Philippe Ogaki

Il me semble que c'est la première fois que je lis une BD d'Ogaki Philippe. J'ai eu l'occasion de découvrir le premier tome ainsi que le deuxième grâce à @babelio_

Et à @delcourt_soleil_bd . Merci !



Tome 1

"Un cargo spatial traverse l'espace profond. A son bord une cargaison des plus précieuses qui ne doit surtout pas tomber entre de mauvaises mains car les forces politiques qui régissent la galaxie pourraient changer drastiquement de camps et ainsi le cours de l'histoire.."



Tome 2

"L'empereur et les grandes maisons peinent à maintenir la cohésion des provinces impériales dont les intérêts politiques divergent. Loki profite du désordre et progresse de plus en plus dans sa quête de pouvoir. Il exploite de misérables kobes pour extraire d'une mine les artefacts antiques et surpuissants."



On ne va pas se mentir, les couvertures sont fabuleuses ! Pour l'instant, le doré ne s'en va pas lors de la lecture avec les doigts.



Ici, la grosse nouveauté, c'est la 3D comme vous avez pu le voir dans la description grâce à l'assistant Yvan Roche. Nous pouvons télécharger une application et scanner la page en cours de lecture. À partir de là, nous avons accès à des informations complémentaires et des dessins en plus. C'est bien trouvé, par contre il faut prévoir plus de temps de lecture.



J'ai adoré les scènes prenant des doubles pages. Les dessins sont vraiment beaux. Les retours en arrière sont impératif pour comprendre ce qu'il se passe au temps présent, faites attention aux dates.



De mon point de vue, plus on avance dans le récit, meilleur c'est ! Par contre, je ne peux pas tellement comparer aux autres BD que j'ai pu lire puisque je n'en lis pas assez.



J'ai passé un bon moment.

Archer et Azur sont alliés. Archer est motivé par la cupidité tandis qu'Azur cherche à retrouver son passé. Ce couple fonctionne tant bien que mal sur le modèle je t'aime moi non plus. Mais c'est l'aventure qui domine avec une course poursuite interplanétaire. Un tome des plus mouvementés avec rebondissements et renversements de la situation. On ne s'en lasse pas !

De belles illustrations dans un style manga mais en BD, c’est très coloré aussi. On a une intrigue plutôt orienté jeunesse, simple avec des personnages mignons et attachants, les super pouvoirs ne sont pas trop cheaté même s’il faudra bien vaincre le grand méchant. L’intrigue manque de profondeur même pour un public jeunesse, et nos héros arrive un peu trop facilement à tabasser les ennemis à mon goût. J’ai apprécié d’y voir des yokaï, des créatures issues du folklore japonais, ainsi que les voir faire partie intégrante de l’intrigue car c’est un pays avec une culture très développé et qui a gardé ses bribes de son passé, le tome mélange bien les deux. Je n’ai pas été conquis, sûrement parce que je ne suis pas le public visé.

Un défi audacieux, créant une BD à couper le souffle !

A l’occasion de la sortie du 2ème tome d’Astra Saga, l’application @gleephapp m’a proposé de découvrir le début de cette série. Depuis le début de l’année, je (re)lis des bandes dessinées de SF ; un genre que j’avais longtemps laissé de côté. Pourtant, elle permet aux auteurs de dépasser leurs limites et de rendre possible l’impossible !



Après l’affrontement entre les Ases et les Jötun, l’empire prospéra pendant de longues années. Mais en l’an 3525, un Ase rescapé de cette guerre, compte bien tout faire pour retrouver son or avant que les troupes de l’empire mettent la main sur cette source de puissance.



J’ai adoré lire cette histoire. Même si elle est complexe, on sent que l’auteur a inventé un univers riche et ambitieux. Pour preuve, vous allez changer d’espace temps, voyager de planètes en planètes et suivre le destin de plusieurs personnages. Mais pas de panique, vous aurez le temps d’apprécier chaque détail grâce aux illustrations qui pour moi, jouent un rôle essentiel dans cette découverte.

J’ai d’ailleurs eu un coup de cœur pour l’un des personnages qui m’a beaucoup intriguée : une petite fille d’à peine 5 ans qui semble posséder tout le savoir de ce monde.



