Cette histoire s'avère une exagération futuriste de la société moderne, vu par un auteur au début des années 80. Plusieurs aspects de cette vision, se sont bien concrétisés de nos jours. L'omni présence de la télévision et la publicité y sont bien dépeint, nos personnages sont accroché au show de fin de soirée, tel des sangsues à une proie ou cette scène ou la mère doit constamment se focusser sur les achats qu'elle a prévu à la pharmacie et ignorer non sans mal toutes les publicités qui tente de la séduire, d'ailleurs elle ne pourra se soustraire à quelque achat imprévue. le thème de la surprotection parental présenté par l'auteur, est quelque chose qui rejoint la réalité de nos jeunes familles actuelles. L'utilisation que l'homme fait de la médication dans ce roman nous rappel les débats que nous avons actuellement sur ce sujet dans nos sociétés. L'auteur a visé juste et a écrit un roman science-fiction qui est en même temps une belle critique social. J'ai bien aimé également le style de cet auteur avec cette petite touche d'humour sarcastique. Ce livre est excellent et a très bien vieillit.
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La crise que nous connaissons actuellement est avant tout une crise mondiale, et il serait vain de vouloir dissocier les difficultés que connaît la France de celles que connaissent les autres nations développées.
-Tu t’énerves toujours trop. Alors, évidemment…
-Tu peux parler, Cinq minutes de retard et tu es dans tous tes états…
-Six minutes.
-On reste calme?
-On reste calme »
Ils restèrent calmes.
Extérieurement du moins
Attendant dans la lumière tamisée des ampoules « baby eye ».
Ils n’eurent pas à attendre très longtemps.
Trois minutes plus tard, et donc avec un retard de seulement neuf minutes, Bichou se réveilla, et se mit à pleurer, ce qui dénotait une rapide prise de conscience de la situation économique et social.
« Ça y est : il est malade, paniqua le père.
- Mais non, c’est normal. Tous les bébés pleurent…
- Tu es sûre?
- Oui », fit la mère,….