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Critiques de Pedro Garcia Rosado (15)
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Mort sur le Tage

Une espèce plutôt rare, un polar portugais. Avec des histoires de famille, des meurtres violents et des crimes impunis.



On n’y découvre pas beaucoup l’âme portugaise d’autant plus qu’une partie de l’intrigue tourne autour de la mafia russe. Mais on est quand même à Lisbonne, avec la corruption et les privilèges des grandes familles associées au régime Salazar, et même, avec des souterrains vestiges du grand tremblement de terre de 1755.



Un polar de qualité moyenne, avec malheureusement quelques coquilles, mais une lecture qui en vaut quand même la peine, ne serait-ce que pour sortir du polar nordique et encourager la traduction des autres romans de l’auteur qui en aurait pondu une dizaine.

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Mort sur le Tage

Bouquin acheté un peu par hasard lors du salon Polar du Sud en octobre 2018, à Toulouse. Placé sur la pile, mais bon, pas l'inspiration. Une tentative pour le commencer, mais là aussi, pas la flamme. Sans doute une certaine flemme intellectuelle. Et puis, avant le salon 2019, je m'y suis mis, et j'en suis très content.



Des immigrés russes à Lisbonne, la misère. Une famille "possédante", comme on dit, avec des anciens enfants gâtés. Et tout ceci part en sucette, pour rester poli.



Un roman policier sans quasiment de policiers, ça arrive, mais ce n'est pas fréquent. L'ensemble du récit est assez original, et cette fraîcheur est bien agréable.



Une bonne surprise.
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Le club de Macao

Une super découverte un excellent polar portugais.

Le polar parfait a l approche des vacances très loin des grosses machines de guerres qui se préparent sur les tables des libraires dans les prochaines semaines.

La couverture est belle

La mise en page est parfaite

Une intrigue passionnante #

Qui se déroule sur 20 ans

Macao 1986 un juge un futur procureur un médecin et un présentateur TV vont créer une maison de passe clandestine....

2006 Lisbonne une élection présidentielle qui s'annonce meurtre et scandales vont refaire surface.

Une super enquête vengeance et ambitions dévastatrices sont les ingrédients de cette histoire inspirée d'une histoire vraie...

Plaisir de lecture 9/10
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Mort sur le Tage

Une femme cherche à fuir d’une embarcation sur le Tage. Poursuivie par deux hommes, elle est finalement battue à mort sur la rive et abandonnée là. Dans la nuit, cependant, une ombre a tout vu.

Evgueni, immigré russe de Lisbonne recherche désespérément sa petite amie, Irina. Il finit par s’adresser au frère de cette dernière, Sergueï, dit Oulianov, ancien du KGB et des spetsnatz, ex-membre d’une petite bande mafieuse russe qui a vainement tenté de s’implanter à Lisbonne, sorti depuis peu de prison.

Lourenço et Alberto, sont les fils de Salvador Teles, richissime homme d’affaires lisboète. La quarantaine bien sonnée tous les deux, ils ne sont que des faire-valoir pour leur père, deux fils à papa sûrs de leur impunité. Lancés avec leur cousin dans des tournages de films pornographiques sado-maso, leur dernière production a cependant dérapée. Une femme est morte. Une russe.

Mort sur le Tage, on l’aura compris, n’est pas un whodunit. Pas question ici de chercher les coupables du crime, ni même la victime ; nous les connaissons depuis le début. La question est plutôt de savoir si et comment les assassins vont tomber et quel rôle jouera précisément Oulianov dans cette éventuelle chute.

Surtout, cette traque doublée des efforts des deux frères pour effacer leurs traces et ne rien laisser deviner de leurs exactions à leur père, est l’occasion pour Pedro Garcia Rosado, de montrer l’envers du décor de la capitale portugaise. Le monde des immigrants d’Europe de l’Est exploités, celui des nantis et de leurs formidables capacités de corruption d’une administration peu regardante, celui aussi d’une ville souterraine que ses habitants ignorent, comme une métaphore d’un passé enfoui que les caprices du fleuve font cependant parfois ressurgir de force.

