Patrice Louinet

Dans la maison aux trois bandits, Conan est engagé comme assassin dans une histoire de corruption et malversation. Il n’est que l’outil de l’intrigue lui laissant au final que peu de place. Un titre de la collection glénat mettant en lumière le héro en confiant chaque numéro à des auteurs différents.
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Ce qui frappe dès les premières pages c'est la qualité graphique de ce récit. Paolo Martinello illustre à merveille ce récit semi-fantastique. Le visage de Conan le fait penser par moment au Prince de la nuit d'Yves Swolf.

Patrice Louinet adapte une histoire mêlant trahisons, mensonges, assassinats et tortures. De nombreux ingrédients qui font que c'est une bonne histoire de Conan le Cimmérien. L'un des meilleurs de la série à ne pas en douter ! 

Du Conan tout craché! Bon je n'apprécie toujours pas, c'est vrai.

Le dessin est plutôt puissant.

Triste journée pour Conan qui doit bien malgré lui, assister impuissant à la pendaison de son ami Nestor, dit "Le Rat", pour vol d'objets sacrés.



Un comble quand on sait que que le prêtre d'Anus est justement le plus grand voleur et receleur de cette ville.



Nestor a donc été victime de délation, Conan pour sa part ne connais pas trente-six façons de le venger, et se rend directement chez leur ami, "le prêtre" pour une discussion aussi brève que... radicale.



Mais si les projets à court terme de Conan sont aussi simples que d'aller s'enivrer à la taverne du Rat, la ville est plus que jamais sujette à conspiration : Nabonidus, le maudit prête rouge du roi qui dirigé le royaume à des fins plus personnelles que dévouées à son souverain, Murilo un seigneur local corrompu et Petreus, leader des Nationalistes.



Les deux derniers nommés n'ont qu'un but, se débarrasser de Nabonidus.



Conan va vite se retrouver, sans trop le vouloir, mêlé à cette intrigue, mais tant qu'on le paye pour faire ce qu'il sait faire de mieux, manier son épée, et en plus lui permettre de quitter cette ville pourrie et corrompue...

Encore une fois, j'ai beaucoup aimé cette nouvelle après deux tomes un peu en dessous de ce qu'on pouvait attendre. C'est juste le titre qui ne colle pas trop. En lieu et place de maison, il faudrait sans doute parler d'un grand et mystérieux palais.



Par ailleurs, on ne sait pas trop dans quelle ville cité-état se situe cette nouvelle. C'est un peu dommage par rapport à la topologie des lieux dessiné par l'auteur et qui est affiché dans chacun des tomes.



Il est question de luttes rivales pour le pouvoir entre un aristocrate un peu politicien et un prêtre rouge. Chacun de ces personnages va se servir de Conan le mercenaire sans état d'âme pour accomplir de basses besognes afin d’asseoir son pouvoir.



Conan va se retrouver dans une position peu enviable face au personnage mystérieux de Thak qui apporte une touche fantastique. Mais comme dit, il s'en sortira. Cela se terminera dans le sang qui coulera.



Une mention spéciale pour le dessinateur Paolo Martinello qui a réussi à merveille à coller avec l'esprit et l'univers du Conan imaginé par Howard. Ce trait ultra réaliste a permis une immersion très facilement. Graphiquement, c'est magnifique !



C'est une histoire bien sombre mais je les aime ainsi. Du coup, je me dis vraiment que dans une comparaison avec Thorgal, un autre héros que j'aime bien, Conan apparaît comme plus sanglant et sans doute plus adulte.

Au final, on a droit à une version différente mais tout aussi intéressante de Conan. A découvrir pur tout bon amateur d'héroïc fantasy !

Dans La Maison aux trois bandits, Conan avant de devenir Roi d'Aquilonie, n'est qu'un tueur à gages, un sombre mercenaire sans le moindre état d'âme....

"Conan, qu'y a-t-il de mieux dans la vie ? Écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et entendre les lamentations de leurs femmes."





Le cimmérien est arrêté par la garde royale, après avoir tué un prêtre d'Anu. Un noble, Murilo, va tout faire pour le faire libérer et s'en servir pour tuer son ennemi: Nabonidus le prêtre rouge.

"Apparemment, c'est illégal de tuer un foutu prêtre dans cette ville. Même si c'est le pire des brigands."





Une taverne , des égouts, un palais et des combats sanglants!