Les rapports à la mythologie nordique n’ont pas été évident dès la première lecture, mais cela ne m’a pas empêché d’en savourer chaque page. Soyez-en sûrs, vous allez être séduits par le travail graphique de l’artiste ! Le niveau de détail dans chaque page est juste : IMPRESSIONNANT.



Le vrai plus de cette série, c’est la réalité augmentée ! Chez Delcourt, on voit les choses en grand sur ce space opéra. Vous pourrez découvrir des détails en plus en scannant chaque page, comme des explications sur les vaisseaux, les peuples…

J'ai toujours un peu de mal à critiquer les BD appartenant à une série puisque je préfère avoir une vision d'ensemble avant de donner un avis. C'est un peu comme si je posais une critique dès le premier chapitre d'un roman, c'est bizarre. (Il arrive parfois que cette entrée en matière me chope et m'enthousiasme, alors là oui je peux parler de coup de coeur, mais il faut être franc : ça arrive rarement.) Du coup, ici, c'est un exercice difficile puisque c'est ainsi que je considère ce premier tome, L'Or des Dieux est une belle entrée en matière dans cet univers de SF tirant son inspiration dans la mythologie scandinave.

Alors ça c'est intéressant, vous allez me dire : des vaisseaux spatiaux, une politique compliquée (c'est normal, quand un Empire commence à gouverner sur plus d'une planète, c'est le bazar), des batailles plus ou moins rangées, une Histoire encore sous le choc du Ragnarök, une magie perdue... Le mélange est improbable mais il prend comme une bonne mayonnaise !

Et on saupoudre ce condiment d'une noisette de steampunk pas désagréable (dans les crinolines et l'appareillage). En vrai, ça j'aime bien.

En plus, les dessins sont chouettes, et la couverture dorée brille de mille feux (bah oui, mettez moi de la paillette et du brillant, et je deviens pie).



On part donc à l'aventure, celle d'une opération militaire qui en cache bien plus sous son manteau, en suivant plusieurs personnages suivant chacun son but, quid son boulot, quid sa chasse au trésor, quid son devoir... Et on ne sait pas trop qui sont les bons et qui sont les méchants. Vous allez me dire, il n'y a pas de bien ou de mal dans la vie, juste des points de vue, et je suis d'accord. Un tome qui pose les bases donc, et qui pose aussi pas mal de questions, suffisamment pour qu'on ait envie de connaitre la suite.



Quelques bémols cependant :

J'ai eu un peu de mal à suivre les changements d'époques, à reconstruire la chronologie des différents conflits. On oscille sans cesse entre plusieurs dates et lieux, et ce manque de fluidité m'a un peu fait sortir de l'histoire. Rien de grave, je m'en remettrai.

Le deuxième point concerne les personnages, un peu caricaturaux, des héritiers du baron : j'ai trouvé un peu dommage de nous servir le premier héritier mâle comme un jeune sot, aveugle au monde qui l'entoure, si égoïste à son plaisir qu'il sera manipulable au possible (mouais) ; contre sa jeune soeur qui est quant à elle, surdouée, réfléchie, mais qui malheureusement, n'est destinée probablement qu'à devenir monnaie d'échange pour un accord marital quand elle sera en âge (mouais).



A voir la suite, qui m'intrigue quand même, ne restons pas sur du négatif.



- Opération Masse Critique -

Un premier tome compliqué à appréhender pour moi..



Cette bd a été compliquée à lire pour moi. J'ai eu du mal avec les dessins. Je les trouve plutôt chargées et sombres. À lire de préférence en plein jour du coup 😅 j'avoue que j'ai fait ça pour le deuxième et ça a été plus simple.



Cela n'empêche que le dessin est travaillé et beau, mais comme une plume d'auteur, ils sont exigeants.





Je peux aussi dire que le texte est riche avec un lexique propre à l'univers. Sauf que c'est comme ça dès le début du roman et sans explications donc c'est dur de tout comprendre dès le début. Il m'a fallu quelques pages pour tout intégrer.





Il y a aussi plusieurs époques et éclipses dans le temps. Il faut le savoir, une fois cette mécanique intégrer, il faut bien faire attention aux dates et là, j'ai mieux compris pour ma part.





