3ème et dernier tome. de mieux en mieux. Une belle histoire de 4 personnes dans un zoo qui vont s'entraider et se donner de la tendresse. La guerre en décidera autrement pour eux, pour les animaux et les sculptures. Des planches sans texte qui demandent un effort au lecteur et qui en même temps ressortent la beauté des dessins pour une femme pleine de courage.
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4 personnes vivent dans un zoo tandis que la guerre fait des ravages. La vie de chacun commence à se dévoiler. Belles planches d’animaux en mouvement et sculptés. Dialogues, sans plus.
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Un contraste saisissant dans les premières pages entre un texte de tendresse pour un grand-père et des dessins terribles de cruauté. Puis, nous sommes dans un zoo dirigé par un médecin où vit sa fille adoptive, une femme sans nez et un sculpteur de génie. Dessins et couleurs chaudes très beaux. Quant à l’histoire... La suite me dira si j’aime ou pas.
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Quoi de mieux qu'une BD pour découvrir notre fameux facteur Cheval et son non moins fameux Palais Idéal ... à Hauterives dans la Drôme.
L'histoire est fidèle à la vie et l'acharnement qu'a mis François Ferdinand Cheval à réaliser son rêve auquel il a consacré 33 ans de sa vie !
Évidemment ... Une visite s'impose ensuite !!!
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1926: André sort de prison, de la Petite Roquette. Emprisonné parce qu'il dormait sous un pont...
A peine sorti, il voit son premier mort. Un ancien détenu, comme lui, qui a défenestré sa propre mère...
- Y en a qui ont droit à la vie. Mais nous, le soleil n'est pas pour nous. Même le soleil!
La scoumoune!
Pour un moins que rien...
Même quand il rencontre la jolie Georgina, la soeur de Fredo!
Le courant passe entre les 2 jeunes gens et Gina finit dans les bras d'André.
-T'es pas un pauvre type, Dédé ! T'es ce que j'ai eu de mieux dans ma vie. T'es mon homme!
Mais voilà, Fredo le frangin veut suriner Dédé, car il l'a surpris avec Gina...
La scoumoune!
Il faut que l'un des deux disparaisse... Mais, la chance n'est pas avec un Moins que rien...
- Tu es le plus beau cadeau que le ciel m'ait donné, murmure Gina, ses beaux yeux bleus plongés dans ceux de son homme.
- Je t'aime, Dédé !
- Si je pars ou si tu me quittes, j'en mourrai, Dédé. Je te le jure.
Que peut faire Dédé, pour sortir de la misère et contrer la scoumoune, pour sa Gina?
"T'es l'homme qu'il me faut, t'en fais jamais trop
Tu es les beaux jours, tu es notre amour
Tu es ma lumièr', ma vie , ma vie, ma vie
Ma vie toute entière." Édith Piaf.
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Dans un roman noir, il y a toujours une peppée, une belle femme. Dans cette BD, elle se nomme Gloria, brune, grande et belle, elle est avec un homme riche...
Jean est un voyou, avec 3 amis, il braque les fourgons puis les banques. Mais, Jean a tué le père de Gloria.
Comme il a tué Marcel, un de ses complices blessé. Et une prostituée...
Comme il va tuer le mari de Gloria...
"La vie est dégueulasse !"
Comment cela va-t-il finir?
Léo Malet ( l'auteur de Nestor Burma) nous conte l'histoire pathétique de Jean qui traîne dans les bordels, en rêvant de Gloria...
Au point de malaxer son traversin, en croyant étreindre le corps de sa belle.
"Dans un bon roman policier, rien n'est perdu. Il n'y a pas de phrase ou de mot qui ne soit significatif. " Paul Auster.
