AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Pearl Buck (594)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Belle Procession

Pearl Buck prix Nobel de littérature ? Comment est-ce possible ? C'est ce qu'on se dit en lisant ce livre. Il serait d'ailleurs difficile de le résumer. Bon bien sûr , c'est bien écrit, même s'il y a des longueurs. le roman aurait pu faire 100 pages de moins. A propos, est-ce l'histoire d'un homme sur une période de 20 ans ? 25 ans ? 30 ans ? Plus ? On s'y perd, surtout que l'autrice prend bien garde de n'indiquer aucune année et en plus elle est discrète sur les âges des personnages. Ces personnages , ils vieillissent incroyablement vite !

2) Ce livre a au moins le mérite de nous montrer l'incroyable naïveté des américains, du moins les blancs. Gagner de l'argent, la compétition à outrance, le productivisme est valorisé. Jamais il n'est question de redistribution et de déterminisme social ! L'écologie, n'en parlons même pas ! Et pendant tout le livre il est question de : comment faire le bien autour de soi ?

3) Les gentils et les méchants. le bien et le mal. Là aussi on n'est pas dans la nuance ! Pearl Buck nous relate l'histoire d'un homme, Stephen, qu'elle voudrait sympathique. Raté. Ce type est égocentrique à souhait et aveugle à ce qui l'entoure.

4) Les enfants. Il est beaucoup question des enfants, des rapports familiaux. Là non plus, on n'est pas dans la psychologie. le hic, c'est que l'autrice en met partout de la psychologie ! Stephen n'est pas un bon père de famille, ce n'est pas non plus un bon fils. Il est toujours absent. Il a même fui sa famille, ses parents et ses propres fils pendant plusieurs années !

5) La morale. C'est le côté le plus insupportable. Ce livre, on croirait un long prêche. Comme quand vous allez à la messe. Et forcément, au bout d'un moment vous en avez assez. Comme à l'église, vous avez envie de partir ou de vous exclamer : Mais enfin monsieur le curé ! Ce n'est pas comme ça que ça marche dans la vie ! le monde est complexe, vos bonnes intentions ne suffisent pas. Secouez-vous et allez voir les vraies causes des malheurs de l'humanité et du vivant.



Pour conclure : oui, lisez ce livre. Il a au moins le mérite de faire un portrait des "gentils américains" qui veulent aider tout le monde et qui à la fin les vampirisent. On comprend mieux cet état d'esprit arrogant et cette naïveté tant décriée.
Commenter  J’apprécie          42
Es-tu le maître de l'aube ?

1940, Etats-Unis. Un groupe de savants travaille à la création d’une arme qui mettrait fin à la guerre.



(...)



Ici ça n’a pas du tout fonctionné, même si concrètement ça n’a pas été une lecture difficile: la plume est accessible et suffisamment fluide pour ne pas perdre le lecteur. Le problème, c’est plutôt le sujet du livre. Je partais avec des doutes à cause de ça, mais j’ai décidé de faire confiance à l’autrice malgré tout. Et concrètement, je n’ai rien à lui reprocher dans le traitement de ce sujet difficile. Elle fait du bon boulot pour montrer le côté humain de l’affaire, les doutes ou l’absence de doutes des personnages. L’aspect scientifique est assez bien expliqué aussi: on comprend de quoi il est question sans être assommé par les explications techniques.



Mais ce n’était pas un livre pour moi. Le côté scientifique m’est passé au-dessus de la tête tout simplement parce que le sujet ne m’intéresse pas. L’aspect éthique de l’intrigue était bien traité et c’est ce qui m’a le plus plu, mais il ne permet pas de s’attacher aux personnages. Entre ceux qui jouent avec le feu parce qu’ils sont capables de le faire et ceux qui se rendent compte des dangers, mais qui y vont quand même pour des raisons que j’ai trouvées particulièrement fumeuses, j’avais envie de tous les secouer.



Pour finir, le traitement des personnages féminins, s’il est parfaitement réaliste et dénonce la façon dont elles sont vues par les hommes, simplement en se contentant de décrire les choses avec sobriété, m’a hérissée parce que l’autrice ne peut s’empêcher de gâcher son propos en insérant des romances à deux balles dans une histoire qui me pesait déjà.



Une déception, mais c’est ma faute: c’était un mauvais choix de lecture, pas un mauvais livre.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          100
Es-tu le maître de l'aube ?

En découvrant l'écriture de Pearl Buck, on comprend mieux son obtention du Prix Nobel ! Avec Es-tu le maître de l'aube?, Une question tirée du livre de Job qui nous plonge dans un voyage scientifique au moment où la quête de la puissance anime tous les belligérants de la deuxième guerre mondiale, et cette puissance est une course à la fission nucléaire...
Commenter  J’apprécie          210
Es-tu le maître de l'aube ?