C’est là, plus que dans une intrigue linéaire, bien menée mais sans grandes surprises, que réside le grand intérêt de Mort sur le Tage, et aussi dans la façon dont Pedro Garcia Rosado s’emploie, d’Oulianov aux frères Teles, en passant par l’inspecteur Moura et son temps de retard qu’il ne parvient jamais à rattraper, à camper des personnages complexes, tiraillés entre leurs pulsions et leur raison, écrasés parfois tout simplement par ce qu’ils sont ou ce que leurs vies ont fait d’eux.

C’est peu dire que le roman noir portugais est rare chez nous. Aussi ne peut-on que saluer les éditions Chandeigne de lui faire une place dans leur Bibliothèque lusitane et, ce faisant, de nous offrir un autre éclairage sur la société portugaise contemporaine.

Pour toutes ces raison, Mort sur le Tage mérite d’être lu.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Le club de Macao

Le club de Macao est un roman assez sombre sur les travers et les abus de pouvoir de personnes haut placées. L'auteur s'est d'ailleurs inspiré d'un fait réel glaçant : l'affaire de la Casa Pia, dans laquelle de jeunes enfants vulnérables (orphelins, sourds ou muets, etc.) Ont été abusés sexuellement dans des soirées organisées par des personnalités importantes.



Dans ce roman, tout commence à Macao par la création d'une maison close privée pour un petit cercles très restreints de Portugais en poste là-bas. Totalement illégale, cette action va par la suite entraîner la mort d'une jeune Chinoise qui liera à jamais les destins des membres du club de Macao.



Nous retrouverons cette bande vingt ans plus tard à Lisbonne, quand l'heure des comptes a sonné. L'intrigue est intéressante et frappante de par le fait qu'elle nous montre que certaines personnes semblent inaccessibles malgré les monstruosités qu'elles ont commises, ne cessant de faire jouer leurs relations. Tout est affaire de chantage, d'abus de pouvoir et de corruption. C'est donc un roman très noir, nous donnant peu d'espoir en la société et la justice.



Les personnages principaux semblent tous être des personnes aux actes prémédités, négatifs, ne faisant aucune bonne action. Vasques lui-même n'a absolument pas l'allure d'un héros. Épris de vengeance, prêt à tout, même s'il faut se salir les mains pour atteindre son but.

Il y a donc beaucoup de morts ici, dont certaines que je trouve injustes, des personnes sacrifiées.



La narration a un bon rythme, la chasse a l'homme et les changements de certains personnages sont intéressants, notamment pour quelqu'un dont je ne citerai pas le nom pour ne pas vous dévoiler l'intrigue : très confiant, lucide et réfléchi, la tête froide, il perd ensuite peu à peu contenance, tout lui échappe et il finit par agir par impulsion et voit son monde s'effondrer.

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Mort sur le Tage

Une histoire d'hommes, une histoire de meurtres, une histoire particulièrement violente…

Dans ce pays, assez peu connu pour ces meurtres, ce sont les hommes qui commandent. Les femmes se taisent et baissent leurs yeux, et les rares qui arrivent à s'affranchir dans ce roman, sont des actrices dans des films pornographiques ou des prostituées.



C'est la première fois que je lis un Polar se déroulant au Portugal. Plus qu'un polar, c'est même un thriller, je dois le reconnaître assez angoissant. Cela faisait plusieurs années que ce livre m'appelait régulièrement. Mais, j'en avais toujours un autre “plus urgent” à lire. La semaine dernière il est tombé tout seul de ma bibliothèque !

Un signe ?

C'est la seconde fois que cela m'arrive en moins de deux ans. Je vais finir par me poser des questions.



