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Critiques de Patrice Abbou (19)
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Une mère juive ne meurt jamais

Roman sincère, sensible, tendre et avec sa bonne dose d'humour...



Extrait :

7 jours pour dire au revoir.

7 jours pour s'égratigner.

7 jours pour s'aimer.



Comment faire face quand on perd son roc? Son repère? Son phare dans la tempête?



Adam, le saltimbanque de la famille, le petite dernier...

Notre touchant narrateur va nous ouvrir les portes de sa famille qui est en plein deuil.

Cet homme mature va nous parler de sa religion, des traditions familiales.

On fera la connaissance de chaque membre de cette famille qui doit briser les secrets pour avancer.



Comment allier traditions ancestrales et modernité?



Patrice Abbou, une très belle plume.

Un récit bourré d'amour et de surprises.

L'auteur aborde de très beaux sujets sans en faire une caricature.

Profondément humain. Touchant. Réaliste.

Je me suis sentie comme un membre de la famille à part entière.

J'ai été totalement conquise malgré le drame qui touche cette famille.



Merci Stéphanie,

Pour m'avoir offert cette jolie pépite.

Pour m'avoir sorti de ma zone de confort.

Pour à chaque fois tomber juste sur tes choix.
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Une mère juive ne meurt jamais

Cher Patrice,

.

Ton roman, cela fait plusieurs jours que je tourne, et retourne, cherchant, effaçant les lignes, recommençant encore, réfléchissant à la meilleure façon de tout te dire, ce que j’en ai pensé, ce que j’y ai ressenti, hésitant un peu, craignant de ne pas tout retranscrire, de passer à côté du plus important, cherchant la meilleure expression, celle qui saura traduire toutes ces émotions par lesquelles je suis passée…

.

Un bonheur de lecture, ce sont les premiers mots qui me viennent…Tendre, joyeux, loufoque parfois, avec des airs de comédie à l’italienne, avec ses excès, ses drames, ses rires, ses chagrins, son exubérance .

.

L'essentiel de ton livre, ce sont tous ces personnages, cette famille dans laquelle on retrouve un peu de la nôtre, avec ces rapports compliqués, ces souvenirs qui nous rattachent les uns aux autres, ce lien dont on voudrait parfois se défaire, mais qui se révèle indéfectible.

.

Dans la famille Molina, il y a ces codes à respecter, ces expressions qui leurs sont propres, cette communication particulière où derrière les mots prononcés il y a plus que ce qui est dit. Dans tout ce que l'on vit avec eux, ce qui prédomine, c'est l'amour, celui que chacun porte à l'autre, cette tendresse qui se dissimule derrière chaque attention, chaque geste, chaque regard, cette connaissance intuitive et absolue de l'autre qui fait que rien ne peut longtemps rester ignoré.

.

J'ai dévoré les pages de ton récit, alternant entre le rire et l’émotion, et ces sept jours chez les Molina, je ne les ai pas vu passer. Je me suis sentie rapidement à ma place parmi eux, et j'ai eu beaucoup de mal à les laisser partir. Et je me demande, si jamais tu étais d'accord, s'il ne serait pas possible de les retrouver encore un peu, parce que tu sais si bien me les raconter...
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Une mère juive ne meurt jamais

C'est un premier roman que nous propose Patrice Abbou, plus exactement un huis-clos de sept jours avec la famille Molina.



Dans la famille Molina, il y a :

- Aba , le père , le "roi" David

- Ima, la mère , Louise

- les quatre enfants : Henri 44 ans, Susanne 43, Lucie 42 et enfin notre narrateur Adam, le petit dernier 40 ans.



La famille Molina est originaire d'Algérie et de confession juive sépharade. Les traditions sont très importantes pour le patriarche.



Louise, la maman vient de décéder laissant une lettre pour un certain Henri El Mosnino...un mystère, un secret de famille qui risque bien d'éclater durant les sept jours qui vont suivre car comme le veut la tradition la famille pour faire le deuil va vivre ensemble dans l'appartement de la défunte.



"Les Molina n'ont pas le droit de sortir, de se laver, de se changer, de se parfumer et encore moins de travailler ... pendant sept jours comme le veut la tradition."



Un premier roman intéressant où l'on apprend les rites et traditions juives. L'enterrement doit avoir lieu le plus rapidement possible, on découpe une étoile dans les vêtements, on récite le Kaddish chaque jour mais pour se faire il faut au minimum dix hommes pour le réciter......