J'ai pensé à ne pas lire la suite au vu de ce début compliqué, mais finalement l'intrigue, une fois comprise 😂, révèle des mystères qui ont accroché mon intérêt. J'ai maintenant des questions sans réponses. Et c'est normal puisqu'il y a plusieurs tomes !

Résumé : Parvati et Amir vont se rencontrer à Hong Kong, où le Mal a fait ressusciter un ancien empereur chinois et son armée, afin qu’il élimine Parvati et Amir, et qu’il devienne plus fort. Mais tout ne se passe pas comme prévu…



Mon avis : A partir du tome 7, les héros vont se retrouver deux par deux pour lutter contre le Mal qui n’a pas dit son dernier mot.



Ici, c’est Amir et Parvati qui se rencontrent et vont devoir allier leur pouvoir contre un empereur revenu d’entre les morts et qui souhaite dominer le pays. C’est le Mal qui lui a insufflé la vie, mais l’empereur est aussi avide de pouvoir que lui, et refuse de le servir. Le Mal va alors devoir ruser…



Nos deux héros vont avoir fort à faire, entre deux ennemis, un enlèvement, et l’obligation d’aller chercher un sceau chez un dragon. Tous deux vont apprendre à coopérer, et surtout à devenir des braves dépassant leurs peurs.



L’ensemble se lit rapidement, mais je trouve que le récit est souvent trop prévisible. Je continue cependant d’acheter la série, car les élèves réclament la suite.
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Un Space opera qui, c'est vrai, peut faire penser à d'autres histoires du genre, mais en même temps j'ai trouvé cette BD très agréable autant au niveau des dessins que des personnages, on y trouve plein de facettes comme le savant fou qui joue avec la génétique mais aussi le "maire" autoproclamer parmis les survivants du crash qui fait tout pour imposer son totalitarisme aux survivants humain en essayant sournoisement d'exploiter le peuple autochtone, l'héroïne se dresse contre lui mais ne peut résister et s'enfuie dans les terres inconnus, va elle prendre sa revanche ? Va elle réussir à unir les peuples et faire basculer l'autorité humaine à son avantage ?

Je n'attend qu'une chose connaître la suite.

Ce deuxième tome est toujours aussi magnifique que le premier.

Certaines planches sont vraiment bluffantes de réalisme grâce à l'art des coloristes qui sont parvenus, par moment, à approcher très étroitement de la photo.



Côté intrigue, nous sommes toujours avant la fameuse année 3525 où l'on a vu Sey aux prises avec l'or des dieux. Dans ce tome, nous en apprendrons un peu plus sur les combats menés à travers l'espace pout tenter de maintenir la paix et surtout, nous découvrirons une toute nouvelle facette de Hlin.



Le troisième tome est prévu pour l'année prochaine; ce sera alors un plaisir de me replonger dans les deux premiers pour me remettre en tête le fil de l'histoire.

Il me semble que c'est la première fois que je lis une BD d'Ogaki Philippe. J'ai eu l'occasion de découvrir le premier tome ainsi que le deuxième grâce à @babelio_

Et à @delcourt_soleil_bd . Merci !



Tome 1

"Un cargo spatial traverse l'espace profond. A son bord une cargaison des plus précieuses qui ne doit surtout pas tomber entre de mauvaises mains car les forces politiques qui régissent la galaxie pourraient changer drastiquement de camps et ainsi le cours de l'histoire.."



Tome 2

"L'empereur et les grandes maisons peinent à maintenir la cohésion des provinces impériales dont les intérêts politiques divergent. Loki profite du désordre et progresse de plus en plus dans sa quête de pouvoir. Il exploite de misérables kobes pour extraire d'une mine les artefacts antiques et surpuissants."



On ne va pas se mentir, les couvertures sont fabuleuses ! Pour l'instant, le doré ne s'en va pas lors de la lecture avec les doigts.



Ici, la grosse nouveauté, c'est la 3D comme vous avez pu le voir dans la description grâce à l'assistant Yvan Roche. Nous pouvons télécharger une application et scanner la page en cours de lecture. À partir de là, nous avons accès à des informations complémentaires et des dessins en plus. C'est bien trouvé, par contre il faut prévoir plus de temps de lecture.