J'ai bien aimé la réflexion sur le danger de la bombe atomique, de l'énergie nucléaire, les compromis que certains acceptent (si on travaille sur la bombe, on pourra aussi travailler ensuite sur le traitement de certains cancers), le peu de précautions prises lors des essais de plein air par des savants pleinement conscients des dangers (surtout lorqu'arrive un accident avec une irradiation mortelle)... À lire ou relire dans le contexte actuel...
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          10
Fils de dragon

Pearl Buck est une auteure que j'ai le sentiment d'avoir connu très jeune, au plus loin que je me souvienne. Elle était une des auteurs préférées de ma maman et trônait en belle place dans la bibliothèque familiale. Au-delà, les titres de ses ouvrages étaient à eux seuls des promesses de voyage et nourrissait à loisir mon imagination. Paradoxalement, j'en ai lu très peu et son oeuvre m'est restée étrangère très longtemps.

Cependant, ces souvenirs "sont tombés en moi comme des semailles" et c'est à présent avec beaucoup de plaisir et d'envie que je lis ses ouvrages. Et je découvre une auteure incroyable, notamment dans Fils de dragon, roman où son écriture agit à merveille.

A l'aube de la 2ème guerre mondiale, le fermier Ling Tan mène sa vie d'agriculteur et de patriarche avec succès. En effet, ses terres sont riches et entretenues, grâce notamment à l'aide de ses trois fils, mais aussi par la présence et l'énergie intarissable de sa femme Ling Sao. L'équilibre de cette vie réglée comme du papier à musique depuis des générations se trouve bouleversé par l'envahissement du pays dès 1937 par "le peuple des mers du Levant", par des troupes japonaises violentes et sanguinaires. La lutte s'engage alors, chacun résistant à sa manière, selon son expérience et son âge, ses qualités et ses possibilités, ses traumatismes.

C'est un roman historique magnifique que nous livre là Pearl Buck, qui nous conte les dégâts irréversibles que provoquent les exactions d'un peuple contre un autre, d'une manière universelle ; la guerre, où qu'elle se déroule, prend toujours le même visage de cruauté. Elle nous raconte également comment ce pays voit sa culture et son mode de vie irrémédiablement bouleversés et métamorphosés, pour devenir la Chine contemporaine.

Pearl Buck est une fine observatrice, et avec son écriture concise et précise, elle nous dresse le portrait de personnages que l'on ne peut oublier, avec une étude psychologique fine et juste. C'est une rédaction qui ne nous épargne rien, certains passages sont d'ailleurs d'une grande violence, décrits sans fard mais avec transparence et lucidité. Je reste toujours aussi admirative de cette femme qui, si tôt, ici en 1942, a su écrire si adroitement sur la condition des femmes.

Bouleversant.
Commenter  J’apprécie          221
Fils de dragon

Pearl Buck a reçu le prix Nobel de littérature en 1938 pour l'ensemble de son œuvre, pour ses portraits réalistes des paysans chinois et son témoignage vivant de la Chine.



J'avais une légère appréhension à l'idée de lire Pearl Buck, ne me demandez pas pourquoi, je ne saurai pas vous l'expliquer... Et pourtant, cet a priori s'est vite révélé infondé car j'ai beaucoup aimé cette lecture, même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans au début.



Née en 1892 aux États-Unis, Pearl Buck a grandi en Chine, étudié à l'université en Virginie, puis est revenue en Chine en 1917 avec son mari et y a vécu jusqu'au début des années 30. Son œuvre est complètement imprégnée de cette vie là-bas, c'est un véritable témoignage d'époque !



Dans ce livre, elle dessine la vie d'une famille de paysans chinois pendant la guerre sino-japonaise de 1937-45. On y suit Ling Tan et sa femme Ling Sao dans leur ferme, entourés de leurs enfants. Et peu à peu, les destins de chacun vont être touchés par le conflit.



Dans ces quelques 400 pages, le décor est pleinement planté, on prend le temps de s'y acclimater, et on découvre chaque personnage qui est dépeint avec attention et considération. Le conflit permet à Pearl Buck d'évoquer de nombreux thèmes, comme l'incompréhension face aux machines à tuer modernes, l'opium comme moyen de faire courber le peuple, le viol des femmes comme arme de guerre, l'attachement à une terre, la résistance à l'oppression...
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Fils de dragon

Ce fut pour moi un réel plaisir de lire ce roman de Pearl Buck, et de m'immerger au sein de cette famille, où sous le même toit se côtoient plusieurs générations. Une famille de simples paysans, qui chaque jour se plient de bonne grâce aux besognes quotidiennes, dans le respect des traditions qui sont les leurs, un foyer qui en somme sent bon le bonheur. Mais vient l'occupation japonaise, avec son cortège de malheurs. Le lecteur découvre au fil des pages le cheminement de chacun, et face à l'adversité, chacun de ces êtres, qui semblaient auparavant former qu'une seule et même entité, se révèle à lui-même. Comme si dans cette Chine aux traditions ancestrales, seuls les événements dramatiques pouvaient mettre à nu leur nature profonde. C'est une Chine en pleine mutation qu'on découvre à travers l'histoire de cette famille, une Chine en marche vers un "autre chose ", et qui ce faisant laisse peut-être derrière elle des valeurs séculaires. Ce roman est captivant, mais je n'ai malheureusement pas vu venir la fin, je l'ai terminé en me posant de nombreuses questions, et il a donc pour moi un goût "d'inachevé ".
Commenter  J’apprécie          472
Fils de dragon

Ling Tan est un paysan qui n'a d'autre souci que de faire prospérer ses récoltes , transmettre ses connaissances à ses fils avec l'objectif de leur léguer la terre. Il vit avec sa famille dans un village non loin d'une grand ville où il vend ses récoltes . Parmi ses brus, il y a Jade qui sait lire et écrire , chose très rare dans cette Chine agricole de 1937.