J'ai aimé apprendre à mieux connaître cette religion tout en m'amusant de la plume à la fois tendre et caustique de l'auteur. Les enfants Molina sont différents, ils ne pratiquent pas leur religion de la même façon ce qui apporte des discussions parfois épiques. De plus, leur mère leur a laissé une mission particulière ; trouver en sept jours un mari à Lucie ! Et puis n'oublions pas le secret laissé dans un courrier destiné à El Mosnino, il faudra aussi le digérer..



Un moment de lecture agréable que j'aurais sans doute loupé sans la préparation du salon de Lire c'est Libre . Hâte de rencontrer l'auteur.



Ma note : 8/10


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Une mère juive ne meurt jamais

C’est un roman touchant. Sur le fond, qu’elle soit juive ou non, la perte d’une mère est toujours un effondrement, la remise en cause de l’équilibre familial et personnel. On est tous un peu Adam, Lucie, Henri ou Suzanne. C’est une étape de vie logique mais bouleversante.

L’idée d’une fratrie hier encore tenue par Ima, aujourd’hui bousculée par le Roi David, le père perdu, secoué, déboussolé est parfaite, bien qu’elle me soit parfaitement étrangère. Patrice esquisse une famille, aimante mais aussi violente, émue, perdue.

L’après ne sera plus jamais semblable à la veille.

Patrice tient ce point. Il écrit de manière juste et ouvre des sourires. Il sait teinter ses personnages de drôlerie et tendresse.

Côté personnages, je retiens :

- Adam le cadet de la famille, est singulier. Une position qui met inconnue et pourtant on se projette avec une belle dose d’empathie pour celui qui semble être le plus fragile. C’est à la fois, le protégé et la victime. Son carnet de bord le rend singulier dans cette famille où la tradition est importante. La connaissance d’Adam des rites et coutumes est si ténue, qu’il devient un agréable compagnon qui guide le lecteur goy.

- Lucie est pour moi définit dans le chapitre 10. Avec Ima, elle a perdu plus qu’une mère. Et j’avoue qu’étant donné la dernière volonté d’Ima, j’attends beaucoup de ce personnage.

- Suzie est un parfait personnage. Elle se met en quatre pour la famille qui l’a accueilli mais qui n’hésite pourtant pas à lui rappeler l’étrangère qu’elle est et restera.

Reste sur le fond, la surprise la religion et son importance. Moi qui ait été élevé dans un fondement républicain, à travers une éduction certes d’origine plutôt catho, mais n’ayant comme repère qu’une lecture tardive de l’Ancien et du Nouveau testament, comme celle du Coran et une chapelle, parce qu’elle avait terrain pour faire du patin à roulettes, il ressort à mes yeux un côté désuet qui ressemble à première vue à de l’auto-flagellation. Oui, la Shiva me parait too-much. Et je vois au premier abord, une religion lourde et contraignante.

En revanche, arrivé au terme du second jour, je m’aperçois que c’est également une manière de faire son deuil à plusieurs, de partager sa peine. Alors se crée l’ouverture. J’apprends cette culture et surtout le pourquoi de ses rites en période de deuil . Confrontation ou support ? J’hésite.

Ce livre raisonne en moi. Moi, le goy, fils unique, je me projette dans cette famille car on y trouve tous une part de soi.

Heureusement pour ne pas verser dans la pathos, Patrice amène de la légèreté avec la mission de la fratrie. Trouver un mari à Lucie. Il offre aussi ce qu’il faut de tension. Car avec les morts surgissent les secrets de famille.

Sur la forme, c’est fluide, équilibré avec ce qu’il faut de dialogues, d’humour et d’introspection.

Cette lecture se révèle un excellent choix. Le mien fut simple. Résumé à une partie par jour pour laisser le temps à l’ouvrage qui en contient huit de s’étirer, de se livrer et d’en profiter. Va savoir pourquoi. Pour ne pas sombrer dans le souvenir ? Pour faire durer ce moment où la mémoire se fait agréable ?

Une mère juive ne meurt jamais est pétri d’humanité. J’aime les colères du roi David, les doutes et les joies. Le deuil, ce moment où le voile se déchire, où la famille s’affronte ou se retrouve pour rester en vie. Ce passage naturel, évident, que nous abordons tous d’une manière qui nous est propre.

Et quand il s’agit d’une mère, c’est encore plus frappant. Oui, une mère ne meurt jamais tout à fait. Heureusement. Pour finir, merci à mon amie Ophélie d’avoir eu cette belle idée et à Patrice d’avoir été la victime de cette lecture.

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Une mère juive ne meurt jamais

Au nom de la mère



Avec ce titre, je suis sortie de ma zone de confort.

Je lis très peu de "romans de vie", d'histoires très réalistes car je préfère généralement m'évader loin du quotidien grâce à la littérature.