J'ai adoré les scènes prenant des doubles pages. Les dessins sont vraiment beaux. Les retours en arrière sont impératif pour comprendre ce qu'il se passe au temps présent, faites attention aux dates.



De mon point de vue, plus on avance dans le récit, meilleur c'est ! Par contre, je ne peux pas tellement comparer aux autres BD que j'ai pu lire puisque je n'en lis pas assez.



J'ai passé un bon moment.

Nous sommes au Japon et Yuko, 14 ans, est une jeune fille passionnée de science et d’informatique. Son père est un scientifique qui a participé au projet de vaisseau spatial, envoyant des spationautes explorer Mars.

Mais une chose étrange a été libérée lors de leurs explorations et est revenue sur Terre avec eux.

Le mal s’apprête à conquérir la planète et ce sont de jeunes héros, dont Yuko, qui héritent des forces de leurs aïeux pour le combattre.

C’est une BD que ma fille adore et qu’elle relit régulièrement : c’est donc une lecture commune que nous faisons, en prêtant nos voix aux personnages.

C’est plein d’humour et j’ai bien aimé le personnage de Raijin, grand guerrier de la foudre, qui vient épauler Yuko.

Si le premier tome pose les bases d'un space-opéra assez intéressant, la suite ne sera malheureusement pas à la hauteur. On va vite s'y perdre dans cette Confédération de Naflin où il va falloir jongler avec les personnages et les différentes planètes.



Je n'ai pas lu les romans de Pierre Bordage dont cette oeuvre semble constituer un renouveau de la science-fiction française. ce dernier a l'air plutôt enthousiaste dans sa préface concernant cette adaptation en bande dessinée. C'est toujours un exercice périlleux.



Au départ, il devait y avoir 10 volumes pour couvrir la trilogie originelle. Cela sera réduit à quatre. Cela perd bien entendu en cohérence. Algésiras a essayé de faire son travail de manière correcte en le terminant jusqu'au bout (je n'ai toujours pas digéré l'arrêt de la série Candélabres).



J'ai bien aimé le thème à savoir l'utilisation de la religion à des fins de conquête et de pouvoir. Cela rappelle toujours quelque chose.

Avis portant sur la série:



Peut-on imaginer un monde où les hommes confieraient totalement leur destinée à des intelligences artificielles ? Et si c’était pour les sauver d’un cataclysme écologique majeur ? Bref, cette idée anticipatrice est loin d’être idiote dans un horizon d’une centaine d’années où les dangers climatiques et de pollution menacent notre planète. De nos jours, on se repose bien sur des machines pour réaliser des actes de vie courante de plus en plus élaborées. L’évolution conduira à ce constat. Tout n’est plus qu’une question de temps.



Cependant, quel peut être le problème en pareil cas ? Les individus ne savent actuellement plus faire un calcul mathématique car ils se sont trop reposés sur la calculatrice qui donne le résultat automatiquement. L’homme va petit à petit perdre l’habitude de réaliser un effort. Il va perdre à plus ou moins long terme la maîtrise sur les actes de la vie courante, puis sur l’évolution politique de la planète. Il est d’ailleurs marquant de souligner que l’émergence de cette entité I.A. se fera avec le vote démocratique des populations. Cela rappelle également de tristes heures dans l’histoire de l’humanité. La réflexion sera de mise.



Le monde imaginé par Duval semble être un prolongement direct de l’idée que Stanley Kubrick avait imaginée dans l’Odyssée de l’espace dont nous aurons d’ailleurs droit à un fameux clin d’œil en guise de conclusion. J’ai bien aimé l’univers composé sur le clivage espèce humaine et digitale. L’arrivée d’une troisième entité n’est pas la bienvenue et cela sera d’ailleurs le point d’orgue à une guerre sans merci où les pires craintes se réaliseront malgré la présence volontaire de garde-fou.



