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Critiques de Patrick Quentin (30)
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Puzzle pour fous

Sous le pseudonyme de Patrick Quentin se cachaient deux romanciers, Richard Wilson Webb (1901 - 1965) et Hugh Wheeler (1912 -1987) qui écrivirent de nombreux policiers dont une fameuse série de « puzzles ». Le premier d’entre eux, PUZZLE POUR FOUS, débute de manière originale puisque le héros, Peter Duluth, se retrouve dans un hôpital psychiatrique pour y soigner son alcoolisme. Peter y rencontre divers protagonistes (des médecins, des patients, des infirmières et même sa future épouse puisqu’il s’agit du premier volume d’une longue série de romans policiers) avant de se confronter au meurtre particulièrement sadique d’un membre du personnel retrouvé mort dans une camisole de force. Peter, qui soupçonnait depuis quelques temps que quelque chose ne tournait pas rond dans cet asile, va mener l’enquête pour découvrir le coupable.

PUZZLE POUR FOUS prend son temps pour établir son ambiance, poser son mystère et présenter ses protagonistes. Le cadre, original voire inusité dans le domaine du whodunit, retient immédiatement l’attention et permet d’avancer dans la lecture jusqu’au premier meurtre qui survient classiquement au tiers du récit. Bien sûr, d’autres événements étranges se déroulent (quoi de plus étonnant dans un asile ?) et les responsables tentent de minimiser la situation, affirmant par exemple que le crime constitue, en réalité, un regrettable accident. Cette théorie s’écroule lorsqu’un autre patient est découvert poignardé durant la projection d’un documentaire animalier. Cette fois, c’est évident, au milieu des fous rode un assassin…

Le roman, écrit en plein âge d’or du récit de détection, se distingue par un lieu et un enquêteur inhabituel puisque le principal protagoniste, un homme de théâtre respecté, est placé dans un asile pour soigner son alcoolisme consécutif à la mort de son épouse. PUZZLE POUR FOUS mise donc essentiellement sur un climat d’étrangeté pour convaincre le lecteur : l’intrigue en elle-même n’est pas des plus élaborée et s’avère fort classique dans son déroulement (suspects nombreux, testament égaré, phénomènes bizarres, second crime qui relance le récit, réunion des suspects, etc.) mais l’originalité du détective amateur rend l’ensemble intéressant. D’ailleurs celui-ci n’est pas infaillible car, s’il cerne les motivations du tueur et sa manière de procéder, il se trompe complètement sur son identité.

Le bouquin se situe ainsi à la croisée du policier classique, du thriller à suspense et de la romance puisque notre héros trouvera parmi les patientes sa future femme. Comment seront leurs aventures dans un cadre plus traditionnel ? Il faudra lire PUZZLE POUR ACTEURS afin de le découvrir mais cette première enquête s’avère divertissante pour les amateurs de whodunit à l’ancienne agrémenté d’une légère touche d’humour en dépit d’un climat pesant.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Lettre-exprès pour Miss Grace

Death and the Maiden / Lettre Exprès Pour Miss Grace





Là aussi, petite déception même si l'on fait de son mieux pour suivre l'auteur livré à lui-même. Le décor : un collège (rappelons que, aux Etats-Unis comme dans les pays anglo-saxons, le terme s'applique à des établissements universitaires). Le moment : la préparation du grand bal de fin d'études. L'assassinée (enfin, la première): Grace Hough, personnage ambigu et peu sympathique somme toute, qui, après avoir rompu avec le séduisant Steve Carteris (qui sera certainement élu "roi du Bal"), a esquissé une liaison avec un professeur (mais oui, je vous assure ! ), Robert Hudnutt, lequel n'est autre que le mari de la directrice de l'établissement, Penelope. Comme toujours (ou presque), une narratrice : Lee Lovering qui signe au commissionnaire pour la dernière lettre exprès que recevra Grace, partie se maquiller dans sa chambre. Des lettres exprès pour Grace, qui n'est pourtant pas une beauté, elle en a vu défiler des tas depuis quelques semaines et, bien entendu, sa curiosité est éveillée, comme chez toutes celles qui ont de même remarqué ce curieux manège. Mais je vous rassure, Lee n'est pas le genre à courir décoller à la vapeur l'enveloppe de la lettre pour voir ce qui y est écrit . Ce qui fait que nous ne l'apprendrons qu'à la toute fin ...



