Patricia A. McKillip

Ombria... Une cité à nulle autre pareille, où rien n'est ce qu'il semble être, où passé et présent se mêlent et se démêlent... et dont le roi vient de mourir, laissant ainsi le pouvoir aux mains de l'avide et redoutable Perle noire. Patricia A. McKillip est, en ce qui me concerne, une auteure dont je n'avais jusqu'à il y a peu jamais entendu parler, et ce malgré les prestigieuses récompenses qui lui furent attribuées dans le cadre des littératures de l'imaginaire : deux World Fantasy Award (l'un pour « Les fantômes d'Ombria », l'autre pour « La Magicienne de la forêt d'Eld »), un Prix Imaginales (catégorie roman étranger en 2006) pour le présent roman... Bref, il était temps de combler mon ignorance, et la découverte fut ma foi des plus plaisantes. Si le roman ne brille certes pas par sa complexité, tant en ce qui concerne l'univers que l'intrigue ou la psychologie des personnages, le tout n'en reste pas moins cohérent et parvient sans mal à capter l'intérêt du lecteur. Le plus grand atout de l'ouvrage reste cela dit son atmosphère très particulière, presque onirique, qui permet de s'immerger aisément dans l'histoire.



Curieusement, le roman m'a par bien des aspects fait penser à deux autres ouvrages lus récemment : à commencer par « Les flammes de la nuit » de Michel Pagel pour tout ce qui concerne l'emprunt aux contes de fées. Mystérieuse magicienne, petit prince et belle jeune femme spoliés de leur droit, méchante sorcière..., les personnages comme certains éléments de l'intrigue ne sont pas sans constituer des clins d'œil subtils à ces histoires pour enfants que nous connaissons tous. N'allez cependant pas croire qu'il s'agit là d'un roman édulcoré qui aurait davantage sa place parmi la littérature jeunesse. Car si les personnages et le type de narration adoptée cherchent volontairement à remémorer au lecteur des bribes de contes de fée, le propos et le style sont, eux, indiscutablement adultes. Le second roman auquel ces « Fantômes d'Ombria » m'ont rapidement fait penser est l'excellent « Gloriana ou la reine inassouvie » de Michael Moorcock, un ouvrage où là aussi les portes, passages secrets, sous-terrains et autres éléments de décor prennent une importance cruciale, nous révélant une autre facette d'un lieu ou d'une ville.



Découvert par le plus grand des hasards grâce aux talents de détective hors paire de mon cher et tendre, le roman de Patricia A. McKillip est sans aucun doute un ouvrage de qualité qui, sans m'avoir totalement subjugué, m'aura fait passé un divertissant moment de lecture. Avis aux amateurs...

Challenge plumes féminines 2022 – n°7



Je ne sais même plus comment ce roman a atterri dans ma pal, ça fait trop longtemps que je l’ai. Le résumé m’avait intrigué à l’époque. Ça sera ma première lecture de cette auteure.



L’univers de ce roman est vraiment très étrange entre rêve et réalité dans un monde où les saisons et les étoiles ont des noms très différents des nôtres. L’imagination de l’auteure est très originale où il est difficile à embarquer dedans, d’autant plus que nous n’avons pas de carte pour nous situer. Malgré ma patience et mon envie d’y comprendre quelque chose, l’auteure m’a complètement perdu dans son monde, rêve et réalité se mêlent en permanence et on est aussi perdu que le personnage principal, Corleu aux cheveux de lune. Je n’ai finalement pas réussi à lâcher prise pour m’abandonner totalement à ce récit, il est sans doute trop abstrait pour moi. Le style de l’auteure est malgré tout agréable et assez descriptif. Mais ce qui m’a le plus chiffonné est que l’auteure nous lance dans l’histoire sans nous situer l’ensemble ni le début, à nous de nous en débrouiller. Pourtant, le résumé avait tout pour plaire et intriguer mais plus j’essayais de comprendre l’histoire et plus je m’y perdais.



