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Critiques de Philippe Bonifay (132)
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À l'origine des contes : La Barbe Bleue

Malheureusement, le scénario, au ton bien trop contemporain pour un témoignage se déroulant au XIVe siècle, n'est guère engageant et passablement embrouillé par moments.
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 À l'origine des contes : Blanche Neige

La résistance des contes ou des fables mythologiques à l’usure du temps impressionne, intrigue, ou bien encore agace. En effet les ouvrages d’art modernes, en comparaison, mettent parfois moins de deux générations à sombrer dans l’oubli. Autrement dit, les contes paraissent bénéficier de l’appui de la nature et ses lois apparemment immuables, tandis que la production moderne repose sur le caprice ou l’inconstance psychologique de l’homme.



Le symbolisme des contes, leur langage parabolique, démontre un savant humaniste de la Renaissance, est fait pour protéger le sens profond recelé par ces contes des vicissitudes du temps, mieux qu’il ne le serait par une formulation explicite. Car la société, précise ce savant, repose sur un jeu de pouvoir qui s’accommode mal de la vérité ou de la transparence. Peut passer pour véridique en société ce qui n’est en réalité que la règle du jeu. C’est particulièrement net dans les sociétés soi-disant «rationalistes», où l’équation de la technique et de la science est posée, en même temps que celle de la rhétorique et de l’art, quand bien même la technoscience n’est qu’un moyen, très limité en termes de connaissance. Dans cette configuration récente, l’homme devient alors, pour des raisons liées à la science technique, la source et le but de la science, ce qui n’est pas sans entraîner un certain nombre de paradoxes.



Il faut comprendre que l’intention artistique des contes anciens diffère radicalement de l’intention moderne, beaucoup plus «psychologisante» et centrée sur l’homme.



Philippe Bonifay et Fabrice Meddour ont tenté de faire une BD sur la genèse de «Blanche-Neige», dont les frères Grimm ont contribué à la renommée internationale en couchant sur le papier leur version au début du XIXe siècle. Bien qu’il ne soit plus inconnu de personne, après avoir marqué des contrées germaniques, bavaroise ou de Basse-Saxe (mais provenant peut-être d’Italie ou d’ailleurs), ce conte conserve un parfum de mystère ou d’énigme, ne serait-ce qu’en raison des explications diverses et contradictoires qui sont proposées de son sens caché. L’éventail de symboles déployé est en outre assez large : miroir, cercueil de verre, peigne empoisonné, sept nains...



Le scénario de Bonifay prend le parti de situer l’origine du conte dans un fait divers dramatique local, mettant aux prises une marâtre (belle-mère) et sa fille adoptive, ainsi qu’une troupe de saltimbanques comportant quelques nains, fait divers dont les frères Grimm auraient arrangé le récit. S’il est assez bien mené et servi par le dessin de F. Meddour, «gothique» sans tomber dans le kitsch, le psychodrame de Bonifay s’écarte vraisemblablement de l’origine du conte.



Parabole païenne ou chrétienne, c’est d’abord ce qu’il faut démêler afin de deviner le sens caché de «Blanche-Neige». Le christianisme, comme on peut le voir avec Shakespeare, introduit la dimension historique dans le conte ou la mythologie, puisant ses symboles dans l’apocalypse de Jean, où le Christ de la fin des temps apparaît sous la forme d’un cavalier couronné. L’explication païenne opposée serait celle d’une transposition de la lutte entre l’hiver (la marâtre) et le printemps (Blanche-Neige), et donc d’un sous-entendu équivalent de celui de la fable antique de Perséphone. Cette seconde explication est moins convaincante, car elle laisse une bonne partie du symbolisme sans explication.
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À l'origine des contes : La Barbe Bleue

Si Barbe Bleue avait existé ça ne pouvait être qu'un homme cruel, fou à lier... Après tout garder dans son cabinet le corps de toutes ses femmes défuntes et continuer à se marier pour amasser leur corps ensanglanté comme il amassait ses richesses...

Hé bien non! Bonifay nous livre une origine de ce conte beaucoup plus retorse, perverse. l'histoire de deux jumeaux : l'un était beau et bienveillant, l'autre défiguré et sadique. L'un qui subissait la folie de son frère comme une malédiction l'autre dévoré par une jalousie le poussant à faire souffrir son frère.



L'idée était prometteuse mais le scénariste perd un peu le lecteurs. La façon de raconter est un peu brouillonne, un peu trop hachée.C'est néanmoins une bonne histoire de passion et de folie, jusqu'au dénouement final, funeste.