-De nous 3, c'est le Cimmérien le plus honnête. Car lui au moins, tue et vole au grand jour." Murmure Murilo devant le prêtre rouge.





Conan va se retrouver face à Thak, un Grand Singe des montagnes de Zamora, que le prêtre rouge a enlevé alors qu'il n'était qu'un bébé... Pour la première fois, Conan rencontre un être de légende!

" Même le singe est devenu fou au contact de la civilisation. Je ne suis pas fait pour vivre entre des murs..."





"Par quels abîmes de bestialité hurlante est passée l'humanité au fil des ans !"

Le Gigantothèque ( un grand singe de 300 kilos pour 2,5 mètres de haut) Gigantopithecus blacki était depuis longtemps une énigme paléontologique.

« Ce primate a coexisté avec les humains à un moment où ces derniers connaissaient d'importants changements évolutifs. » Jack Rink, université de McMaster.

Conan croupit en prison pour s'être venger sur un prêtre jusqu'à ce qu'un aristocrate lui propose un marché : sa liberté en échange du meurtre de son ennemi à la cour.



Nous sommes donc dans une cité état où visiblement l'entourage du roi est un vrai nid de vipères. Différentes intrigues semblent se tisser mais malheureusement le récit est assez vague à ce sujet ce qui donne en permanence une espèce de flou. Meme si l'on comprend l'essentiel : tout le monde cherche plus de pouvoir et sur ce point Murilo, Petreus et Nabonidus s'affrontent.

Conan au milieu de tout ça se fait balloter par les événements, il apparaît vraiment à contre courant de ce que représentent ses commanditaires. Il aura plus pour reflet Khat, l'homme digne. Force brute contre force animale.

J'ai trouvé le récit parfois un peu bancal mais il a une certaine atmosphère que je trouve bien travaillée. Presque épuré dans ces dialogues et ses textes, l'opposition entre "barbarie" et "civilisation" est criante.



Le dessin est assez plaisant bien sur les scènes de violence souvent un peu trop much. Les tons gris et froid de la colorisation ajoutent à cette ambiance crépusculaire.

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

Tout le monde veut exploiter tout le monde, et au final tout le monde trahit tout le monde : une très bonne adaptation d'un huis-clos howardien à la fois déroutant et fascinant où confrontés à eux-mêmes les protagonistes sont obligés de regarder l'abîme que constitue notre prétendue "civilisation"...
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Cela devait arriver, pour cette nouvelle adaptation de Robert E. Howard et ce dixième album, Patrice Louinet le spécialiste s'attaque au scénario de "La maisons aux trois bandits", un épisode de "Conan le Cimmérien". C'est un récit d'aventure épique, aussi cérébral que bourrin, plein de rebondissements et de complot, de trahison et de manigance politique, avec de la magie et du surnaturel.

Cette bande dessinée décrit un Conan voleur et assassin, lié par le sort à deux bandits, dans la droite ligne des précédents finalement. L'action se déroule dans une cité où vols, assassinats, mensonges et tortures font partis du quotidien, et bien sur les cultes et la politique ne sont pas dans l'exception.

C’est une histoire intéressante sans présence féminine aux coeur du récit, ici on découvre un autre héros, plutôt rebelle, voleur et assassin. Dans ce huis-clos citadin, le Cimmérien utilise sa force bien sur, mais aussi son intelligence, Il veut faire le travail qui le laissera libre par la suite.

Le dessin de Paolo Martinello est agréable, il démontre un véritable talent, une grosse maîtrise du découpage, un trait travaillé. C’est fluide, c’est dynamique, les scènes de bataille sont particulièrement saisissantes, le milieu urbain est très bien réalisé, avec des points de vue vertigineux. Les rues les tavernes dégagent une authenticité impressionnante, les couleurs chaudes un peu passés amène ce petit côté oriental et mystique bien dans l'ambiance du récit.

Patrice Louinet et Paolo Martinello respecte l'œuvre originale dans cette aventure plutôt sombre et sanglante, le scénario rythmé et les illustrations sont de grandes qualités. Le résultat de ce nouvel opus de Conan le Cimmérien est bon à tous les niveaux. À découvrir.

Cette bd constitue une très belle mise en images du récit d'origine.

La quasi absence de dialogues en font sa force et les graphismes de Paolo Martinello renforcent cet effet de huis clos dans lequel les personnages semblent coincés et confrontés à eux mêmes. Au delà de s trahisons qui s'opèrent à tout bout de chant, le récit propose une réflexion sur la décadence de la civilisation, ici incarnée par la place qu'occupe chacun des autres personnages, Conan faisant un peu figure de spectateur.

