faire ?
- Casse-toi, Nate ? Qu'est-ce que t'en as foutre de moi, hein ? Fous-moi la paix, dégage, OK ?
Je suis en colère, dans une fureur nous plus exactement, et malheureusement pour lui il est le seul à proximité.
Je lui tourne le dos et le laisse là, à l'abri dans son bolide aussi sombre que lui et que cette journée.
J'entends la voiture partir sur les chapeaux de roues. Il doit être vexé que j'aie refusé son aide mais je m'en tape.
Je n'ai évacué qu'un centième de la rage qui m'habite."
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Chapitre 2 :

Piper

« …Rien de rien ! Pas l’ombre d’un début de plan. J’y vais en free-style et ça me fout les jetons parce que je commence vraiment à me dire que je vais droit dans le mur.

Qu’est-ce que je pourrais lui dire à cette meuf ?

« Salut, j’ai vu ta photo dans un cadre accroché au mur de l’appartement de ton grand frangin, j’ai craqué pour toi, j’ai appris que tu avais peut-être des ennuis et je suis venu t’aider . » Non mais franchement. Elle va me prendre pour une cinglée et me faire interner.

Et si elle avait une meuf. Bon sang, mais à quoi je pensais en acceptant d’aider Curtis ?

Moi, style Wonder Woman, volant au secours d’une belle inconnue pour me ramasser et me faire jeter. C’est ça.

Malgré tout, même en sachant tout ça, je n’arrive pas à me dire que je fais une connerie. Je ne sais pas mais j’ai la certitude que je suis à ma place et qu’il faut que j’agisse même si je n’ai rien prévu et que je vais évoluer dans un flou artistique total.

Comme prévu, je reste tranquille...»
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