Une mère juive ne meurt jamais a pourtant été une jolie découverte. Oui, une jolie découverte malgré un pitch qui pourrait sembler un peu difficile.



Adam Molina, 40 ans,arrive dans sa ville natale où il retrouve son père et ses frères et sœurs. Aujourd'hui ils enterrent la maman...

Dans la tradition juive, les 7 jours qui suivent sont un moment de recueillement. On ne sort pas, on ne se lave pas, on ne va pas travailler...

Adam espérait repartir dès le lendemain de la cérémonie et le voilà coincé avec sa famille pour le moins dysfonctionnelle.

Alors quand Henri, son frère aîné, lui annonce que leur mère leur a confié une mission avant de s'éteindre, Adam doit se résigner à chercher un époux à sa sœur Lucie pour respecter la dernière volonté de celle qu'il aimait tant.



Un huis clos familial qui oscille toujours entre rires et larmes.

Tant de secrets, de non-dits, de vieilles rancunes mais tellement d'amour et de tendresse également.



C'est la famille juive pied-noir comme on se l'imagine : ça parle fort, ça pleure fort, ça crie pas mal aussi, un nombre hallucinant de visiteurs, tout dans l'excès mais ça dégouline d'amour comme le miel des pâtisseries orientales.

Tous les personnages sont vraiment attachants, terriblement réels. Je pouvais presque les voir évoluer devant moi.

Mais mon cœur est allé à "monsieur théière". Ce papa Molina - colérique, tellement drôle et attendrissant - j'aurais voulu le serrer fort fort dans mes bras (même si ce n'est pas vraiment le genre de la maison Molina).



On passe du grave au léger en quelques pages, quelques lignes parfois. C'est frais et triste. Le lecteur vit pleinement l'histoire, tout à tour une boule dans la gorge ou le sourire aux lèvres. C'est la vie, la vraie, que nous décrit Patrice Abbou.



La plume est d'une très grande justesse, à tel point que je me suis demandée s'il n'y avait pas de l'autobiographie dans cette histoire.



Alors même si ce n'est pas mon type de littérature fétiche, j'ai passé un bon moment avec cette famille Molina qui saura séduire, je n'en doute pas, tous les amateurs de récits de vie pleins de bons sentiments.
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Une mère juive ne meurt jamais

Il existe des récits fictifs qui sentent le vécu. Il s'en dégage alors des émotions toutes particulières car empreintes d'une grande justesse.

C'est le cas ici, avec une Mère Juive ne Meurt Jamais, roman écrit à la première personne.

On va suivre les 7 jours de deuil de Adam Molina et sa famille, en huit clos, comme le veut la religion juive.

Comme le dit l'un des personnages, certains vivent un deuil, retournent travailler 3 jours après et sont en dépression dans les semaines qui suivent.

Alors ici, la famille endeuillée prend son temps.

Ce sont 7 jours pour que chacun puisse se recueillir, regretter, vivre sa souffrance et l'accepter, pour finalement doucement tourner la page.

Ne croyez pas pour autant que ce roman va vous miner le moral et que vous en ressortirez le cœur lourd, ce n'est pas du tout la cas!

Enfermez une famille d'adultes pendant 7 jours et vous verrez que cela ne va pas être de toute tranquillité.

Entre les non-dits, les secrets et les rancœurs, mais aussi les souvenirs d'enfance et la complicité innée, les membres de cette famille vont vivre un joyeux bordel de sentiments.

Et c'est là le talent de l'auteur : savoir aborder un sujet aussi douloureux et en faire un moment de tendresse, en y apportant aussi du rire par le biais de situations cocasses.

Le récit est rondement mené, alliant avec justesse ces moments de tensions et de fragilité et ceux où la vie reprend ses droits, malgré tout.

Le gros point fort de cette histoire réside aussi et surtout dans ses personnages. Ils sont loufoques, plein de défauts et follement excessifs mais se portent un amour pudique véritablement touchant.

Aux amateurs de récit de vie tendre et désarmant , n'attendez plus pour ouvrir ce livre !
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Une mère juive ne meurt jamais

🌸J’avoue avoir acheté ce roman pour son titre et je n’ai pas du tout lu la 4eme de couverture.



Dès les premières pages , j’ai compris mon erreur . Il s’agit du décès d’une maman , une mère juive et des 7 jours de deuil « la shiva » imposés dans le judaïsme.

J’ai déjà vécu cette période et je n’étais peut-être pas disposée à revivre cet éclatement familial , cette pression caractéristique engendrée par la perte d’un être cher et la cohabitation familiale forcée .

Ça éclate , prise de bec , de tête , tendresse et humour .