Dans ce livre l'un des personnages principaaux, si ce n'est le plus important, c'est la ville de Lisbonne avec son fleuve, le Tage. Mais c'est aussi l'âme du Portugal, avec la corruption de certaines grandes familles, les nombreux souterrains de la ville, qui datent d'un terrible tremblement de terre à Lisbonne en 1755. Mais là où l'auteur m'a véritablement surpris, c'est de faire intervenir la mafia russe dans son récit. C'est sombre, c'est noir et glauque. Les actions se déroulent souvent la nuit dans des coins perdus et isolés. La présence d'un SDF aussi à une réelle importance, on ne sait pas qui il est. Il vit seul dans une grotte souterraine qui se trouve le long du Tage. On ne connaîtra jamais son nom…

Lui, se fait appeler le Diable. Et si c'était vraiment lui ?



Une jeune fille Irina a disparu un soir sans laisser aucune trace. Une ombre plane aux alentours, une ombre qui l'emmène avec elle, dans un monde noir et perdu…

Sa disparition inquiète sa famille. Son fiancé Evgueni, ainsi que son frère, un ex-agent du KGB, Oulianov, et puisque que la police, en partie corrompue, ne fait pas son travail, après avoir trouvé des traces de sang sur la berge du Tage, Oulianov décide d'enquêter… Seul.

Au fur et à mesure des recherches effectuées, Oulianov va tomber sur les activités diverses et illicites de sa sœur. Petit à petit, se mettra en place “une vérité” qui va gêner et provoquer d'autres morts et une nouvelle vague de violence…



Des immigrés russes à Lisbonne, une misère omniprésente, pendant que chez les riches familles locales et pour les « fils à papa », la vie est un jeu où chacun se sert comme il veut.

Corruption, trafics en tout genre, violence et abus de pouvoir. Pedro Garcia Rosado s'en donne à cœur joie. Tous les personnages quels qu'ils soient avec leurs forces et leurs faiblesses sont parfaits dans leurs rôles.



Une ambiance lourde et mystérieuse plane autour de cette histoire et de ces personnages, accrue par la présence fantomatique de cette ombre qui rôde…



Pedro Garcia Rosado nous raconte ici une histoire surprenante sur une ville que je croyais connaître. J'ai mis plus de temps de d'habitude pour lire “Mort sur le Tage”.

Je ne l'ai que mieux apprécié…
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Mort sur le Tage

Comme un son, au loin. Le cliquetis des vaguelettes qui disparaissent contre les bords du Tage, que surplombe le grand pont de Lisbonne, d’acier et de câbles. Sur cette rive, a été agressée mortellement une jeune russe, prénommée Irina. Ces assassins, deux frères issus d’une famille aisée de la ville lisboète, ne sont autres que Lourenço et Alberto ; des « fils à papa » que la famille sustente, que les parents protègent, comme déjà une première fois par le passé.

Une ombre plane aux alentours, une ombre qui croise le regard froid et au bord de la mort d’Irina, une ombre qui l’emmène avec elle, dans son monde noir, caché dans les sous-sol de la ville.



La disparition d’Irina intrigue et inquiète son entourage : d’abord son fiancé, puis son frère, Oulianov, ex-agent du KGB, puis ex-prisonnier à Lisbonne. Au fur et à mesure de ses recherches, Oulianov va mettre en exergue les fréquentations de sa sœur, son entourage, ses activités licites et illicites. Sa quête de la vérité va gêner et provoquer des vagues de violence, d’autres morts.



C’est alors qu’Oulianov décide de mener l’enquête, lui, se soustraire à la police, en partie corrompue ; il veut savoir ce qui est arrivé à sa sœur, qui a osé lui infliger un tel châtiment… Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’ombre souterraine va le guider, l’assister, après un apprivoisement somme toute assez musclé. Au cœur des dessous de la ville, il a été ce témoin, celui qui a vu, celui qui sait… Lui, dit « Le Diable »…



Il est ici question de corruption, de trafics en tout genre, de violence, d’abus de pouvoir. Les personnages, aussi bien centraux que secondaires, sont très bien dessinés ; qu’ils soient lâches ou courageux, leurs profils psychologiques sont remarquablement étudiés. Et c’est en plein cœur de Lisbonne que ces différents milieux sociaux se côtoient, se heurtent, se piétinent...



