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Critiques de Patrick Robinson (25)
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Le survivant

Marcus Luttrell est un héros de guerre. Dans le sens où son histoire a été médiatisée. Donc, un film, un livre que voici.

Mais comme Marcus est un soldat, et un vrai de vrai, il n'a pas fait carrière dans la littérature. Donc on lui adjoint un co-auteur : Patrick Robinson, lui connu pour ses best-sellers sur la marine américaine et notamment une biographie de l'Amiral Woodward (non traduite en français).

Au moins Luttrel n'a pas eu la prétention de dire qu'il avait tout fait tout seul en prenant un nègre.



Des épreuves de sélections à l'une des armes les plus sélectives du monde que sont les Navy SEALs à son déploiement en Afghanistan. de son combat héroïque à 4 contre plusieurs centaines à son sauvetage miraculeux par tout un village afghans. de sa récupération par l'armée américaine à sa tournée des popotes pour remercier tout le monde.



Dans la première partie, j'ai souffert avec les postulants aux SEALS.

Dans la seconde partie, j'ai combattu les afghans avec l'équipe Seals.

Mais nous voici à peine au 2/3 du livre, et je me suis bien ennuyé avec la convalescence moyenâgeuse de Luttrell, caché dans le village afghans.



Il n'en reste pas moins que nous avons un point de vue extrêmement intéressant d'un vrai militaire (américain) sur la guerre et ses règles d'engagement qui sont plus là pour protéger le petit cul des politiques qui décident que celui des soldats.

On ressent bien le désarroi, la haine, l'incompréhension des combattants vis à vis des médias prêts à crucifier les soldats parce que la guerre a fait un mort civil. Les bombardements, c'est impersonnel, quelques milliers de morts dans les dégâts collatéraux c'est normal, mais ne vous avisez pas de tirer par erreur sur un montagnard armé jusqu'aux dents, prêt à bondir, mais qui n'a pas encore rafalé tout le contenu de sa kalach sur vous ou vos frères d'armes, sinon vous serez jugé pour meurtre et crucifié sur l'autel des bons sentiments des guerriers de salon.



Le style est très direct, simple mais restituant bien la souffrance et la violence des actions.

On en apprend un peu plus sur l'organisation des Talibans, des villages Pachtounes et surtout sur le Lokhay, loi, coutume pachtoune à laquelle Marcus Luttrell doit sa survie.

Devant chaque chapitre, il y a un extrait. Fausse bonne idée car on a l'impression d'énormes redites tout au long de la lecture, une fin trop lente mais au final un agréable moment de lecture.



Cerise sur le gâteau, le livre a été adapté en film sous le titre de « du sang et des larmes », qui passe très allègrement sur l'entraînement seals et transforme la longue convalescence de plusieurs semaines de Marcus en 2 ou 3 jours. Mais bon, intéressant à voir.
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Nimitz

Un premier tome de la série dite de l'Amiral Morgan, mettant en scène, armées, sous-marins et renseignements militaires.





Le Nimitz, fleuron de la marine américaine, porte-avions ultramoderne, disparaît brutalement. Seul une explosion nucléaire a pu faire cela. Bientôt l'évidence s'impose. le Nimitz a été torpillé et la chasse au sous-marin va commencer. Mais qui, quand et comment ?





L'histoire reste crédible. On sait par exemple qu'un sous-marin canadien de type diesel a coulé fictivement lors d'exercices, un porte avions anglais en 2007 et plus proche de nous encore, en 2015, le Saphir, vieux SNA français, s'est joué de tout un groupe aéronaval américain et en a coulé le porte avion.

Ne dit-on pas d'ailleurs qu'il n'y a que deux types navires : les sous-marins et leurs cibles ?





Pour autant, écrit en 97, c'était avant que les américains ne comprennent que pour faire 5000 morts, dans le cadre terroriste, il y a beaucoup plus simple qu'un sous-marin armé d'une torpille nucléaire.

Le roman reste très américanocentré, limite les autres c'est des pignoufs incompétents, (avec peut être une petite exception pour les anglais, mais tout juste).