L'idée qu'il n'est qu'un spectateur est renforcé par l'impression qu'il est pratiquement absent et qu'il ne fait que subir les évènements, comme s'il était ballotté de l'un à l'autre malgré lui. Pour autant, il ne s'y perd pas et finit par se retrouver, lui même, aspirant à la liberté qui le définit.

Conan le voleur



Spécialiste de l’œuvre de Robert E. Howard, qui a inventé les codes de la Fantasy moderne, Patrice Louinet a notamment travaillé sur la réédition des récits mettant en scène Conan pour les éditions Bragelonne. C’est donc en connaisseur qu’il s’empare de cette nouvelle atypique qui se déroule dans un cadre exclusivement urbain… Conan délaisse sa panoplie de guerrier rusé pour endosser celle de voleur et va se retrouver, bien malgré lui, au cœur d’une lutte acharnée pour le pouvoir que se livrent un prêtre et un aristocrate…



Difficile de ne pas être impressionné par le formidable travail graphique de Paolo Martinello qui passe de Sacha Guitry à Conan avec une aisance confondante, modifiant radicalement son trait et ses couleurs pour mieux servir ce récit aussi déroutant que construit avec soin… Sa mise en couleur est tout juste bluffante et son découpage ciselé renforce l’atmosphère qui baigne chaque scène…



La collection dédiée à Conan le Cimérien s’enrichit d’un nouveau titre très réussi qui ravira à n’en pas douter les amateurs de fantasy…


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Même si j’ai commencé cette série il y a quelques temps, je dois dire quelle me plait toujours autant.



Bon d’abord, l’univers que l’on a cotoyé au coeur des deux premiers tomes se retrouve toujours dans ce tome-là, tout comme la plume de l’auteur d’ailleurs. De ce fait, l’univers décrit par l’auteur est toujours aussi passionnant : son originalité est égale à elle même. Il est composé de nombreux détails mis au jour par la plume de l’auteur qui mettent en valeur les différentes dimentions de l’histoire.



Cette dernière a dailleurs pris un bon coup de fouet bienvenu ! Dans ce tome, on retrouve des références aux anciennes histoires présentes dans les tomes précédants et ils sont éclairés d’une nouvelle façon inédite qui donne envie de relire les anciens romans. Bref, l’histoire de ce tome était vraiment sympathique : l’enquete était plus nébuleuse que jamais et même si j’ai vu venir quelques éléments, c’est tout de même généralement assez saissisant, sutout dans la complexité. De plus, apporter au troisème tome une dimention si interessante est un pari assez risqué, mais il est gagnant !



Enfin, je trouve que même si on a suivi les personnages depuis le tome un, on en oercoit quand même un beau renouveau. En effet, on voit certains personnags sous un nouvel angle : c’est notamment par la connaissance nouvelle du passé de Jackaby et de l’origine de sa clairevoyance que l’on le comprend mieux, son caractère et son pouvoir. de ce fait, on peut beaucoup plus s’attacher à ce personnage qui nous a attendrit. De plus, les autres personnages dont Jenny sont assez communicatifs dans leurs émotions, si bien que l’on vibre avec eux à chaque défaite, victoire ou quoique ce soit d’autres.



Bref, une excellente lecture qui apporte beaucoup à l’univers
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Bon, eh bien nous revoilà parti pour une nouvelle aventure en compagnie d’Abigail et Monsieur Jackaby. Cette fois, ils se lancent à la poursuite du meurtrier de Jenny. Mais cette affaire n’a rien à voir avec un petit crime crapuleux comme on pourrait l’imaginer. Elle est beaucoup plus sombre et plus complexe que cela et va pousser nos personnages dans leurs retranchements. Et si le coupable était juste sous notre nez …





J’ai encore une fois passé un très bon moment avec ce livre.

J’ai retrouvé le suspens, les rebondissements, l’humour, le tout mêlé à un polar fantastique, que j’avais tant apprécié dans les premiers tomes.



La petite particularité de ce troisième opus est que l’on en apprend davantage sur la personnalité de Jenny et Jackaby, tandis que Charlie reste très en retrait (il n’arrive qu’à la moitié de l’histoire et ne prend pas un rôle majeur).