Sa fille ainée est mariée à un marchand de la ville dont la boutique vient d'être saccagée par des étudiants, sous prétexte qu'il y est vendu des produits étrangers. La rumeur gronde , les Japonais ne seraient pas loin et posséderaient une arme redoutable, les vaisseaux volants.



Pearl Buck , bien qu'Américaine, a très longtemps vécu en Chine (elle y est arrivée dans sa première année) (jusqu'en 1933) . Nobélisée en 1938 , ce roman a été écrit en 1942 alors que les conflit avec le Japon n'était pas achevé. C'est donc une oeuvre ancrée dans la réalité qu'elle a livrée à ses contemporains.



L'invasion japonaise est remarquablement traitée : La propagande, la diffusion de la drogue, la terreur bien sur, les viols, les massacres, les traitres.

Mais ce roman va au delà , comme s'il était précurseur des années à venir. On sent grandir au fil des pages un sentiment nationaliste, une révolte contre l'étranger, une union sacré autour de la patrie .La Chine a été humiliée par l'occident au tournant du XX ème siècle et vit depuis de façon chaotique aux grès des puissants. Ici le menu peuple va s'élever et lutter avec ses faibles moyens .

C'est aussi un hommage aux hommes de la terre, leur abnégation , leur droiture. Ling Tan est un homme remarquable, fidèle à sa femme, à ses enfants , à ses traditions, à sa terre qu'il ne quittera que quand elle sera entre de bonnes mains.Ce monde paysan qui raille les érudits . A quoi peut bien servir la lecture pour faire pousser le riz et nourrir sa famille ?



Roman très dense donc où vient également s'ajouter une missionnaire salvatrice , protectrice des femmes et des enfants que les Japonais violaient et tuaient sans discernement. S'il n'y a pas de lieux précisés, on peut penser à Nankin , où a vécu Pearl Buck et dont l'invasion est malheureusement restée dans l'histoire sous le nom du Viol de Nankin.

En vrac pour conclure , c'est une époque où être une femme ne semble pas avoir beaucoup d'importance aux yeux de la société. C'est toujours déroutant de traverser ces lignes aujourd'hui.



Ce livre à la portée historique immense , même s'il est dur est allégée par la plume pudique et précise de l'auteur. On est loin des descriptions émaillant le Sorgho rouge de Mo Yan.

Un livre nécessaire pour qui s'intéresse à cette tranche d'histoire. Mais le portrait de Lin Tan , sa vie, ses convictions et toutes les histoires en découlant valent à elles seules la lecture.

Commenter  J’apprécie          4413
Fils de dragon

Pearl Buck décrit toujours aussi bien l’Histoire que l’histoire, cependant j’ai vraiment du mal avec son style tout en longueurs. L’auteure aime la Chine et ne s’en cache pas, c’est ce qui fait aussi sa popularité, elle sait transporter aussi bien dans le petit village que dans la guerre contre les envahisseurs. Seulement moi, je trouve très long à se mettre en place et les scènes d’action ne sont pas des plus abouties.

L’histoire de Lao ne m’a pas touchée, j’ai l’impression d’avoir déjà lu ça dans ces autres romans et si la première fois a été un succès les autres ont été des déceptions, comme celui-ci. L’écriture est selon moi désuète, même si elle a son charme pour décrire les paysages, la condition de la femme est souvent un thème important et ici c’est Jade la femme forte du roman, la seule qui sache lire et écrire, ce qui est extrêmement rare pour l’endroit et l’époque. L’auteure a su décrypter son présent pour voir le futur, attention ce n’est pas un roman d’anticipation, elle a su voir l’avenir de la Chine et le nationalisme qui allait prendre le dessus.

Pour moi le roman est passable, je tourne en rond avec cette auteure, et je n’aime pas descendre un livre sur des paragraphes, c’est pourquoi je m’arrête là.

Commenter  J’apprécie          51
Fils de dragon

Que demandait Ling Tan , paysan chinois , illettré et rustre , si ce n'était de cultiver sa terre , d'honorer ses dieux et de vivre , comme ses ancêtres , une vie simple et saine .

Son rêve était que ses trois fils puissent continuer son oeuvre . Car seul l' homme était important . La femme devait le servir et enfanter surtout des garçons .

Mais quand tout bascule !

