Citations de Peter Cheyney (80)
Les guerres ne sont pas des catastrophes pour tout le monde.
La femme qui ne ment pas est un verre de gin pur, avec une goutte d’angostura. Il y a des gens qui trouvent que c’est trop amer. La femme qui ment, c’est un verre de gin avec du vermouth dedans. C’est agréable au goût, et ça plaît à tout le monde. Seulement ça vous fout la gueule de bois.
Les coïncidences – quand elles se produisent – vous ne vous en apercevez généralement pas.
La femme qu’on n’attendait pas, est comme la rose du matin que la rosée fait éclore. Elle jaillit d’on ne sait pas où. Et elle disparaît de la même façon, après vous avoir laissé, enfoncées dans la peau de vos doigts, des épines qui vous font gueuler de douleur.
C’est pourquoi la vie est si difficile. Mais ce sont les hommes eux-mêmes qui la rendent comme ça.
L’ennui, c’est que dormir, ça vous rend encore plus fatigué que vous ne l’étiez avant. Et l’alcool, ça vous redonne envie de dormir. Les poupées, elles, c’est différent. Elles ne vous donnent pas sommeil, elles vous abrutissent. Et ça peut vous mener très loin…
La guerre est une drôle de combine, où toutes sortes de gens font toutes sortes de boulots sous toutes sortes d’uniformes.
Seulement je me suis aperçu que la poésie et les belles choses, comme par exemple une paire de jolies jambes et tout ce qui se trouve autour, ça m’amène des ennuis pire que la chasse aux gangsters.
Si un type n’est pas amoureux d’une môme et qu’elle ne peut pas le faire souffrir tant qu’elle peut ; s’il a du pognon et qu’il n’a pas de femme qui le lüi dévore ; et s’il a une santé de fer qui ne lui permet pas de se lamenter sur cette chienne de vk, moi, je vous dis que ce gars-là est mûr pour la camisole de force tôt ou tard…
Je vous ai déjà dit deux mots de ce Chinois qui s’appelle Confucius. Moi, ce Chinois-là, c’est comme qui dirait mon livre de chevet. Parce qu’il a passé toute sa vie à préparer des petits slogans pour empêcher les gens de faire des bêtises. Entre autres choses, il prétend qu’il n’existe que trois sortes d’emmerdements dans le monde, les poupées, le pognon et la maladie. Eh bien, moi, je crois que là, pour une fois, le gars Confucius s’est gourré.
Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.
C’est plus difficile de se débarrasser d’une bergère que d’obtenir ses faveurs.
Des bobards, ça vous met quelquefois la puce à l’oreille. Ça vaut mieux que rien.
Les hommes fantaisistes me rendent folle. Plus ils sont capricieux et plus je les aime.
Il ne faut jamais laisser dormir les choses.
Je vous garantis que si Eve avait été aussi bien balancée que cette môme-là, Adam n’aurait pas hésité si longtemps. Il aurait fichu le serpent hors du Paradis, et il aurait cueilli lui-même les pommes. Les pommes de tous les pommiers.
Tu auras des tas d’années pour te consoler de tout ça. En cassant des cailloux à Alcatraz. Tu verras comme on devient philosophe, là-bas.
Ça n’est pas que je pense du mal de cette campagne anglaise. J’irai même jusqu’à dire que je l’adore – sur les cartes postales de Noël, principalement.
Jamais vous ne trouverez une belle môme à l’endroit où elle devrait être, au moment où elle devrait y être.
Elle a des yeux d’un bleu si bleu, qu’on ne peut pas lire ce qu’il y a derrière ; et quand elle les dirige sur vous, ça vous produit le même effet que si des serpents jouaient à cache-cache dans votre colonne vertébrale…