La BD peche un peu par le dessin, pas à la hauteur de la superbe 1ere couverture.
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 À l'origine des contes : Blanche Neige

Et si Blanche neige avait vraiment existé ? Si l'histoire était vraie et avait été embellie pour en faire un conte pour enfant par les frères Grimm ?

Alors cette histoire ne pouvait être que sombre...

Une belle-mère cruelle, légèrement psychopathe sur les bords et basculant dans la folie, prête à assassiner obstacles, mari et belle fille pour hériter. Dans une histoire pareille pas de gentils nains, pas de chansons guillerrettes, pas de prince charmant emenant la belle jeune fille sur son cheval blanc...

Une histoire sombre donc... Et par conséquent plus réaliste. On reconnait la trame de l'histoire de Blanche neige et les septs nains et pourtant elle n'y ressemble pas. C'est une question d'ambiance!

Les dessins sont à cette image. Des aquarelles sombres, des visages expressifs. Quelques erreurs de proportions mais le tout reste agréable à regarder.

Par contre j'ai été un pau genée pas le fait que certaines bulles de dialogues ou de narration soient posées sur les cases qui ne correspondaient pas . Au départ ça m'a un peu perturbée. Un petit détail...
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À l'origine des contes : Pinocchio

Comment se forme une histoire dans la tête d'un écrivain ? par exemple comment Collodi a eu l'idée de ce pantin de bois dont le nez s'allonge quand il ment ? L'imaginaire fait-il tout ? Ou l'inspiration viendrait-il d'anecdotes, de phrases, de scènes de vie glanées ici où là ?

Et pourquoi pas auprès de l'attachante Louise, petite fille rêveuse qui s'inventait mille et une histoires?

Avec pour décor de fond Paris et le magnifique Opéra Garnier Louise fait la connaissance de Carlo Collodi, le futur écrivain de Pinocchio. On les voit grandir et évoluer, et surtout on voit les scènes anodines qui mises bout à bout dans l'esprit d'un écrivain vont donner naissance à ce conte pour enfant si célèbre.

Une histoire candide et touchante, illustrée par un dessin un peu naïf mais magnifique à l'image de la première de couverture tout simplement splendide. Les deux vont bien ensemble et nous livre un conte d'un conte...
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À l'origine des contes : Pinocchio

Un album pour petits et grands, pour rêver de nouveau à la fabuleuse histoire de Pinocchio et où l’imagination et l’inspiration atteignent des sommets.
Lien : http://www.bdencre.com/2013/..
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 À l'origine des contes : Blanche Neige

Cet album est triste car il met en exergue des peurs réelles. Et c’est là que Philippe Bonifay frappe fort. Il réussit à créer une ambiance tellement réaliste qu’elle nous scotche littéralement à cette histoire réellement sombre.
Lien : http://www.avoir-alire.com/b..
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À l'origine des contes : La Barbe Bleue

Au tour de Barbe Bleue de trouver ses origines. Je n'étais pas des plus emballée au départ. Je ne suis pas fan des dessins et l'histoire de Barbe Bleue me fait peur depuis que je suis petite. Quelle idée d'inventer une telle histoire pour enfant. C'est pour cela que je l'ai lu après Blanche Neige et Pinocchio. Et bien pourtant je trouve cette BD plus réussie que les deux autres.

L'histoire originaire est creusée et même celle, secondaire, de Charles Perrault est réfléchie. Les personnages ne sont pas délaissés. Les deux jumeaux principaux sont appronfondis et détaillés. On retrouve un Charles Perrault torturé.

C'est donc une belle réussite, dommage pour les dessins malgré la très belle couverture.
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À l'origine des contes : Pinocchio

Après Blanche Neige, Bonifay s'attaque à Pinocchio (enfin c'est dans cet ordre que je les lis). Toujours une belle idée et une sublime présentation.

L'histoire ici est plus gentillette. Les dessins très jolis mettent en scène une petite fille rêveuse qui s'inventent des mondes et des histoires au coeur du palais Garnier, entourée de danseuses. Les personnages sont touchants, les principaux comme les secondaires, et ils ont tous leur importance.

