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Critiques de Patrice Duvic (6)
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Autant en emporte le divan

Patrice Duvic (1946-2007), vous connaissez ? Non ? Peut-être pas très étonnant. En effet, cet écrivain français n’est coupable que de quatre romans et une poignée de nouvelles. Même son travail d’anthologiste et de traducteur n’est pas énorme : 22 anthologies et 11 traductions. Il a été beaucoup plus prolifique du côté des interviews et autres articles.



Voilà pour l’auteur. Et maintenant, que dire du roman ? Que je me suis beaucoup amusé à sa lecture. Il a un côté aventures de Dirk Gently, le détective créé par Douglas Adams. Mais que nous raconte ce roman ? Les mésaventures d’un binôme de détectives privés. Les derniers. Ils ont une façon de travailler bien à eux. Quoi que, elle ne dépareillerait pas trop dans un roman noir des années 50/60. Si ce n’est qu’ils sont équipés d’une machine à voyager dans le temps. LA machine à voyager dans le temps. Celle de H.G. Wells. Malheureusement pour les fans de SF, ce n’est pas celle-ci qui fait l’histoire... enfin ! Si ! Dans les vingt dernières. Quand nos héros, après une enquêtes des plus classiques dans cet univers futuriste écrit dans les années 90, veulent dénouer l’affaire et empêcher que certains événements ne se produisent.



Et à propos de l’univers décrit. Il rencontre le problème de beaucoup de romans et nouvelles qui tentent de décrire un futur proche. Pas de téléphones mobiles, pas d’internet, rien d’extraordinaire dans les transports. Mais des robots à tous les coins de rue et des systèmes holographiques très sophistiqués. Ça fait bizarre.



En bref : Un petit roman à lire pour un moment de détente bien agréable. Et je pense que, si j’arrive à mettre la main sur l’un des autres romans de cet écrivain, c’est avec joie (mais peut-être beaucoup de déception) que j’en entamerait la lecture.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Poisson pilote

Tout premier roman de Patrice Duvic, loin d'être un inconnu dans le milieu du fandom SF, Poisson-Pilote est un récit assez barré proposant une conception très originale du voyage dans le temps.



L'univers qu'il dépeint est constitué de trucages, un décor gigantesque, peuplé d'acteurs de théâtre et de spectateurs, ce qui permet à l'auteur de mettre en œuvre des jeux de miroirs et d'utiliser des procédés purement cinématographiques à la manière d'un William S. Burroughs tout en instaurant un jeu entre le lecteur et lui : doit-on succomber à la suspension d'incrédulité et se laisser avoir par la pièce qui se déroule sous nos yeux en prenant pour argent comptant tout ce qu'on nous raconte, ou y a-t'il un sens caché derrière tout ça ?



Avec Poisson-Pilote, Patrice Duvic nous offre un premier roman non dénué de légers défauts mais suffisamment original et bourré de bonnes idées pour valoir le détour.
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Autant en emporte le divan

Attiré par la couverture puis par le titre, je m'attendais à une bonne tranche d'humour sur fond de SF et de roman policier. Alors si le dernier est bien présent ; le second reste anecdotique, car à part les robots, le côté SF on le cherche ; enfin le premier, l'humour, par contre, est aux abonnés absents, ou alors je n'ai pas du tout le même que l'auteur. En même temps ce n'est pas la première fois qu'un livre de SF estampillé humour ne me fait pas rire.



Bon, passé cette première déception, cela reste quand même un bon petit livre assez divertissant. C'est très bien écrit et l'histoire tient la route. C'est un peu court et certains passages auraient mérité plus de développement, mais dans l'ensemble tout se tient.

Les personnages sont des esquisses, on à la forme mais pas la profondeur, ils manquent d'encrage, mais tout cela n'a que peu d'importance.

On nous parle tout du long de voyage dans le temps, de la machine de H.G. Wells, et hélas cela n'arrive quand fin d'histoire et de manière trop rapide, trop furtive.

Par contre, et pour changer, la fin m'a beaucoup plu. Les voyages dans le temps ça peut changer le monde et pas toujours en bien...



Pour conclure, un bon petit divertissement, à condition de ne pas chercher une histoire à s'esclaffer de rire. Un court roman qui vous fera passer le temps dans vos transports en commun, mais guère plus. En même temps en attendons-nous plus d'un FNA ? Non, donc pas de quoi être déçu, au contraire même.
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Naissez, nous ferons le reste !