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J'ai lu pas loin plus de mille romans noirs. Voici le meilleur de la production française, le troisième volet de la trilogie qui est très nettement supérieure au reste de l'oeuvre de Léo Malet. "Sueurs aux tripes" est l'histoire de la déchéance d'un demi-sel poursuivi par la scoumoune dans le petit monde pourri de la banlieue parisienne jusqu'au midi. Une oeuvre désespérée, misogyne et cruelle.
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L'intégrale regroupe les deux tomes de Gitans des mers. Le récit commence à Lupiac en 1660, se poursuivra sur les mers et à Saint Domingue. Un jeune menuisier "Nadau" tombe amoureux d'une gitane, ses ennuis et aventures commencent à ce moment. Les histoires de pirates sont toujours fascinantes, mais ici, le personnage principal connait déjà toutes les bottes d'escrime et semble invincible face aux pires situations. De plus l'aspect gitan me parait plus une adaptation moderne transposée au héros pour le rendre plus exotique...
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Messara est une série en 3 tomes que ses auteurs Philippe Bonifay et Jacques Terpant qualifient de jeunesse car réalisée en début de carrière. C'est vrai que tout est loin d'être maîtrisé mais elle respire l'amour du travail bien fait : on a consulté une riche documentation au préalable, il y a de l'affection pour les personnages et on sent un parfum de mélancolie et de nostalgie qui n'est pas sans rappeler les meilleurs tome de la saga d'"Alix l'Intrépide" de Jacques Martin. Nous sommes au IIe millénaire avant Jésus Christ et nous suivons les heurs et malheurs d'une compagnie de mercenaires avant que ne disparaissent la pacifique et magnifique civilisation crétoise... La partie historique est joliment faite en modernisant tous les classique du peplum hollywoodien vintage : le tyran et le coup d'État destiné à le renverser, la rébellion et le complot destiné à l'éliminer, les péripéties pulpiennes faites d'infiltrations, d'exfiltrations, d'évasion set poursuites, avant la traditionnelle bataille finale. Je vais vendre la mèche : le bât blesse sur la volonté d'inclure toute la mythologie crétoise avec Minos et Pasiphaé, Thésée et le Minotaure, Ariane et Phèdre, Dédale et Icare : ça prend trop de pages pour un résultat décevant car cela induit finalement qu'une suite de rebondissements répétitifs (remember les 150 infiltrations du fort du Commandement Monastorio par Zorro ^^) qui viennent parasiter l'intrigue principale...
Tome 1 : "L’Égyptienne"
https://www.babelio.com/livres/Bonifay-Messara-tome-1--Lgyptienne/654584/critiques/1725634
Tome 2 : "Minos"
https://www.babelio.com/livres/Bonifay-Messara-tome-2--Minos/207217/critiques/1727628
Tome 3 : "Les Ailes d'Icare"
https://www.babelio.com/livres/Bonifay-Messara-tome-3--Les-ailes-dIcare/654585/critiques/1729099
Notez bien que l'intégrale par les Editions du Long Bec est très soignée, avec un making of de 12 pages d'autant plus intéressant qu'il est truffé de de dessins originaux réalisés par Jacques Terpant : je salue l'effort de réédition, et l'ouvrage gagne 1/2 étoiles grâce à cela ^^
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Dans ce tome 3 intitulé "Les Ailes d'Icare" il faut boucler le côté « mythologique » : Thésée tue le Minotaure et en découvre le secret et la tragédie, car derrière le prétendu surnaturel il y a une horreur bien humaine... On a aussi le triangle amoureux Thésée / Ariane / Phèdre et le prince athénien abandonne Ariane pour s’enfuir avec Phèdre. Minos persuadé que les dieux sont avec lui décide d'offrir des sacrifices humains en leur nom en les jetant dans le brasier de son Thallos. Dédale et Icare comptent parmi les premières victimes, ce qui oblige la Team Messara à affronter de nouveau les gardes du roi des rois crétois pour aboutir à de nouvelles tragédies. C'est pulpien, c'est manichéen, et malheureusement cela rush quand même un peu voire beaucoup...