J’ai beaucoup apprécié le dynamisme du dessin avec ses décors impressionnants ainsi que la mise en couleur qui donne du relief. Quant au scénario, malgré quelques invraisemblances et des personnages sous exploités, c’est l’un des meilleurs et des plus inventifs pour une très bonne série de science-fiction. Météors est véritablement une réussite du genre. Il est dommage que l’aventure se termine au bout d’une trilogie. On remarquera que la fin est assez ouverte et appelle à un second cycle. Il est vrai qu’avec cette qualité, on en redemande !

Résumé : Parvati est une petite fille indienne qui adore aider les autres et se porter à leur secours. Mais un virus se répand et transforme les gens en zombies. La ville commence à paniquer, quand Parvati découvre un tatouage apparu sur son bras, et qu’elle apprend qu’elle est la descendante de Durga, pour sauver le monde du mal.



Mon avis : Ce tome 2 représente une situation similaire au tome 1, mais cette fois-ci en Inde.



Une épidémie se répand dans le pays, et seule Parvati peut combattre le démon à l’origine de ce mal. Elle est la descendante d’une héroïne, qui, elle aussi, a dû combattre le mal par le passé, et qui va l’aider à découvrir ses nouveaux pouvoirs rapidement, car le temps presse.



Comme dans le tome 1, il y a beaucoup d’actions, en même temps entrecoupé d’épisodes plus humoristiques qui détendent l’atmosphère. Chaque héros ou héroïne de la série a des pouvoirs spécifiques, et dans le tome 3, il s’agira cette fois-ci d’un garçon.



Chaque épisode semble centré sur une action héroïque de chacun des enfants pour sauver le monde, tandis qu’il y aura peut-être un tome final où ils devront unir leurs forces ? En tout cas, la série rencontre un réel succès auprès des élèves.
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Malgré une qualité graphique indéniable, je n'ai pas réussi à être vraiment transcendée par ce T2. Il reste intéressant et poursuit bien la lancée du T1, mais on s'éparpille trop à mon goût et le rythme est haché. On passe tellement rapidement entre les époques, d'une page à l'autre, que j'ai fini par me perdre un petit peu et de ne plus bien suivre la temporalité (heureusement que les personnages apparaissent +/- jeunes). Les personnages à être mis en scène ne sont pas tellement nombreux, mais les pages sont tellement chargées de décors et de "figurants" que je finis par perdre l'essentiel des yeux : l'action, les personnages.

Je sens que j'ai du mal à accrocher, car c'est à la fois trop lent et trop rapide… Pour autant, je vois bien les qualités et le potentiel de cette série : l'ambition du scénario, la diversité des personnages, la mythologie en toile de fond, le graphisme qui est superbe. Mais je pense que ce n'est pas complètement pour moi, car je n'accroche pas complètement malgré ces qualités.

Après avoir lu le premier tome, même si j’en étais ressortie mitigée à cause d’une histoire que je trouvais un peu brouillonne et alambiquée (trop à mon goût de novice dans ce genre), je me suis intéressée à sa suite. Sur la couverture (magnifique) nous avons droit à une Hlin royale et adulte. De quoi attiser la curiosité.

Cette suite reprend là ou nous nous étions arrêtés avec Sey. Puis ensuite nous revenons au palais avec Hlin encore jeune. J’admets que j’ai dû revoir plusieurs fois les dessins, car je trouve parfois les avancements dans la temporalité assez difficile à comprendre. Ce n’est pas proprement marqué et d’une page à l’autre, les personnages ont évolué.

Pour ce qui est du récit, cette fois les intrigues politiques sont mises en avant (ce que je préfère de loin) avec une Hlin qui me plaît de plus en plus.

L’intrigue virevolte entre Sey et elle justement ce qui me laisse penser qu’ils sont des éléments essentiels à l’histoire qui se déroule, chacun à leur manière. Sey a gravi les échelons tandis qu’Hlin apprend les rouages de la politique jusqu’à ce que leur destin finisse par se croiser.

Dans l’ensemble, j’ai préféré cette suite au premier tome que j’ai jugé plus prenante et moins décousu. Les dessins sont toujours aussi beaux, avec des plans séquences magistralement bien réalisés. Astra Saga est une bande dessinée qui mérite d’être mise en avant et lue. Son scénario se complexifie et nous offre des moments vraiment grandioses.

À découvrir.