Cette histoire s'avère une exagération futuriste de la société moderne, vu par un auteur au début des années 80. Plusieurs aspects de cette vision, se sont bien concrétisés de nos jours. L’omni présence de la télévision et la publicité y sont bien dépeint, nos personnages sont accroché au show de fin de soirée, tel des sangsues à une proie ou cette scène ou la mère doit constamment se focusser sur les achats qu’elle a prévu à la pharmacie et ignorer non sans mal toutes les publicités qui tente de la séduire, d’ailleurs elle ne pourra se soustraire à quelque achat imprévue. Le thème de la surprotection parental présenté par l’auteur, est quelque chose qui rejoint la réalité de nos jeunes familles actuelles. L’utilisation que l’homme fait de la médication dans ce roman nous rappel les débats que nous avons actuellement sur ce sujet dans nos sociétés. L’auteur a visé juste et a écrit un roman science-fiction qui est en même temps une belle critique social. J’ai bien aimé également le style de cet auteur avec cette petite touche d’humour sarcastique. Ce livre est excellent et a très bien vieillit.
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Autant en emporte le divan

Derniers détectives privés, Doullens et Resquita, tirent le diable par la queue. Ils possèdent la machine à explorer le temps de Wells, un engin qui les aide dans leurs enquêtes, peu nombreuses, et déclenche des catastrophes.



Liza Verdegris, cliente argentée et vamp dont le dégoût des hommes est dû à un traumatisme infantile, demande au duo d’enquêter sur son passé. Elle aimerait connaître ce qu'il s’est passé lorsqu’elle n’avait que huit ans, en 2007.



Resquita enquête et apprend que leur cliente a perdu à quelques jours d’intervalle ses parents dans un accident d’avion, sa meilleure amie, étranglée par sa poupée, puis son confesseur dans une explosion de gaz. Elle rencontre Carolyne, ex-condisciple de Liza, conservatrice d’un musée et spécialiste des métiers en voie de disparition. Elle croise Liza lorsque celle-ci se rend chez son oncle qui habite dans le même immeuble mais ils n’ont gardé aucun contact.



Doullens est informé que leur cliente est internée dans une clinique psychiatrique qu’elle a regagnée après avoir fugué. Selon le directeur, elle a sur la conscience la mort de quelques psychanalystes qui la soignaient. Les autres sont décédés soit dans des accidents, soit par suicide.



L’archiviste du musée fournit la liste des psychanalystes ayant pu côtoyer Liza. Resquita se fait tabasser par des voyous qui lui demandent de stopper ses recherches tandis que l’un d’eux filme l’agression. Le dernier psychanalyste figurant sur la liste est assassiné et Carolyne s’est emparée de ses archives. Resquita découvre le cadavre de la conservatrice tuée par le revolver qu’il a eu l’imprudence de confier au robot flic de l’immeuble. Il parvient à s’enfuir.



Oscar, le tueur et petit ami de Carolyne, avoue que l’agression n’était qu’une mise en scène imaginée par la conservatrice et qu’elle exerçait une sorte de chantage. En triturant le programme du robot flic, les détectives se rendent compte que celui-ci était aux ordres de l’oncle de Liza. Liza avait été spoliée par son parent qui avait tué tous les protagonistes susceptibles de détenir la vérité sur son traumatisme.



Doullens remonte le temps.







Complètement loufoque, ce roman de Patrice Duvic joue sur le côté burlesque en pastichant personnages et situations. Les dialogues sont vifs et savoureux. La face humoristique met en valeur le problème de la robotisation à outrance tout en gardant la fascination de la science-fiction. Ce qui est démontré dans l’épilogue apocalyptique.



Mais l’on retiendra le couple d’enquêteurs dont la complémentarité rejoint celle de Laurel et Hardy, de Bertha Cool et Donald Lam (deux personnages de romans créés par A.A. Fair plus connu sous le nom d’Erle Stanley Gardner) et de bien d’autres créés par des auteurs qui ne se prennent pas au sérieux tout en restant raisonnables et crédibles dans le délire, et même inquiétants dans leurs extrapolations de visionnaires.



Patrice Duvic (1946 - 2007) fut surtout un excellent directeur de collection dont principalement la collection Terreur aux éditions Pocket, mais il fut aussi un anthologiste avisé, deux fonctions qui ont relégué dans l’ombre sa peu prolifique carrière d’écrivain.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Autant en emporte le divan

Une simple machine à explorer le temps qui peut changer le destin de l'homme. Une lecture agréable en 220 pages dans la tradition des univers robotiques.
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