Le côté « historique » est très réussi : le Prince Harralambos mort et la cité de Stronggylé détruite Yatis ne tient plus à la vie, mais la lutte continue car le prince Arkhana reprend le flambeau et rebelles et conjurés se replient vers sa cité poursuivis par l'armée de Minos. M'Baye et Ségalune se préparent à l'inévitable bataille, et tandis qu'Adulas blessé à mort se bat pour sa vie Messara prend sa place à la tête de l'armée pour se battre au nom de la liberté crétoise... L'épique côtoie intimement le tragique et tout cela est très joliment mis en scène avec beaucoup d'émotions : un David Gemmell n'aurait pas fait mieux, et c'est presque dommage que la série n'est pas été poursuivie au-delà de ce tome 3...
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Ce tome 2 intitulé "Minos" aurait pu être de transition si les tomes 2 et 3 ne formaient pas un tout. La troupe mercenaire d'Adulas revient sur les lieux de ses exploits passés, et dans l'intervalle Messara est passée de nourrisson à princesse guerrière...
Le Minos le Grand est mort, et désormais c'est Minos le Petit qui au lieu de gouverner la Krète en tyrannise la population... La rébellion est en marche, et c'est à Stronggylé qu'elle se rassemble : la reine Pasiphaé fait entrer Messara dans l'ordre des prêtresse de la Grande Déesse avec Ariane et Phèdre (Messara qui fait la rencontre du jeune adolescent Icare qui la prend pour un être surnaturel ^^), Harralambos et Yatis accompagnés par le prince Arkhana infiltrent la cour tandis qu'Adulas place ses pions avec Ségalaune et M'Baye au sein de la cité du nouveau Roi de Krète. Tout est en place pour que Thaesé l'allié venu d'Athènes frappe le tyran, mais le tyran est au courant de tout cela et compte bien déjouer les plans destinés à le tuer !
Le destin frappe la cité de Stronggylé à travers une éruption volcanique apocalyptique et pour Minos le Petit c'est le signe que les dieux sont avec lui... Les conjurés vont-ils continuer la lutte pour défendre l'avenir d'un pays qui existe plus ? To Be Continued ???
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Messara est une série en 3 tomes que ses auteurs Philippe Bonifay et Jacques Terpant qualifient de jeunesse car réalisée en début de carrière. C'est vrai que tout est loin d'être maîtrisé mais elle respire l'amour du travail bien fait : on a consulté une riche documentation au préalable, il y a de l'affection pour les personnages et on sent un parfum de mélancolie et de nostalgie qui n'est pas sans rappeler les meilleurs tome de la saga d'"Alix l'Intrépide" de Jacques Martin. Nous sommes au IIe millénaire avant Jésus Christ et nous suivons les heurs et malheurs d'une compagnie de mercenaires avant que ne disparaissent la pacifique et magnifique civilisation crétoise... La partie historique est joliment faite en modernisant tous les classique du peplum hollywoodien vintage : le tyran et le coup d’État destiné à le renverser, la rébellion et le complot destiné à l'éliminer, les péripéties pulpiennes faites d'infiltrations, d'exfiltrations, d'évasion set poursuites, avant la traditionnelle bataille finale. Je vais vendre la mèche : le bât blesse sur la volonté d'inclure toute la mythologie crétoise avec Minos et Pasiphaé, Thésée et le Minotaure, Ariane et Phèdre, Dédale et Icare : ça prend trop de pages pour un résultat décevant car cela induit finalement qu'une suite de rebondissements répétitifs (remember les 150 infiltrations du fort du Commandement Monastorio par Zorro ^^) qui viennent parasiter l'intrigue principale...