Seul les Républicains sont compétents. Ces lopettes de Démocrates conduiraient l'Amérique et sa glorieuse armée à la ruine.

Quant à la politique internationale, elle est quasi inexistante. Clairement écrit pour un public américain qui n'est pas foutu de situer la France sur une carte, alors l'Iran pensez-donc.

Le scénario reste assez simple au final et la fin est prévisible. On a l'impression que l'auteur est obligé de broder et de digresser pour remplir un cahier des charges et un volume à respecter. Trop long à démarrer et manquant au final d'un peu d'action et de tension dramatique (on préférera nettement les sous-marins de DiMercurio par exemple).





Cela étant, les critiques posées, on a quand même un techno thriller de bonne facture. Une bonne maîtrise de l'outil militaire aéronaval américain.

Ok, il y a plus de critique que de louanges, mais à défaut d'avoir adoré, j'ai quand même aimé ma lecture. Vive le monde. Euh, Vive l'Amérique… Comment ça c'est pas pareil ?
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Le sous-marin de la dernière chance

Techno-thriller maritime de qualité.





Dans le même univers que son premier tome Nimitz (la série s’appelle Amiral Arnold Morgan). La chine désire acheter 10 « kilos » (sous-marins russes très silencieux). L’objectif non avoué est de régner sur le détroit de Formose pour s’emparer à terme de Taïwan. Ce que les USA, ayant de très forts intérêts commerciaux dans le secteur ne peut laisser faire. Il faut donc tout faire pour empêcher la livraison de ces kilos, et le tout en toute discrétion bien sûr. Sous-marins et SEALS seront donc à l’honneur.





Écrit en 1998 pour une action se situant en 2004, très légèrement futuriste donc, bien qu’en 98 la chine avait déjà trois ou quatre kilos en activité et plus d’une dizaine en 2007.

Après un « Nimitz » un peu décevant en terme de rythme, un second tome bien plus vivant. Moins manichéen également en terme de politique intérieure comme extérieure, Robinson confirme et signe un second opus de qualité, tant pour la vraisemblance du contexte (mais n’exagérons rien non plus, en réalité, la troisième guerre mondiale serait déjà lancée et terminée l’humanité), que pour l’action et, comme pour le premier tome, un background fouillé pour les personnages.

Le langage parfois un peu technique, est exactement ce qu’on vient chercher dans un techno-triller donc rien à y redire.

La variété des POV (américains, chinois, russe, action sous-marine et action au sol) évite les longueurs.





Non, vraiment bien fichu ce roman.
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Barracuda 945

Pas inintéressant, mais lent



Un SAS, compétent et promis à un brillant avenir fait défection et rejoint les rangs du Hamas. Il va mettre en place un plan terroriste d’envergure à l’aide d’un barracuda 945, un SNA russe, pas moins.





Un personnage principal compétent, efficace et sympathique (oui, il y en a parmi les terroristes et l’appellation dépend uniquement du camp dans lequel on se trouve). Bien brossé on s’attarde longuement sur sa vie et ses actions, c’est lui le véritable « héros » du roman. Bon, sa défection n’est pas absolument pas crédible et pour trouver un ennemi compétent et sympathique, il faut encore aller le chercher chez les Anglais. (Cf Ben Adman dans le premier tome). Sa relation avec sa future femme, shakira, ajoute un peu de « fleur bleue », mais ce personnage est probablement le moins crédible de toute la licence.



Si on n’a pas encore compris que l’auteur est Républicain et que les démocrates sont des fiottes, le reste du monde (à part peut être les Anglais et un peu aussi les Israéliens) sont des crétins, des nuls aux mobiles douteux et/ou avides et/carriéristes c’est qu’on n’a pas encore compris l’auteur (mais ça c’est impossible).





Un ennemi solide et intelligent, il faut donc qu’il loue la puissance et l’intelligence des USA et surtout de son conseiller à la sécurité nationale.

Bon ils se prennent une pâtée, mais l’honneur est sauf à la fin, car l’éminent Vice-Amiral Morgan trouvera le moyen de réparer des colossales bourdes internationales des précédents gouvernements démocrates, ces gauchos libéraux progressistes de merde.