Tel un « Columbo » à l’ancienne, la victime et ses assassins sont connus dès les premières pages. Toute l’intrigue tourne autour du déroulement de l’enquête, qui n’est pas menée par un policier mais par le frère de la défunte, ex-membre du KGB. Cette inversion des valeurs marque dans ce roman policier une véritable cassure avec le concept habituel.

Une ambiance lourde et mystérieuse plane autour de cette histoire et de ces personnages, accrue par la présence fantomatique de cette ombre qui rôde…



La découverte de la belle Lisbonne ne sera pas à attendre de ce polar, qui n’a rien à envier aux autres œuvres policières « classiques ». Pedro Garcia Rosado nous raconte ici une grande et remarquable histoire, qui nous balade du Cais Do Sodre au Parc Eduardo VII…, noire, labyrinthique. Une plume qui vous marquera au fer rouge…



Je remercie très chaleureusement les Editions Chandeigne ainsi que la librairie Portugaise et Brésilienne, qui m’ont donné la chance de découvrir Pedro Garcia Rosado. Et même si les lecteurs portugais font encore preuve de quelques réticences vis-à-vis des écrivains de polars lusophones, celui-ci mérite une belle place en tête de podium.


Lien : https://littelecture.wordpre..
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Le club de Macao

Un roman très noir sous la plume d'un auteur que je ne connaissais pas et qui m'intriguait fortement. J'ai trouvé cette intrigue intéressante, on va de révélations en révélations avec à chaque fois un bel effet de surprise.



Toutefois, il y avait quelques longueurs qui m'ont un peu fait décrocher et j'ai également buté plusieurs fois sur certains paragraphes. Je ne sais pas si c'est le style de l'auteur ou la traduction, mais j'ai trouvé que ce n'était pas très fluide malheureusement.



Ce n'est pas une lecture qui m' a transportée, je l'ai tout de même trouvée agréable mais quelque chose dans le style me laisse sur ma retenue quand à mon impression globale. A découvrir toutefois pour sortir de ses lectures habituelles.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Mort sur le Tage

Des cris se font entendre et un corps tombe dans l'eau. La nuit est agitée a Lisbonne. Oulianov, ancien agent du KGB, va devoir reprendre ses mauvais habitudes. Sa sœur a disparu, des traces de sang et des cheveux sont retrouvés au bord du Tage, mais pas de corps. A qui appartient ce sang ? Où est passé sa sœur ?



Livre acheté pendant mes vacances au Portugal, il était temps de le sortir ! J'ai beaucoup aimé ce livre et sa construction. L'histoire commence par l’événement tragique qui va permettre à l'enquête de se lancer. J'ai donc su dès le départ ce qu'il s'était passé et qui était les acteurs du drame qui va suivre. J'ai donc suivi l'enquête d'Oulianov et sa quête dans la découverte de la vérité.

L'écriture est fluide, mais j'ai trouvé quelques longueurs au milieu de ce roman. En effet, le fait de savoir ce qu'il s'est réellement passé donne envie d'en savoir plus plus vite, de savoir comment la vérité va éclater au grand jour. Et malheureusement, j'ai trouvé quelques passages presque inutile à l'avancé de l'enquête. Mais, pour mon plus grand bonheur, plusieurs rebondissements apparaissent au fil de la lecture et donne clairement envie de dévorer le livre pour savoir comment il va se terminer. Et la fin était à la hauteur de mes attentes. J'ai été surprise et la tension était palpable.



En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture malgré ses longueurs, et la fin m'a complètement convaincue
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Mort sur le Tage

Un livre aussi dur à lire qu'a en faire sa critique. Quel drôle d'ouvrage!



Dur à lire car moi qui ai l'habitude d'engloutir les romans que j'ouvre, j'ai mis un temps anormalement long à finir Mort sur le tage, en dépit d'un contexte favorable. J'habite au Portugal et j'ai choisi ce livre complètement au hasard dans le maigre rayon francais d'une Fnac locale. Hasard qui m'a suivi jusqu'à une soirée en déplacement à Lisbonne, sur les lieux du crime donc, coincé avec "le meilleur polar portugais de l'année".



