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Critiques de Pearl Buck (594)
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Cette histoire est racontée du point de vue de Kwei-Lan, une Chinoise d'origine traditionnelle qui épouse celui à qui elle a été promise enfant, qui est parti étudier à l'étranger et qui revient avec des idées modernes ; ce qui déconcerte Kwei-lan.

Il est contre les pieds-bandés, les concubines, les vieilles croyances. Il est pour la science, l'égalité des femmes et devoir travailler.

Puis le frère de la jeune Chinoise revient avec sa femme étrangère des États-Unis après y avoir vécu plusieurs années ; elle sera rejetée par la famille.

Ce sont deux mondes qui s'affrontent, un dilemme, un conflit de génération.

Les pensées étonnées, choquées, embarrassées ou désorientées de Kwei-Lan sont attendrissantes ; elle essaie de comprendre ce monde nouveau qui va à l'encontre de tout ce qu'on lui a inculqué.

L'écriture est fine et poétique. On se retrouve dans cette Chine feutrée des années 20. On entend à peine les concubines se chamailler. L'ambiance est ouatée, élégante et cette parenthèse entre deux monde vaut bien ce roman raffiné.
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Fiancée dès son plus jeune âge, Kwei Lan a été élevée pour être la bru parfaite. Obéissance, complaisance et beauté. Tels sont les mots qui régissent son éducation dans la Chine des années 20. Mais les jeunes garçons s’émancipent et partent à l’étranger. Ils reviennent avec une vision différente de la famille. Ce fut le cas du mari de Kwei Lan, puis de son frère, à son grand désarroi. Élevée dans la plus stricte des traditions, son cœur et son esprit tremblent car elle ne plait pas. Elle n’est donc pas une bonne épouse.



D’un réalisme assez troublant et cruel, la naïveté de Kwei Lan et son désir de plaire sont mis en lumière et s’opposent à la modernité de son époux pourtant très rigide dans son comportement. Bien qu’il se soit acculturé à l’Occident, il fait preuve d’une rigidité et d’une opiniâtreté propre à l’Orient en réfutant les croyances de son épouse. Plus que la naïveté de Kwei Lan, c’est le manque de mansuétude de l’époux qui m’ont révolté.mqui pourtant a été éduqué dans ce milieu n’a que peu d’empathie à l’égard de sa femme aux pieds bandés.



L’autrice est reconnue comme étant une éminente spécialiste de la culture chinoise. Ce livre, son premier roman, pointe du doigts la rigidité des croyances d’antan et les confronte au du monde occidental.



Ce roman assez court n’a pas vocation à mettre en avant une héroïne révoltée. C’est un témoignage, un reflet de la Chine de 1920. Cette docilité, ce souhait de plaire à tout prix et de ne pas faire de vagues peuvent sembler difficiles à comprendre. Mais il m’a tout de même touché et parlé grâce aux quelques parallèles que j’ai pu faire avec les anecdotes que mes grands parents m’ont raconté, ou encore (dans une moindre mesure) avec certains aspects et comportements de la culture chinoise.
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Lu dans le cadre de mes cours de français, on étudiait "l'autre". Forcément, on ne commence pas cette lecture en se disant que le livre va être génial.



Pourtant... j'avoue ne pas avoir été déçue. J'aime énormément l'histoire et la culture des pays asiatiques et le fait que j'ai beaucoup aimé ce livre en est encore une preuve.



J'ai accroché dès leur apparition à la mère de Kwei-Lan qui refuse d'abandonner ses valeurs, son frère, qui a le courage "d'abandonner" sa culture pour une qui lui convient mieux, sans pour autant obliger les autres chinois à le suivre. J'ai aussi bien aimé la mentalité de Mme Liu, qui prend ce qu'elle trouve bien chez les Occidentaux mais n'en oublie pas pour autant la sienne.



Je ne sais que penser de Kwei-Lan, j'ai parfois détesté ses pensées, je l'ai parfois comprise. Elle n'est pas détestable, mais pas le meilleur personnage à mon avis.