Comme vous l’aurez compris, je suis un peu déçue pour ma première incursion dans son univers. Le résumé était intrigant mais elle ne pose pas les bases de son récit, de quoi dérouter et embrouiller encore plus. D’habitude, je lis assez vite mais là, ça n’a pas été le cas tant je m’embourbais dans les élucubrations de Corleu. J’ai essayé d’avancer en diagonale mais ça a été pire. Si vous êtes amateurs de fantasy très originales, je vous conseille de découvrir ce diptyque et son auteure où le monde des rêves et des histoires se confondent en permanence avec la réalité. Pour ma part, j’en testerai sans doute un autre avant de donner un avis définitif.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

En Résumé : J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman qui nous offre une histoire qui, aux premiers abords peut paraitre classique, mais offre une histoire, au rythme lent et prenant, qui se révèle soignée, pleine de poésie et de magie, ou viennent se mélanger les fils de l’intrigue pour mieux surprendre le lecteur. L’univers développé tout au long du roman, se reposant sur cette ville d’Ombria pleine de mystères, se révèle un des gros points forts du roman jouant sur une certaine dualité et sur un aspect d’étrangeté qui m’a fasciné à travers de nombreux aspects que j’ai trouvé originaux. Les personnages ne sont pas si nombreux que cela, mais gagnent ainsi en profondeurs, se révélant soigné, travaillant et passionnants à découvrir le long de leurs aventures et de leurs rencontres. La plume de l’auteur se révèle soigné, poétique, entrainante, bien porté par des descriptions laissant la part belle à l’imagination tout en se montrant vivante et palpable. Je regretterai peut-être juste que certains aspects m’ont paru manquer de développement, mais rien de bien bloquant. Je lirai sans soucis et avec grand plaisir d’autres écrits de l’auteur.





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J''étais très fière qu'un de mes textes fasse partie de la sélection de ce numéro d'Emblèmes consacré aux Fées, d'autant que c'est la talentueuse Léa Silhol qui s'occupait de cette collection. Ma nouvelle "Un si précieux élixir" avait déjà obtenu le Prix Jacques Moriceau mais trouvait là l'occasion d'être publiée.

Je ne pensais pas que ce livre m'accrocherait comme il l'a fait.

Une cité imaginaire, un prince, une cruelle régente, des intrigues de palais, mmh, rien de tout cela ne sonnait très frais. Et pourtant...



C'était sans compter sur la finesse de plume de Patricia McKillip, qui s'en va tisser, au-delà de la toile dangereuse des jeux de pouvoir, la trame onirique d'une cité où marchent les ombres.

C'était sans compter sur sa finesse psychologique, et sur le regard qui plonge au fond des coeurs, pour chercher les émotions humaines : qui déplace l'enjeu des luttes intestines du pouvoir vers la vie d'un enfant orphelin, simplement ça, pleinement ça ; qui accompagne les étonnements d'une ancienne sorcière redécouvrant les sensations de l'amour maternel ; qui guide une poupée de cire de l'obéissance à la conscience...



Des ombres et du coeur : le charme prend, décidément.

Enchantée, il y a plusieurs années de cela, par les Fantômes d'Ombria, j'étais très curieuse de découvrir d'autres oeuvres du même auteur : belle occasion, donc, que cette intégrale proposée à l'avant dernière édition de Masse Critique sur Babelio.

Déception ? Séduction ? Un peu des deux se mêlent au terme de ma lecture.

A travers ces deux romans, Patricia A. McKillip tisse un très bel univers, riche et poétique, à l'image de la langue qui le crée. De beaux personnages aussi : si Corleu est assez fade, il n'en va certainement pas de même pour Nyx, la sorcière, véritable personnage central du dyptique doté d'un sacré caractère et d'une fort belle prestance, comme de toute la famille qu'on lui découvre peu à peu.