Quand la guerre éclate . Quand l'ennemi convoite votre terre et ses richesses,

Tout doit alors changer .

Cela s'appelle " évolution " !

Tout un peuple tremble . Les connaissances deviennent obligatoires pour faire face à ces barbares qui violent votre terre , vos enfants , vos femmes et vos convictions .

L'horreur , la faim et la drogue s'invitent au quotidien de ces pauvres hères .

Ils sont livrés à eux-mêmes . Ils n'attendent rien des pays civilisés , riches et " évolués " qui indifférents à leur sort , fournissent des armes à qui les enrichit .

L'instruction ouvre certainement l'esprit mais peut aussi verrouiller le meilleur des coeurs !





Commenter  J’apprécie          250
Fils de dragon

J’ai découvert Pearl Buck à l’adolescence, quand ma grand-mère m’a mis dans les mains les fameux Pivoine et Vent d’est, vent d’ouest. J’ai adoré, lu et relu passionnément ces deux livres. C’est donc tout naturellement que je me suis intéressée à cette réédition de Fils de dragon dans la collection Archipoche. Je remercie Mylène pour cet envoi.



Fils de dragon s’ouvre sur une scène de la vie ordinaire dans la Chine d’avant-guerre. On y fait la connaissance de Ling Tan et de ses fils alors occupés aux travaux des champs. Dans la famille de Ling Tan, on ne sait pas lire (seule Jade, l’épouse de son deuxième fils est lettrée), on vit simplement, au rythme des récoltes et des naissances. Jusqu’à ce que l’ennemi vienne perturber leur vie paisible. Face à l’horreur, il va falloir agir et prendre des décisions. Lao Er et Jade seront les premiers à vouloir partir et agir pour leur pays.



"Cependant, nous ne devons jamais oublier que la paix seule est juste. Les jeunes ne peuvent pas se le rappeler. C’est à nous de nous en souvenir et de leur enseigner que la paix est la nourriture de l’homme."



Dans ce roman, les personnages sont tous différents et très travaillés : il y a les guerriers, les résistants, les sensibles, les traîtres, les intéressés, les naïfs, les raisonnables… Comme dans chacun de ses romans, Pearl Buck fait évoluer ses personnages au fil des pages. On les sent grandir, mûrir. Les obstacles et épreuves que la vie leur fait traverser les forgent ou les perdent. Dans le contexte de cette Chine envahie par les japonais, ils vont être confronté au pire et certains ne s’en relèveront pas ou ne seront plus jamais les mêmes. Mais pour la plupart, c’est l’espoir d’une vie meilleure qui les guide au quotidien, dans leurs actes plus ou moins bons.



"L’espoir doit sortir de nous-même, sinon ce n’est pas l’espoir, mais un rêve."



Le personnage de la missionnaire étrangère bien intégrée en Chine est un élément clé de ce roman. Les villageois lui font confiance et lui confient femmes et enfants pour les protéger de la violence de l’envahisseur. Je regrette cependant que ce personnage n’ait pas eu une plus grande place dans ce récit. Peut-être une volonté de l’auteure de ne pas s’impliquer trop dans le récit, puisqu’il est vrai qu’on fait assez vite le rapprochement entre cette femme et Pearl Buck elle-même.



Et justement, Pearl Buck donne une grande place aux femmes dans son œuvre. Dans Fils de dragon, il y a de nombreux personnages féminins. On y retrouve les grandes figures de l’épouse, de la mère, de la grand-mère, de la sœur. Au premier abord, les femmes semblent passer après les hommes dans le fonctionnement familial. Mais très vite, on se rend compte que dans la famille de Ling Tan, les femmes sont écoutées, et leur avis compte pour beaucoup dans les choix familiaux. Les femmes sont courageuses et les hommes les respectent.



Ce roman a été un beau moment de lecture pour moi. D’emblée, j’ai retrouvé la plume de Pearl Buck que j’aime tant. J’ai voyagé dans le temps et dans l’espace me retrouvant au côté de la famille de Ling Tan. Pearl Buck nous peint un tableau très réaliste de la Chine en conflit contre l’envahisseur. Elle nous décrit les paysages, les habitations, les villages, et les traditions comme si nous y étions. Les dialogues entre les personnages sont aussi très intéressants. On y retrouve le mode de pensée de l’époque, ainsi que des petites expressions rigolotes.



"J’aime mieux le livre défraîchi de votre voisin qu’un livre neuf acheté chez vous, après ce que vous m’avez dit ce matin, espèce d’œuf de tortue !"



Fils de dragon n’est pas mon roman préféré parmi tous les livres de Pearl Buck que j’ai pu lire, mais on y retrouve tout ce qui fait le charme de ses histoires. Le contexte historique rend ce roman extrêmement intéressant, mais attention certaines scènes sont assez violentes. Un livre que je vous conseille sans hésiter si vous souhaitez voyager dans la Chine des années 1930-1940.
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
Commenter  J’apprécie          150
Fils de dragon

Ling Tan et Lao San, un couple de fermier qui ne souhaite qu'une chose, vivre en paix avec leurs enfants et petits enfants. Ils ont trois fils et avoir déjà un seul fils est une richesse alors trois...