Connaissant et appréciant cette ville un peu particulière, c'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé certains lieux et ait pu en imaginer d'autres sous un angle bien sombre qu'il est difficile de soupçonner en tant que touriste ou simple habitant. Une partie des personnages, la famille Teles, est aussi très intéressante car représente ces huiles lisboètes que la réussite sociale a libéré de toutes contraintes (et lois?)

Bref, s'annonce une plongée tout a fait excitante dans un Lisbonne criminel.



Le plaisir, reste pourtant mitigé en tant que lecteur, et ce pour deux raisons selon moi :



- La 2ème partie des personnages, différents russes dont Oulianov notre héro, un ancien militaire-criminel-prisonnier de l'ex URSS, ainsi qu'une floppée de migrantes rattrapées par la désillusion et la prostitution. Cette ambiance m'a moins intéressé, pour ne pas dire carrément ennuyé à de nombreuses reprises. La proposition narrative n'est pas inintéressante mais ça m'a paru très arbitraire et peu représentatif d'une quelconque situation sociale portugaise réelle (qui doit pourtant bien exister mais que je ne connais ou n'estime pas vraiment.) et cela n'a pas bien marché sur moi.



- L'autre problème et pas des moindres que je n'ai pas compris est l'écriture. La seconde partie du livre, plus ancrée dans l'action est le suspens, se prête bien à l'utilisation exclusive du présent et se lit avec envie, en revanche, les 2 ou 3 cent premières pages sont parfois assez lunaires dans le style. Je ne sais pas si c'est du à la langue portugaise que je ne maitrise pas assez bien (mais je ne pense pas, ça reste une langue latine), à des largesses de la traductrice ou à une incompréhensible volonté de l'écrivain mais certains passages semblent presque écrits par une intelligence artificielle, voire parfois par un enfant. Présent de l'indicatif exclusif, y compris pour parler du passé. Mono rythme : que ce soit pour fermer la porte d'une voiture ou tuer une personne, l'intensité de l'écriture est identique. Fade.

Au delà du fait que cette première partie me fut très pénible à lire, cette particularité diminue aussi grandement la possibilité d'attachement que nous avons pour Oulianov qui parait être un robot sans sentiment qui se fout de tout et dont l'identification au personnage est rendue particulièrement difficile.



Pourtant, au fil du récit, les ingrédients finissent par faire recette! La situation terrible dans laquelle se retrouve notre Russe tout autant que les agissements des sombres merdes que sont les fils Teles, eux, parfaitement retranscris, nous prend aux tripes.

La construction de l'histoire surprend, la présence de O Diablo dont je ne révèlerai pas grand chose ici prend tout son sens en révélant finement différentes caractéristiques de certains personnages. La forme de l'enquête est aussi très originale, et comme notaient différents lecteurs, il n'y a presque pas de police dans ce policier!



Finalement et même si j'ai pesté plusieurs fois "mais comment on peut accepter de sortir un tel truc à la vente?" sur le début avant de finir le livre avec un plaisir global restant tout relatif, je me rend compte que Mort sur le Tage a de grandes chances de rester bien ancré dans ma mémoire et dans mes réflexions comme un roman atypique et intéressant.

Ce paradoxe rend la notation délicate et je met 2.5 étoiles, partagé entre le plaisir que j'ai eu à lire (1/5) et les traces que ce livre laissera en moi (4/5)

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Le club de Macao

Belle intrigue au Portugal (et un peu à Macao). Vengeance et corruption politique. Même si de facture somme toute classique, la complexité de l'intrigue permet largement l'intérêt, de même que la mise en place d'atmosphères noires et tendues. La lecture m'a relativement souvent été difficile voire bloquée, comme si la traduction (?) était passée à côté du texte original.
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Mort sur le Tage

Une embarcation quitte le yacht où s'est tourné un film X et une partie fine. Une scène éclate entre la prostituée et l'un des deux frères la frappe, plus elle se défend plus il devient violent. Pour échapper aux deux hommes, la jeune femme se jette à l'eau et regagne les docks mais l'homme la poursuit et la tue. Le lendemain un pêcheur voit au sol des traces de sang et appelle la police. Après des recherches dans le fleuve, la police, n'ayant pas trouvé le corps, se désintéresse de l'affaire. Mais le demi-frère de la victime, ancien membre du KGB même l'enquête.



