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Citations de Pétronille Rostagnat (197)


Il y avait une contradiction fondamentale dans son comportement entre sa détresse en tant que victime de viol et la méthodologie rigoureuse du meurtre qu’elle prétendait avoir commis. D’après ses déclarations, elle avait tué pour se défendre, mais alors comment expliquer un tel contrôle les heures qui avaient suivi le drame ? Sous le choc, elle aurait dû paniquer, commettre des erreurs, laisser derrière elle des traces de son forfait.
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Cette jeune femme savait se montrer touchante et convaincante quand elle parlait de son agression. Elle semblait si fragile, si innocente. Et, d’un autre côté, on ne pouvait s’empêcher de se dire que tout, dans son attitude, était calculé, qu’elle maîtrisait et évaluait parfaitement la situation.
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De toute manière, pour lui, l’affaire était bouclée, il ne servait à rien de s’acharner. Sa cliente voulait assumer ses actes et en payer le prix. Grand bien lui fasse ! Lui, dès ce soir, bûcherait sur un autre cas. Il extirpa de son cartable un dossier pour se donner une contenance.
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De toute manière, pour lui, l’affaire était bouclée, il ne servait à rien de s’acharner. Sa cliente voulait assumer ses actes et en payer le prix. Grand bien lui fasse ! Lui, dès ce soir, bûcherait sur un autre cas. Il extirpa de son cartable un dossier pour se donner une contenance. Le silence qui s’était installé entre eux le mettait mal à l’aise.
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Défendre une jeune femme qui n’aspirait à aucune aide et qui clamait de surcroît sa culpabilité n’était pas réjouissant. Il avait l’impression d’être le dindon de la farce et se serait bien passé de ce rôle. Il se fit la promesse de refourguer la patate chaude à un confrère dès que possible.
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La nuit avait été interminable et un vrai supplice pour ses nerfs. Entre les émanations nauséabondes des canalisations, les bruits de clefs, les allées et venues d’hommes ivres ramassés sur la voie publique, elle n’avait pu fermer l’œil.
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Elle rejetait la main qu’il lui tendait, mais il n’avait pas l’intention d’en rester là. Il détestait qu’une affaire lui échappe. Il ne pressa pas le pas en sortant du bâtiment. Il savait déjà que ses prochaines nuits seraient blanches.
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Que tu parles ou non, on va vite découvrir ce qu’il s’est réellement passé. Le juge va organiser une reconstitution et ta version va s’écrouler. On le sait tous les deux, alors pourquoi tu t’obstines ? Raconte-moi vraiment ce qu’il s’est passé. Je te promets que je t’aiderai et que je demanderai au juge d’être clément.
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Et si toute cette histoire n’était en fait qu’un coup monté ? Crime parfait, disparition organisée, affabulations, plusieurs hypothèses pouvaient être échafaudées. Il observa son ami serrer les poings sous la table, avant de prendre la parole.
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Le commandant Deguire et le capitaine Pigeon rongeaient leur frein. Leur présumée coupable, qui avait été un moulin à paroles jusqu’alors, ne pipait mot. Ils en étaient à dialoguer dans le vide avec un jeune puceau d’avocat qui rêvait d’être n’importe où, plutôt que dans les bureaux de la brigade criminelle. Jonathan se demandait si la jeune femme était extrêmement intelligente ou complètement idiote. Pourquoi commettre un crime parfait et se dénoncer ? Alors qu’elle avait avoué un meurtre et donné de nombreuses indications justes pour la majorité d’entre elles, les preuves matérielles et le corps manquaient.
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Cet homme aurait tenté de la violer alors qu’elle était en train de repasser chez lui. La jeune femme, prise de panique, aurait saisi le fer à repasser et aurait mortellement cogné son supposé agresseur. Puis, elle aurait amené le corps dans le jardin pour le brûler en l’aspergeant d’essence.