Par contre... Je n'ai pas supporté le mari de Kwei-Lan. Il rejette sa propre culture. Jusque là... je n'ai pas de problème avec lui. Seulement... au contraire du frère de notre héroïne, il retourne en Chine et oblige les autres à le suivre. Ce mec oblige ses parents, sa femme, ses amis, à se plier à une culture dont ils ne veulent pas, il leur demande de remettre en cause la leur ! Ce n'est pas parce que Kwei-Lan l'écoute aveuglément parce qu'elle a été élevée de cette manière, et que la culture qu'il aime est proche de la mienne et que je partage donc une grande partie des valeurs que c'est excusable...



L'histoire en elle-même n'est pas mauvaise, plutôt agréable à lire et assez courte pour qu'on ne s'ennuie pas trop.
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Kwei-Lan est la fille d'une très riche famille chinoise au temps de la république de Chine qui a suivi la révolution de 1911. La preuve de cette richesse : son père à une femme et trois concubines et en désire une quatrième. Kwei-Lan n'a rien appris d'autre qu'à servir l'époux qui lui a été choisi dès sa naissance. Celui-ci ayant étudié en Occident revient plein d'idées d'égalité entre l'homme et la femme, que Kwei-Lan ne comprend pas. Son propre frère qui est parti étudier aux Etats-Unis a, pour sa part, fait un pas plus loin. Il a épousé une Américaine, refusant donc le mariage arrangé par ses parents et tente de la faire vivre en Chine et de la faire accepter par ses parents à l'encontre de toutes les traditions.



Ceci aurait pu être un récit fougueux, chantant le lyrisme de la liberté telle que nous la concevons, mais l'auteur a choisi Kwei-Lan comme narratrice. Et n'étant que réserve et retenue, le discours est souvent répétitif et mièvre. Je sors de cette lecture totalement mitigée.
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Vent d'Est, vent d'Ouest

J'ai donc voulu me lancer sur les romans de Pearl Buck dont j'ai beaucoup entendu parler mais qui ne m'ont jamais tenté (j'en avais une mauvaise image, d'un auteur "à l'eau de rose" et vieillot, allez savoir pourquoi).



Alors ça a été une merveilleuse surprise. J'ai vraiment beaucoup aimé. C'est bien écrit, très intéressant, avec des personnages pas forcément très développés mais tout de même assez subtils. J'ai adoré l'histoire de cette femme qui finit par renoncer aux anciennes traditions familiales par devoir puis par amour, tout en restant tiraillée entre les deux. J'aime aussi que Pearl Buck ne mâche pas le travail mais que certaines choses soient juste esquissées.



Une très bonne surprise, qui m'encourage à lire les autres ouvrages de Pearl Buck !!
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Ce roman est un bijou, je l'ai découvert grâce à mon professeur de Français qui me l'a conseillé alors que je m'apprêtais, à la bibliothèque du collège, à choisir un documentaire sur la vie des femmes en URSS. Ensuite, j'ai dévoré Pearl Buck qui dans chaque ouvrage éclaire un pan de vie dans un moment de l'histoire, différent. C'est une rencontre délicate entre un Chinois rentré de l'occident ouvert à la vie moderne, féru de sciences et sa jeune épouse qu'il ne connaît pas mais essaie de connaître, à laquelle il essaie d'ouvrir l'esprit,d'ouvrir les yeux sur un monde nouveau. Effarée, la jeune femme se demande ce qu'attend son mari, elle qui a été éduqué à plaire à un époux traditionnel ce qui ne semble pas contenter son époux. Suivant l'avis de sa mère, elle accepte de se débander les pieds ce qu'elle fait avec l'aide de son mari qui ne cesse de la stupéfier. Il lui conte le monde vu à la lumière de la "science", rivale de Kwei Lan. Peu à peu, les deux jeunes gens se rapprochent, elle éprouve pour lui un sentiment qu'elle n'aurait pu auparavant imaginer. Ils ont un enfant qui les comble lorsque survient dans cette traditionnelle maisonnée, un cataclysme. Le frère du mari de Kwei Lan rentre d'occident avec une épouse étrangère ce qui brise la mère des deux hommes. D'abord curieuse voire hostile, Kwei Lan apprend à connaître la jeune Américaine et se lie d'amitié avec elle. La mère de son mari et de son beau-frère rejette cette union et le père ne la prend pas au sérieux ce qui est encore pire. Le jeune couple a un enfant, la vie se poursuit dans les couleurs et parfums avec la douleur, la tristesse de la mère qui ne supporte pas la destinée de son fils qui a osé briser la tradition en épousant une étrangère. le conflit des génération se solde avec la mort de la mère tandis que la jeune génération a l'esprit tourné vers l'avenir.
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Quand le vent d’Est et le vent d’Ouest se rencontrent en une seule personne, c’est une tornade qu’ils provoquent !



