Citations de Patrick McSpare (191)
Bien sûr, il aurait préféré sentir le sol sous ses pieds, boire, manger, toucher. Et après ? Il avait connu d'autres épreuves. De celle-là aussi, il sortirait vainqueur.
Oui, ce temps était celui de la reconquête. D'abord du pouvoir personnel. Ensuite du Livre.
Tout bien pensé, certaines imagent du passé demeuraient très actuelles. Mais pourquoi fallait-il qu'il s'agisse uniquement des pires ?
Elle était là une seconde auparavant, et l'instant d'après elle avait disparu. Comme le songe qu'elle incarnait. Ou le cauchemar, plutôt.
Et leurs cris de terreur parvinrent à couvrir les grondements du tonnerre.
- " Choisir et ramener "...Jolie formule ! Elle consiste à enlever des malheureuses, livrées ensuite à ta cruauté, c'est cela ?
Le bruit du fer violemment percuté déclencha une ovation. La foule voulait du sang.
Une lice à l’intérieur de laquelle Roland attendait maintenant son adversaire. Un lieu où se jouerait bientôt un drame rare et distrayant. Le jugement de Dieu !
Les nombreux blessés se trainaient, telles des âmes perdues.
Le duc laissait derrière lui un spectacle de ruines, et de souffrance. Et, pour ces pauvres gens, une fois de plus, le nom de Ravengen la maudite évoquait l'Enfer sur Terre.
J'en suis certain à présent, les hommes sont voués à la destruction, comme les femmes à la douceur.
- La soif du Mal n'a aucune limite chez certains, Roland, répondit Bouche-Goulue en se calant de son mieux.
La Bête se mit à courir sur le sentier de montagne, tendue vers son unique volonté : détruire !
Le malheur s'attache à ceux qui l'subissent en gémissant !
Redoutablement savante, incompréhensible, pimbêche, et maintenant enquêtrice improvisée...Décidément, Roland ne cumulait que des déconvenues depuis qu'il côtoyait la plus belle fille du monde ! À désespérer de se sentir l'âme romantique !
Mieux valait un peureux vivant qu'un courageux mort.
En regardant Mathilde conclure son histoire sous les applaudissements enthousiastes, le garçon songea que plus les filles étaient belles, plus elles semblaient compliquées à vivre. Et celle-ci lui semblait belle entre toutes. Pas de chance.
Nul n'était à l'abri, cette macabre découverte en apportait la cruelle preuve. Le Diable était de retour, oui. Et après tout, avait-il un jour réellement quitté Ravengen ?
Aucun danger, avait dit Mathilde. Comme on peut se tromper...
Tant de moments faits de puissance et de gloire. Et Vlad entendait, à l'orée de ce nouveau siècle, écrire personnellement le dernier chapitre des hommes. En lettres de sang.