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Citations de Pétronille Rostagnat (185)


" Lorsque notre haine est trop vive, elle nous met au-dessous de ceux que nous haïssons. "

François de La Rochefoucauld

(page 9).
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Deuxième coup de couteau près de sa poitrine cette fois-ci. C’était la
fin. Il sut qu’il allait mourir, là, par terre, sur le sol sale et froid. Il ne
comprit pas comment il en était arrivé là ? Qu’avait-il bien pu commettre
comme erreur pour finir ainsi ? Il était comme paralysé. Il abandonna son
corps à son meurtrier. Elle ne partirait pas. Elle était là pour en finir. Il
l’avait compris dans son regard.
Un dernier souffle…
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Sous le choc, elle aurait dû paniquer, commettre des erreurs, laisser derrière elle des traces de son forfait. Mais non, elle avait nettoyé la scène de crime mieux qu'une professionnelle dans son esprit : ce n'était pas son premier meurtre !
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Leur métier coulait dans leurs veines et les sacrifices sur la vie personnelle et le sommeil faisaient partie du package.
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– Pas content de me revoir ?
Elle s’avança telle une féline qui s’approche de sa proie, tout en
sensualité. Elle était là devant lui. Il ne réagit pas. Il était sur la défensive.
Mais qu’est-ce qu’elle faisait là ? Il s’attendait à recevoir un interrogatoire
en bonne et due forme.
– Détends-toi mon lapin. Je ne dirai rien. Cela sera notre petit secret.
Elle glissa une main dans ses cheveux et approcha ses lèvres. Il la
laissa faire. Elle, elle n’avait pas bu ce soir. Son haleine était douce et
chaude.
– Je te sais plus entreprenant, lui susurra-t-elle à l’oreille.
Soudain, une douleur immense dans son ventre le submergea. Nathan
ne put retenir un cri de douleur. Il se cambra. Vit le couteau plein de sang.
Une main le saisit par les cheveux. Elle sourit et le jeta en arrière en
s’aidant de sa jambe droite. Sa tête cogna violemment le mur. Il tomba de
tout son long sur le sol. Il était à moitié assommé mais la douleur était telle
qu’il retrouva vite ses esprits. Il ne soupçonnait pas qu’elle puisse avoir une
telle force. Il voulut se relever. Vite, réagir. Lui prendre le couteau. Se
défendre. Mais elle était rapide et souple. Elle leva la jambe et enfonça son
talon dans sa plaie. Il hurla.
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Cela faisait une semaine qu'elle était à cran...Depuis le dernier coup de poing...Le bleu sur la joue s'estompait de jour en jour.
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Tu vas me manquer, papa.
Je ne sais pas comment on va faire sans toi.
Tu n'as pas toujours été là pour moi et je te mentirais si je te disais que ce constat ne me fait pas mal, mais...
aujourd'hui je comprends pourquoi tu t'absentais autant.
Ces dernières semaines m'ont permis de voir que ton unique but était de faire le bien.
Tu voulais aider toutes ces familles à faire leur deuil en découvrant ce qui était arrivé à leurs proches.
Tu as consacré ta vie aux autres en définitive, au détriment de ceux qui t'aimaient le plus. Quelle ironie !
Je compte sur toi pour veiller sur nous de là-haut.
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Jean sentit ses jambes se dérober. Mais de qui parlait -il? Assommé par tout ce qu'il avait entendu, il se laissa gagner par l'l'effroi .Il n'eut pas le temps de réagir. Un groupe d'hommes qu'il n'avait pas vu approcher se déployait déjà autour d'Yves,armes pointées droit sur lui.Les quatre lettres écrites sur leurs gilets pare-balles annonçaient l'importance de l'intervention : RAID.Yves n'opposa aucune résistance. Genoux à terre,mains dans le dos ,tête baissée, il acceptait la sentence.( Page 277).
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Défendre un homme innocent qui se dit coupable est-il plus compliqué que de défendre un homme coupable qui se dit innocent ? Telle est la question !
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– Tu jouis mon lapin ? C’est bon, hein.
Elle enfonça encore un peu plus son talon dans ses entrailles.
– Allez, crie. Je veux t’entendre hurler. Ça m’excite.
Il porta ses mains autour du talon par instinct. Il voulait l’enlever, ne
plus souffrir. Mais il n’avait plus de force, il allait s’évanouir.
Elle retira sa chaussure. La douleur était encore plus intense. Il eut la
sensation de se vider littéralement de son sang. Il porta ses mains sur son
ventre. Il voulait naïvement stopper son hémorragie. Il fallait se concentrer,
vivre, respirer. Il pria pour qu’elle parte, là, maintenant. Il pouvait encore
s’en sortir. L’estomac n’était pas touché. En tout cas, il l’espérait. Il voulut
la supplier de le laisser mais aucun son ne sortit de sa bouche, juste un cri