Je n’ai malheureusement pas accroché malgré les critiques positives.
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Une mère juive ne meurt jamais

Patrice Abbou s’est basé sur sa propre histoire pour nous parler du décès de Louise, une maman aimée et aimante, et de la période de 7 jours de deuil imposée par la religion juive. La tradition veut que la famille proche vive sous le même toit durant cette période, ne pouvant ni sortir (sauf pour se rendre quotidiennement à la synagogue), ni travailler, ni cuisiner, ni se laver, ni se regarder dans un miroir.



Le narrateur Adam, la quarantaine active, se retrouve donc obligé de vivre en huis-clos avec son frère, ses sœurs et son père. Pas facile à cet âge de mettre sa vie en pause pour se concentrer sur les souvenirs, les non-dits, les choix de vie et les manies des uns et des autres.



Patrice Abbou s’est basé sur sa propre histoire pour nous parler du décès de Louise, une maman aimée et aimante, et de la période de 7 jours de deuil imposée par la religion juive. La tradition veut que la famille proche vive sous le même toit durant cette période, ne pouvant ni sortir (sauf pour se rendre quotidiennement à la synagogue), ni travailler, ni cuisiner, ni se laver, ni se regarder dans un miroir.



Le narrateur Adam, la quarantaine active, se retrouve donc obligé de vivre en huis-clos avec son frère, ses sœurs et son père. Pas facile à cet âge de mettre sa vie en pause pour se concentrer sur les souvenirs, les non-dits, les choix de vie et les manies des uns et des autres.



Une belle découverte que je vous recommande vivement !

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Une mère juive ne meurt jamais

Plantons le décor : une famille juive pratiquante comprenant la parents, David et Louise et leurs quatre enfants : Henry, Suzanne, Lucie et Adam, le narrateur.



Cette famille est touchée par le deuil de Louise, cette mère de famille qui semblait être le pilier de tout ce petit monde.



Et quand on vit un deuil dans la religion juive, on doit respecter la tradition : à savoir un deuil de sept jours avec de nombreuses interdictions.



Sauf que voilà : Adam est acteur et il est impensable de s'absenter aussi longtemps des planches.



Oui mais tout cela est sans compter la pression qu'il subit. Ne pas décevoir sa mère, ni son père. Puis le voilà mis dans la confidence par son frère de la dernière volonté de sa mère sur son lit de mort.













Un roman qui mêle de nombreux sentiments : l'amour, la trahison, le pardon, l'acceptation...; Tous les personnages ont leur propre personnalité et c'est ce qui permet de nous retrouver face à une famille aussi explosive que pleine de tendresse.



L'auteur va nous plonger dans une ambiance assez particulière où les fêtes et autres traditions juives, qui m'étaient jusque là pour la plupart inconnues, sont légions et surtout incontournables.



Mais il va également mettre cette famille dans une situation d'inconfort face à la découverte d'un secret qui va apporter de nombreuses réflexions et discussions entre tous les membres.



Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une histoire vraie, néanmoins de nombreuses scènes semblent avoir été inspirées de faits réels. alors peut être me trompe-je mais cela semble tellement réaliste et vécu que c'est 'impression que j'en ai.



Les sentiments et émotions sont vraiment bien décrits et semblent exacerbés à cause de cette ambiance oppressante de ce huis clos "obligé" par la religion en pareil cas.



Le trait d'humour discret mais bien présent apporte une certaine légèreté au récit.



Et le titre résume tellement la situation : cette maman qui continue de vivre malgré son décès; elle continue de vivre et d'avoir une certaine influence sur l'ensemble des membres de sa famille. Même si ces derniers éprouvent une certaine réserve pour certaines traditions, le souvenir de cette mère aimante les renvoie face à leurs "responsabilités" et surtout à leur respect pour elle.



Difficile d'exprimer par écrit les sentiments ressentis lors de la lecture de cette histoire tellement touchante. On se plait et se complaît dans cette famille dans laquelle les réactions quelques fois dures sont au final compréhensives et surtout sans aucune méchanceté profonde.



La construction du livre est intéressante puisqu'elle présente chaque jour post décès : sept jours décryptés, décortiqués pour le plus grand bonheur des lecteurs.







**************************







Mon ressenti : J'ai apprécié la fraîcheur de cette famille malgré leur vie de ces sept jours en vase clos.



Le petit plus : La richesse de chacun des personnages et surtout la présentation d'une religion méconnue de beaucoup.