En fait, si ce soir-là toutes les jeunes filles revêtent leurs plus beaux atours, ce n'est pas encore pour le bal tant attendu mais pour une représentation de "Phèdre" durant laquelle beaucoup d'entre elles comptent s'éclipser pour aller prendre un verre avec leur boy-friends, dans un bar très couru situé pile en face du théâtre. Disons que la soirée se passe plus ou moins bien et que Grace, cramponnée au bras d'un curieux officier de marine à la flamboyante toison rousse, annonce à ses amis de ne pas s'inquiéter si elle rentre tard.



Seulement, le lendemain, toujours pas de Grace alors que son frère, Jerry, dont Lee est amoureuse, se trouve immobilisé depuis des semaines à l'infirmerie et, en parallèle, la nouvelle, annoncée par la police en la personne du lieutenant Timothy Trant, que le corps d'une jeune fille a été retiré de la rivière voisine et que, le médecin du collège s'opposant à toute déplacement de Jerry, il faudrait que quelqu'un se dévoue et passe à la morgue du comté pour voir si, par hasard ...



Sans que le hasard n'ait rien à voir dans l'affaire, Grace Hough est bel et bien morte et c'est son cadavre qui gît à la morgue.



Je vous laisse imaginer la suite. La stupeur, l'agitation, le chagrin pour certains, l'indifférence et l'inévitable phrase : "Elle l'a bien cherché ! " ou "J'ai toujours dit qu'elle finirait mal" pour d'autres, et les policiers qui poussent derrière pour savoir entre autres qui pouvait expédier toutes ces lettres à Miss Hough.



Contrairement à ce qu'il se passe dans "L'Assassin est à Bord" (mais ici, il s'agit bel et bien d'une traduction et non d'une adaptation, signalons-le), le lecteur a bien du mal à deviner qui est l'assassin de Grace puis de Norma (par ailleurs grande ennemie de Grace et qui ne cessait de se moquer d'elle comme, à vrai dire, elle se moquait un peu de tout le monde, et souvent avec la plus implacable cruauté). N'empêche, cela n'"accroche pas." Je ne saurais dire pourquoi avec exactitude. Trop de stéréotypes, peut-être ? Ou alors mon admiration sans bornes pour le quatuor Jonathan Stagge ? Bref, il me manque quelque chose - l'humour peut-être, cet humour que l'on débusque à chaque page des romans de Stagge avec Westlake, mais aussi de la série des "Puzzles".



On trottine certes à la suite de l'auteur, on s'entête, on veut savoir et, si la fin est assez surprenante, elle ne suffit pas, par son coup d'éclat, à pallier la mollesse de l'ensemble. Enfin, ce n'est que mon opinion et libre à vous de ne pas la partager. Un classique en tous cas, dans le genre policier US des années quarante. Bonne lecture. ;o)
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Puzzle pour fous

J'adore Patrick Quentin et encore plus la série de roman à énigme Puzzle ! Le héros Peter Duluth est vraiment attachant, il se démêle pour trouver le coupable par les fous d'un asile ! Il rencontre aussi la très lunaire Iris dont il tombe de suite amoureux ! Il me tarde déjà de passer à la suite !
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Puzzle au Mexique

Ce livre à reçu des prix et il les mérite ! Une intrigue policière exceptionnelle !! Je suis bluffé, j'avais déjà lu "Le taxi jaune" (du même auteur malgré un pseudonyme différent) la semaine dernière qui était déjà sympa mais celui-ci est incontournable. Une intrigue compliquée mais tellement bien ficelée que le lecteur ne se perd jamais, un suspense angoissant est présent tout au long du livre et un twist final surprenant et cohérent. Tout ce que l'on attend d'un roman à énigme.
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Puzzle au Mexique

J'ai lu (plusieurs fois) le premier de la série, lorsque Peter et Iris sont encore fiancés, pendant une croisière juste avant la guerre, et c'est un de mes whodunit préféré.