Côté scénario, si le point de départ est une histoire de quête somme toute très classique, l'auteur développe un univers assez riche, des idées assez originales, pour sortir des sentiers battus. Le cygne et l'oiseau de feu, surtout, se démarque, et offre un suspense un peu mieux maîtrisé que le premier tome. Toutefois, l'ensemble du récit souffre, à mon goût, d'un peu trop de mystère, qui le rend parfois un peu pénible à suivre - d'un côté un peu trop onirique, imagé, qui jusqu'à un certain point n'est pas sans charme mais finit parfois par me perdre. J'ai, je le crains, un côté un peu trop rationnel pour me laisser totalement - exclusivement - envoûter par une magie dont je peine à percevoir la logique. Et les personnages ont hélas tendance à s'affaiblir un peu dans le second tome - là où le scénario leur offre au contraire l'occasion de s'affiner et de s'affermir. Tout ceci est très joli, mais manque d'un peu de poigne, de nerf, et même de cohérence.



Quelques déceptions, donc. Ou du moins, pas un total enthousiasme. Mais ce n'en fut pas moins une lecture très plaisante, dont je retiendrai surtout, sans doute, un univers indéniablement fascinant et quelques belles trouvailles.
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Dans ce livre de fantasy des savants essaient de trouver le lien entre les mots, la musique et la magie, en faisant des recherches dans l'histoire et les mythes.

L'histoire alterne entre deux époques différentes, et je trouve que McKillip arrive vraiment bien à avoir deux styles différents pour ces deux époques, l'une censée être contemporaine et l'autre qui est le lointain passé légendaire.



Les deux histoires se font écho et la construction de l'histoire est très bien menée. J'ai trouvé ce livre particulièrement bien écrit et même si j'ai trouvé la fin un peu en-dessous du niveau du reste du livre il s'agit pour moi d'un coup de cœur pour une autrice dont je n'avais jamais entendu parler mais à laquelle je vais certainement retourner.

J'avais lu en 1er "Le Cygne et l'oiseau de feu", mais certains passages restent obscurs, si vous n'avez pas lu d'abord "La sorcière et le Cygne".



Aujourd'hui c'est un de mes livres préférés.

Néanmoins, à la 1ère lecture, je n'avais pas "accroché" aux 2 premiers chapitres, et je n'avais pas saisie toute les subtilités.

Pour moi l'histoire, ne devient intéressante qu'à partir du 3ème chapitre, et demande à être relue (ultérieurement).

A chaque relecture, je m'imprègne d'avantage de l'atmosphère, des lieus, paysages, personnages, dialogues, - si "justement" décrit par l'auteur ; et que l'on ne comprend, perçoit et ressent, pas forcément la 1ère fois. - C'est pourquoi, c'est pour moi, un livre qui ce mérite.



- Jusqu'où des comptines peuvent-elles vous conduire ?

C'est ce que Corleu (un errant), va découvrir à ses dépens.

L'histoire repose sur la recherche du lieu d'un "objet", que doit remettre Corleu, en échange de la femme qu'il aime, dans une époque ou le mot honneur et devoir ont encore un sens.

L'histoire vous parait banal ? Oui, mais ! le kidnappeur, lui ne l'est pas, car il s'agit ni plus ni moins, que le personnage d'une - constellation. Cette événement va l'amener (par la contrainte), à rencontrer et à demander de l'aide à une sorcière "trés particulière", Nyx Rô.



Il aurait beaucoup à dire sur ce livre..., mais cela dévoilerait trop de l'histoire, et gâcherait le plaisir de la découverte du lecteur au fil des pages.

Comptine, maison astrale (constellation), chantage, recherche, magie, dédale dans l'espace temps, héritage ancestral, pouvoir, destinée et secret, forment la trame de cette histoire ; dont l'affrontement final et dénouement, sont surprenant (!), et largement suffisant pour susciter l'intérêt de fan de livre Fantasy.

De plus à mon goût, l'illustrateur a été particulièrement inspiré, je trouve le 1er plan de la couverture, Nyx Rô (le sol et le cygne), sublime, et en parfaite correspondance avec l'histoire.

"Ceci est mon interprétation, et n'engage que moi."

Un roman de Fantasy à l'écriture d'une rare intensité, d'une richesse insoupconnée. Un savant mélange de magie et de sombres intrigues, la face cachée de la cité d'Ombria est fascinante... Un World Fantasy Award plus que mérité. Un livre que je déconseille toutefois aux amateurs d'action, nous sommes là face à un récit subtile, différent...