Le sujet principal de l'intrigue consiste surtout à savoir si les coupables vont être punis ou s'ils vont échapper une fois de plus à la justice.



Dans ce roman l'on suit d'une part les deux frères qui sentent que l'étau se resserre et qui part tous les moyens vont tenter d'y échapper. D'autre part l'on suit le demi-frère de la jeune femme qui lui a eu par le passé affaire avec la justice et qui cherche lui aussi par tous les moyens la vérité,... et à un degré moindre la police.



La galerie de portraits sont remarquables par leur noirceur. Leur analyse psychologique est intéressante car traitée en profondeur mais qui ne gêne en rien le suspense même si dans la première partie on peut regretter quelques longueurs et un développement assez lent. Pour pimenter l'histoire l'auteur introduit une autre personnage, le Diable, un être mystérieux qui vit dans les souterrains de Lisbonne ce qui ajoute au récit une petite touche de fantastique au récit.



L'auteur avec Mort sur le Tage propose un roman noir à l'intrigue de qualité, une tension qui se maintient tout au long du récit malgré les longueurs, des protagonistes bien campés... il y tout ce qu'il faut pour faire un roman agréable à lire même s'il sort du lot habituel du genre policier.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Le club de Macao

1 juge, 1 présentateur TV, 1 médecin et 3 flics portugais sont installés à Macao en 1986 (colonie portugaise). Ils aiment fréquenter les lieux de plaisir mais, sous l'impulsion du juge, vont créer leur propre club libertin avec des filles, pas tjrs majeures, venues de Chine.

1 des flics va devenir proche d'une des jeunes filles, elle sera enceinte, il va alors l'écarter du club. Quand elle sera retrouvée sauvagement assassinée alors que son bébé est né depuis peu, cela va marquer la fin du club. Qui a tué la jeune femme ?

Pour éviter les soupçons sur eux chacun des hommes du club va revenir au Portugal.

20 ans plus tard, le juge est procureur général tout puissant. Il a jugé une grosse affaire de pédophilie impliquant des politiques et hommes d'affaire. Quand il décide de se présenter à l'élection présidentielle, les fantômes du passé vont ressurgir. Ses ennemis d'hier et d'aujourd'hui vont vouloir le faire tomber.



Ce polar est assez classique dans la forme mais les ramifications dans les hautes sphères politiques en fait un polar sulfureux (basé sur une affaire réelle au Portugal).



J'ai apprécié cette lecture, après l'installation des personnages on se surprend à tourner les pages pour connaître le dénouement final.
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Mort sur le Tage

Ce roman raconte la corruption, les trafics en tout genre, la violence et les abus de pouvoir. Les personnages sont complexes, poussés par leurs pulsions comme les frères Teles. A cette ambiance lourde, plane la mystérieuse présence d'une ombre : "le Diable".



Devant la mollesse de la police elle aussi plus ou moins corrompue, le frère de la victime - ancien membre du KGB - décide de mener son enquête.



Nous savons depuis le début qui est la victime et qui sont les meurtriers. Les protagonistes se livrent au jeu du chat et de la souris pour savoir qui sortira vainqueur de cette confrontation.
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Le club de Macao

1986. Macao est encore un territoire portugais. Six petit "notables" créent une maison close de luxe avec des adolescentes chinoises. Quelques uns entre eux, se donnent aussi à la pédophilie dans une maison pour orphelins. Vingt ans plus tard, à Lisbonne, éclate un scandale de pédophilie dans la maison mère de celle de Macao (une vrai affaire, celle de la Casa Pia), avec les mêmes personnages. Le passé menace de rattraper nos personnages et de détruire leurs brillantes carrières.

Le journaliste et écrivain Pedro Garcia Rosado nous présente ici un bon roman noir où le désir de vengeance et les ambitions dévastatrices révèlent l'envers du décor d'une bourgeoisie avide et amoral.
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