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3.71/5 (sur 131 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Tunisie , 1968
Biographie :

Patrick McGuiness né en 1968, est professeur de littérature comparée à l'Université d'Oxford. Il a publié de nombreux recueils de poèmes pour lesquels on lui a décerné le Eric Gregory Award et le prix Levinson du magazine Poetry. En 2013, il publie son premier roman, Les Cent derniers jours (Grasset).

Source : evene
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Citations et extraits (98) Voir plus Ajouter une citation
Patrick McGuinness
Ici, en Belgique, même les moines trappistes doivent choisir dans quelle langue se taire.
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"Malgré les tonnes de fer et d’acier, le pont a la finesse de la dentelle et ses câbles sont tendus comme les cordes d’une harpe. Parfois, lorsque le vent les pince, on croirait entendre un chant. C’est le chant de l’air, qui est le bruit de la chute. Le garçon se dit qu’il aimerait l’écouter jusqu’à la fin, il se dit qu’il aimerait une longue, longue chute pour l’entendre indéfiniment, sans jamais atteindre le sol."
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Est-ce qu’il vaut mieux faire le mal pour de bonnes raisons ou faire le bien pour de mauvaises raisons ?
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Les gares de Bucarest étaient remplies de jeunes filles amenées des villages afin de grossir les rangs des travailleuses sexuelles. Les congrès et les conférences du Parti rapportaient à Ilie plus que tout ce qu’il gagnait durant le restant de l’année. Pendant quelques jours, Bucarest se transformait en un vaste incubateur de maladies vénériennes où les souches indigènes rencontraient des virus plus exotiques et se métissaient. Leo prétendait que les MST réveillaient le bon communiste qui sommeillait en chacun de nous : c’était la seule chose réellement partagée par tous.
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Diplomacy : the ability to stare the future in the face without meeting its eye.
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Les communistes ont aboli Dieu, mais ils ont gardé la théologie. Ils savaient que ça pourrait servir quand ils auraient tout foiré. Au moins, Dieu a une excuse pour ses erreurs : il n'existe pas. Ces salopards, si...
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La diplomatie : l’art de regarder l’avenir en face sans le regarder dans les yeux.
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La folie, ce n'est pas de vivre dans un monde d'illusions. La folie, c'est l'espace entre ce monde rêvé et la réalité, quand on se retrouve évincé de l'un comme de l'autre. On ne s'en remet jamais.
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J’écoute ses mauvaises plaisanteries et déjà je sais qu’elles n’en sont pas, que c’est plutôt une manière d’aborder la réalité sous un angle moins douloureux, comme quand on marche de profil contre un vent cinglant. Je mange et je bois pendant qu’il décrit un monde basé sur la suspicion et l’intrigue, où il s’avoue heureux, stimulé, épanoui. L’endroit lui convient, non pas parce que la Roumanie lui ressemble, mais parce qu’il est bien plus que cela.
Mais surtout, il adore la vie à Bucarest.
— Tout est là : la passion, l’intimité, la camaraderie. Mais il faut savoir s’adapter à la situation. C’est vrai qu’il y a des zones grises. En fait, soyons honnête : ce n’est qu’une immense zone grise.

Du geste, il embrasse tout ce qui se trouve à l’extérieur du restaurant, comme si le monde physique était en corrélation avec l’univers moral dans lequel nous vivons. Il commande une troisième bouteille de pinot noir et je me demande s’ils ont de l’aspirine en Roumanie. Quel début !
Mais Leo a raison. Il ne ressemble pas aux autres expatriés qui se défient de leurs collègues roumains, baissent la voix quand ils entrent dans une pièce, s’excluent des conversations ou ne s’y mêlent qu’à leur corps défendant, la narine frémissante. Malgré ses excès et ses grands airs, Leo, lui, a modifié son attitude en fonction des gens .
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On prend toujours la question à l'envers : on s'intéresse à la manière dont les choses arrivent, jamais à la manière dont elles n'arrivent pas ; on ne pense pas assez à ce qui aurait pu arriver, à ce qui a failli arriver, à ce qui résonne encore, fantôme du peut-être, soupirant après sa vie dans l'anti-fait.
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