Comme j’ai aimé retrouvé Nyx dans ce deuxième tome, son talent de magicienne et son caractère nous sont davantage dépeint que dans le premier tome. On fait aussi plus connaissance de sa cousine Meguet, qui est mystérieuse car on ne sait pas si elle est également magicienne ou simple guerrière.

J’ai aussi apprécié la construction de ce récit car dans une contrée inconnue, nous suivons d’un côté Meguet avec « l’ennemi » de Brand et de l’autre, Nyx en compagnie de Brand.

Ainsi, nous sommes plongée dans une contrée pleine de magie et de dragons qui nous dépayse totalement.

Bref, ce second tome est tout aussi addictif que le premier avec des personnages tout aussi attachants.
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Difficile de parler de ce livre sans en divulguer l’histoire et c’est donc pour cela que j’irai au plus simple. Dans ce roman fantasy, il est question d’une quête où Corbleu devra récupérer une chose dont le Roi d’Or lui demande afin qu’il puisse retrouver Tiel, sa bien-aimée. Cela va le mener à faire des rencontres et celle surtout de Nyx Ro, une magicienne des marais qui va l’aider.

Beaucoup d’ingrédients sont réunis ici rendant cette lecture captivante car, il est question aussi d’héritage ancestral, de magie, de constellations vivantes et de comptines entre autres. Bref, un univers étrange et surtout bien imaginé par l’autrice dans lequel on se laisse transporter.

Si au début, j’ai eu un peu de mal à comprendre certaines choses, tout finit par s’éclairer au fil des pages surtout qu’en plus les personnages sont attachants et l’intrigue passionnante.

Pour conclure, je n’ai pratiquement jamais lu de fantasy et je dois que ce premier tome de la série « Cygne » m’a conquise avec ce genre et donc, je vais de suite me plonger dans le deuxième et dernier tome cette série.
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Les défuntes éditions de L’Oxymore publiaient des anthologies périodiques thématiques sous le titre Emblèmes. Le second hors-série portait sur Les Fées. Léa Silhol, directrice de ce numéro, nous présente ainsi treize textes féeriques après une introduction sous forme de vibrant plaidoyer.



Le sommaire mêle allègrement auteurs francophones et anglo-saxons, connus comme inconnus. La figure féerique est ici prise dans son sens le plus large. Nous croiserons ainsi un Troll dans le superbe Un Troll et Deux Roses de Patricia A. McKillip : vivant sous un pont, il ne fait de mal à personne et ne succombe qu’à son amour des jolies choses. Le jour où il désire une rose enchantée, il est entraîné dans une aventure qui le dépasse. Estelle Valls de Gomis nous présente un elfe-racine dans son délicieux texte Turquoise.



Mais ce sont, bien sûr, les fées qui ont la part belle ! [Lire la suite de la critique sur le site de Fées Divers]
Lien : http://feesdivers.fr/chroniq..

Dire que j’ai aimé ce recueil de nouvelles est peu dire, j’ai rarement autant apprécié en un tel recueil autant d’écrits talentueux. D’habitude, on aime certaines histoires particulièrement, d’autres très moyennement et d’autres encore pas du tout, ce qui donne à la fin un avis mitigé sur le livre en question. Mais là… Toutes les nouvelles féeriques sont d’une qualité extrême, l’écriture des différents auteurs, quoique différente, a le don de nous entraîner vers le pays de féerie. Certaines histoires sont plus sombres que d’autres mais si un jour, vous souhaitez vous offrir un voyage féerique en restant assise confortablement chez vous, faites vous le plaisir de vous offrir ce livre.
Lien : http://labibliothequedefaery..

Un livre étonnant sur un palais- ville après la mort du prince, une sorcière prend le pouvoir, combattue par une autre sorcière qui vit dans une ville en dessous d'Ombria, cette ville étant les passés de la ville. Le livre est complexe, assez poétique en quelque sorte, construisant un monde cohérent dans sa sorcellerie. oeu de personnages, pas forcément attachants, mais dont on veut connaître le sort.

Ce qui fait la force du livre est sa construction en abîmes, entre réalité et ombres, temps et temps évanoui, multiples personnalités de chacun. Un livre recommandable pour son écriture éthérée et une ambiance "ensorcelante".