Mais la guerre éclate, chose qu'ils ne connaissent pas et qui n'ont même la moindre idée de ce que cela pourrait faire.

Rapidement des oiseaux de fer volants passent sur leur tête et larguent des oeufs. Un fermier s'extasie sur un trou qu'à fait un oeuf dans son champ. Depuis longtemps il voulait y faire une marre mais n'avait pas eu le temps. Mais il ne s'imagine à aucun moment du désastre que va s'enclencher par la suite. Certains oiseux de fer vont s'adonner à des prouesses techniques afin de décapiter, avec les pales/hélices, les fermiers dans leur champ.

Toute personne qui ne va pas vouloir se soumettre aux soldats qui arrivent dans ce village va subir des atrocités que ce soit homme, femme et enfant.

Arrive les taxes exorbitantes sur les terres, l'opium dévastateur.

Ling Tan et Lao San vont subirent ces affrontements, humiliation, trahison et être impuissant face aux monstruosités infligées à leur famille.

Un seul moyen, se cacher pour tromper l'ennemi.

Résister, partir ou perdre espoir et se noyer dans l'opium ?



Littéralement plongée dans ce récit à la fois atroce mais rempli d'humanité, je n'avais qu'une hâte trouver quelques minutes pour lire la suite. On découvre que les liens de la famille sont très forts et qu'il faut parfois faire certaines concessions pour survivre.
Lien : https://masatgieraa.blogspot..
Commenter  J’apprécie          60
Fils de dragon

Je remercie les éditions de l’Archipel de m’avoir fait découvrir un livre dont l’histoire est aussi prenante qu’elle n’est tut. En effet il est rare d’entendre parler de cette partie de l’Histoire aussi sombre, et pourtant bien réelle soit elle. On dit souvent qu’on apprend pas l’Histoire dans les livres, mais ici Pearl Buck dément cette idée. On voit qu’elle maîtrise son sujet et pas d’une manière fictive.

On y découvre l’évolution obligatoire d’un paysan qui ne souhaitait que cultiver sa terre et dont la guerre vient bouleverser l’existence de sa famille. Les villageois par la force cruelle qui leurs fait face vont devoir faire une entorse à leur vœu de non violence.

Les horreurs de la guerre sont décris ici non pas pour tourmenter le lecteur mais pour lui faire appréhender la réalité d’un pays bien souvent bafoué dans son Histoire.

Amateur d’Histoire avec un grand H ou simplement passionné d’histoire vraie, c’est les yeux fermés que vous pouvez découvrir la Chine comme on ne l’a voit que rarement.
Lien : https://www.facebook.com/boo..
Commenter  J’apprécie          20
Fils de dragon

Courbés vers l’eau boueuse, Ling Tan et ses fils repiquent les jeunes pousses dans leurs rizières.

Hommage à cette terre fertile qui, de génération en génération, nourrit son homme.

La femme est docile, bien à sa place, et se doit de servir son époux et lui donner des fils.

Elle fait tourner efficacement la maisonnée mais ses brus ne sont déjà plus aussi soumises et font quelques entorses vis-à-vis de leurs devoirs et de leur respect des anciens.



Isolés dans leur campagne chinoise, l’immuabilité de leur vie bien codifiée et bien établie semble acquise mais c’est sans compter sur les petits hommes aux jambes torses et leurs vaisseaux volants lâcheurs de mort. 1937, la guerre s’est invitée dans les villes et les villages de cette partie orientale de la Chine, semant sauvagerie, cruauté, vols et viols sur son passage. Coupés de toutes nouvelles et se satisfaisant d’une bonne récolte pour nourrir les leurs, l’incrédulité de ces paysans face à cette invasion est bouleversante.



Magnifique roman, admirablement conté par Pearl Buck, qui, à travers la famille de Ling Tan, nous fait vivre le profond bouleversement que cette guerre sino-japonaise a engendré dans ces campagnes chinoises.

La remise en question de l’illettrisme est abordée car si lire et écrire ne sont pas souhaitables aux yeux de Ling Tan et sa femme, la nécessité d’une éducation se fait peu à peu ressentir pour s’ouvrir au monde. Ce couple, uni dans les traditions, est d’ailleurs très attendrissant, plein de tendresse l’un pour l’autre, j’ai admiré leur complicité.

C’est un remarquable roman sur la place de la femme car si au premier abord on pense qu’elles sont bien soumises, on découvre finalement leur force de caractère et leur pouvoir à diriger et prendre les décisions fondamentales !

Les usages, au sein de cette famille, et leur façon de s’adresser les uns aux autres, sont délicieusement surannés.

Difficile de s’extraire de cette famille, tous les personnages ont leur importance. Par l’évolution de leurs pensées, leurs différents points de vue s’additionnent et se complètent sur une brutale et douloureuse prise de conscience du monde extérieur.