Jackaby se présente sous un nouveau jour : il est plus sensible, plus proche d’Abigail et l’on apprend énormément de choses sur son passé et, notamment, comment il a acquis son don de Voyant.

Personnellement, j’ai beaucoup apprécié Jenny. C’est réellement le personnage de ce tome. Jusque là elle était plutôt discrète et en retrait, mais ici, elle se révèle complètement. Elle fait preuve de courage, de persévérance, de détermination et s’affirme face aux autres personnages. D’un personnage secondaire et un peu transparent (sans mauvais jeu de mot, évidemment) elle passe à un véritable personnage central.



En dehors des personnages, l’intrigue est bien construite et cohérente. L’enquête n’est pas trop simple, avec des raccourcis trop rapides. Elle suit le fil conducteur des tomes précédents et semble se complexifier au fur et à mesure que l’on révèle de nouvelles pistes.



Ce troisième tome est donc largement à la hauteur des deux précédents. On ne s’ennuie pas et il se lit très vite. L’enquête n’est pas construite au détriment de l’aspect fantastique ou des personnages qui se révèlent progressivement et que l’on apprécie un peu plus à chaque tome. Après avoir développé le personnage de Charlie dans le tome 2, c’est au tour de Jenny et Jackaby de se révéler et pour notre plus grand plaisir. J’ai hâte de découvrir ce que nous réserve le tome 4 !

Après ma lecture du second tome, j’étais vraiment plus qu’impatiente de découvrir ce troisième opus. La fin du tome précédent nous promet une histoire encore plus plaisante. On nous laisse apercevoir des réponses aux questions que l’on se pose depuis le premier tome. J’étais vraiment très très impatiente de pouvoir me plonger dans cette lecture. Lecture que j’ai bien évidemment adoré puisqu’il s’agit clairement du tome que j’ai préféré dans cette saga. J’adore cette saga mais ce troisième tome était vraiment au dessus des autres pour moi!



Par contre, je suis assez déçue par le fait que la quatrième et dernier tome n’ai jamais été traduit.. Vu mon niveau d’anglais ça promet mais je vais essayer de me procurer le dernier tome en VO et essayer de le lire pour pouvoir avoir le fin mot de l’histoire. Parce que bien évidemment, je veux savoir comment se termine cette saga. Quand je vois les événements de ce tome ci, je me dis que le dernier va être absolument génial. Et puis je n’ai pas envie de ne pas pouvoir terminer la saga. Je trouve ça vraiment dommage de ne pas terminer de traduire les sagas.. Mais bon que voulez-vous, on ne peut pas y faire grand chose malheureusement.



Quel bonheur de pouvoir me replonger dans cet univers. C’est une saga que j’ai un peu découvert par hasard et dont je n’ai pas beaucoup entendu parler. Alors que cette saga est juste géniale et incroyable. On est dans les années 1800 en Angleterre, on a des événements surnaturels ou encore des créatures surnaturelles. C’est super addictif et carrément génial! La plume de l’auteur est superbe à lire. C’est le genre de livres qui se dévore en un rien de temps. On arrive si vite à la fin qu’on ne s’en rend même pas compte.



Dans ce troisième tome, on retrouve Jenny Cavanaugh, amie de Jackaby et d’Abigail. Leur amie fantôme est plus que jamais décidée à élucider son propre meurtre survenu dix ans plus tôt. Pour retrouver ses souvenirs, elle entraine Abigail dans de dangereuses expériences à l’insu de Jackaby. Mais quand deux nouveaux décès rappellent de façon troublante le meurtre de Jenny, l’excentrique détective du surnaturel se lance sur la piste du meurtrier. Jackaby, Jenny et Abigail sont prêts à tout pour découvrir la vérité, y compris aller jusqu’en enfer..



Ce troisième tome, est clairement mon préféré de la saga. Je l’ai trouvé tellement fou! On découvre déjà bien plus de choses sur Jenny. J’aime tellement ce personnage en plus. Dans ce. tome, elle évolue tellement en tant que fantôme, ça m’a vraiment impressionné et maintenant j’aime encore plus son personnage. On découvre l’histoire autour de son meurtre et ça m’a fait vraiment beaucoup de peine. C’est dans ce tome qu’on va faire la lumière sur énormément de choses pour le coup! Des événements qui se déroulent dans le second tome et qu’on pensait anodin sont finalement reliés à ce qu’il se passe ici. Et j’ai trouvé ça fou! J’étais loin d’imaginer que ce qui se cachait derrière tout ça était aussi gros et aussi fou que ça. Tout est bien pensé en tout cas. Je ne peux pas en dire trop parce que si j’en dis trop je risque de spoiler un truc et je n’ai pas envie de faire ça sans forcément m’en rendre compte.. Mais vraiment sachez que tout ce que l’on apprend ici est complètement dingue!



