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Citations de Philippe Jacques Dubois (19)


L'homme entretient avec les oiseaux, comme avec la nature dans son ensemble, des rapports étranges. Tantôt, c'est un sentiment d'amour qui le porte à les protéger, voire à les mettre en cage pour profiter de leur chant et de leur beauté. Tantôt, c'est un appétit de prédateur qu'il exerce non seulement pour se nourrir, mais, malheureusement aussi, pour se distraire.
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La Casta tient une place à part. Avec sa robe de couleur châtaigne, son air fier, son caractère bien trempé, sa grande rusticité, cette vache ne laisse pas indifférent. Elle mérite que l'on prenne soin d'elle.
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La robe officielle de la Bordelaise "originelle" était pigaillée, c'est-à-dire pie noir, très mouchetée de blanc à l'arrière, avec la tête et l'encolure noires sans mouchetures, de même que l'extrémité des membres.[......................].

Vers 1870, une épizootie détruit à peu près complètement la population de Bordelaises. Quelques troupeaux, dont celui du château Giscours, sont miraculeusement épargnés. C'est à partir de ces animaux que l'on s'attache à reconstituer la population.
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La pie bavarde se rencontre en de nombreux milieux (y compris en pleine ville), mais c’est à la campagne qu’elle est la plus fréquente. Son plumage noir et blanc et sa très longue queue sont caractéristiques. La pie a mauvaise réputation et on l’accuse de vols, ce qui est très exagéré, bien qu’elle puisse être attirée par des objets brillants qui garnissent parfois son nid. Elle niche dans les grands arbres et se rassemble pour dormir en petits groupes, en hiver, le soir venu.
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Dès lors qu'on laisse la poésie s'engouffrer dan la vie, on dit adieu à la monotonie.
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De petite taille, la highland porte une robe brun-rouge. Ce qui la distingue d’entre toutes, c’est la longueur de ses poils. Elle est trapue et possède de grandes cornes longues, perpendiculaires à la tête, dont l’extrémité peut être relevée ou abaissée, en forme de lyre ou d’arc de cercle selon les individus. La race vient d’Écosse. À l’origine, c’est une race très rustique, longévive et destinée surtout à la viande. En France, comme dans d’autres pays d’Europe, elle a été importée notamment pour être placée dans des milieux naturels protégés, où sa rusticité légendaire en fait une excellente « tondeuse » d’herbe.
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Au cours du XIXe siècles, la Parthenaise est connue pour son aptitude triple. Les bœufs étaient célèbres de longue date pour la qualité de leur travail, exportés jusqu'en Ile-de-France et dans le Nord. L'engraissement des bœufs était aussi renommé (les réputés "bœufs chôletais"). Dès la fin du XIXe siècle, la race se signale par ses capacités laitières et elle est à l'origine du fameux beurre Charente-Poitou (et notamment le beurre d'Echiré). Enfin, à partir des années 1970, c'est son aptitude bouchère qui est mise en avant avec une sélection sur le gène d'hypertrophie musculaire (type culard). Cela conduit à l'attribution du label Rouge racial "La Parthenaise" en 2006. Elle produit une viande à grain fin et à faible adiposité des carcasses. De même l'engraissement des veaux est pratiqué.
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Vivez votre propre chemin et observez celui qui s'épuise à éblouir le reste du monde en mettant de côté tous les bonheurs de la vie ...
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Mais la petite mésange, justement, a-t-elle besoin de se faire à l'idée de la mort? Non, bien sûr. Parce que profiter de chaque moment, apprécier chaque graine glanée, chaque rayon de soleil, elle le fait déjà. Elle n'a pas besoin qu'on lui enseigne cette vérité, elle n'a pas besoin de philosopher: elle est déjà tout entière dans sa vie. Les oiseaux seraient-ils des sages au fond? La mésange ne projette pas son existence, elle ne planifie pas, elle ne remet pas à demain, elle ne s'imagine pas que ça sera mieux plus tard. Elle vit.
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Ce que l'on sait, c'est qu'un pinson qui s'installe dans une nouvelle région doit modifier son chant pour pouvoir se fondre parmi ses congénères. Tout comme... nous!
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Comment différencier une bonne peur d'une mauvaise? Une peur légitime d'une irrationnelle?