On voit l'évolution de Louise, de sa relation avec Carlo Collodi (l'écrivain de Pinocchio, on a tendance à ne pas savoir qui c'est) et de son conte. Carlo Collodi est d'ailleurs un personnage à part entière.
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 À l'origine des contes : Blanche Neige

Cette BD était très alléchante. La couverture est sublime et l'idée est plus qu'atrayante. J'vais hate de la lire et je me suis jetée dessus dès que je l'ai pu.

Oui mais voila les dessins, pas désagréables, ne sont pas à la hauteur. Quant à l'histoire revisitée, point de prince charmant à la fin, est bien plus sordide que le conte - et heureusement - n'est pas aussi fantasque, décalé ou originale que je l'aurais espéré. C'est cependant plaisant sans être extraordinaire.

La confrontation entre l'histoire originaire et les frères Grimm est très intéressante, nous permettant de voir l'évolution et la transformation entre la première et la deuxième version.
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À l'origine des contes : Pinocchio

Cet album que nous propose Glénat a le don d’être original et de s’adresser à un public très large. Félicitons donc l’initiative.
Lien : http://www.avoir-alire.com/p..
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À l'origine des contes : Pinocchio

Plaisant et distrayant, ce Pinocchio contribue, à sa façon, à en perpétuer la magie.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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À l'origine des contes : La Barbe Bleue

C’est un écrit brulant, torturé, relatant la vie des deux jumeaux, entre l’ombre et la lumière [...] 80 planches où l’action et la passion fusionnent, où les sentiments qui animent l’âme humaine, qu’elle soit blanche ou noire, éclosent et se développent sous le crayon de l’artiste.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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À l'origine des contes : Pinocchio

Voilà soixante-douze pages de fraîcheur où la candeur et le rêve sont les moteurs d’un album à consommer sans "conter" !
Lien : http://www.auracan.com/album..
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 À l'origine des contes : Blanche Neige

Voici un album que nous attendions avec impatience mais qui nous récompense totalement, le plaisir de lecture est total, c'est une belle claque esthétique et émotionnelle qui fait très largement ressortir cet album de la masse de parutions de cette rentrée.


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Mon voisin le Père Noël

Un conte de noël… pour adultes et pas vraiment gai sur fond de torture, de trahison, de viol, de suicide, d’exécution sommaire. Le bien (distribuer les cadeaux de Noël) peut-il racheter le mal (les fautes commises dans le passé)? Les dessins sont très détaillés, mais je n’ai pas vraiment adhéré à ce discours de « rédemption », oui, je pense qu’on peut parler de rédemption, certaines vignettes ou pleines pages jouent sur les référents des tableaux religieux classiques…
Lien : http://vdujardin.com/blog/ti..
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Mon voisin le Père Noël

Georges est un employé modèle, sans histoires, apparemment. Il rencontre un soir son voisin ivre au pied de son immeuble, il l’aide à remonter chez lui. Ce dernier lui apprend qu’il est le Père Noël. Il lui raconte sa vie et notamment pourquoi il est devenu le Père Noël : expier un faute ancienne commise pendant la guerre, une dénonciation de ses amis résistants, exécutés sous ses yeux ensuite. Être Père noël est devenu pour lui une façon d’expier ses fautes, de vivre à l’abri de ses remords, de soulager sa conscience.

Georges rentre chez lui un peu secoué. Des cauchemars le réveillent. Georges n’est pas l’homme tranquille qu’il laisse paraître. Et s’il avait lui aussi une faute à expier ? Aurait-il besoin d’apaiser sa conscience ?

Un Père Noël proche de la retraite, une place à prendre, peut-être ? Encore faut-il qu’il règle quelques dernières affaires...

Mais le Père Noël est bien la dernière personne en qui on peut avoir confiance...



Une BD d’une profonde cruauté, aussi cynique que le Père Noël...

Un régal toutefois !
Lien : http://legenepietlargousier...
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John Arthur Livingstone - Le Roi des singes..

"Un ivrogne m'a affirmé dans un tripot 'l'assassin c'est Mr Hyde!'...un personnage issu d'une nouvelle de Robert Louis Stevenson" affirme l'inspecteur Mark Douglas du Yard qui poursuit un tueur de jeunes femmes qui dénude leur poitrine avant de les supprimer. "Damned!!!"

A l'orée du XX° siècle, dans une Angleterre, au brouillard glauque, éclairé de faibles réverbères (une ambiance angoissante fort bien rendue par le coloriste Stéphane Paitreau) est-ce un monstre, une bête, un Mister Hyde évadé de la nouvelle de Robert Louis Stevenson ou un nouveau Jack l'éventreur qui sévit?