Je suis tombée un peu par hasard sur celui ci, chez un bouquiniste, car malheureusement pas réédité depuis un moment.



Dans ce tome, Peter et Iris sont en pleine crise conjugale, et leurs déboires les amènent au Mexique pour essayer de recoller (ou décoller) les morceaux.

Nouveau coup de coeur : l'écriture est bonne, incisive, rythmée, l'intrigue prenante, les personnages sonnent juste, je vais essayer d'en trouver d'autres.



Je vous les conseille très fortement !

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Meurtres sous contrat

Un bon petit polar qui se laisse lire tout seul...avec beaucoup d'humour.

Les romans de Patrick Quentin (qui est le pseudo d'un tandem d'auteurs de polars) me plaisent a chaque fois.

Celui-ci date des années 50, se déroule a Hollywood et est un whodoneit : chaque personnage est louche et bien sûr celui auquel on ne pense pas est l'assassin.

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Meurtres sous contrat

Quand on commence à douter de ses proches, à imaginer maints complots... et que la vérité est encore plus déroutante ! Voici ce que propose Quentin Patrick dans ce truculent petit polar humoristique : Meurtres sous contrat.



Les mots pour : humour, parodie,



Les mots contre : manque un peu de profondeur



En bref : un bon petit polar qui m’a donné le sourire tout au long de la lecture.
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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L'assassin est à bord

S. S. Murder / L'Assassin est à bord



Adaptation : M.D.M.



Patrick Quentin, ou Q. Patrick, c'est la version à deux mains de Jonathan Stagge. Il a produit quelques bons romans petits romans bien sympathiques mais jamais à la hauteur - en tous cas à mon sens - des romans où interviennent le Dr Westlake et sa fille, Dawn.



Ainsi, cet "Assassin est à Bord", il est vrai adapté et non pas traduit, est fort plaisant à lire, d'autant que l'auteur a pris comme héroïne principale et narratrice une jeune journaliste, Mary Llewellyn, qui entreprend une croisière vers New-York afin de se reposer des suites d'une opération et consacre son temps libre à tenir une sorte de "journal de bord" destiné à son fiancé. Journal qui finira par atterrir dans le coffre-fort du commandant car l'assassin mystérieux - il y en a bien un - semble fort le convoiter après avoir lu le récit que la jeune femme y fait de la fatale partie de bridge durant laquelle se produit le premier meurtre, celui de Mr Lambert, un riche industriel qui voyage avec sa seconde épouse et sa nièce.



On se laisse bercer par les flots et, en un moment crucial, emporter carrément par une mer plus forte où se trouve propulsée - par les soins de l'assassin Wink , cela va de soi - la nièce en question, Betty. Mort horrible s'il en est, qui ne laisse sur l'océan que le vaste châle orange dont la jeune fille aimait à s'envelopper. Celle de son oncle ne fut pas moins douloureuse : empoisonnement à la strychnine.



De la proue à la poupe, du haut en bas du navire, tout le monde tourne et vire et chacun espère coincer l'assassin décrit, en tout cas tel qu'il est apparu à la fameuse table de bndge, comme très brun, avec des lunettes noires, un menton rasé de près et une expression impassible, doté du patronyme évidemment bidon de Mr Robinson. Or, aucun Robinson, mâle ou femelle, ne figure sur les listes de passagers.