Comme je viens de le dire, le personnage de Jenny évolue énormément dans ce tome ci. Elle est devenue tellement forte et tellement courageuse! On retrouve bien sûr notre chère Abigail. Elle prend des risques en acceptant la possession de Jenny. Elles le font d’ailleurs dans le dos de Jackaby. J’adore ce personnage également. Je trouve que c’est une jeune femme battante et courageuse. Elle n’hésite pas à se lancer dans le danger pour aider son amie. Elle est vraiment forte et c’est bien pour ça que son personnage me plaît énormément. J’aurais aimé voir un peu plus sa relation avec Charlie, même si ce n’est pas l’élément le plus important de l’histoire. Ils sont tellement adorables ensemble, j’aime beaucoup ce petit couple et j’aimerais vraiment voir plus leur relation. Quant à Jackaby, on en découvre un peu plus sur lui, il se livre un peu plus sur qui il est mais vraiment pas beaucoup tout de même.



Ce troisième tome a été à la hauteur de ce que j’espérais si ce n’est plus d’ailleurs. Je n’ai absolument pas vu les pages défiler et je suis arrivé bien trop vite à la fin! L’intrigue était plus que palpitante, on a découvert un tas de choses, les personnages ont vraiment évolué, que du bonheur ce roman. Quand on voit comment il se termine, on s’attend à un quatrième et dernier tome tout simplement dingue. Même si je suis une véritable quiche en anglais, je vais tout de même essayer de le lire en VO parce que je refuse de ne pas avoir le fin mot de l’histoire, je veux voir comment tout ça va se terminer, ça va être génial je le sens!
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Un fil conducteur : cet homme pâle qui les observe. Des enquêtes qui sont peut-être liées. Des interventions de Jackaby qui ne sont pas anodines et recèlent quelque chose. Voilà sur quoi nous terminons le tome 2. Et sur quoi va le tome 3.

En effet, ce tome nous en dit plus parce que maintenant que Jackaby et Abigail le savent, ils enquêtent.



A travers la mort de Jenny. Nous en apprenons plus sur le meurtre de la jeune femme et la mystérieuse disparition de son fiancé. Je n'en dirai pas plus.



Un tome 3 tout aussi bien que les autres entre surnaturel, aventure, enquête, humour et danger véritable. Les ennemis sont puissants.

Ah si ! J'oubliais. C'est avec plaisir que nous en apprenons plus sur l'enfance de Jackaby. A suivre.

Voilà un roman qui rentrerait parfaitement dans le Pumpkin Autumn Challenge. Mais bon, je l'ai lu en août donc il n'est pas comptabilisé.







Nous retrouvons toujours notre duo de choc : le détective paranormal Jackaby et son assistante Abigail. Suite aux événements du précédent tome, ils sont à la poursuite d'un mystérieux personnage qui semble les espionner. Il semblerait aussi que toutes les affaires récentes soient toutes liées à lui et à une mystérieuse organisation. Et cerise sur le cadeau l'assassinat de Jenny, le fantôme qui hante la maison du détective serait un dommage collatéral de quelque chose de beaucoup plus gros qu'ils n'y paraissaient aux premiers abords.



Que de mystères et de dangers attendent nos héros qui sont loin de se douter de ce qu'il les attend...







Cela faisait un petit moment que j'avais commencé cette série. Bien que très vite prise dans l'histoire et avoir dévoré le tome 1 et 2, j'ai mis plus de temps à commencer ce tome-ci. Trop de livres à lire, trop de parutions attrayantes, ont remisé le tome 3 : les fantômes du passé, dans la pal bien caché...

Et cet été, en mettant ma bibliothèque à l'abri de la poussière et des travaux de la maison, il a atterri dans mes mains et j'ai vu là un signe qu'il fallait que je le lise ! ( en vrai, c'est ce que je me suis dit pour le 3/4 de ma pal)



Je pensais être un peu perdue, mais en fait, tout est revenu en tête facilement. Et j'ai adoré retrouver ses personnages fantasques et loufoques et si attachants.