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Une mère juive ne meurt jamais

Il ne faut pas rire, c’est péché 🤷🏻‍♀️, pourtant plusieurs fois ce livre m’a fait sourire, rire😜. Entre règlements de comptes, secrets, mensonges, révélations, souvenirs d’enfance ... la Shiva (7 jours de deuil qui suit la disparition d’un proche )de Louise tourne quasiment au fiasco. Des personnages haut en couleurs, pour un huit clos extraordinaire, avec cette famille finalement assez ordinaire. L’écriture est caustique, poétique et tellement réaliste. J’ai passé un excellent moment, ce livre pourrait faire un très bon 🎥.

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Une mère juive ne meurt jamais

Une mère juive ne meurt jamais de PATRICE ABBOU AUX Editions Plon



Ce livre est grandiose. J'ai été aspiré dans cette tradition juive face à un deuil!



Je ne connaissais absolument rien de cette religion et j'avoue en avoir appris beaucoup!



On retrouve ici une famille juive qui ont perdu leur maman LOUISE !



Cette famille qui est composé de 4 enfants va nous faire partager entre rires larmes chagrin bonheur!



Je me suis senti vivre avec cette famille



En réfléchissant, je pense que rester sept jours en famille, sans télévision etc… cela peut être le moyen de renouer avec nos différents familiaux et surtout de nous délester de certains secrets qui pèsent toujours dans une famille.



Depuis plusieurs mois, aucun roman ne m’avait fait vibrer mais celui-ci ! Je vous le conseille fortement ! Courez, volez chez votre libraire !👌👌👌



Résumé :



Les Molina n'ont pas le droit de sortir, de se laver, de se changer, de se parfumer et encore moins de



Travailler… pendant sept jours, comme le veut la tradition. Ils sont en deuil de leur mère Louise.



Adam Molina, 40 ans, le plus jeune des quatre enfants, avait prévu de repartir le lendemain de l'enterrement. Mais devant la pression de son père et de son frère aîné Henri, il est contraint de rester. D'autant plus qu'il a une mission, la dernière volonté de sa mère : trouver un mari à Lucie, sa sœur.

Dans ce huis clos caustique et haut en couleur, les émotions s'entremêlent, entre tendresse, culpabilité et rancœur.
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Une mère juive ne meurt jamais

j'étais intrigué par les coutumes des familles juives lors de déces. Je n'ai pas été déçue... Ce huis clos familiale (qu'importe la religion) est un petit délice.

On y voit les évolution de vie de chacun : avec leur priorité et la vie qui nous emmène parfois bien loin de l'essentiel : la famille.

Une ode à la famille, à nos traditions, à nos racines.
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Une mère juive ne meurt jamais

Une mère juive ne meurt jamais est, comme le titre le laisse penser, un roman dans lequel le protagoniste, Adam, perd sa mère. Selon la coutume Shiva, il doit passer sept jours enfermés dans un appartement avec ses proches, mais cette promiscuité donne naissance à des situations parfois difficiles.



Encore merci aux éditions Plon pour cet envoi et à Patrice Abbou pour sa dédicace. Je suis heureuse d’avoir eu l’occasion de découvrir ce livre, mais aussi un peu gênée de devoir avouer que je n’ai pas été particulièrement séduite.



L’histoire en elle-même est intéressante, j’ai apprécié de découvrir les coutumes et les traditions juives, même si j’aurais aimé avoir encore plus d’informations à leur sujet. J’ai également été touchée par certains passages, emplis de tendresse et de nostalgie, notamment quand Adam se remémore ses souvenirs d’enfance.



Ce qui ne m’a pas emballée, en revanche, c’est la vitesse à laquelle se déroule le roman. J’ai trouvé qu’il avait un petit côté… brouillon. Il y a énormément de personnages, ceux qui cohabitent mais également ceux qui leur rendent visite (sans parler du fait d’avoir deux Suz/sanne), et il m’a fallu beaucoup de temps pour m’y retrouver. D’ailleurs, je ne suis même pas certaine d’y être parvenue en ce qui concerne les personnages secondaires (les tantes, les amis…).



Idem en ce qui concerne les actions, j’ai eu l’impression à maintes reprises que l’intrigue sautait du coq à l’âne, au point de ne plus savoir qui était présent, qui était en train de faire quoi, avec qui, où se trouvaient les autres… Bref, le récit m’a perdu plusieurs fois, en raison je pense d’un trop grand nombre d’éléments, traités en trop peu de pages (Christelle, la lettre, les prétendants de Lucie, l’absence de Susanne, les souvenirs, les traditions, et évidemment, le deuil, sujet central…) Il n’y a pas un seul temps mort (si j’ose dire), et largement de quoi s’égarer.



