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Citations de Pétronille Rostagnat (197)


Elle n’arriverait pas à lui cacher son trouble. Laurent lisait en elle comme dans un livre ouvert. Anxieuse, elle entra dans la première pharmacie qu’elle trouva sur son chemin et se procura une boîte de valium.
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Quand je pense que les femmes se battent depuis des années pour l’égalité des sexes et qu’à peine née notre fille va se retrouver couverte de fuchsia de la tête aux pieds. Décidément, ma petite chérie, nous avons encore du boulot !
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Voilà quatre mois qu’elle avait perdu l’habitude de mettre du fond de teint ou du mascara. Elle hésita à appliquer un rouge à lèvres. Le mieux étant l’ennemi du bien, elle préféra abandonner l’idée.
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L’important, c’était de ne pas changer ses plans, afin de ne pas éveiller les soupçons. Elle devait continuer à vivre comme si de rien n’était.
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Elle vivait un cauchemar éveillé. Elle avait l’impression d’être une bête de foire dans un hôpital psychiatrique que l’on venait ausculter comme un cas d’école. On lui avait vendu du rêve, du bonheur à l’état pur… Conneries ! Elle ne se ferait plus avoir, elle avait bien compris la leçon ! Comment pouvait-on mentir aux femmes à ce point ? Au nom de quoi ? De la préservation de l’espèce humaine ?
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Elle n’avait pas rêvé, son cauchemar était bien réel. Elle observa longuement ses deux mains. Elles avaient tué un homme cette nuit ! Elle les enfouit entre ses cuisses, ne supportant plus leur vision. Des effluves de plastique brûlé revinrent titiller ses sens.
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Elle savait déjà que ces images resteraient à jamais gravées dans sa mémoire et la hanteraient une fois les lumières éteintes. Elle éclaira le plafonnier et y découvrit une multitude de gouttes de sang. Seul le feu pourrait en venir à bout. Marion ne s’attarda pas davantage. Il était temps de tout faire disparaître.
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Bien sûr, elle n’était plus à un mensonge près. Un grand pan de sa vie était devenu un simulacre et elle s’en accommodait très bien. Jusqu’à ce soir.
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Désormais, les garçons ne la regardaient plus avec dédain, mais avec un intérêt certain. Elle plaisait. Enfin ! Brune, la peau mate, elle avait appris à mettre ses atouts en valeur : ses grands yeux bleus étaient soulignés d’un trait d’eye-liner, sa poitrine généreuse exposée dans de petits hauts moulants. Maquillée, lookée, elle pouvait passer pour une jeune étudiante.
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Elle n’avait pas envie de se lever. Son lit était l’endroit où elle se sentait le mieux depuis son divorce. Son médecin de famille avait prononcé le mot « burn out ». Une expression à la mode qui englobait tous les maux des temps modernes.
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A son étage, l’heure de la « ronde d’écoute » venait de sonner. La surveillant avançait à pas feutrés, l’oreille collée à la porte de chaque geôle. Il guettait les appels à la prière, mais aussi les discussions au téléphone. Il consignerait tout dans un rapport mais, sauf urgence, il n’y avait pas d’intervention avant le lendemain. Seul le gradé de nuit avait les clés des cellules.
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La prison de la Santé, située en périphérie de Paris lorsqu’elle fut inaugurée en 1867, se trouvait aujourd’hui au cœur du 14ème arrondissement dans un quartier résidentiel. Ces quelques 2,8 hectares, d’une saleté effroyable, où régnait une odeur insoutenable, avaient bien changé. De 2015 à 2019, il avait fallu quatre années de travaux pour rénover et moderniser l’établissement pénitentiaire : 560 personnes sur le chantier, cinq grues installées, 1200 panneaux de façade. Les bâtiments donnant sur la rue de la Santé avaient été surélevés de deux étages, mais Anne Cuivrac reconnut le mur d’enceinte qui avait été préservé. Un vent glacial s’engouffra dans son cou. Anne n’attendit pas davantage et se présenta à la nouvelle porte d’accès qui s’intégrait parfaitement dans l’architecture ancienne. L’objet de sa visite annoncé, un surveillant pénitentiaire vint à sa rencontre. Ils traversèrent la cour d’honneur où se dressait jadis la guillotine, dont il ne subsistait aucune trace.
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Elle n’avait pas daigné leur répondre. Par ce geste, elle avait amorcé sa transformation. L’agneau blessé allait devenir le loup. La bonne élève si studieuse allait arrêter de se faire marcher sur les pieds. Voilà des mois qu’elle subissait les sarcasmes tête baissée, en retenant ses larmes. Tout cela devait cesser.
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S’abrutir de médicaments n’était pas la meilleure des décisions. Elle devait garder les idées claires pour affronter les heures à venir. Elle prit son portable et commença à scroller pour passer le temps. Mais impossible de se concentrer sur les images qui défilaient devant elle. Tout lui semblait dérisoire.
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était hors de question de laisser l’événement de ce soir pourrir le reste de son existence. Elle regagna sa chambre, enfila un T-shirt et un bas de jogging, puis attacha ses cheveux en queue-de-cheval. Ce n’est qu’alors qu’elle osa se confronter au miroir de sa penderie. Son reflet la rassura. Non, elle ne s’était pas métamorphosée.
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Les séries américaines qu’elle avalait depuis des lustres défilaient dans son esprit. Elle avait pris soin d’éteindre son portable dans l’ascenseur qui l’amenait au sous-sol de son immeuble, mais elle savait que d’autres difficultés se présenteraient à elle. Elle roula devant la brasserie L’Entr’Amis, rue de Fontenelle. Des rires s’échappèrent des portes-fenêtres restées ouvertes en cette chaude soirée d’octobre. Marion avait un premier objectif en tête : se débarrasser des vêtements cachés dans son coffre.
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Les antidépresseurs ne devaient pas aider… Elle était en état de sidération et dans le brouillard le plus total. Elle s’était attendue à avoir une discussion tendue avec sa fille à propos de ses absences répétées à l’école, pas à vivre un tel tsunami !
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Il y aura une enquête, on va te retrouver… et les choses vont se compliquer ! Si tu prends les devants et que tu racontes ton agression, tout ira bien. Tu n’as rien à te reprocher. Tu as fait du stop, ce n’est pas un crime, ce n’est pas interdit par la loi, alors…
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Entre elles, les rôles s’étaient inversés. Marion, nerveuse, gesticulait en tous sens, alors que Romane semblait avoir retrouvré ses esprits.
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Les réseaux sociaux avaient remplacé les anciens outils de communication et Marion se sentait dépassée. Mais Élodie avait balayé d’un revers de main les objections de son amie. Dans les années 2000, Marion était une professionnelle très respectée, elle avait donc des choses à apprendre à la nouvelle génération.
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