Ça se laisse lire, mais au niveau action et intérêt, c’est nettement en deçà du tome précédent. Dommage. D’autant que ce tome est le dernier traduit, et comme cela remonte à 2003, oubliez le reste. On pourra toujours se consoler avec le premier tome de la nouvelle licence Lt Commander Mark Bedford : Diamondhead, (qui est aussi le seul traduit et vu la date, 2009, aucune chance pour que le reste le soit aussi)
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Mutinerie sur le Shark

Toujours aussi prenant.



Les chinois, nouveaux ennemis des US sont encore au centre de ce nouvel opus dont le chef d’orchestre est toujours le truculent conseiller à la sécurité nationale, l’amiral Arnold Morgan.

Que se passerait-il si le détroit d’Ormuz, principal passage du pétrole mondial était bloqué ? Qui en profiterait pour faire quoi ? Et quelles seraient les réactions de la plus grande puissance maritime et terrestre de la planète ?



Évacuons la seule chose qui fâche. Le titre n’a de réelle importance que sur les 40 dernières pages. On n’est clairement pas sur l’USS Alabama avec Denzel.

Ceci étant dit. Robinson a trouvé sa recette, c’est palpitant, c’est réaliste (autant que peuvent l’être des actions de guerre entre USA et Chine qui ont peu de chances d’arriver IRL). La langage technique s’insère parfaitement et rythme un récit haletant que, à mon avis, rien ne vient gâcher.
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Menace invisible

Passionnant.



Ben Adnam est encore en vie, le terroriste d’état le plus retors et le plus intelligent qu’ait eu à affronter l’occident. Objectif : Voler un sous-marin (le deuxième) et s’attaquer aux intérêts de l’occident.



Un tome centré sur le personnage de Ben Adnam, compétent à l’extrême, qui pense à tout (et quand on lui fait remarquer, il répond qu’il est encore vivant). Un homme de conviction et d’argent, loin des fanatiques hystériques benêts qui n’ont jamais fait de bon méchants de roman. En fait, l’homme est tellement intéressant qu’il en est presque sympathique. A tel point qu’on en regretterait la fin.



Le sous-marin est présent, mais comme accessoire, pas grave. On navigue aussi dans les eaux troubles et profondes du conseiller à la sécurité nationale. Après tout, cette série porte son nom.



L’auteur confirme donc la bonne impression qu’il m’avait fait à la lecture de son second tome de la série Amiral Morgan (Le sous-marin de la dernière chance). Ce troisième est au moins aussi bon et on espère beaucoup du quatrième : U.S.S Seawolf.
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U.S.S. Seawolf

Toujours passionnant



La Classe seawolf , 9000 tonnes d’armes et de technologie, la classe la plus puissante des SNA Américains, aujourd’hui remplacée par la classe virginia (moins gros, moins cher mais plus polyvalent).



US vs Chine pour cet opus. Et toujours le sous-marin en vedette. Capturé, humilié, mais toujours debout. Sous-marinier et Seals à l’honneur.



On commence par une immersion solide en sous-marin, façon dimercurio… Tiens : Opération seawolf de cet auteur est sorti en 93 (96 en VF) un SNA de classe Los Angeles capturé par les chinois et secouru par le seawolf. USS seawolf qui nous intéresse ici est paru en 2000. A moin avis, il y a une forme d’hommage là.



Un techno thriller de qualité, bien rythmé, Un amiral Morgan truculent. Et un tournant dans la série.

A suivre.
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Mutinerie sur le Shark

2007, détroit d, ormuz , trois super tankers explosent les uns après les autres. les agresseurs l, iran et la Chine.

leur objectif déstabiliser le marché du pétrole.