Là où les précédents tomes enchaînaient les enquêtes sans trop de lien. Ce coup-ci, on sent qu'on s'attaque à une vaste enquête qui relie tout. Et puis depuis le tome 1, on attend qu'une chose, c'est la résolution du meurtre de Jenny. Même si certaines réponses nous sont données, il nous reste encore pas mal de questions à la fin. Le tome 4 nous les donnera sûrement, mais au vu de la date de publication du tome 3, j'ai un peu peur de ne jamais avoir cette fin tant attendue...







Ce tome 3 a été écrit sous le signe de la révélation. Tout d'abord au niveau des personnages, le personnage de Jenny est bien sûr l'élément central de l'intrigue, avec le mystère de sa mort, mais aussi sur sa vie passé. On en apprend beaucoup sur son caractère et ses ambitions qui l'ont conduite à sa tragique fin.

Mais aussi sur Jackaby, qui nous dévoile une partie de son passé pas si rose qu'il garde secret depuis un certain moment. Il montre une image de lui indifférente et désinvolte, mais on découvre que cela n'a pas été toujours le cas et qu'il est bien plus empathique qu'il n'y paraît.



Bien sûr révélation aussi au niveau de l'intrigue, sur les grands méchants et leur plan machiavélique. On ne va pas s'attarder là-dessus, je ne voudrais pas gâcher votre découverte de l'histoire.





En bref, un vrai plaisir de retrouver cet univers particulier et des personnages que j'apprécie tout particulièrement. Je croise les doigts pour que le tome 4 sorte en France, car ce tome 3 nous a donné l'eau à la bouche avec son intrigue...
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Dans ce nouveau tome, on découvre un peu plus Jenny, des mystères seront resolus mais un nouveau défi se prépare pour nos intrépides détectives. Vivement la suite

Retour en New Fiddleham, au XIXème siècle avec notre enquêteur du paranormal, Jackaby.







C'est toujours un délice de se plonger dans ces enquêtes et ces phénomènes extraordinairement frissonnants, William Ritter se montre vraiment un auteur jeunesse aussi addictif que Joseph Delaney avec son " épouvanteur".







Rappelez-vous, l'auteur nous offrait des fils rouges importants partant du groupe d'enquêteurs eux-mêmes tandis que Jackaby et son assistante Abigail Rook déjouaient les pièges mortels du paranormal.



Il y avait de quoi faire avec un fantôme amnésique vivant dans la maison, la logeuse, et un ex-assistant du détective métamorphosé de façon dramatique en canard.



La maison elle-même de Jackaby est baignée de mystère puisqu'elle conserve dans ses murs des indices probables de l'assassinat de la logeuse Jenny Cavanaugh, dix ans plus tôt.







Sur le deuxième tome, Jenny devenait progressivement instable, la mémoire éparpillée, étrangement émotive, incohérente de propos, comme si il ne fallait pas trop tarder pour la libérer de son état fantomatique d'âme qui ne trouve pas la paix, comme si les héros pouvaient être sur le point de la perdre psychologiquement à jamais.







Nous arrivons enfin à une forme de dénouement avec ce tome " les fantômes du passé".



Et le mystérieux personnage blême, qui rôdait depuis le début autour de la maison et en lien avec chacune de leur enquête, aura encore son rôle à jouer.



L'auteur sait comment nous accrocher et comment le raconter d'une manière savoureuse.



Il croisera de nouveau une nouvelle enquête avec notre fil rouge, histoire de distiller ses intrigues et de ménager le suspens.



La police enquêtera sur la mort mystérieuse d'Alice McCaffery.



La jeune femme avait pourtant signalé la disparition de son mari la veille.







Et si l'on envoie quérir Jackaby, c'est qu'il y a du monstre là-dessous.



Enfin, disons plus précisément que Jackaby a "emprunté" les notes du lieutenant de police.



Du Jackaby tout craché qui n'attend pas que le devoir officiel l'appelle.



Nul besoin que la presse et le public sème la panique, le détective et son assistante Abigail, notre narratrice, ne perdront pas de temps.



Nous apprécions les interactions du détective avec les administrations dans le déni de fantastique, le faisant passer pour plus excentrique qu'il ne l'est.



Il y a évidement, pour des raisons de sécurité nationale, l'officieux et l'officiel, le correct et l'inconvenant, et les lecteurs continueront de sourire car nous gagnerions tout de même du temps à faire parler aux personnages le même langage.