Ce n’est donc pas une mauvaise histoire, loin de là, mais malheureusement, elle m’a submergée. Je pense que je l’aurais sans doute mieux appréciée si elle s’était étalée sur plus long, au lieu de quoi j’ai eu l’impression de monter à bord d’un TGV grouillant de passagers, dont les noms et les visages se confondaient fréquemment dans ma tête. J’ai néanmoins découvert beaucoup de choses grâce à cette lecture, notamment sur la religion juive, et comme il est toujours bon d’apprendre, je ne la regrette pas.
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Une mère juive ne meurt jamais

Avez-vous déjà été adopté par une mère juive qui avait quatre enfants et un mari bougon ? Non ? Jamais ? Jamais jamais ? C'est une expérience que vous devez vivre alors. Je vous dis ça parce que moi ça vient juste de m'arriver. Et en plus, ma mère, elle était morte.



Postulat de départ : un titre et une couverture auxquels je n'ai su résister.

Laboratoire : l'appartement familial des Molina

Durée de l'expérience : 7 jours.



7 jours pendant lesquels, j'allais expérimenter la tradition juive et porter le deuil, enfermée dans l'appartement avec mes frères, soeurs et père, sans avoir le droit de me laver, de me changer et, heureusement du coup, de sortir si ce n'est pour rejoindre la synagogue.



Je n'insiste pas sur les quelques maladresses que j'ai trouvées au style, parfois un peu ampoulé, parfois un peu caricatural, parfois un peu prétentieux même peut-être. Je n'insiste pas parce qu'elles n'ont en rien entaché la fraîcheur et le plaisir de lecture de ce roman. Un premier roman qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler l'ambiance d'une comédie de boulevard dont Patrice Abbou est aussi auteur et acteur.



Et si je vous parle d'adoption, c'est parce que ce fut extrêmement immersif ce temps passé en huis clos au beau milieu des liens fraternels, des souvenirs et des secrets de famille aussi. Forcement. J'ai fait partie du clan le temps de ces 300 pages, de ces 7 jours. J'ai appris sur les rites et les croyances juives. Je me suis attachée à chacun des membres de cette famille, j'ai ri de leurs joutes verbales et j'ai terminé ma lecture heureuse et émue d'avoir partagé ces quelques journées particulières avec eux.



Le titre et la couverture ne m'avaient pas trompée.

Ce livre est un hommage aussi malicieux que coloré.
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Une mère juive ne meurt jamais

Jamais je n’aurais pensé repartir avec ce roman en franchissant les portes de la Mairie du VIIème arrondissement de Paris ce 25 janvier 2020… Et pour cause : Je ne connaissais pas l’auteur, n’avais pas remarqué ce titre en librairie… Mais ça, c’était avant d’entendre Régine lui accorder son coup de cœur à l’occasion du Salon… C’était avant de l’écouter nous en parler, avant de la voir s’effondrer en larmes, submergée par les émotions que ce bouquin avait su éveiller en elle… Une séquence à jamais gravée dans mémoire, aussi ce roman et sa couverture magnifique n’ont pas quitté mon esprit de l’après-midi… Pour me voir leur céder en fin de journée, me causant même une petite frayeur puisque je me procurais finalement l’ultime exemplaire disponible sur la table de l’auteur… C’était un signe : Il m’attendait, à n’en point douter !



Dès lors je me suis plongée sans délai dans cette lecture… Et j’ai pleinement compris, pris la mesure de ce que Régine voulait nous témoigner ce fameux samedi… Car à mon tour j’ai rencontré la famille Molina pour rapidement m’y intégrer… A mon tour j’ai fait connaissance avec chacun de ses membres pour rapidement m’y attacher… Avec eux j’ai appris et me suis rappelée, avec eux j’ai ri et pleuré, avec eux j’ai partagé mille émotions et vécu chaque ligne de cette histoire qui m’était contée… Oui j’ai trouvé une famille littéraire et c’est à regret que je l’ai quittée à l’arrivée du point final…

D’une plume particulièrement fluide, vive et agréable, d’un style élégant et presque aérien, l’auteur nous livre ainsi une histoire à la fois simple et belle, pleine de douceur et de tendresse, à la fois enrichissante et émouvante mais aussi pleine d’humour et de légèreté malgré le triste évènement qui nous accueille au départ. Un excellent moment de lecture que je ne suis pas près d’oublier, à l’instar de cette famille qui n’a pas fini de me manquer…
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Une mère juive ne meurt jamais

Un premier roman intéressant où l'on apprend les rites et traditions juives. L'enterrement doit avoir lieu le plus rapidement possible, on découpe une étoile dans les vêtements, on récite le Kaddish chaque jour mais pour se faire il faut au minimum dix hommes pour le réciter.J'ai aimé apprendre à mieux connaître cette religion tout en m'amusant de la plume à la fois tendre et caustique de l'auteur. Les enfants Molina sont différents, ils ne pratiquent pas leur religion de la même façon ce qui apporte des discussions parfois épiques. De plus, leur mère leur a laissé une mission particulière ; trouver en sept jours un mari à Lucie ! Et puis n'oublions pas le secret laissé dans un courrier destiné à El Mosnino, il faudra aussi le digérer..
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Une mère juive ne meurt jamais

Avant de vous parler du livre, je dois vous parler de l’auteur, Patrice ABBOU, qui s’est inspiré sans conteste de sa famille et de sa culture, riche et surprenante parfois, authentique et qui peut diviser autant que rapprocher les membres d’une même famille.