Je l’avoue, ce qui m’a attirée en premier lieu, c’est sa couverture que j’aime beaucoup. Et puis, en découvrant à travers le résumé qu’il s’agit de SF mélangée à la mythologie nordique, ça m’a intriguée.

Ce premier tome plante le décor avec une guerre galactique de grand essor. Ensuite, l’histoire revient sur les différents personnages et la manière dont ils ont évolué pour en arriver là où ils sont. Chacun a une mission et c’est intéressant de voir comment ils en sont arrivés là.

On découvre le jeune Sey, alors qu’il n’est qu’un enfant. Il a la vie dure jusqu’à ce qu’un coup du sort l’expédie comme soldat.

Si je suis toujours admirative devant les très belles planches de cette BD, je dois tout de même reconnaitre que j’ai trouvé le récit brouillon et trop décousu. Il y a des flashbacks, des moments où l’on se retrouve dans le présent. On se doute que si l’histoire revient sur Sey c’est qu’il aura une place importante pour plus tard. Tout comme la jeune Hlin.

Dans l’ensemble, j’attendais beaucoup de cette BD et si je ne peux nier que c’est un très bel ouvrage, le récit se focalisant sur la guerre et les scènes de batailles étant nombreuses et grandiloquentes, m’a un peu perdue.

Je me suis tout de même lancée sur le second tome en espérant y avoir un peu plus clair. Cependant l’idée de mélanger mythe nordique et combat spatial est loin de me déplaire et un bon sujet.

Merci à Babelio pour l'envoi du livre.

Je découvre le travail de Philippe Ogaki avec ce T1 d'Astra Saga et je suis complètement charmée par son style ! La SF est un très bon prétexte pour exposer des palettes de couleurs variées, profondes et explosives. Pour jouer sur l'infime, le géant et la multitude. Pour s'amuser avec les ethnies, les paysages, les costumes… C'est graphiquement captivant et magnifique. Il y a des doubles planches qui laissent juste bouche bée.

Pour ce qui concerne l'histoire, je suis pour l'instant dans l'attente que ça décolle vraiment. Ce T1 est très exigeant en termes d'univers et d'enjeux. On nous met en scène galaxie en proie à des conflits politiques et de territoires, tout en ayant l'ombre de civilisations divines disparues en arrière-plan. Bref, c'est dense et 1 seul tome de BD n'est clairement pas suffisant pour se faire un avis arrêté de ce début de saga. Pour ma part, j'aurais préféré une trame plus linéaire avec une poignée de personnages mis en scène plutôt que le choix narratif fait (alternance entre passé et présent, déjà une petite dizaine de personnages, pas mal de vocabulaires et de cadres spatio-temporels).

J'espère avoir un avis plus complet à apporter après lecture du T2.

Ca y est, les intrigues politiques prennent le devant de la scène, on en attendait pas moins, ça boit du champagne par devant et ourdit du complot par derrière, ça séduit, ça jase et trafiquote, ça désobéit aux ordres, bref, ça pique mon intérêt. Et surtout, ces moments d'intrigue sont entrecoupés par de belles scènes d'action qui ne font pas dans la dentelle.

La mythologie prend plus de place : ce qui faisait partie de la légende commence doucement à se réveiller et à devenir réalité. Les codes vont être bousculés, les repères inversés et le monde qu'ont connus les protagonistes ne sera bientôt qu'un aigre souvenir.

Ca pète dans tous les sens, et enfin, on va rigoler quand les dieux vont se réveiller, j'ai hâte !



Un tome que j'ai préféré au premier, mais c'est normal, parce qu'on est sorti de l'entrée en matière.



Toujours un peu de confusion en ce qui concerne les batailles stellaires, mais je pardonne : j'aime bien l'idée de la rivière d'énergie qui relie les mondes. Non, ça n'a rien à voir, mais il fallait que je le dise.



- Opération Masse Critique -

J’ai eu un coup de cœur pour les couvertures de ces bandes dessinées que je trouve très chouettes. Elles attirent l’œil par l’effet de cadre en dorure, et la posture des personnages, de trois-quarts, en plein mouvement laisse présager des aventures. Il n’en faut pas plus pour aiguiser ma curiosité. Certains diront qu’elles sont un peu baroques, mais justement, je leur trouve une belle identité, ainsi.