Effectivement, Kwei-Lan, la jeune et frêle jeune fille chinoise aux pieds bandés et à la dévotion inébranlable envers ses parents, les « Vénérés », ne peut accepter que son mari tout neuf vive à l’occidentale ... Quelle horreur ! Vivre dans une maison avec ...des escaliers ! S’asseoir sur ces meubles grossiers ! Et surtout...être l’égale de son mari ! Et pour cela devoir débander ses petits pieds torturés ! Non, non, non ! Elle est malheureuse, Kwei-Lan, et ose enfin, dans un balbutiement, avouer à sa mère que son mari ne veut pas « l’honorer », malgré ses fards, malgré les plats raffinés qu’elle confectionne.

Il va donc falloir qu’elle fasse le premier pas vers la modernité ... en débandant ses pieds ligaturés. Grand bien lui fasse ! Car cela lui ouvre les portes du cœur de son mari, qui accepte enfin de la regarder comme une femme et non une poupée de porcelaine soumise. Et tout naturellement, l’amour inonde ce couple.

L’amour aussi remplit le cœur du frère de Kwei-Lan, pour une « Etrangère ». Mais cela, la Mère et le Père ne peuvent pas l’accepter, ce serait renier complètement la pureté de la race chinoise, les Ancêtres, la Tradition.



Et notre petite Kwei-Lan est tourmentée, déchirée. Elle est secouée par une tornade intérieure, car toute pétrie encore de son éducation rigide, mais remplie par son amour qui la tourne vers l’accueil de l’Autre...



C’est cela, le roman de Pearl Buck : la très difficile acceptation de l’étranger, de l’Occident. Les Chinois, convaincus d’être la race supérieure, pure, sans tache, belle, raffinée, délicate, ne peuvent supporter l’irruption des Blancs, laids, aux grands pieds, aux grands nez, aux cheveux délavés, aux manières franches, « irrespectueuses », où l’homme vénère...la femme !

Dans un style vivant, frais, et aux descriptions poétiques, l’auteure pénètre jusqu’au tréfonds de l’âme d’une petite Chinoise du début du 20e siècle, à la lisière d’un bouleversement capital.



Renversant ! Magistral !

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Vent d'Est, vent d'Ouest

Une belle découverte de l'auteur et de l'histoire qu'elle raconte.

Dès le début du livre on est prit dans les filés de l'histoire, on se laisse emporter par le récit de cette épouse chinoise qui essaie de préserver les traditions qu'elle a toujours connue et respectée, mais aussi de gagner l'amour et l’affection de son époux occidentalisé et attiré par de nouvelles traditions et de nouveaux rêves.

Ajouter à cela un beau style de narration par lequel on se laisse facilement emporter au point de ressentir les sentiments dégagés par cette histoire.

A découvrir.
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Dans l’Empire du Milieu, Kwein-Lan, jeune fille, doit épouser l’homme à qui elle a été promise dès sa naissance et qu’elle ne connaît pas. Elle a été éduquée par sa mère dans ce sens afin de devenir une femme parfaite selon les us et coutumes de son pays. Malheureusement, elle devra faire des concessions car son mari qui a été étudié en Occident veut mettre en place les coutumes de là-bas. Elle devra, par exemple, débander ses petits pieds (première partie du livre). Son frère aîné est aussi promis à une jeune chinoise mais il se marie à une étrangère (américaine) selon les coutumes de là-bas. Son frère ne respecte pas la tradition. La deuxième partie décrit la confrontation de génération entre le fils et ses parents, et entre la culture occidentale et chinoise.