Né à Lyon de parents juifs sépharades, Patrice ABBOU fait ses débuts d’acteur en colonie de vacances, à l’âge de 6 ans, dans le rôle de Goliath, dans « Samson et Goliath ». Il est ensuite soutenu par Michel Boujenah dans sa carrière d’humoriste. Quand le narrateur du roman parle de son spectacle, on ne peut y voir qu’un parallèle et de ses débuts, enfants, où il faisait rire ses camarades et a alors fait ses premiers rôles au théâtre, là encore, un parallèle inspiré de son vécu. Patrice Abbou a écrit ce premier roman en s’inspirant de son histoire et c’est réussi. Il m’a touchée. Ses sketchs s’inspirent aussi beaucoup de sa famille (10 frères et sœurs dont un jumeau) et tout particulièrement de sa mère.



Photos sur mon blog https://blogapostrophe.wordpress.com/2020/11/02/une-mere-juive-ne-meurt-jamais-de-patrice-abbou/



Alors, l’histoire! Adam arrive de Paris à Lyon pour faire le deuil de sa mère. Ça commence bien, il se trompe d’entrée au cimetière et rate l’enterrement. Le paternel et les autres membres de la famille Molina sont tous présents ou presque. La tradition juive veut que le deuil se déroule à huit clos sur sept jours. Sept jours où on ne doit ni sortir (sauf pour aller à la synagogue) ni se laver, ni travailler, ni se regarder (miroirs couverts) ni cuisiner (les autres doivent vous servir) mais se concentrer sur le deuil. Adam compte retourner auprès de son public surtout que tous les billets ont été vendus mais sa famille n’est pas du même avis. Il faut respecter la tradition. C’est le début de situations cocasses et des souvenirs. Adam voit tout en sepia. Comment va-t-il échapper à l’emprise familiale? Et si Christelle le rejoint à Lyon, que pensera le « roi David »?



Une comédie douce amer où des secrets vont être révélés et des tensions exacerbés par ce huit clos imposé par le deuil. Chagrin, rancœur, regrets, amour, respect, complicité, manigance & craintes se mêlent tout au long du récit mais toujours avec beaucoup d’humour. A travers la voix d’Adam, on pénètre l’univers particulier d’une famille juive en deuil tout en voyageant dans le passé avec les flash-backs du narrateur.





« Il comprit de mon déni l’irréversible fin. Comme si maman l’avait aiguillé sur mon chemin afin de soulager mes frais ferroviaires tel un ange bienfaiteur-, elle semblait bien, fidèle au poste, allongée, souriante, un foulard sur la tête pour dissimuler sa féminité envolée au goutte-à-goutte de cette chimio. Ses soyeux et longs cheveux noirs étaient partis avant elle! La chronique de son décès annoncés? Je ne voulais pas le voir. Mon infatigable optimisme voulait lui offrir le miroir de sa guérison. »

p.100



J’ai apprécié d’apprendre davantage sur cette culture, l’humour avec lequel est traité ce sujet et la large palette de personnages, qui illustrent aussi bien les différences physiques que de caractères et d ‘aspirations au sein d’une même famille et les conflits parent/enfants que cela peut provoquer. Un roman intéressant à plusieurs niveaux et léger à la fois.


Lien : https://blogapostrophe.wordp..
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Une mère juive ne meurt jamais

Chronique d’un roman tout en tendresse

Les Molina n’ont pas le droit de sortir, de se laver, de se changer, de se parfumer et encore moins de travailler, pendant sept jours, comme le veut la tradition.

Ils sont en deuil de leur mère Louise.

Adam Molina, 40 ans, le plus jeune des quatre enfants, avait prévu de repartir le lendemain de l’enterrement. Mais devant la pression de son père et de son frère aîné Henri, il est contraint de rester.