Reste la fidélité à sa terre, sous différentes formes selon les uns et les autres. Et un cri : maudit soit cette guerre et toutes les guerres !

Commenter  J’apprécie          162
Fils de dragon

Ma PAL*, et même ma PEC** dépassent ces temps-ci tous les records, aussi avais-je décidé de ne plus rien y ajouter jusqu'à ce qu'elles aient diminué de façon significative. Mais quand en parcourant par curiosité la liste de la dernière Masse Critique, je suis tombée sur cet ouvrage que je ne connaissais pas de la grandissime Pearl Buck, je n'ai pas pu résister !



Pearl Buck, c'est une de mes premières rencontres littéraires et surtout un de mes plus gros coups de foudre : Elle m'a appris ce que c'était que d'être une femme quand je n'étais encore qu'une enfant. Elle m'a appris tant de choses sur la vie, elle m'a fait tant comprendre sur moi-même. Vent d'Est, vent d'ouest, Pavillon de femmes, La mère, Un coeur fier... Défilé de femmes toutes plus charismatiques les unes que les autres, riches de leur culture et de leur passé, avides de futur. Pearl Buck pour moi, c'est la féminité dans son ensemble : force et sensibilité, sagesse et légèreté, docilité et obstination... Tout ce qui fait de nous ce que nous sommes. « Fils de Dragon » est un roman plus masculin, bien que la présence des femmes l'équilibre. Ling Sao, Jade, Pansiao et même Orchid ou la fille aînée, chacune a son propre caractère, ses faiblesses et ses forces qui contrebalancent le côté guerrier des hommes.



Pearl Buck dépeint le quotidien d'une famille paysanne aisée, engloutie par le tourbillon d'une invasion brutale. Eux dont la vie calme était jusqu'alors centrée sur la terre et leurs enfants vont devoir s'ouvrir au monde. Sans rien nous épargner de la violence à laquelle ces gens simples se trouvent confrontés, elle nous embarque avec eux dans une résistance dure et amère. Plus que de chasser leur ennemi pourtant bestial et cruel, leur volonté farouche est de ramener la paix dans leur pays. Des sentiments universels subtilement teintés de culture chinoise qui trouvent facilement leur chemin dans le coeur du lecteur.



J'aime ces romans qui vous font ressentir, qui vous touchent comme si vous en faisiez partie. J'aime changer de vie en lisant – et réaliser à quel point ma vie est confortable au regard d'autres – et plus que tout, j'aime cet éclair qui me traverse quand ce que je lis fait écho à mes propres perceptions de la vie.



Merci Babelio pour cette belle découverte.



* Pile A Lire

** Pile En Cours


Lien : https://www.labiblidekoko.cl..
Commenter  J’apprécie          50
Fils de dragon

Cela faisait quelques années que je n’avais plus lu de roman de Pearl Buck, et je me suis donc replongée avec plaisir dans « Fils de dragon ».



Mon amour pour la littérature asiatique, ou ayant pour décor l’Asie, est né après la lecture de « Pavillon de femmes » que j’ai bien dû lire deux ou trois fois. Depuis, je me suis attachée à découvrir ses autres romans chinois, puis j’ai débordé sur le reste de l’Asie en compagnie d’autres auteurs.



« Fils de dragon » est un roman historique qui a pour contexte la guerre sino-japonaise (1937-1945).



Ça c’est pour la grande histoire, mais le plus important est dans la petite, en compagnie d’une famille de paysans chinois. Le père, la mère, leurs trois fils et leurs deux filles, les gendres, belles-filles, petits enfants… etc., tout ce beau monde nous entraîne dans leur quotidien, nous faisant découvrir leurs coutumes, leur attachement à la terre nourricière, leurs valeurs et tous les petits moments de vie qui donnent corps à un récit riche et captivant.



L’histoire débute sereinement, au rythme des saisons et du labeur dans les champs, comme bercée par un cours d’eau tranquille, centrée sur cette terre transmise de génération en génération et qui fournit tout ce dont un homme peut avoir besoin pour nourrir sa famille. Le reste du monde étant quelque chose de plutôt abstrait et n’ayant finalement que peu d’importance.



L’arrivée des peuples du Levant en 1937 va chambouler ce fragile équilibre et pulvériser un schéma de vie qui semblait immuable. Cet ennemi simplement désigné par « les étrangers » sera au début comme une rumeur, une menace potentielle mais néanmoins floue, lointaine.



Les bombardements par les « vaisseaux volants », puis l’invasion progressive par les troupes de « démons », vont marquer un tournant brutal et irréversible dans la vie des gens de la terre.



Pearl Buck, à travers notre famille chinoise, dénoncera les horreurs de cette guerre, les privations, les humiliations, la spoliation des biens, la propagande de l’ennemi, et la résistance des chinois qui s’organise en secret.



Une guerre qui oblige les gens du peuple à s’ouvrir au monde, à s’adapter, s’instruire, prendre conscience d’un ailleurs, changer.