Pour égarer le lecteur, Patrick Quentin fait jaillir çà et là des personnages disons ambigus comme Mr Burr, qui fait une cour délicate mais sans espoir à la jeune Miss Llewellyn et avec qui elle s'amuse bien, il faut le reconnaître. Il y a aussi Mr Daniels et son accent cockney, qui assista à la partie de bridge : escroc professionnel ou personnage des plus honorables ? Il y a encore Daphne, l'infirmière-dame de compagnie d'une transformiste qui a pris sa retraite mais qui fut jadis une artiste très cotée et qui, ô surprise, n'est autre que la belle-soeur (par le premier mariage de celui-ci) du défunt. Daphne, bien que sympathique et très compétente, possède une carrure hommasse des plus suspectes et son employeur n'a rien perdu ni de son agilité, ni de son habileté à se transformer sur scène, sous les yeux mêmes de son public. Ah ! n'oublions pas le secrétaire de Mr Lambert, le jeune Earnshaw, un presque sosie de l'acteur hollywoodien du muet Ramon Navarro (lequel fut d'ailleurs lui-même assassiné bien des années plus tard) qui, avec la double mort de son patron et de sa nièce, a tout perdu puisqu'il était aussi fiancé à Betty.



Oui, on se laisse mener mais sans grande conviction, avec une paresse certaine. On devine assez vite qui est l'assassin et ... le reste. Mais enfin, on a passé un bon petit moment, et c'est là l'essentiel, non ? ;o)
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Pas de pitié pour la divine Daphné

Traduction : Michel Averlant



ISBN : 97822702417027



Face à la gravité indéniable mais toujours digne de "La Mort & Les Chères Petites", "Pas de Pitié Pour la Divine Daphné" pourrait se comparer à une sorte de "Ca" complètement loufoque, revu à la sauce policière la plus pimentée. La boufonnerie, mais une boufonnerie macabre, y est présente du début jusqu'à la fin, les deux compères se dissimulant sous le pseudonyme de Jonathan Stagge ayant eu l'idée de faire monter sur le ring, à ma droite, Daphne Winters , "la plus grande interprète d'Ibsen à laquelle notre pays eût donné le jour, et peut-être le talent créateur le plus pur que le monde eût connu depuis la Duse. (Sydney Cobblestone - La Revue Théâtrale - Juin 1931)", et, à ma gauche, "Lucy Milliken , "la Comédienne Préférée du Public Américain, la Personnalité la plus tendre, la plus rayonnante et probablement la plus attachante que le Théâtre de langue anglaise eût produite depuis Maud Addams. (Sydney Cobblestone - La Revue Théâtrale - Septembre 1933.)"



En d'autres termes, d'un côté, une diva mais une grande, une actrice authentique, longue, mince et fluide, toute en gestes élégants et posés, qu'on ne verra jamais que dans des rôles à la Greta Garbo (si l'on excepte "Ninotchka") et, de l'autre, son ancienne doublure, oh ! grande actrice elle aussi et tout aussi narcissique, mais plus ronde, qui ne craint pas de se rapprocher "du peuple" et même d'y patauger jusqu'à l'écoeurement, et qui, lasse de jouer des rôles de petites ménagères bien tranquilles ou de mères parfaites au foyer a signé un contrat mirifique avec le "Bon Lait Crémeux de la Vache Double Crème" pour une émission hebdomadaire radiophonique sur la Famille la "Plus Heureuse d'Amérique."



Si Daphne a pour habitude de tenir seule la scène, annihilant par son talent presque tous ceux qui lui donnent la réplique, Lucy, elle, pour son émission, s'est fait entourer de toute sa famille ou presque : son père, mieux connu sous le nom de "Papounet" (sic) - et je vous laisse le plaisir de découvrir la "Mamounette" qu'il va se trouver - , son adolescente de fille Spray (dont le prénom signifie "embruns" en gros ), son second mari (Morgan, qui a bien vingt ans de moins qu'elle et qui est terriblement beau gosse) et, régulièrement, deux ou trois amis du monde spectacle comme "Oona et Charlie (Chaplin)" par exemple. En bref, dès les années cinquante, l'une de ces émissions radiophoniques sirupeuses et gnangnan auxquelles la télévision et ses images implacables a achevé de donner vie, souvent pour le pire . Bien sûr, de temps à autre, Papounet ou Lucy lance un meuglement publicitaire qui vante les mérite du "Bon Lait Crémeux de La Vache Double Crème" et les producteurs sont contents, contents ...