Jimmy ramshawe un jeune officier des opérations sécurité, avait passé au crible des pages et des pages de messages et de rapports issus des réseaux de surveillance us éparpillés sur l, ensemble de la planète.

et averti son supérieur de fait alarmant, faisant état d,

achats de mines soviétiques par la chine.

son supérieur bureaucrate

obtu n, en tient pas conte.

il faudra qu, un deuxième super tanker explose et que les chaines TV en parle pour que les américains commence a croire.

mais la lenteur bureautique va trainer avant de prendre des mesures. il faudra un troisième naufrage. pour qu'il envoie un commando.

détruire une base chinoise et une raffinerie du Kazakhstan.

les deux opération sont victorieuses. mais pas sans casse. et quand le commandant du sous marin va refuser de se porter au secours des blessés, les seals vont se lancent dans une mutinerie lourde de conséquences.

une histoire qui demande une bonne concentration de la part du lecteur, avec tout ses personnages.

car qui dit mutinerie, dit procès. et la ont retrouve les personnages du début,

pour savoir qui a fait quoi.

et après viennent les sanctions contre la chine.

malgré tout une histoire assez bonne.😏
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Nimitz

un porte-avion américain de classe Nimitz, le Thomas Jefferson est détruit en haute mer par une explosion nucléaire. La thèse de l'accident écartée, les Etats-unis doivent trouvé le responsable de cette attaque. Les suspects sont nombreux, Iran, Irak, Union soviétique, l'état d'Israêl est même soupçonné.

Une enquête commence et l'on va de surprise en surprise.

Le roman tarde a démarrer, au bout de 80 pages, on peut-être tenter d'arrêter la lecture du roman, puis s'emballe d'un seul coup et on ne lâche plus le bouquin jusqu' au final prévisible. Ce n'est pas trahir la fin du livre que de dire que les américains gagnent toujours à la fin.

Bien documenté, cette histoire écrite en 1997, soulève quelques questions sur les dangers que de la prolifération nucléaire avec quelque chose de prémonitoire, en effet il suffit de remplaçer le coupable du livre par la Corée du Nord.
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Menace invisible

une intrigue captivante,

qui fait réfléchir sur les dangers des sous marin nucléaires.
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Nimitz

On part d'une situation militaire et de techno-thriller: un porte avion us est détruit sans que personne ne remarque l'agresseur malgré toute la technologie de détection d'un groupe de combat. Est-il possible de réussir cela et comment? C'est ce que les enquêteurs vont devoir trouver et une fois le coupable identifier, comment le mettre hors d'état de nuire.

Un premier roman dans le genre pour l'auteur (anglais même si son héros sera américain). Techniquement l'histoire est intéressante avers divers défis expliqués (comment couler le porte avion, traverser le Bosphore en plongée sans être détecté). Comme dans un Tom Clancy on navigue du Pentagone à la Maison Blanche dans les états majors, sur un porte avion, dans un sous marin... Pourtant le héros reste peu charismatique, il esquissera un flirt sans aucune utilité ni impact sur l'intrigue, sa vie personnelle donnant lieu à des scènes qui ne parviennent pas à nous l'attacher vraiment. Quand à l'action elle même elle est trop rare pour redynamiser le thriller. Pas inintéressant mais trop mou et pas assez impliquant pour le lecteur
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U.S.S. Seawolf

J'ai acheté ce livre chez Emmaüs pour deux € séduit par la couverture ou l'on voit le Kiosque d'un Sous-marin SNLE.

A sa lecture, je me suis transporté dans cet univers si particulier des sous-mariniers, un métiers que j'aurais aimé faire.

Je précise que je suis un fan de ce type de littérature

Bien que la trame du récit soit l'éternel affrontement des USA contre l'une ou l'autre des grandes puissances, la description des manœuvres effectuées par l'USS Seawolf pour échapper a ses adversaires sont très bien décrites.

Le roman s'articule entre deux corps d'armées, la Marine Américaine et les Forces Spéciales plus connues sous l'acronyme SEALS.

Les SEALS devront réaliser un exploit pour accomplir leur mission dont dépend le risque d'un troisième conflit Mondial avec la Chine comme principal ennemis.