Ce tome 1 intitulé "L’Égyptienne" est déstabilisant de prime abord : c'est un tome d’introduction et d'exposition mais il fait aussi office d'origin story de l'héroïne, et il s'il peut se suffire à lui-même sa dernière planche ouvre la porte à tous les possibles. Convoqués par le Prince Harralambos et le Conseiller Yatis, les mercenaires d'Adulas retournent à Stronggylé la cité où naguère il se sont couverts de gloire. Pour Messara fille adoptive de toute la compagne c'est un retour au pays, dans la cité qui l'a vue naître : elle vent en savoir plus sur sa mère et son père, mais son père est-il le potier qui l'a achetée, son fils artiste devenu et guerrier qui l'aimait avant de sombrer dans la folie, ou Adulas le guerrier qui l'élevée comme sa propre fille ? Messara choisi ainsi son passé pour se construire son avenir, un avenir de femme guerrière dans un monde d'hommes qui ne jurent que la loi du plus fort...
Dans une structure en analepse, nous découvrons ainsi le Prince Harralambos qui souhaite protéger sa cité de Stronggylé des envahisseurs Achéens qui souhaitent s''emparer de sa terre bien aimée. Le Roi Minos lui conseille et lui envoie des mercenaires venus de toute la Mer Méditerranée commandés par le Germain Adulas, le Celte Ségalaune et le Libyen M'Baye (quand on veut faire du cosmopolitisme autant prendre un lieu et une époque qui s'y prêtent au lieu de faire de pseudo médiéval-fantastique colorwashé plus ridicule qu'autre chose ^^). Tout le monde se prépare à l'invasion, Adulas devant prendre les mesures qui s'impose face aux effets délétères des « délices crétois », qui survient évidemment au pire moment et la tragédie frappe le triangle amoureux maudit...
Les dessins de Jacques Terpant ne sont pas les plus précis et les plus détaillés du monde, mais à l'image de ceux d'Isabelle Dethan sur la série Les Terres d'Horus ils dégagent quelque chose de vraiment très plaisant notamment avec des couleurs bien adaptés au sujet !
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En trois tomes, aussi bons les uns que les autres, tant le scénario que les dessins et les couleurs.
Quand approche la guerre, la brutalité de la loi des hommes, qui est sauvage ? qui perd son âme ? qui est la bête ?
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Les mots me manquent presque pour exprimer mon émotion en refermant ce dernier tome de la trilogie de Zoo.
Le zoo est en ruines. Les animaux sont peu à peu emmenés dans d'autres zoo. Les trois locataires des lieux se morfondent. Les temps ne sont plus à l'optimisme. Papa Célestin est à la guerre. Personne n'est dupe. Il est trop altruiste pour survivre. Et la nouvelle arrive: porté disparu.
Anna va alors faire le voyage pour retrouver Célestin. Cela nous donne des planches sans texte, ou à peine, de désolations, de ruines, de guerre. C'est poignant, dur et intense. C'est beau (le dessin, pas la guerre).
A travers ce périple, Anna fait un travail sur elle-même, un retour vers son passé. Salutaire, cathartique. Les ruines et l'enfance d'Anna se superposent.
Anna retrouve Célestin, mais trop tard. Il a laissé une lettre pour tout le monde, et là, avec une économie de mots les auteurs vous emballent et vous touchent. Difficile de rester insensible. Car tout est fait (dessin et texte) avec pudeur, tact, sérénité. Les émotions sont là, vraies et immuables. Une très belle façon de clore la trilogie, sans pathos, mais avec émotion.
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La guerre a commencé. Comment le zoo va-t-il survivre? Surtout si Célestin, le propriétaire, décide d'aller se porter volontaire... Un médecin, cela doit aller au front, se dit-il. Mais comment prévenir Manon? Et surtout comment lui faire admettre qu'il faille vendre les splendides sculptures de Buggy pour renflouer les finances?
Pendant ce temps, Anna se dévoile peu à peu et le quatuor se soude.
Comment survivra-t-il au départ de Célestin?
Un bon album, avec son quota d'émotions, de violence, de questionnements. C'est souvent bien mené, lent et moins sculptural que le tome 1.
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