J'ai eu la chance de récupérer dans une boîte à dons, ce présent livre, qui est une anthologie sur les fées.

Il est édité chez l'Oxymore et les nouvelles qui le constituent sont réunis par Léa Silhol, qui est une spécialiste de la littérature féerique. Il est parsemé de superbes illustrations d'Amandine Labarre.

Ne connaissant pas du tout le monde féerique, je me suis lancée dans la lecture de ce livre en pure curiosité. Il est composé de 13 nouvelles qui nous montre tout un panel de ce que peut-être la littérature féerique. Pour ma part je trouve qu'il y en a certaines qui sont un peu trop cucul la praline. Mais ça c'est mon avis personnel. Sinon certaines sont vraiment génial, comme « Les Sombres » de Karim Berrouka, qui est ma préférée car beaucoup plus sombre.

Pour moi, mais je peux me tromper, le monde des fées est fait d'amour de soi, de l'autre, de la nature, de l'acceptation de l'autre, de la nature exetera.

Il y a beaucoup de comparaison au monde végétal, animal, minérale et même sur la nourriture sans oublier la musique. Ce monde est très enjoliver et douceâtre, tout y est beau. La musique y est enchanteresse.

Ce peut-être un monde à part entière ou être présent à nos côtés et atteignable par une porte ou un portail, même carrément être que onirique. Nous pouvons vivre au côté de ces êtres sans jamais les voir, certaines personnes peuvent interagir avec eux, ces êtres peuvent même nous donner un don pour nous aider dans la vie.

C'est souvent fleur bleue, beaucoup de happy end où tout comme (ce monde de merde ce trouve embellie ou amélioré par la présence des fées et autres êtres magiques).

Il y a souvent une morale sous-jacente à l'histoire qui nous est comté.

Par contre, il y en a certaines qui ont tendance à la noirceur. Tout ne finis pas forcément du bon côté.

Je conseil ce livre aux personnes qui sont comme moi et qui ne connaissent pas ce monde, car cela permet de se donner une idée de quel genre nous convient et même carrément de s'initier à ce monde totalement à part.

J'ai aimé parcourir ses nouvelles, sans oublier les deux annexes à la fin. La première nous est présenté par Marie-Laure Nouhaud, qui nous narre en gros la Genèse des fées Celtes, Irlandaises et Écossaises qui est très intéressante et même instructif avec quelques anecdotes. Ensuite la deuxième se trouve composé de plusieurs extraits de la « Mythologie feerique de Thomas Keightley», nous présentant des témoignages d'un autre temps sur l'interaction du monde féerique avec les humains. Cela peut paraître surprenant et même incongru.

Sans oublier les deux bibliographies, la première présenter par Léa Silhol, sur les traités, essais, livre d'art exetera, pour les aficionados. La deuxième présenté par Lionel Davoust et Léa Silhol, sur la littérature féerique, pour découvrir quel auteur et potentiellement en accord avec notre envie.

Voilà , j'espère ne pas choquer les connaisseurs en la matière.

Un brin d'onirisme, un peu de magie et des intrigues politiques. Prenez la plume de Patricia A. McKillip, mélangez le tout et vous obtenez un bon roman de fantasy.

L'écriture est fluide, les personnages attachants, l'histoire intéressant... que dire de plus ?

Cela faisait longtemps que ce livre m’attendait sur mes étagères. Je l’ai enfin terminé et je ne peux que regretter de ne pas l’avoir lu plus tôt.



Au premier abord, l’histoire semble très classique : un souverain meurt et laisse derrière lui un héritier trop jeune et une régente cruelle. Thème archi-rebattu me direz-vous.

L’intérêt de ce texte vient tout d’abord du style de Patricia McKillip. Elle possède une plume agréable et poétique, qu’elle utilise avec beaucoup de finesse pour tisser les fils d’une intrigue complexe et donner une place à des personnages bien différents les uns des autres.

L’univers qu’elle crée est rempli de magie. On retrouve la lutte éternelle entre l’ombre et la lumière, mais pas d’une manière aussi manichéenne : la majorité des personnages évolue plutôt dans cette zone grise un peu floue qui n’appartient à aucun des camps traditionnels.