Un vraiment bon Techno-thriller que j'ai dévoré des yeux, et grâce à Bernard Blanc qui en a assuré la traduction j'ai pus le temps de ma lecture me prendre pour l'un d'entre eux.
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Le survivant

Chronique de Grybouille :



3.75/5 : Bonjour à tous et à toutes,

Pour débuter cette chronique un petit retour en arrière, il y quelques rendez-vous je vous avez présenté « American Sniper » de chez NIMROD.

Dans notre lecture, le narrateur Chris Kyle nous parlait d’un de ses frères d’armes chez les SEALs un certain Marcus Luttrell.

Et bien voilà, je vous présente le fameux Marcus Luttrell le survivant d’un épisode dramatique vécu par les forces spéciales américaines en Afghanistan courant 2005.



Peut-être certains d’entre vous ont vu le film « Du sang et des larmes » ?

Et bien, le film est tiré de ce livre « Le Survivant ».

Enfin tiré… Oui, tiré ! Car c’est bien le cas, sur l’écran n’est porté à l’image que la moitié des écrits que vous lirez dans le livre.

Vous découvrirez bien d’autres choses, la préparation de ces soldats d’exception, comment leurs proches vivent l’engagement de ceux qu’ils aiment, les émotions de ces hommes dont l’engagement est total, comment leurs concitoyens les voient.



Un voyage au pays de « Dieu, Patrie et Famille ».



Marcus Luttrell est né dans une famille Texane d’éleveurs de chevaux, deux frères dont un jumeau (Morgan), la famille vivra des hauts et des bas professionnels, de là vient le goût de l’effort et la faculté à ne rien lâcher.

Il se définit ainsi « …Nous étions des petits péquenots dans un pays de péquenots, apprenant les choses de la vie »

Une devise qui leur est transmise par leur père David : « Rien n’arrive tout seul, il faut toujours se battre »

Je rajouterais des patriotes américains, cette fierté, cette conscience de faire partie d’une chose encore plus grande qu’eux, cette capacité à se transcender et l’amour des leurs dans un pays immense construit par des migrants.



A l’adolescence, il fait la rencontre d’un ancien des forces spéciales qui vit à proximité, Billy Shelton, qui prend en mains un groupe de jeunes et les prépare physiquement et psychologiquement à intégrer une carrière militaire : « Je vais vous briser mentalement et physiquement…Puis, je vais vous reconstruire…. »

Vaste programme, pour Marcus qui veut se préparer à intégrer les SEALs c’est le bon train, il accroche les wagons, se met sur les rails, Tchou-Tchou l’histoire commence.



Engagement dans la NAVY, les classes à Great Lakes dans l’Illinois en hiver, puis les sélections SEAL (acronyme pour Sea, Air, Land) sur Coronado Island non loin de San Diego, Marcus arrive là où il a souhaité être.



Il y découvre les tests poussés à l’extrême, rythme soutenu, manque de sommeil, rupture avec tout le confort, le froid, l’humidité. Ici les stagiaires ne sont pas éliminés, ils démissionnent. On pose son casque au sol et on sonne une cloche, fin de l’aventure….



Marcus fait parti de ceux qui vont jusqu’au bout, passe les étapes et sort avec la qualification SEAL, reçoit le badge avec le fameux Trident le 31 janvier 2002.



Rattaché à la Team 10, déployé dans un premier temps en Irak puis il s’envole pour l’Afghanistan.



La découverte d’une nouvelle topographie pour de nouvelles opérations jusqu’à celle nommée « Red Wings », un commando est formé avec Mikey, Danny, Axe et Marcus puis c’est l’immersion en terrain ennemi.



Début de la mission qu’ils qualifieront de « C’était la merde, vraiment la merde ! »



Une découverte « L’ennemi était prêt à tout pour obtenir la victoire….comme décapiter ses adversaires et les massacrer…. »

Pour eux « Nous n’avons pas le droit de nous battre selon les mêmes principes….si vous ne souhaitez pas vous impliquer dans une guerre qui risque de dégénérer….alors gardez-vous bien de vous y laisser entrainer »



Dans le village de Sabray, Marcus découvrira les traditions du peuple Pachtoun dont le « Lokhay Warkawal » et Goulab qui est le responsable de la police des lieux. Des rencontres et des découvertes qui seront riches d’événements.