L'horreur du présent est mise en parallèle avec les conférences que donne Lord John Arthur Livingstone sur son enfance dans la jungle et sa vie parmi les singes, alors qu'il s'appelait Saturnin Farandoule et que ses parents avaient péri dans un naufrage puis son sauvetage mouvementé vécu comme un arrachement.

Curiosité des savants sur sa vie, son statut d'homme ou d'animal,théories sur le darwinisme, moqueries de certains, attirance réciproque pour la jolie Alice à la "peau blanche comme le lait" et "au parfum léger mais enivrant". Les fils s'emmêlent pour mieux embrouiller le lecteur!

Et si c'était ce Tarzan, capable de violence, le tueur? s'interroge-ton dans cette BD mi fantastique-mi policière dont le scénario de Philippe Bonifay (à l'imagination fertile) est librement inspiré de l'oeuvre d'Albert Robida Voyages très extraordinaires de Saturnin Farandoule.

A noter les dessins et le trait expressif (entre le rêve lumineux,le sordide de certains personnages,l'horreur des situations et la beauté de la jungle) de Fabrice Meddour.

Vite la suite de John Arthur Livingstone le roi des singes tome 1 pour démêler les fils de cette intrigue captivante!
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Zoo, tome 1

Critique de la série complète



J'ai lu les deux premiers tomes de Zoo il y a plusieurs années déjà, à une époque où je découvrais la Bande dessinée. Depuis, il persistait dans un coin de ma mémoire le souvenir d'une fascination visuelle et d'un choc émotionnel intense. À la faveur de la sortie d'un tome 3 que l'on espérait plus, j'ai parcouru la série dans son intégralité et je constate amèrement que la magie ne fonctionne plus tout à fait. Le piédestal sur lequel je l'avais inconsciemment placée ainsi que la trop longue attente d'une suite pendant laquelle j'ai pu goûter à de multiples autres oeuvres fortes, ont créé de nouveaux appétits que cette relecture n'a jamais satisfaits. À présent, l'ensemble m'apparaît malheureusement plus fade. Cependant, je ne peux pas contester ses qualités évidentes ni renier les quelques plaisirs que j'ai ressentis.



Le graphisme est d'un esthétisme absolu. Le trait est fin, précis. D'une extrême délicatesse, il parvient tout aussi bien à restituer la beauté naturelle du vivant que la complexité et la majesté des architectures. Sublimé par une palette de couleurs directes totalement maîtrisée qui alterne magistralement les lumières et les ombres, c'est tout un univers en soi qui nous submerge littéralement.



Les personnages sont attachants, vraiment touchants. Célestin, médecin passionné dont on sent immédiatement toute l'humanité et la bienveillance. Buggy, l'écorché vif, artiste de génie qui parvient à transmettre dans ses sculptures une sensualité et une sensibilité à fleur de peau. Anna, la défigurée. Une laideur physique relative qui se transforme en charme au fur et à mesure des albums, en même temps que l'on entrevoit sa grandeur d'âme. Et Manon enfin pour qui j'ai plus de réserve. Je la trouve plus agaçante qu'attendrissante dans sa naïveté de grande enfant. Et son comportement souvent instinctif, presque animal, me perturbe et, par moments, m'irrite.



Malgré le contexte de guerre, et les fissures de protagonistes que la vie n'a pas épargnés, les relations qu'entretient ce petit groupe, à l'abri de cette bulle hors de l'espace et du temps qu'incarne le zoo, scellent une harmonie qui transpire les bons sentiments. Une atmosphère tirant sur le sirupeux, peut-être imputable au rythme et à la progression lente d'une narration par trop contemplative. D'aucuns y apprécieront la possibilité de mieux s'approprier l'histoire, d'apprivoiser le contexte et ses personnages. À mon goût, en tirant un peu trop sur la corde du temps, les vrais moments d'émotions se retrouvent sur le fil du rasoir, manquant de tomber à tout instant dans un pathos ou une mièvrerie rédhibitoires.



Subjugué par le dessin, bouleversé plusieurs fois par le récit, il me manque malgré tout un je ne sais quoi. Une pincée d'épices et un soupçon de subtilité supplémentaire pour m'afficher pleinement séduit par une œuvre généreuse qui s'inscrit à part dans le paysage du 9e art.
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John Arthur Livingstone - Le Roi des singes..

Un album prenant et complexe qui s’intéresse superbement à l’animal qui sommeille en nous.
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