Mais nous le savons, gagner du temps et en faire perdre sont des moyens de mener des affaires, tout dépend de quel côté on se trouve pour bénéficier de l'un ou de l'autre.



Nous ne serons pas exempt de quelques sketchs amusants.







La nouvelle enquête sera intéressante et nous fera encore plus entrer dans la drôle ambiance de la ville de Fiddleham.



À plusieurs années d'intervalle, des catastrophes et des meurtres en série sont venus contrarier les projets de la ville pour la moderniser et la propulser vers des projets d'avenir.



Quelques forces obscures tiennent à retenir la ville dans le passé et du coup, le titre concernera les deux intrigues du livre.



C'est habile.



Les coïncidences formeront un réseau inextricable et les convergences ne s'arrêteront pas là, jusqu'à la ville voisine.



L'enquête laissera entendre qu'il existe aux rennes de tout ce chambardement de puissants et invisibles dirigeants.



Quel genre de personnage peut se permettre les services d'un individu tel que le dangereux homme blême?



Un tome tout aussi jouissif que les précédents et où Jackaby lui-même ne sera pas épargné par le fameux déballage du passé.

La maison de cendres fait partie de ces romans où le décor est primordial, comme s’il était un personnage à part entière. Ici, c’est la fameuse maison, Gravenhearst, qui possède ses propres intentions et joue avec les personnages… Mais je n’en dirais pas plus, il te faudra le découvrir par toi-même !



Le roman nous propose de plus une double perspective : celle de Curtis, dans le présent, et celle de Mila, en 1894, tous deux rattachés à Gravenhearst d’une manière ou d’une autre.



Pour Curtis, ce sont des voix dans sa tête, une attirance presque maladive pour la maison, depuis qu’il s’est perdu dans les bois et a atterri dans une mystérieuse clairière. Or le jeune homme craint que tout cela ne soit que le fruit d’un esprit malade, comme son père, et qu’il ne sombre lui-aussi dans la folie. Surtout quand il aperçoit dans un miroir chez lui une jeune fille qu’il a vue sur une vieille photo…



La jeune fille en question c’est Mila. Après avoir traversé l’Atlantique pour rejoindre le nouveau mari de sa mère, Mila emménage à Gravenhearst où les phénomènes surnaturels ne tardent pas à se produire. La maison semble vouloir jouer avec sa sœur et elle, dans une espèce de jeu morbide où elles ne peuvent survivre…



Si j’ai aimé le sujet, très sombre, sur fond de magie noire, maladie mentale et maison maléfique, j’aurais aimé le ressentir davantage dans la plume que j’ai trouvée plutôt simple et chiche en émotions. Les personnages subissent beaucoup, et je me suis souvent retrouvée simple spectatrice de leurs mésaventures, au lieu de les ressentir par moi-même.



A mon avis, l’autrice aurait pu aller bien plus loin. On a déjà vu des romans destinés à la jeunesse bien plus terrifiants, sans pour autant entrer dans le gore. L’ambiance seule pourrait déjà y faire beaucoup si elle avait été plus travaillée dans le mystère, plongeant le lecteur dans le doute. Folie ou réalité ? Il y avait réellement matière à faire.



Je ressors donc de cette lecture mitigée dans mon avis, ayant vraiment apprécié le sujet et le parallèle entre les époques, mais étant restée bien trop en retrait pour ressentir de l’empathie envers les personnages.
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Un résumé qui avait attisé ma curiosité mais au final un avis plus que mitigé sur ce roman. Même si cela n'a pas été une mauvaise lecture, je n'ai pas été transportée par l'univers que propose Hope Cook, notamment parce que j'ai trouvé le tout parfois assez confus...

Dès les premiers chapitres, nous sommes plongés dans l'histoire : sauf que du coup, j'ai eu du mal à comprendre ce qui arrivait au personnage de Curtis. Tout est très soudain, sans explication. Heureusement les pages avançant, tout est devenu plus clair, mais j'ai tout de même gardé le sentiment tout au long de ma lecture que cette histoire avait un fort potentiel mais exploité de manière très superficielle et confuse : que ce soit au XIXe siècle en compagnie de Mila qui découvre Gravenhearst, l'étrange maison dans laquelle elle doit vivre avec son beau-père, qu'au XXIe siècle en compagnie de Curtis fasciné par l'histoire de cette même maison.

Une petite déception donc pour cette lecture.