Autant le film ne m’a pas emballé plus que çà ! Par contre le livre est une réussite, j’ai passé un bon moment de lecture, j’ai découvert les Pachtouns, j’ai vibré avec la société Texane, l’écriture est y plaisante.



Je vous laisse avec :



« Les jours qui passent n’effaceront pas leur souvenir, pas plus les années /

Et au soleil couchant ainsi qu’au matin, tous les jours /

Nous nous souviendrons d’eux »
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Le survivant

Voici le récit d'un épisode dans la vie de Marcus Luttrell, un cowboy taillé comme une armoire à glace qui se définit avant tout comme Navy SEAL, Texan et catholique. Tout un programme, non ? En 2005, il est envoyé avec ses coéquipiers en Afghanistan, gonflé à bloc, pétri de cette confiance en soi qui fait l'arrogance des soldats des forces spéciales. Ils ont le sentiment qu'ils pourraient gagner à eux seuls cette guerre, et pourtant...



Passons sur l'édition truffée de coquilles. Le texte est dur, réellement violent, coécrit par le célèbre auteur de thrillers militaires Patrick Robinson. On y retrouve tout ce qu'on aime détester dans les films de "forces spéciales" : un certain sens de la répartie, des superlatifs, de la brutalité, de mauvaises blagues, de l'action pure et violente, des idées à l'emporte-pièce et, surtout, pas une once de remise en question... S'il ne se bat pas au nom de Dieu, lui, on a quand même parfois l'impression que Luttrell est presque autant endoctriné que ces talibans qu'il combat.



Bref, un livre "qui fait le job" : on met ses neurones de côté et on lit !
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Nimitz

Le roman « Nimitz » de Patrick Robinson s'inscrit dans le sillage des romans de sous-marins, mais loin derrière « A la poursuite d'Octobre rouge » de Tom Clancy.

C'est le récit d'une enquête menée par un militaire du service de renseignement de l'US Navy et le directeur de l'Agence nationale de sécurité après l'attaque nucléaire contre un porte-avion américain de classe Nimitz. Il ne s'agit donc pas d'un techno-thriller qui viserait à éviter une menace. L'enquête se veut réaliste et vraisemblable : elle progresse au gré d'intuitions, des traces laissées par l'audacieux ennemi et de la collaboration des marines et services de renseignement étrangers. Enfin, pour accélérer la résolution, un message mystérieux. Les enquêteurs se heurtent à quelques réticences diplomatiques, mais affrontent peu de dangers. L'ennemi est loin et ne fait rien. Bref, pour le lecteur, les investigations semblent avancer sans enjeu majeur et sans enthousiasme. Les quelques scènes d'actions sont amplement énoncées en amont, lors de la phase de préparation, et ne sont pas écrites de manière spectaculaire. Le lecteur peiné à craindre un danger de mort pour les protagonistes. Sur le fond, ce roman écrit en 1997 pour une action se déroulant en 2002, se trompe sur le contexte géopolitique de l'époque, bouleversé par le 11 septembre 2001. Mais le sujet évoque en filigrane la faiblesse potentielle des grandes puissances occidentales, face à des nations plus modestes usant de méthodes d'agression asymétriques et terroristes. Le style comprend évidemment sigles et termes techno-militaires, pour mettre le lecteur dans l'ambiance. Les traits de caractère des personnages et leurs motivations sont sommaires. Le plus gênant est la redondance des informations. Ayant moi-même écrit un techno-thriller (« GNSS Galileo - Dérive d'orbite »), je me suis heurté à la difficulté de faire circuler l'information entre les différents personnages, sans ennuyer le lecteur par des redites inutiles. Mais, dans « Nimitz », les répétitions sont multiples et injustifiées pour la compréhension du récit. Conclusion : un roman qui expose un jeu d'échec géopolitique, plutôt intéressant sur le fond, mais mou et bourratif.
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Diamonhead, le missile de tous les dangers