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Laura n’était pas la petite chose fragile qu’elle laissait paraître. Il émanait d’elle une telle colère qu’il avait le sentiment que, oui, elle était tout à fait capable de franchir la ligne rouge. Cette intime conviction lui suffisait pour le moment. Il lui restait juste à creuser davantage pour comprendre à côté de quoi ils étaient passés la veille.
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Son corps lui réclamait du sucre. Son ventre se mit à gargouiller, faisant écho à ses pensées. Il haussa les épaules ; il devrait se contenter d’une boisson chimique à la machine. Passant devant le bureau du commissaire, il entendit un juron. La porte était grande ouverte, il entra sans s’annoncer.
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Si seulement il se doutait de ce qui allait lui tomber dessus : les couvertures sales, les lits métalliques superposés aux échelles déglinguées, les matelas par terre au milieu des punaises et des cafards, le bruit de la télévision et des rondes. La lumière, aussi, qui chassait le sommeil. Sans compter la puanteur, la chaleur caniculaire l’été, le froid glacial en hiver. Et aussi cette autre ennemie : la peur d’être la proie d’une personne violente ou déséquilibrée, ou d’un mouvement d’humeur dans une cellule surpeuplée. Et enfin, l’angoisse de la longue nuit où l’on se demande si quelqu’un viendra en cas de problème.
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Elle se remémora les raisons de sa présence entre ces quatre murs. Entretenir la haine, voilà ce qui lui permettrait de tenir et de ne pas craquer. Ne pas oublier, nourrir ses souvenirs, saliver à l’idée des répercussions qui en découleraient. Elle renifla et s’essuya les joues avec sa manche. Elle ne s’autoriserait plus aucune larme après cette nuit. La prison l’attendait, elle le savait. Elle allait renouer avec un univers où l’inhumanité, la violence, l’arbitraire, la peur et la misère régnaient. C’était un monde où la dignité humaine était absente. Mais elle ne sombrerait pas seule, il allait payer pour tout ce qu’il avait fait.
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Fonder un foyer était pour lui un besoin vital. Il connaissait les statistiques de divorce chez les flics, mais il n’en avait cure. Stéphanie était certes institutrice, mais avant tout, fille d’un militaire qui avait perdu la vie lors d’une opération de soutien aux forces armées maliennes. Elle avait toujours vu sa mère gérer seule le quotidien, et ce fonctionnement familial lui convenait.
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Les techniciens de la Scientifique émettent de gros doutes quant à la disparition d’un cadavre dans les flammes. Ils m’ont expliqué qu’un baril d’essence n’était d’aucune utilité pour réduire un corps en cendres, surtout dans une telle configuration. En gros, il n’aurait pas fallu vingt litres d’essence, mais des centaines de litres pour alimenter un tel feu en continu et de nombreux combustibles pour transformer la dépouille en poussière. Or, nous n’avons rien trouvé sur place à part des restes de bûches de bois. En résumé, les indices retrouvés sur le terrain vont à l’encontre de la déposition de ce matin.
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La jeune femme n’avait pas été complètement honnête avec eux. Il ne l’imaginait pas tirer seule le corps d’un homme pour le faire brûler dans le jardin. Elle protégeait quelqu’un. Intuition de flic ? Peut-être, mais il espérait se tromper. Tout serait plus simple alors. En se rendant sur les lieux, il allait vite être fixé. Il avait hâte de démêler le vrai du faux.
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Cette jeune femme avait commis le crime parfait. Elle évoquait la légitime défense, mais la suite des événements qu’elle décrivait laissait penser à un meurtre avec préméditation. On ne jouait plus dans la même cour. L’affaire qui semblait pouvoir se régler en quelques jours prenait une tout autre tournure.
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Je me suis dit que les flics ne me croiraient pas et me condamneraient à peine la porte franchie. Une seule possibilité s’offrait à moi : effacer ce qui venait de se passer. Je devais d’abord faire disparaître le corps. Il y avait un tapis par terre. Je l’ai enroulé dedans, j’ai tiré de toutes mes forces et je l’ai sorti de la pièce. Je me suis retrouvée dans l’entrée
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