Comment le Dr Westlake, cette fois-ci sans sa fille, partie en colonie de vacances, se retrouve au milieu de tout ce beau monde, est hasard pur. Il a retrouvé un vieil ami de Fac, Don Lockwood, médecin "mondain" d'excellent renom, lequel l'a tout simplement invité à prendre quelques vacances chez lui. Les Lockwood étant conviés de leur côté par la Divine, Westlake ne tarde pas à tomber sous le charme de celle-ci tout en sympathisant avec Evelyn Evans, la "secrétaire-garde-du-corps" de Daphne. Et c'est lors de l'une de ces réunions "toute simples" - comme Lucy Milliken, Daphne est pour la simplicité absolue, surtout chez les autres - que grésille le téléphone avec Lucy Milliken soi-même à l'appareil, une Lucy double-crémeuse qui, en bonne voisine, tient absolument à inviter la Divine pour son goûter de l'après-midi. Si Evelyn manque défaillir à l'idée de partager ne serait-ce qu'un crouton de pain avec l'ancienne doublure de Miss Winters, celle-ci, toujours grande dame, se veut au-dessus de pareilles contingences et accepte ...



... sans se douter que Lucy a concocté tout un plan pour la faire ainsi participer à l'une de ses fameuses "causeries de la Famille la plus Unie d'Amérique". D'abord estomaquée à la vue des câbles radio qui traînent partout, la Divine s'en sort avec une adresse de fauve en mettant en avant l'une des élèves qu'elle a prises pour l'été - les élèves de Daphne sont surnommées "les Harmonies" - et en l'incitant à parler à sa place devant le sacro-saint micro du Bon Lait Crémeux de la Bonne Vache Double Crème. Hélas ! C'est là que se place l'incident tout à fait inattendu : Gretchen, une autre Harmonie, d'origine autrichienne, s'effondre net, empoisonnée au ... cyanure. Or le cachet provenait d'un flacon que, parmi tant d'autres, Daphne, hypocondre notoire, transporte partout avec elle, notamment contre ses migraines "atroces", migraine dont affirmait souffrir ce jour-là aussi la jeune Gretchen ...



Tandis que le corps de la pauvre Harmonie est abandonné aux Institutions légales, et passé la première émotion, tout le monde finit par aboutir au raisonnement suivant : Gretchen a pris ce cachet par hasard, la victime désignée n'était autre que ... Daphne.



Or, qui avait intérêt à tuer Daphne Winters ? ...



Et qui va recommencer ? ... (Parce que ce n'est pas fini ... )



Dans un tourbillon de haines aussi mesquines que libératrices, tout le monde s'accuse mutuellement : Spray s'acharne sur sa mère, bien sûr ; Sybil, une autre Harmonie, en tient pour la pauvre Miss Evans ; et si, en définitive, c'était Morgan ? Ou encore ...



A moins que ...



Oui mais a-t-on pensé que ... ?



Un roman tout simplement époustouflant, dont la première lecture surtout est saisissante. La seconde le sera moins si vous avez gardé en tête le nom de l'assassin de Gretchen. Mais quoi qu'il en soit, cela reste aigu, incisif, jouissif et jubilatoire du début jusqu'à la fin. Rondement mené, portant haut la griffe "Stagge", bourré de personnages théoriquement "impossibles" mais dont on sait bien que, quelque part, en un un monde plus clinquant, ils existent bel et bien, avec l'habileté suprême d'utiliser jusqu'au bout le thème de l'arbre qui cache la forêt, y compris aux plus malins d'entre nous.



Si je ne devais vous conseiller qu'un seul Jonathan Stagge, c'est celui-là que je vous désignerais sans hésitation. Suivez mon conseil : lisez-le et, si vous êtes amateur de "wodunit", vous ne serez vraiment pas déçu. :o)

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Puzzle pour fans

Roman "policier" typique des années 30, paru sous le pseudo de Patrick Quentin (qui a écrit plein d'autres choses sous plein d'autres noms), la série des Puzzle met en scène un jeune couple de théatreux mêlés malgré eux à des enquêtes policières. Celui ci se laisse lire facilement, et reprend 3 aventures de ces détectives amateurs. Parfait pour l'été.

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