Après avoir découvert les sous-marins dans Nimitz, je retrouve l'auteur dans un scénario plus terrestre. Un SEAL renvoyé de l'armée va pouvoir venger ses camarades tués par un nouveau missile illégal. En plus il sauvera ainsi sa région natale d'une crise économique et pourra faire opérer son fils et lui sauver la vie également. J'avoue, tout cela ne m'a pas emballé, cette accumulation de coïncidences menant à l'opération est un peu trop téléphonée et artificielle. Ce qui m'a intéressé par contre c'est la mise en place et l’exécution de l'assassinat lui même. Cette partie là est menée de correcte manière. Avec un héros à l'américaine, moral et justifiant ses actes par un intérêt moral supérieur (il tue des policiers mais bon...on ne va pas s'attarder là dessus il doit se protéger pour accomplir sa mission).

Un ressentit assez moyen donc avec un début un peu poussif.

Mais en cette période de campagne électorale présidentielle j'étais dans le thème avec ce candidat nationaliste possiblement élu qui veut réserver les commandes aux entreprises nationales...
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Le sous-marin de la dernière chance

La Chine cherche à se procurer des KILO auprès des Russes, ce que les USA doivent à tout prix empêcher.



C'est le 2e livre de cet auteur que je lis ; j'ai d'abord lu uss seawolf.



J'ai trouvé le début vraiment long à démarrer, beaucoup de blabla d un peu tout le monde. On retrouve, comme dans Seawolf la présence des SEALs et finalement, seule une petite partie du livre ( le dernier tiers) concerne la réelle mission du sous-marin. Peu d explications techniques ici, il faut savoir se débrouiller ! Le livre continent quelques cartes mais elles sont difficiles à lire. Il n y a aucun cliché ou schéma des bâtiments.



Des rebondissements qui tiennent en haleine ( surtout dans ce fameux dernier tiers) et un final plus original que ce à quoi je m'attendais.



Même si c'est un roman qui date un peu (1999), son anticipation n est pas si farfelue que ça ( sur wikipédia il est indiqué que la Chine a acheté 12 KILO aux Russes).

J'ai lu que certains commentaires trouvaient qu'il manquait de réalisme à cause des bâtiments que le sous-marin américain coule sans déclencher une guerre. A cela, je dirais que heureusement que dans un roman de sous-marin il y a de l attaque sinon on s'endormirait ! Ces bâtiments sont construits pour mener des missions de dissuasion et de renseignements ou espionnage alors si un roman relatait la patrouille d un sous marin pendant 400 pages ca serait certainement très réaliste mais aussi très inintéressant et soporifique. D'ailleurs, il s' agit bien d une fiction !



Pour ma part, le KILO ne m intrigue pas plus que ça, il est certainement moins emblématiqueque ses petits et grands frères russes comme le typhoon ( qui fait quand même une apparition fugace ) ou encore l Alfa.



Bref, un livre agréable à lire pour les amateurs du style mais d autres titres sont mieux !
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U.S.S. Seawolf

Découvert par hasard à la bibliothèque, ce techno thriller n'a rien à envier à ceux de Tom Clancy.



Un suspense insoutenable et le soucis du détail forment la recette parfaite pour un livre de ce genre.



Plutôt réservé à des gens ayant des notions sur les sous-marins car pas mal de détails techniques. J'aurais apprécié quelques clichés ou schémas des bâtiments, juste pour le plaisir des yeux.



Amateurs du genre, foncez !
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Le survivant

Le survivant de Marcus Luttrell - une histoire vraie des US Navy SEALs



Un team de Navy Seals va être infiltré dans les montagnes afghanes. Martin Luttrell, seul survivant de cette action, va nous raconter son histoire et celle de ses camarades des Navy Seals.



Les Navy Seals (SEa, Air, Land) sont les commandos spéciaux de l’US Navy. Marcus Luttrell va nous emmener, dans cet ouvrage, au cœur de l’entraînement de ces forces spéciales américaines puis dans l’opération Redwing qui lui vaudra la décoration suprême de la Navy: la Navy Cross.