Le récit se passe dans la galaxie. Des êtres d’une puissance sans nom s’affrontèrent et s’exterminèrent mutuellement, créant un Ragnarök qui détruisit une partie de la galaxie. Les espèces survivantes ont reconstitué leur monde, sur les ruines restantes, se sont alliées en un Empire qui prospère ; mais le temps passant, les récits du passé s’oublient, les intérêts personnels des uns et des autres fragilisent l’Empire et la belle union des débuts s’effrite en des luttes intestines fratricides.



Ce premier volet permet de poser le récit et nous fait débuter au cœur de l’action. C’est une stratégie efficace car cela pique notre curiosité. Un mystérieux chargement doit être intercepté, les soldats sont envoyés comme chair à canon, leur vie étant considérée comme peccadille face au danger que représente l’objet à récupérer.



En parallèle, nous découvrons le passé de Sey, l’un des soldats. Une vie douloureuse, d’orphelin des rues, condamné à voler pour assurer sa survie, larcins commis au profit d’un homme d’affaires peu recommandable. Mais Sey a un instinct de survie implacable : il veut s’en sortir, et s’en donne les moyens, au péril de sa vie. Une bonne dose d’audace, de la chance, des mésaventures parfois cruelles et voilà notre gamin des rues soldat de l’Empire. C’est un soldat entraîné, courageux et doté d’une vrai sens tactique. Il est particulièrement touchant. Ses amis sont eux aussi hauts en couleurs. L’un fanfaronne, l’autre est plus discret mais tout aussi doué. Ce trio se sort de toutes les aventures et avec son sens du travail en équipe, sa capacité d’entraide et son talent militaire, il fait la différence lors des combats. J’ai beaucoup aimé apprendre à connaître ces trois- là.



J’ai également beaucoup aimé découvrir la baronnie Dansner. Hlin est une jeune fille des plus attachantes. Nous la découvrons enfant : elle est vive, pétillante, intelligente et effrontée, mais dans les limites que lui permettent sa place. Son frère, par contre, est un monstre d’arrogance et de suffisance. Nous comprenons d’ores et déjà que ces deux-là ont un vrai rôle à jouer dans la suite. Cela attise notre curiosité.



Ce qui m’a beaucoup plu dans ce tome, ce sont les références littéraires et culturelles que nous pouvons déceler : pour la Ragnarök, l’allusion à la mythologie nordique est plus qu’évidente, un clin d’œil à Oliver Twist de Dickens peut se repérer. L’ensemble m’a fait penser à Star Trek également pour plusieurs raisons : l’Empire, les combats galactiques, les différents peuples rassemblés formant des équipages de vaisseau bigarrés. A cela s’ajoute une dimension supplémentaire puisque nous voyons poindre des complots, des tentatives de prendre le pouvoir lentement mais sûrement pour renverser l’Empire et réveiller les Anciens dieux. Cette saga offre donc une pluralité d’influences et donne au lecteur un panel varié de sensations, de découvertes savoureuses et intéressantes.



Pour ma part, j’ai apprécié les graphismes. Les personnages, quelque soit leur espèce, sont expressifs, les scènes de combat suggèrent parfaitement la violence, la vivacité et le mouvement. J’ai beaucoup aimé les jeux de contrastes dans les représentations des planètes : les planètes abritant le petit peuple et les contrebandiers forment une antithèse parfaite aux palais flottant des nobles. Les unes sont sombres, déchirées de structures métalliques, de foreuses et laissent une impression d’industrialisation sauvage et dévastatrice tandis que les autres ressemblent à des petits Eden, des bulles de douceur où la nature préservée peut s’épanouir. Ainsi, les planètes elles-mêmes deviennent le double des habitants, et exacerbent les inégalités entre les classes sociales en les matérialisant avec une évidence cruelle.



Cependant, il y a un bémol. Il est au début très compliqué de se repérer dans les époques, les lieux, la mythologie décrite. Les Ases, les Jötuns, l’Aegir, le Steinn sont autant de noms, d’entités que nous croisons et avec lesquelles nous avons besoin de nous familiariser. Cela rend la lecture un peu ardue au début.
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