L'oiseau en est incapable. Nous avons cet avantage sur lui: la capacité de réfléchir, de prendre du recul. L'oiseau écoute sa peur avant toute chose, il doit survivre, s'envoler, vite. Alors que nous sommes en mesure, la plupart du temps, de contenir nos angoisses irraisonnées. Mais, d'un autre côté, nous avons quelque peu perdu la capacité animale à ressentir les émotions profondes au fond de nous, et à savoir que parfois, c'est vrai, il faut entendre ce que nous dit la peur - parce que son message est essentiel, parce qu'elle a aussi une vraie utilité: elle peut nous protéger.
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La vrai liberté est souvent une angoisse pour l'homme, à l'échelle sociétale comme à l'échelle individuelle. Tout en la désirant plus que tout, on la craint.
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« Chaque voyage nous change un peu. Il nous fait regarder le monde avec des yeux différents. c’est un remède contre le repli sur soi, l’ostracisme, la crainte ou la détestation de l’autre. Tout voyage nous apprend à être solidaires, comme les oiseaux migrateurs qui se soutiennent les uns les autres pendant leur long vol par des cris incessants. On ne revient jamais le ou la même d’un voyage : on laisse un peu de nous là-bas et l’on rapporte beaucoup ici. L’horizon nouveau nous grandit, nous donne plus d’étoffe et de surface. La rencontre des autres permet l’ouverture de soi même à tout ce qui nous entoure : mode de vie, environnement, humains. Et le voyage nous apprend surtout sur nous-mêmes, sur ce que l’on peut supporter en termes d’endurance, de manque de sommeil, d’inconfort, d’adaptation. Au bout du monde, avec le décalage horaire, la fatigue, les masques tombent : c’est le meilleur moyen de se révéler. Et peut être est-ce cela que l’on recherche en voyageant : apprendre quelle est notre vérité. »
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La vérité, c'est que les oiseaux ne se posent pas la question du bonheur. Ils le vivent. Quand tout va bien, ils sont heureux, tout simplement. Savoir ne pas s'en faire, n'est-ce pas là le début du bonheur?
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Sur le terrain, les chercheurs de l’université du New Hampshire ont donc calculé que le nombre de morues avait baissé de 96% en cent cinquante ans, sur un territoire marin de 120 000 kilomètres carrés situé à l’est du Canada.
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On estime a un millier le nombre d’espèces disparues depuis 1600, dont la moitié depuis le début du vingtième siècle. Cependant les choses s’accélèrent et depuis quelques décennies les chercheurs estiment qu’entre 1 et 10% de la biodiversité totale disparaît tous les dix ans…
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L’homme occidental a perdu l’envie de se révolter, de militer, voire de descendre dans la rue. Il n’est plus épris de politique ( tellement déçu), ni de grandes causes (sauf quelques appels télévisuels annuels pour tel ou tel combat... et encore) et, finalement, il se contrefiche du devenir de la planète. Ce qu’il constate - et ce qui le met de méchante humeur -, c’est que la note énergétique ne cesse de croître, et que l’essence devient de plus en plus chère, que le Caddie des courses est de moins en moins lourd pour le même prix,qu’il faut changer la télé ou le portable et qu’il est grevé d’impôts et de dettes. Que l’on ait pris un degré de plus en moyenne en un siècle, que le rythme des disparitions végétales ou animales va croissant, que les milieux naturels deviennent exangues, que la mer s’ asphyxie ( et les poissons qui vont avec aussi), qu’il n’y aura bientôt plus que des pommes de variété golden a manger et que la viande n’ait plus de goût, que les pesticides vont bientôt peut être nous tuer […]…tout cela ne le concerne pas vraiment.
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Chaque voyage nous change un peu. Il nous faut regarder le monde avec des yeux différents. C'est un remède contre le repli sur soi, l'ostracisme, la crainte ou la détestation de l'autre. Tout voyage nous apprend à être solidaires, comme les oiseaux migrateurs qui se soutiennent les uns les autres durant leur long vol par des cris incessants.
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Après une déception amoureuse [certaines personnes], elles cessent d'aimer, elles ne veulent plus jamais s'attacher de peur de souffrir à nouveau. Mais le coeur des oiseaux, au contraire, ne cesse jamais d'aimer.
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