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Citations de Patricia Cornwell (644)


Ses vêtements en désordre étaient relevés jusqu’aux genoux et sa gorge était tranchée si profondément que sa tête était à peine attachée à son corps. Le meurtrier lui avait ouvert l’abdomen et retiré les intestins et un morceau de la peau du ventre. Ils gisaient dans une mare de sang, sur le sol, au-dessus de son épaule gauche, disposés de manière peut-être symbolique, mais pas forcément.
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Dans le monde où vivait Annie Chapman, les pauvres étaient "considérés comme du bétail" et ils vivaient "dans un état proche de la famine". La violence couvait jour et nuit, alimentée par la misère, l’alcool et la fureur.
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On estimait qu’il y avait environ 5 000 places de foyer dans cette tanière infernale de Spitalfields, et The Times souligna plus tard qu’au cours de l’enquête sur la mort d’Annie "cet aperçu des conditions de vie... était suffisant pour donner aux jurés le sentiment qu’il n’y avait pas grand-chose dans la civilisation du XIXe siècle dont ils pouvaient être fiers".
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Il était de coutume, dans les premiers temps des enquêtes criminelles, d’attendre au moins vingt-quatre heures avant d’effectuer l’autopsie, au cas, peu probable, où la personne serait toujours vivante et "reviendrait à elle" au moment où on la découpait. Pendant des siècles, les gens vécurent dans la terreur d’être considérés comme morts à tort et enterrés vivants.
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En Inde, les empreintes digitales servaient à « signer des contrats » dès 1870. Sept ans plus tard, un savant américain, spécialiste du microscope, publia dans une revue un article où il proposait d’utiliser les empreintes digitales pour les identifications, et cette idée fut reprise en 1880 par un médecin écossais qui travaillait dans un hôpital au Japon. Mais comme pour toutes les grandes découvertes scientifiques – y compris l’ADN –, le principe des empreintes digitales ne fut pas immédiatement compris, utilisé et accepté devant les tribunaux.
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Impossible de savoir combien d’éléments ont été ainsi dénaturés à tout jamais dans les enquêtes sur les meurtres de l’Éventreur et quels indices ont été perdus, mais on peut être sûr d’une chose : le meurtrier a laissé des traces de son identité et de sa vie quotidienne.
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Le Dr Llewellyn aurait dû remarquer l’état de raideur cadavérique, qui survient quand le corps ne produit plus l’adénosine triphosphate (ATP) nécessaire à la contraction des muscles.
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Les habitants de l’East End étaient définitivement débarrassés de leurs malheurs par les infections et les maladies comme la tuberculose, la pleurésie, l’emphysème et la pneumoconiose.

Des hommes, des femmes et des enfants étaient brûlés ou ébouillantés à mort lors d’accidents qui survenaient à la maison ou au travail. La famine tuait, tout comme le choléra, la coqueluche et le cancer.

Parents et enfants, affaiblis par la malnutrition et vivant au milieu de la crasse et de la vermine, n’avaient pas un système immunitaire suffisant pour lutter contre les maladies non mortelles.

Les rhumes et les refroidissements se transformaient en bronchites, puis en pneumonies, et se terminaient par la mort. Nombreux étaient les nouveau-nés qui ne restaient pas longtemps sur terre dans l’East End, et les gens qui vivaient et souffraient dans cet endroit détestaient le London Hospital, où ils évitaient de se rendre quand ils le pouvaient. Car aller à l’hôpital, cela voulait dire aller encore plus mal. Se laisser toucher par un médecin, c’était synonyme de mort, pensaient-ils.

Et c’était souvent le cas. Un orteil infecté qui nécessitait une amputation pouvait provoquer une ostéomyélite (infection des os) et la mort. Une plaie nécessitant des points de suture pouvait entraîner une staphylococcie et la mort.
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[...] un tableau représentant une femme nue étendue de façon grotesque sur un châlit en fer, qu’il baptisa Nuit d’été. On se souvient que Mary Ann Nichols fut justement assassinée une nuit d’été.
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Dans l’Expression des émotions de Charles Darwin, les yeux écarquillés sont le signe de "l’horreur", que Darwin associe à "l’extrême terreur" ou à "l’horrible souffrance de la torture". C’est une idée fausse, vieille de plusieurs siècles, de croire qu’une personne meurt en conservant sa dernière émotion figée sur son visage.
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Pendant que les agents de police attendaient l’arrivée de l’inspecteur John Spratling, un garçon qui vivait dans le George Yard Buildings aida la police à nettoyer le lieu du crime. On jeta des seaux d’eau sur le sol et le sang s’écoula dans le caniveau, ne laissant qu’une trace entre les pierres.
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Si cela peut sembler effrayant à quiconque n’est pas habitué à voir des preuves et des témoignages publiés avant le début du procès, sans cette politique de transparence de la Grande-Bretagne il n’existerait quasiment aucune trace détaillée de l’enquête sur les crimes de Jack l’Éventreur.

À l’exception de quelques pages ici et là, les rapports d’autopsie n’ont pas survécu. La plupart ont été perdus durant la Seconde Guerre mondiale, et d’autres ont peut-être disparu dans un Triangle des Bermudes de paperasserie, ou de négligence ou de malhonnêteté.
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Pour Walter Sickert, imaginer Whistler amoureux d’une femme avec laquelle il avait des relations sexuelles a peut-être été le catalyseur qui fit de cet homme l’un des meurtriers les plus dangereux et les plus insaisissables de tous les temps.
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Au cours de sa longue et célèbre existence, il eut la triste réputation de changer constamment d’apparence, grâce à diverses barbes et moustaches, de porter des tenues étranges, proches parfois du déguisement, et d’essayer toutes sortes de coiffures, allant jusqu’à se raser le crâne.
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Les températures demeurèrent très fraîches pour la saison et les feux de charbon qui brûlaient à l’intérieur des maisons ajoutaient encore à la pire pollution qu’ait connue la grande cité de Londres.
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En lisant et relisant (je ne saurais dire combien de fois) les deux cent cinquante lettres environ qui ont survécu, conservées au Public Record Office et à la Corporation of London Records Office, j’ai commencé à me créer l’image effrayante d’un enfant rusé, enragé et méprisant qui contrôlait un adulte brillant et talentueux.

Jack l’Éventreur se sentait détenteur d’un pouvoir seulement quand il massacrait des gens et harcelait les autorités, et il n’a jamais été "inquiété" pendant plus de cent quatorze ans.
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Dans la Grande Métropole, presque un cinquième de la population vivait sans abri, ou dans des hospices, des asiles ou des hôpitaux, ravagé par la pauvreté, dans un état proche de la famine.
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Les cours d’eau qui dataient du temps des Romains étaient devenus si infects qu’ils furent comblés. Un rapport de santé publique rédigé en 1889 déclarait que, à la vitesse à laquelle la ville de Londres se polluait, les ingénieurs seraient bientôt obligés de combler également la Tamise, qui se remplissait des excréments de millions d’habitants à chaque marée.
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Le ciel était plombé et humide, les rues pavées de suie ; les maisons en pierre et les constructions en fer étaient rongées. L’épais brouillard de pollution flottait plus longtemps et devenait de plus en plus dense, tandis qu’il prenait une teinte différente d’autrefois.
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La fin des années 1800, la consommation de charbon avait augmenté, surtout parmi les pauvres. Le visiteur qui se rendait à Londres sentait la ville plusieurs kilomètres avant de la voir.
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