Citations de Peter Corris (30)
Elle fit demi-tour et s'éloigna en se tenant très droite comme on le fait quand on a suffisamment bu pour se préoccuper de la manière dont on marche.
Je ne dirai jamais asssez que mes livres sont des divertissements. Je ne les considère pas comme de sérieuses contributions à la littérature, mais j’estime que ce sont de bons moyens de passer le temps agréablement. », Peter Corris, 813, n°22**, 1988.
Elle avait cette aptitude que possèdent certaines femmes de vous convaincre qu'il n'y a rien de plus important que vous sur terre au moment où elles vous écoutent.
L'appartement ressemblait à son occupant ; il y avait quantité de livres du genre de ceux que les gens qui aiment parler, aiment lire : Joan Didion, Toffler, Galbraith.
Bondi est une région plate. C'est un endroit couvert de grands immeubles, de petits immeubles et de maisons individuelles dont la disposition est due au désir forcené qu'ont les Australiens de vivre près de la mer comme s'ils répugnaient à s'éloigner de la source de toute vie.
Paul Guthrie exagérait, bien sûr ; c'est en général ce que font les gens lorsqu'ils veulent obtenir quelque chose de vous.
... mais il parlait d'une autre époque où une naissance illégitime était une malédiction qui pouvait peser sur toute une vie et où les juges des tribunaux de divorce étaient comme les prêtres de l'Inquisition.
Je le frappai de toutes mes forces, juste au-dessus de la ceinture. Mon poing couvert de sang imprima une trace d'un rouge sale sur sa chemise blanche. Je lui cinglai la figure d'un revers de main qui brisa ses lunettes et fendit la peau rose immaculée. Puis je me baissai en reculant, pris le fusil et m'enfuis à grandes enjambées, mes pieds sales et couverts de cicatrices volant au-dessus de la plage.
Les riches qui ont trop bu sont tous pareils et ils ne sont pas suffisamment différents des pauvres pour devenir intéressants.
Je manipulai les objets divers en songeant à quel point nous nous ressemblons tous : nous gardons tous les mêmes choses, les bouts de papier et les souvenirs qui jalonnent les étapes de nos vies.
- J'ai peu de raisons de vivre. Je n'ai pas peur de mourir.
- Tout dépend de la manière dont on meurt, dis-je doucement.
Elle n'avait rien de commun avec aucune des autres dames de compagnie rémunérées que j'eusse jamais vues ; c'est un emploi qui finit par annihiler les gens. Le fait d'être payés pour leurs réactions et leurs émotions érode leur personnalité et fait d'eux des coquilles creuses.
A ce moment survint le révérend Schmidt qui écarta la masse des spectateurs pour parvenir jusqu'à moi. Il portait des vêtements blancs comme neige. Il leva sa canne.
- Une bagarre, s'exclama-t-il. Tu n'es qu'une bête, un pêcheur...
Il devait avoir plus de soixante ans, mais la minceur de sa silhouette dissimulait cette réalité. A cette heure avancée de la nuit, il avait le teint grisâtre et les poils de barbe blancs marquaient les profondes rides de l'age. Il était vieux, fatigue et grave. Tout ce qu'il faut pour vous rendre nerveux et vous faire changer de direction.
- Qui faut-il que je tue pour gagner ces dix mille dollars ? Demandai-Je.
- Il ne s'agit pas de tuer, monsieur Hardy. Il s'agit de sauver une vie.
Je crois que je ne pourrais pas maintenant envisager un avenir de romancier si je n’avais pas fait toutes ces longues, longues années de recherche historique. » (Peter Corris, 813, n°22)
– Vous avez lu trop de Chandler, dis-je.
(… ) la circulation était fluide comme c’est le cas dans les endroits où personne n’a besoin d’aller nulle part à une heure déterminée
L’avion fit un bruit d’enfer pendant deux heures en détruisant la couche d’ozone
Votre numéro de dur ne m’impressionne nullement. Les gens de votre acabit sont de toute évidence des imbéciles et tout l’esprit de répartie dont ils sont capables ne saurait les racheter.
Votre numéro de dur ne m’impressionne nullement. Les gens de votre accabit sont de toute évidence des imbéciles et tout l’esprit de répartie dont ils sont capables ne saurait les racheter.