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Citations de Patrizia Paterlini-Bréchot (93)


Je suis convaincue que, bientôt, nous aurons tué le cancer. Cela ne signifie pas qu'il aura disparu de la surface de la planète, mais qu'il ne sera plus aussi assassin que maintenant. Autrement dit que le diagnostic précoce aura réduit de façon spectaculaire la mortalité par cancer. Les maladies bactériennes existent toujours, mais elles ne tuent presque plus. Pour le cancer, ce sera pareil. Le chemin est tracé, il ne reste plus qu'à le suivre avec courage et détermination.
C'est à ce combat que j'ai voué ma vie. C'est un combat sans merci et sans trêve. Je le mènerai jusqu'au bout.
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L'exercice de la médecine apprend à rester humble en toutes circonstances. Si on croit savoir parce qu'on a beaucoup étudié, il faut admettre que la vie garde ses mystères et a toujours le dernier mot.
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Il me semble que chacun de nous est un miracle transitoire d'une réalité éternelle.
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À tous mes lecteurs
pour qu'ils lisent dans mon cœur
et marchent avec moi
avec foi
sachant qu'ensemble
on y arrivera.
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Le cancer, habituellement s'attaque à l'âme à travers le corps. Il distille la peur et sème le désespoir. Celles et ceux qui parviennent à le tenir en respect pour qu'il ne colonise pas leur esprit font preuve d'une force admirable.
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De toute façon, entre-temps je suis tombée amoureuse. Amoureuse de la médecine ! Je ne souhaite plus seulement appliquer ce que j'ai appris .
Je veux aussi faire de la recherche, participer à l'avancement des connaissances, qui commence à s'accélérer en ce début des années 70.
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Je suis convaincue que, face à la mort, il n'y a qu'une seule valeur qui résiste. C'est l'amour.
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Je me dis que je veux exercer un métier qui me mette en contact avec mes contemporains dans leur plus profonde vérité. Et l'être humain, selon moi, n'est jamais aussi vrai que lorsqu'il est malade ou, pire encore, quand il approche de la mort.
C'est à ce moment que tout ce qui est vain - les problèmes inutiles engendrés par l'orgueil, la jalousie, la possessivité et bien d'autres faiblesses humaines - perd de la valeur.
C'quand l'être humain comprend que la mort est une réalité de sa propre existence, qu'il comprend aussi la chance qu'il a de vivre et combien il est stupide de gâcher ce don par des futilités.
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Depuis toujours, j'ai le sentiment que Dieu m'aime et qu'il me répond si je lui demande de l'aide. Ainsi, vers mes onze ans, j'ai beaucoup prié quand ma mère fut victime d'un accident de voiture qui la plongea dans le coma pendant plusieurs semaines.
Je m'enfermais dans ma chambre et priais Dieu de me la laisser.
Je sentais en moi que c'était possible, comme une lumière d'espoir. Quand ma mère s'est réveillée, j'ai eu le sentiment que le ciel avait exaucé mon vœu.
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Alors, qu'attendons-nous pour nous donner les moyens de tuer le cancer ?
Nous pouvons le faire. Comme nous pouvons éliminer les régimes totalitaires et améliorer la vie sur terre, comme nous pouvons faire reculer la violence et l'injustice, nous pouvons tuer le cancer.
De tous ces défis, ce n'est pas le plus difficile.
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Ensuite ? L'avenir n'est écrit nulle part, mais j'ai la certitude qu'il est possible, à court ou moyen terme, de tuer le cancer.
De réduire massivement la mortalité qu'il engendre. Le diagnostic précoce annonce une révolution en marche. Pour que celle -ci porte tous ses fruits, il est nécessaire que le cancer devienne l'affaire de tous.
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J’ai beaucoup appris de mon mari, surtout à me battre et à refuser dans le travail le concept d’impossible. (…) Il faut croire en sa capacité de réussir ce qu’on veut réaliser, même si on doit faire face à une répétition presque sans fin d’échecs. (…) Cette vision des choses encourage à ne jamais baisser les bras face à une difficulté. Les solutions existent, il faut les trouver. (pp. 249-250)
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Si être une femme est, pour certaines, vécu comme un handicap, ce n’est pas mon cas. Il convient surtout de mener sa vie sans y penser. Il m’est arrivé d’avoir à me séparer de collaborateurs qui n’étaient pas efficaces. S’ils étaient gênés par le fait que je sois une femme, c’était leur problème. Homme ou femme, c’est la valeur qui compte: la valeur humaine et l’application au travail. (p. 244)
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Je me dis que je veux exercer un métier qui me mette en contact avec mes contemporains dans leur plus profonde vérité. Et l'être humain, selon moi, n'est jamais aussi vrai que lorsqu'il est malade ou, pire encore, quand il approche de la mort. C'est à ce moment que tout ce qui est vain - les problèmes inutiles engendrés par l'orgueil, la jalousie, la possessivité et bien d'autres faiblesses humaines - perd de la valeur. C'est quand l'être humain comprend que la mort est une réalité de sa propre existence, qu'il comprend aussi la chance qu'il a de vivre et combien il est stupide de gâcher ce don par des futilités. Le dalaï-lama a dit un jour : " Les hommes vivent comme si la mort n'existait pas et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. " Je suis convaincue que, face à la mort, il n'y a qu'une seule valeur qui résiste. C'est l'amour.
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Ma nomination comme professeur d'université n'est pas non plus allée de soi. Accéder à cette position demande, tous sexes confondus, d'accomplir un véritable parcours du combattant, qui passe par de nombreuses cases. Pour ce qui me concernèrent : la commission nationale universitaire de biologie cellulaire, le conseil d'université, la commission médicale d'établissement...
La batail pour un tel poste est féroce car le nombre de places est extrêmement réduit et celui des postulants élevé, ce qui engendre des luttes en tous genres.
En outre, les publications scientifiques sont un critère d'excellence obligé.
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Apres des mois de travail acharné, le tueur m'échappait donc. Il se pouvait qu'un innocent soit identifié à sa ^place. Il fallait repartir de zéro... Mais je ne me décourageais pas, je devais le trouver à tout prix, je n'avais pas le choix. Et quand le cerveau et le cœur deviennent un laser pointé vers un seul but essentiel et vital, on trouve on ne peut pas ne pas trouver.
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Mais un chercheur ne peut jamais tenir une information pour - acquise -. Il est comme un alpiniste qui veut arriver à un sommet. Il doit vérifier la solidité de chaque attache pour y parvenir. Impossible ? Peut-être que ceux qui ont testé cette possibilité avant moi n'étaient pas aussi désespérément déterminés à trouver la bonne voie.
Peut-être que, pour eux, ce n'était pas, comme pour moi, une raison de vivre.
Je veux confirmer ou démentir le caractère - impossible- de cette démarche.
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Ainsi, parce que nous travaillons pour les gens, nous aimerions avancer vite, avec tous ceux qui peuvent et veulent aider.
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Nous travaillons pour améliorer la vie des gens, de nous tous.
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Il est nécessaire de faire entrer dans tous les esprits le fait que se livrer à ces différents examens est une question de vie ou de mort.
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