Ce roman m’avait fait de multiples clins d’oeil alors que je déambulais dans les allées des librairies, durant les vacances de Noël. Mais avec une PAL qui ressemblait (et qui ressemble encore) plus à une pyramide égyptienne qu’à une pile de taille raisonnable, j’avais reporté cet achat. Pourtant, j’ai craqué, j’ai été faible. C’est à l’occasion de la dernière édition du salon « Lire c’est libre » que j’ai rencontré Patrice Abbou et que j’ai succombé à la tentation.

Cette lecture a eu une saveur particulière. D’abord, elle m’a permis de découvrir une tradition de la religion juive, religion d’une partie de mes aïeus : Chive’a (les sept jours qui suivent une ihnumation). Ensuite, c’est une lecture que j’ai partagé avec mon ami Yannick du blog Nigrafolia . Une incursion en littérature blanche pour lui, un moyen de connaître un peu mieux mes racines pour moi. Pour nous deux, elle a été un moment d’échanges et de partage dans un arc-en-ciel d’émotions.

Après cette longue introduction il est temps de vous livrer mon avis.

Une mère juive ne meurt jamais est un huis-clos tendre et émouvant où l’humour apparait comme une arme pour surmonter le deuil. Au coeur de la famille Molina et de ses retrouvailles autour du dèces d’ Ima , des « je t’aime moi non plus », des piques acerbes, des situations cocasses. Patrice Abbou a su mettre en scène une famille avec ses secrets, ses douleurs et ses cicatrices, sans jamais tomber dans le pathos. Bien au contraire. Il flotte un air de fraîcheur entre les pages de son roman et ce malgré le poids et la douleur que peut représenter la mort pour ceux qui restent.

Patrice nous interpelle aussi sur notre rapport à la foi et ce quelque soit notre religion. Quand nos parents ou notre naissance la choisissent pour nous, en conservons-nous la pratique par envie, par conviction, ou au contraire, avons nous besoin de nous en affranchir pour marquer notre singularité ou notre non adhésion à des préceptes qui nous semblent d’un autre temps ? Pour autant, croyant à plein temps ou quand cela nous arrange, il est vrai que bien souvent, face à l’adversité, une épreuve, un deuil, la religion devient une valeur refuge, que l’on en soit conscient ou non.

Chacun des personnages, fort de sa personnalité, a son importance. Aucun ne fait figure de second rôle car tous révèlent une partie de nous. La légèreté d’Adam, la rigidité d’Henri, les colères du Roi David et son incapacité à laisser le passé s’en aller, la bienveillance de Suzanne, l’attachement de Lucie pour les siens… Tous prennent corps et nous offrent une histoire attendrissante, qui se déguste comme un roudoudou, avec nostalgie et émotions.

Une mère juive ne meurt jamais est un roman tout en courbes douces et soyeuses. Un roman empli d’humanité, qui vous fera sourire, une larme perlant au coin de l’œil…
Lien : https://quandophelit.com/202..
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Une mère juive ne meurt jamais

Auteur très sympathique rencontré au Salon du Livre « Lire C’est Libre » fin janvier, Patrice Abbou – dans « Une mère juive ne meurt jamais » – nous dresse le portrait de la famille Molina rassemblée afin de célébrer Shiv’ah suite au décès de Louise.

(Shiv’ah est une période de 7 jours, directement consécutifs à l’enterrement, durant lesquels la famille proche se retrouve en huis clos afin d’honorer la mémoire du défunt et soumis à de nombreuses règles)

Le narrateur est Adam, le plus jeune des quatre enfants. Il est acteur et vit à Paris. Dès l’annonce du décès de sa mère, il lâche tout et se rue dans le premier TGV direction Lyon, loin de s’imaginer qu’il y passera les sept prochains jours dans l’appartement de son père, en compagnie de sa sœur, son frère et sa belle-sœur pour le meilleur… et/ou le pire.

C’est un roman à plusieurs registres, à plusieurs histoires dans l’histoire des Molina et, enfin, un roman qui se décline en deux tons.

D’une part, la tendresse pour évoquer la figure maternelle disparue, ainsi que pour décrire les relations des enfants avec ce veuf au tempérament bougon depuis toujours.

D’autre part, un côté Vaudeville afin de rendre cette Shiva pimentée. Les relations familiales sont, tout le monde le sait, déjà un terrain plus que sensible… alors s’il on place cette famille dans un espace restreint pendant autant d’heures, on se doute bien que les animosités ne vont pas tarder à poindre le bout du nez. De situations rocambolesques en situations cocasses, de situations tendres en situations dramatiques, l’histoire de la famille Molina continue, en l’absence de Louise, son petit bonhomme de chemin.

C’est un premier roman frais et rafraîchissant qui se laisse lire avec beaucoup de plaisir.
Lien : https://letempslibredenath.w..
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