L’écriture est belle, tant dans le choix des mots que dans les tournures de phrases, tout en restant simple, sans fioritures. J’en profite d’ailleurs pour saluer le travail de Jane Fillion, traductrice du présent roman.



Certains personnages m’ont peut-être semblé par moment un peu trop romanesques, lisses, idéalisés, et l’ennemi diabolisé à l’extrême, certaines situations peu crédibles. Mais au final, cela n’a eu que peu d’importance, et m’a plutôt fait sourire.



« Fils de dragon » est un roman d’amour, de paix et d’espoir pour le peuple chinois de cette époque.



Heureuse je suis d’avoir découvert cette œuvre de Pearl Buck.
Lien : https://lebouddhadejade.blog..
Commenter  J’apprécie          112
Fils de dragon

Fils de dragon est ma seconde rencontre avec Pearl Buck, après Pivoine.



Pearl Buck nous plonge dans le quotidien d'une famille traditionnelle de paysans plutôt aisés, en Chine, juste avant la seconde guerre mondiale, et l'invasion par les Japonais.



Ling Tan coule des jours paisibles, entouré de sa femme, Ling Sao, au caractère bien trempé, et de ses enfants. L'aîné, Lao Ta, est marié avec Orchid, dont, au début du roman, le premier bébé vient de naître. Son second fils, Lao Er, a lui aussi pris femme. Il est fou amoureux de son épouse, Jade, qu'il n'a pu épouser que grâce à l'intervention de son père, la jeune fille ayant été aussi convoitée par un cousin. Le dernier fils, Lao San, un peu capricieux, un peu maussade, jeune adolescent, s'occupe de mener paître le buffle familial. Le vieux couple a également deux filles, Pansiao, la plus jeune, encore avec eux, et l'aînée a épousé un riche marchand de la ville, Wu Lien.



Au fil des chapitres, on voit tout ce petit monde évoluer, à mesure qu'approche l'invasion ennemie, et le vrai fond des uns et des autres se révéler. Car si Ling Tan est sûr d'une chose, c'est qu'il ne quittera pas sa terre. Et, si du fond de sa Chine provinciale, il n'a jamais entendu parler de Gandhi, qui de toutes façons n'était pas encore né, il deviendra un champion de la résistance passive, creusant une pièce sous sa maison pour soustraire riz et salaisons aux impôts de l'envahisseur, empoisonnant son étang, pour qu'il ne lui prenne plus son poisson...



Car l'occupant japonais se révèle cruel et dur envers le pays conquis. D'ailleurs, ce récit de la conquête et de l'occupation ressemble en bien des points à ce qui s'est aussi passé sur notre sol occidental à la même époque : collaboration, résistance, délation...



Et au-delà des faits historiques relatés, l'espoir et la beauté émanent du récit de Pearl Buck. Malgré la rudesse de l'époque, les gens s'aiment. Ling Tan et Ling Sao, vieillissants, s'aiment toujours comme au début de leur histoire, même s'ils en ont un peu honte : les conventions sociétales pèsent un certain poids en Chine à cette époque. Lao Er, le second fils, parvient au fil des pages à conquérir le coeur et l'amour de sa femme Jade, de rendez-vous secret sous le saule en cadeau incongru : un livre. Une femme qui sait lire ! Et la plus belle et la plus abracadabrante de toutes ces histoires d'amour est encore celle du plus jeune fils. Devenu un chef de guerre redoutable, ses hommes prient son frère, Lao Er, de demander à son père de lui trouver une épouse, car il est parfois invivable. Mais la petite famille est bien d'accord : pour quelqu'un de cette trempe, il faut... une déesse ! Et ils se tourneront alors vers la jeune Pansiao, partie étudier en sécurité à l'étranger, pour qu'elle déniche la perle rare... Le Destin en marche...



J'ai vraiment adoré ce roman, et je repartirai volontiers pour l'Asie avec Pearl Buck dès que l'occasion se représentera ...
Commenter  J’apprécie          160
Fils de dragon

Fils de dragon retrace la vie de la famille Ling Tan, sa femme, ses trois fils, ses deux filles et petits-enfants avant puis après l’invasion ennemie. Chaque membre de la famille de Ling Tan réagit à sa manière à cette invasion. Ling Tan et les habitants du village vivent de la terre et ne comprennent pas les enjeux de cette guerre. Pour autant à leur manière, ils vont résister.



Je me suis plongée dans ce récit d’un autre temps qui m’a déconnectée du quotidien. Même si le récit retrace les horreurs d’une guerre, il y a beaucoup d’humanité dans ce roman.
Commenter  J’apprécie          70
Fils de dragon

Liang Tan, fermier chinois mène une vie paisible, rythmée par les rites traditionnels de son village. Il va avoir vent que les forces japonaises sont en train d'envahir son beau pays alors lui et les siens espèrent qu'en restant tranquillement dans leur coin, gentiment, qu'ils seraient épargnés sauf que voilà, cela ne va pas du tout se passer comme cela car les forces japonaises vont ravager la terre de leurs ancêtres et vont installer un gouvernement fantoche chargé de promouvoir les intérêts japonais.