J’ai beaucoup aimé Les fantômes d’Ombria, à la fois pour son histoire captivante mais aussi pour ses personnages complexes et attachants, son rythme lent et son univers si particulier.

Je comptais résumer l’histoire, mais cela risque d’être difficile sans trop en dire. L’histoire est complexe et je n’aimerais pas en dévoiler trop tellement ce livre mérite d’être découvert. Pour tenter d’en dire un petit quelque chose, lorsqu’on tourne les premières pages, l’on tombe sur une histoire qui en apparence semble être des plus banales avec un roi qui se meurt et son fils trop jeune pour gouverner. La régente, Domina Perle, appelée aussi la perle noire prend la régence et tente de s’approprier le pouvoir. Voilà pour le résumé, court ma foi, mais je préfère pour ce livre insister sur mon ressenti.



Je vais tenter de remettre mes idées en place, car il y a beaucoup à dire sur les fantômes d’Ombria. Commençons par la plume de l’auteur qui sert parfaitement à l’histoire. Patricia A. McKillip sait nous faire rêver à travers son écriture très poétique (je note quand même une petite limite à son style, il y a certaines phrases aux formes alambiquées que j’ai dû relire pour ne pas en perdre le sens). On suit un petit nombre de personnages et dès les premières pages chacun a su me séduire de par son caractère propre. Leur personnalité est parfaitement construite et on vit l’histoire à travers eux comme si on y était. Les personnages sont à la fois forts, mystérieux, sensibles et chacun dévoué à sa cause.



A travers le livre, l’auteure nous fait passer de l’ombre à la lumière au fil des pages. Les deux mondes s’entremêlent parfaitement. Il n’y a qu’à la fin que l’on connaît le lien qui lie les deux. Je ne sais pas comment en parler tellement c’est complexe, et je n’ai pas envie d’en dévoiler plus de toute manière. Tout ce que je peux rajouter, c’est que l’histoire au final, s’en trouve particulièrement originale, du jamais lu, en tout cas pour ma part. Ce qui en apparence peut passer pour une banale histoire de succession s’en trouve au final plus recherché que ça peut paraître.



Je déplore tout de même dans cet ouvrage la présence de quelques erreurs, qui sont plus de l’ordre des coquilles. Mais cela m’a étonné venant d’un éditeur aussi réputé. Quoi qu’il en soit, cela n’a pas su m’éloigner de ma lecture.



Pour conclure sur les fantômes d’Ombria, cela a été une très belle découverte qui va me pousser à en savoir plus sur l’auteure et pourquoi pas lire d’autres œuvres. J’ai réussi à être touchée autant par l’histoire que par les personnages.
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Au sens propre du terme, car ce sont deux contes oniriques que nous propose Patricia McKillip. Ce texte est une véritable invitation au voyage par le rêve. Je suis à chaque fois sortie de cette lecture dans le même état que lorsque je quitte un rêve... C'est une sensation que je retrouve rarement dans mes lectures qui me procurent d'autres émotions... Celle-ci a été une bonne expérience !



J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. L'écriture de Patricia McKillip crée une distanciation entre le lecteur et les protagonistes de l'histoire, due à leur statut de figures légendaires. Une identification difficile donc, mais qui n'enlève pas pour autant la qualité des personnages. J'ai vraiment eu l'impression de me plonger dans une épopée onirique digne des grands auteurs classiques.



L'auteure nous propose une écriture très poétique où chaque mot semble délibérément choisi pour résonner avec les autres et former une musique propice pour rendre le lecteur réceptif. Des descriptions aux dialogues en passant par la narration, tout est fait pour nous faire voyager et nous plonger dans un état contemplatif. Un peu comme si un conteur nous dévoilait son histoire d'une voix douce au coin d'un feu crépitant.



La suite sur le blog ! :)
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Beaucoup de poésie dans ce joli roman où l'émotion et un certain humour sont subtilement présents.

On est sous le charme de ce conte foisonnant et fascinant, comme ensorcelé.

Où est la réalité?