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Citations de Paul Bourget (155)


Perdican, lui aussi, a commis le crime de se jouer d'un coeur de jeune fille.
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Il avait donc engagé le père dans une de ces discussions hippiques où les vrais amateurs de chevaux oublieraient que leur maison brûle et que l'on assassine leur femme.
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-- Que c'est triste de ne pas estimer celui qu'on aime...et de ne pas aimer celui qu'on estime !


NDL : Miss Hilda parle ici du coureur de jupons De Maligny, puis du fidèle John Corbin.
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Elle n'osait point, maintenant, dire comme la veille : "Je ne l'aime plus..."
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Les scrupules ? Hélas ! la passion ne les connaît guère et Hilda se trouvait jetée en ce moment dans la passion.
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-- Mr Machault a essayé de m'embrasser, j'ai dû le frapper au visage avec ma cravache... C'était un bien mauvais homme ! Comme il est puni !... Ruin'd piece of nature ! (1)

(1) note de Paul Bourget :
Oh ! Fragment ruiné de la nature !... C'est l'admirable cri de Glocester devant le roi Lear, devenu fou et paré de fleurs sauvages ; Lear, IV, 6.
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De Maligny possédait, au suprême degré, le don dangereux des séducteurs-nés ; il avait un art instinctif de poser, avec une grâce légère, comme enfantine, de ces questions qui établissent du coup, entre les interlocuteurs, des relations autres que les conventionnelles. Il se racontait lui-même avec une telle spontanéité, même à des indifférents, que, très naturellement, ceux-ci étaient tentés de lui répondre sur un ton pareil.
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Hilda eut à peine le cou un peu plus libre, qu'elle ramassa son énergie dans un effort suprême. Elle lança de tous ses poumons des cris désespérés, en même temps que, de ses poings fermés, elle frappait le misérable à la face avec une telle vigueur que le sang jaillit.
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Une jeune fille allait et venait dans cette cour, caressant, elle aussi, les têtes des chevaux, leur donnant du sucre, prononçant, de la pointe de ses dents blanches, les sacramentels : "Dear old boy... You jolly chap..."
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Paul Bourget
Romance

Silence ineffable de l’heure
Où le cœur aimant sur un cœur
Se laisse en aller et s’endort
– Sur un cœur aimant qu’il adore !…

Musique tendre des paroles,
Comme un sanglot de rossignols,
Si tendre qu’on voudrait mourir
Sur la bouche qui les soupire !

L’ivresse ardente de la vie
Fait défaillir l’amant ravi
Et l’on n’entend battre qu’un cœur
– Musique et silence de l’heure !

(1882)
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PASCAL

Pour bien les goûter, ces célèbres Pensées, il faut se configurer exactement l'âme et le corps de celui qui les griffonnait d'une main hâtive, dans la solitude de ses nuits d'angoisse. Malade, il l'avait toujours été. Dès sa plus tendre enfance, on désespéra de l'élever. Plus tard, l'abus des spéculations mathématiques et une incroyable tension d'esprit avaient commencé de l'épuiser. Une fois converti, la nourriture insuffisante, les macérations de toutes sortes, jusqu'à se servir de ses mains, faire son lit, refuser les plus simples mets, les remèdes, porter un cilice, l'avaient achevé. Il est donc là, ne sentant son corps que pour en souffrir, et se complaisant dans cette souffrance, «l'état naturel du chrétien», se sachant à deux doigts de la mort et s'immobilisant dans la contemplation de l'heure suprême, de ce dernier acte toujours sanglant, après lequel, comme il l'a écrit avec une énergie effrayante, «on jette un peu de terre sur la tête, et en voilà pour jamais».
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Mais être sûr que l'on ne sera jamais aimé, est-ce une raison pour ne pas aimer ?
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Paul Bourget
"Il faut vivre comme l'on pense, autrement l'on finit par penser comme l'on vit !"
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Mais se défendre contre une passion, c’est l’avoir.
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La vie est déjà si triste, on a si peu de vrais amis ! S’il fallait encore ne pas croire à une sœur pour qui l’on a toujours été parfaitement bonne, ce serait trop dur…
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La voix, la simple voix de quelqu’un dont on a remarqué la physionomie accroît ou détruit d’un coup un intérêt naissant.
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Quand on a couru beaucoup, et dans tous les sens, cet univers si vaste sur les cartes, en réalité si petit, on ne devrait s'étonner d'aucune rencontre. Par quelque point, tout le monde touche à tout le monde, et tout le monde, aujourd'hui, va partout. Le subtil romancier italien Luigi Gualdo appelle quelque part du terme plaisant d'étoffe cette trame du hasard qui fait s'entremêler et s'entre-croiser, comme un fil d'une nuance au fil de la nuance contraire, des destinées follement contrastées. On sait cela, et si habitué soit-on aux fantaisies de cette étoffe cosmopolite, plus bariolée que tous les tweeds et que tous les Harris d'Écosse, on éprouve des surprises de badaud à rencontrer certaines personnes dans certains endroits, et à constater que leur présence, dans ce cadre si différent du coutumier, est plus naturelle encore que la nôtre. C'est par une surprise pareille que commença l'aventure dont le souvenir me hante aujourd'hui et que je voudrais conter, d'abord pour me donner la joie, peu consolante, de me rajeunir de presque douze ans.
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Assis dans la baignoire et ma lorgnette de nouveau en main, je crus de bonne foi que cette tristesse provenait de constater après tant d'autres cette banale et toujours décourageante évidence : les hommes les plus aimés sont ceux qui aiment le moins.
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Paul Bourget
Dans notre société occidentale, il y a une double usure, celle du travail et celle du plaisir. La multiciplité des petites positions mal rétribuées d'une part, de l'autre l'abondance des plaisirs à bon marché, font de nos grandes villes de prodigieuses machines à fatigue.
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Et pourquoi jouais-je ? Parce que la monotonie de ma vie d'alors et sa sécurité m'étaient, je m'en rends compte aujourd'hui, et je répète mon mot : insupportables.
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