Les habitants du village vont fatalement se rebeller, ils vont organiser une résistance face à l'ennemie, au péril de leur vie. Ils vont devoir rompre leur vœu de non-violence mais cette belle entorse dans leur vie va leur permettre de voir la vie sous un nouvel angle, un angle qu'ils n'avaient pas encore vu et/ou envisagé... Ils vont faire une constatation stupéfiante : ils ne sont pas si différents de leurs ennemis...







Ce roman décrit avec beaucoup de droiture les horreurs de la guerre, ce qui va émerger totalement le lecteur dans les tragédies qui ont marqué l'Histoire de la Chine.







Je ne savais pas qu'il y avait une adaptation cinématographique de ce récit jusqu'à ce que je tape le résumé mais le jour où il passera à la TV, vous pouvez être sûr(e) que je le regarderais.







Ce roman est un vrai bijou, un roman qui est bluffant. Il faut vous dire qu'au début, j'ai eu peur de tomber dans du pur cliché mais il n'en est rien, j'ai également eu peur que ce soit terrible à lire mais absolument pas. L'auteur a une façon bien à elle de nous conter les choses, qui font qu'on la suivrait les yeux fermés dans son récit.







L'invasion de la Chine par les forces japonaises est une partie de l'histoire de la seconde guerre mondiale qui m'étais totalement inconnue. J'ai beaucoup aimé en apprendre sur ce pan de l'histoire que je n'ai pas appris dans les manuels scolaires.







Pearl Buck maîtrise totalement son sujet, elle restitue avec justesse, horreur et droiture tout ce qu'ont vécus ces personnes avec brio. Il faut dire que le fait que l'auteur est vécu là-bas est un plus indéniable pour nous retranscrire les émotions, les sentiments d'une grande intensité mais je pense que tout l'amour qu'elle porte à son pays se ressent dans son récit. Malgré la dureté du récit, c'est beau, c'est époustouflant, c'est saisissant, c'est fort en émotions. Elle nous décrit des personnages hauts en couleurs, qui semblent encore vivants sous sa plume fluide et forte.







Si vous ne connaissez pas encore ce récit, il est à lire de toute urgence, c'est d'une beauté sans nom que je vous propose de découvrir.
Lien : https://leslecturesdeladiabl..
Commenter  J’apprécie          20
Fils de dragon

Je remercie les Editions de L'Archipel pour ce service presse et l'envoi du roman Fils de dragon de Pearl Buck.

Fils de dragon c'est l'histoire de Ling Tan un paysan chinois qui est illettré et rustre. Il vit pour cultiver sa terre, honorer ses dieux. Comme ses ancêtres Ling Tan a une vie simple et saine.

Mais les choses changent, la guerre s'approche de plus en plus de cette famille de paysans...

Son fils Lao quitte, avec sa jeune femme, la ferme de ses parents pour rejoindre l'armée de patriotes qui résiste à l'envahisseur...

Ling Tan va devoir affronter des événements qu'il n'aurait jamais pu imaginer...

Fils de dragon est un excellent roman qui nous fait découvrir une page de l'histoire de la Chine. Il débute en 1937, avec une famille de paysans comme il y en avait à l'époque : simples, travailleurs, illettrés mais satisfaits de leur vie. Puis survient la guerre, et ses bouleversements... J'ai aimé découvrir Ling Tan et les siens, cette vie si pauvre et pourtant on ne peut pas dire qu'ils soient malheureux à ce moment là. C'est une vie totalement différente de notre vie moderne ! C'est très touchant, très intéressant de découvrir la Chine de cette époque.

Nous allons également découvrir une missionnaire américaine qui, au risque de sa vie, protège les jeunes Chinoises des outrages des soldats ennemis. Elle aussi est touchante, attachante, et son engagement auprès de ses jeunes filles est très important.

Nous avons ici un roman écrit il y a de nombreuses années mais qui n'a pas du tout mal vieillit.

J'ai découvert Pearl Buck il y a bien longtemps avec son célèbre roman Vent d'Est, vent d'Ouest et je me souviens avoir également lu La mère. Deux romans qui m'ont fait découvrir La Chine, et qui m'ont captivés. J'en garde un excellent souvenir :)

J'ai souhaité lire Fils de dragon par curiosité, me demandant si, 25 ans après, les écrits de cette romancière me toucheraient autant... : la réponse est oui :)

Fils de dragon est un livre magnifique qui revient sur une époque révolu et qui m'a évidemment beaucoup touché.

Je suis ravie de relire Pearl Buck, et je mets un très gros cinq étoiles :)
Commenter  J’apprécie          343




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Pearl Buck Voir plus

Quiz Voir plus

Héros de BD pour les jeunes enfants

C’est un garçon amusant et déluré, vivant au Moyen-Age, affublé d’une grande mèche blonde. Son nom ?

Pirlouit
Spirou
Gaston

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}