Au delà du récit époustouflant, beaucoup seront gênés par le franc parler de Marcus Luttrell: .../...
Lien : http://www.bir-hacheim.com/l..
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Le sous-marin de la dernière chance

Patrick Robinson se lance, à la fin des années ’90, sur le marché du techno thriller maritime et militariste, suivant ainsi les pas de Tom Clancy, Michael DiMercurio ou Clive Cussler. Après NIMITZ en 1997 voici donc la deuxième aventure de l’Amiral Morgan. Nous sommes, comme avec les auteurs précités, dans une sorte d’univers alternatif, une histoire parallèle située dans un très proche futur, ce qui permet évidemment de s’affranchir d’un complet réalisme pour embrasser une anticipation spéculative basée sur le principe du « et si on disait que ».

Et que dit on cette fois ? L’auteur imagine l’acquisition, par la Chine, d’une dizaine de sous-marins de classe « Kilo », de petits engins quelque peu déclassés mais cependant silencieux et capables, à eux seuls, de « tenir » la mer aux environs de Taiwan et, par conséquent, de renverser l’équilibre des forces dans cette partie du monde. Les Américains décident donc de couler les « Kilo » en se disant que personne n’y trouvera rien à redire et que détruire sans la moindre provocation ni raison deux poignées de navires chinois ne provoquera aucune répercussion. Bien sûr, comme Robinson, quoique britannique, salue la bannière étoilée matin et soir ce plan hautement peu crédible fonctionne…Comme il s’agit d’une « opération noire » chacun regarde ailleurs et fait semblant de ne pas voir à quel point les actes américains constituent une déclaration de guerre qui, dans la réalité, pourrait tout droit mener à un affrontement mondial entre la Russie, les USA et la Chine. Mais les Chinois sont surtout, on le sait, préoccupé de ne pas perdre la face donc ils laissent couler (au propre comme au figuré).

En dépit d’une intrigue peu vraisemblable, LE SOUS MARIN DE LA DERNIERE CHANCE se veut précis au point de vue technique et militaire. L’auteur, d’abord journaliste sportif, trouve sa voie en rédigeant une biographie de Sandy Woodward, chef de guerre anglais lors du conflit des Malouines. Patrick Robinson plonge alors (hum !) dans le thriller militariste : il rédige une quinzaine de romans maritimes (la moitié ont été traduits) et d’autres récits guerriers, notamment LE SURVIVANT qui donne au cinéma « Du sang et des larmes » de Peter Berg.

Avec LE SOUS MARIN DE LA DERNIERE CHANCE, le lecteur n’échappe pas au jargon technique et au blabla, lequel parasite quelque peu l’action sans que cela soit réellement problématique. Les moins férus de tactiques militaires pourront se contenter de survoler certains passages rébarbatifs pour se concentrer sur l’action et l’aventure. Malheureusement celle-ci est incroyablement verbeuse. Alors que le roman débute de manière agréable la suite s’enlise rapidement en dépit des commentaires élogieux de Sandy Woodward, lequel affirme que le livre « se lit d’une traite » et qu’il est à la fois clair, documenté et passionnant.

On peut ne pas être d’accord. Certes, à la manière d’un James Bond, le romancier nous emmène sur le vaste monde, de Washington à la Russie en passant par la Chine ou le cercle polaire. Certes quelques passages surnagent et réactivent l’intérêt défaillant du lecteur. Mais que de longueurs, que de situations étirées au-delà des limites acceptables, que de palabres entre personnages caricaturaux et inintéressants. Le tout pourrait néanmoins divertir à la manière d’un blockbuster des années 80 (dans le genre des production Cannon) si Robinson se souciait davantage de divertir au lieu d’engluer son intrigue au rythme léthargique. Et puis plus de cinq cent pages est-ce bien raisonnable ? La moitié aurait sans doute suffit. L’honnêteté me pousse d’ailleurs à dire qu’après avoir péniblement lu 250 pages le bouquin m’est littéralement tombé des mains. Soporifique !

Si l’idée de base semblait prometteuse et la perspective d’un techno thriller maritime avait suffi à motiver l’achat je crains que Robinson ne rejoigne DiMercurio sur ma liste des auteurs imbuvables. Rendez-moi Cussler !












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