J’ai énormément apprécié cette lecture qui est très agréable. Le style de l’auteure est simple sans fioritures.
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Vent d'Est, vent d'Ouest

L'écriture et l’ambiance un brin désuètes ajoutent au charme de cet ouvrage mythique. Un livre hors du temps qui nous rappelle que nous sommes des sauvages pour les "sauvages". On en vient à douter de ses valeurs et à se demander avec effroi où localiser l'obscurantisme !
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Vent d'Est, vent d'Ouest

j'aime bien découvrir les différences de culture et ce livre est un réel bijou pour cela. On nous décrit deux univers différents, la vie de deux frères, l'ainé qui revient d'Europe a épousé comme le veut la tradition une femme sans la connaitre qui a été élevée pour être une bonne épouse, une bonne mère. Son jeune frère revient des USA avec sa jeune épouse.

Les deux jeunes femmes ont vont être confrontées à bien des difficultés pour s'adapter.

Une scène qui m'a ému c'est l'histoire des pieds emmailloté. Elle a souffert durant des années pour avoir des petits pieds et son mari lui fait revivre un calvaire en voulant les d'emmailloter pour leur rendre leur liberté.

En tout cas cela reste un beau livre d'amour, qui m'a moins touché que la mère du même auteur
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Comme beaucoup , j'ai lu Pearl Buck , à l'adolescence .

Comme beaucoup , je la retrouve " quelques " années plus tard .

J'aurais aimé être Jake Epping dans 22/11/63 de Stephen King , pour retourner revivre l'émotion ressentie à ce moment -là ; la comparer à mes nouveaux états d'âme .

Plus que jamais , nous connaissons les malheurs qui frappent notre société

individualiste et égoïste . Qui se soucie de l'autre différent ?

Qui accepte une autre religion , d'autres coutumes ?

Chacun se croit dans le vrai et surtout à sa place .

Les conflits de " Vent d'Est , Vent d'Ouest " souffleront toujours partout dans le monde !
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Vent d'Est, vent d'Ouest

C'est mon tout premier roman de Pearl Buck. Il m'a été conseillé par ma mère. Je me suis mise dans la lecture de ce roman. Il est tout simplement superbe. Pearl Buck nous raconte l'histoire d'une jeune fille dont les parents sont très attachés aux superstitions. Elle va se marier à un jeune homme qui est parti faire ses études aux États-Unis et qui en est revenu modernisé. Pour faire plaisir à son mari, elle va décider de se moderniser, de se détacher de ses traditions. Le moment le plus parlant je trouve, est quand elle décide de ne plus se bander les pieds. Pearl Buck le décrit de tel façon, qu'on ressent nous aussi la douleur que peut ressentir la jeune fille.

C'est une histoire très réaliste et à la fois envoutante. C'est très intéressant.

Je vous le conseille. Vous allez m'en dire des nouvelles ;)
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Vent d'Est, vent d'Ouest

Déjà lu lorsque j'avais une quinzaine d'années, je n'ai pas résisté à l'envie de me replonger dans les livres de Pearl Buck et je ne suis toujours pas déçue.

Vent d'est, vent d'ouest se déroule dans la Chine des années 1920/1930.

La jeune Kwei-Lan est membre d'une vieille famille chinoise noble et traditionnelle.

Depuis sa naissance elle est promise à un jeune homme qu'elle ne rencontre que le jour de son mariage.

Son mari qui a étudié la médecine en Amérique va lui inculquer, à son grand désarroi, de nouvelles coutumes, notamment, débander ses pieds et se considérer comme son égal.

Au fil des pages, on assiste à de nombreux événements qui vont bouleverser la vie de Kwei-Lan ; L'épouse américaine que son frère tente d'imposer à toute la famille va créer un véritable cataclysme.

Ce choc des cultures entre l'occident et l'orient, certains membres de la famille ne pourront jamais s'y adapter.

Ce roman facile à lire, reste un joli témoignage, écrit avec finesse et subtilité.
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