plaintif. Elle éclata de rire. Elle lui parla mais il n’entendit rien. Tout était
flou, confus. Avec son pied, elle revint à la charge et lui écrasa l’épaule
droite l’obligeant à lui faire face.
– Regarde-moi, hurla-t-elle.
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Seuls les cercueils fermés gardent les secrets
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𝑬𝒏 𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒎𝒆̀𝒓𝒆, 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒏’𝒂𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒔𝒖 𝒑𝒓𝒐𝒕𝒆́𝒈𝒆𝒓 𝒔𝒐𝒏 𝒆𝒏𝒇𝒂𝒏𝒕 𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒆𝒏 𝒑𝒂𝒚𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒙. 𝑶𝒏 𝒏𝒆 𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒎𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒆, 𝒐𝒏 𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒆𝒏𝒂𝒊𝒕.
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Vingt ans plus tard, Pauline ne regrettait pas son geste. Elle était devenue avocate pour une raison bien spécifique. Défendre les bourreaux pour mieux les abattre, quelle meilleure couverture ? Qui soupçonnerait un as du barreau toujours prêt à représenter l’indéfendable devant une cour de justice ? Trois de ses clients avaient perdu la vie dans des conditions dramatiques et mystérieuses. Pour Pauline, la prison aurait été une retraite trop douce pour ces monstres. La guillotine n’existant plus, elle jouait elle-même le rôle de la faucheuse.
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Que voulez-vous entendre ? Que je vends mon cul depuis plusieurs mois, alors que je suis mineure ? Vous pensez que je fais ça par réaction au divorce de mes parents ? Eh bien, désolée, mais non ! Je choisi où, quand, avec qui, et combien. Je n'ai pas de mac, je me fais un max de blé et tant pis si ça vous dérange. alors ouais, ce n'est pas facile tous les jours mais, tu sais quoi ? Les pigeons, ce sont mes clients, pas moi ! Je ne suis pas un victime, OK ! Et je ne dirai pas le contraire au tribunal. Ils peuvent penser ce qu'ils veulent. C'est mon business, mes fesses, et je gère ! Je peux m'offrir ce que je veux !
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— Je suis le commandant Deguire et là, en face de moi, vous avez le capitaine Pigeon. Nous appartenons à la brigade criminelle de Versailles. Mademoiselle, avant d’écouter votre histoire, sachez que je vais filmer notre entrevue. Vous voyez là sur le haut de mon écran d’ordinateur, c’est la caméra. Je vais la mettre en route. Pouvez-vous tout d’abord nous décliner votre identité ?
— Je m’appelle Laura Turrel.
(...)
— Vous vous êtes présentée ce matin en vous accusant d’avoir tué un homme. Pouvez-vous nous raconter ce qu’il s’est passé ?
La jeune femme releva la tête et enfouit une main dans ses cheveux. Damien la dévisagea. Si ses traits étaient enfantins, il lut une grande détermination dans son regard. Il frissonna, cette fille lui donnait la chair de poule.
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Quelle attitude adopter ? devait-il demander une recherche d'empreintes ? Il ne portait pas de gants à cet instant : on y retrouverait les siennes. En parlerait-il à son avocate ? Il rangea l'objet dans une petite boîte en carton qui traînait sur son bureau. Il savait qui était l'expéditeur de ce message et les raisons de cet envoi. Cela ne l'ébranla pas. Il connaissait maintenant les nouvelles règles du jeu. Il n'allait pas se priver de les transgresser.
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L'énigme à résoudre était : comment un jeune homme au parcours sans faute pouvait-il se retrouver dans une situation aussi tragique ?
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Elle s'était toujours demandé si les arômes des boulangeries qui innondaient les bouches de métro et les halls de gares étaient diffusés dans l'air par une machine ou étaient naturels.
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Ne voyant pas son grand-père au petit déjeuner,Célia s'était faufilée jusqu'à sa chambre pour l'embrasser avant son départ pour l'école. En entrouvant la porte ,elle l'avait decouvert allongé sur le lit tout habillé. Son coeur s'était mis à battre très fort.Elle espérait qu'il allait bien.Heureusement,un ronflement prononcé l'avait rassurée.Celia s'était alors avancée à pas de loup.La petite fille avait été étonnée d'apercevoir tous ces papiers éparpillés sur le matelas.Cette situation l'avait amusée : elle pensait que les adultes rangeaient mieux leur chambre que les enfants!( Page 142).
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« Les heures défilaient comme des semaines. Elle n’avait envie de rien, sauf de s’évader loin de ces quatre murs. Que de torture pour assouvir sa vengeance ! »
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