Phoebe P. Campbell

Sa franchise me plaît, mais sa proposition me laisse une impression mitigée. La coïncidence est trop énorme : je me fais renvoyer à la suite d'une altercation entre Nate et mon directeur d'écurie, puis son écurie cherche à me recruter.

On dirait la version "Formule 1" d'un bouquet de fleurs pour s'excuser de quelque chose.

- Tu débarques sur le circuit, tu es une femme, tu deviens ingénieure course en un clin d'oeil et ton pilote améliore drastiquement ses performances habituelles, listé-je, ironique. Qu'est-ce que tu veux, il y a des gens qui ont remarqué ton talent. C'est horrible, je sais. Se faire embaucher pour ses compétences, quelle plaie ! Il y a vraiment de quoi monter sur ses grands chevaux.

- Oh, je ne sais pas ce qui m'arrive, je suis en train de devenir une vraie madeleine, déclare-t-elle, sans cesser de pleurer.

Je ne peux pas m'empêcher de sourire.

- C'est pire, je crois que tu es en train de me faire confiance, murmuré-je.

Elle glousse, puis relève la tête et me sourit, les yeux noyés de larmes.

- C'est vraiment la merde, alors, fait-elle.

- Complètement.

- Oh, je ne sais pas ce qui m'arrive, je suis en train de devenir une vraie madeleine, déclare-t-elle, sans cesser de pleurer.
Je ne peux pas m'empêcher de sourire.
- C'est pire, je crois que tu es en train de me faire confiance, murmuré-je.
Elle glousse, puis relève la tête et me sourit, les yeux noyés de larmes.
- C'est vraiment la merde, alors, fait-elle.
- Complètement.

- Tu débarques sur le circuit, tu es une femme, tu deviens ingénieure course en un clin d'oeil et ton pilote améliore drastiquement ses performances habituelles, listé-je, ironique. Qu'est-ce que tu veux, il y a des gens qui ont remarqué ton talent. C'est horrible, je sais. Se faire embaucher pour ses compétences, quelle plaie ! Il y a vraiment de quoi monter sur ses grands chevaux.

Sa franchise me plaît, mais sa proposition me laisse une impression mitigée. La coïncidence est trop énorme : je me fais renvoyer à la suite d'une altercation entre Nate et mon directeur d'écurie, puis son écurie cherche à me recruter.
On dirait la version "Formule 1" d'un bouquet de fleurs pour s'excuser de quelque chose.

Sans cacher son scepticisme, Tom me regarde m’extraire de son prototype de simulateur de Formule 1, spécialement conçu pour que je puisse m’entraîner, y compris lorsque je n’ai aucune piste de course à disposition. Dans quarante-huit heures, je vais commencer ma nouvelle carrière de pilote de F1. Après plusieurs années de rallye auto, moto, de sauts en parachute, de sports extrêmes en tout genre, j’aborde enfin ce qui me fait rêver depuis toujours : la discipline reine en matière de risques et d’adrénaline ! Pas question de compromettre mon premier Grand Prix à cause de ce qui vient de m’arriver. Je ne sais que trop ce que c’était et aucun médecin ne pourra rien y faire. – Trop sombre, alors ? me demande Tom, déjà en train d’imaginer ses prochains réglages. – Un peu, oui. Et je manque de place, là-dedans, ajouté-je, soulagé d’être sorti de l’étroite capsule. – C’est la reproduction du cockpit de ta voiture, pourtant ! – Sauf que le cockpit est ouvert, les sensations n’ont rien à voir, objecté-je.

Effectivement, on m’aurait dit, il y a quelques mois, que j’en serais ici aujourd’hui, je n’y aurais jamais cru. Mais je ne sais plus qui a dit que la vie avait plus d’imagination que nous… et rien n’est plus vrai.

Or, j’ai passé celle-ci dans les bras de Nate et j’ai négligé mon téléphone portable.
Il ne faisait absolument pas le poids face aux abdos de Nate, aux baisers de Nate, aux… Oui, bon.

D’un geste, je l’attrape par la taille et l’attire contre moi, avant de l’embrasser. J’en avais envie depuis qu’elle a ouvert la porte. Jo se laisse aller, acceptant enfin de se réfugier entre mes bras. Ses lèvres sont un peu sèches, mais son baiser aussi doux que je l’avais rêvé.

- J’ai gagné, je mérite mon trophée et tu m’as dit de venir le chercher, réplique-t-elle, sur le même ton.
Cette fois, je ne peux retenir un rire. J’aime sa façon spontanée de prendre des initiatives, d’assumer son désir et de savoir le dire, sans pour autant perdre le sens de l’humour.

Cette femme est tellement imprévisible… tellement différente des autres.

- Je vois ça, vous n’avez pas l’air de craindre grand-chose, Jo.
- Non, Nate, pas grand-chose, affirmé-je, insistant à dessein sur son prénom, qu’il ne m’a pas invitée à utiliser.
- Une femme qui n’a pas froid aux yeux. Sexy.
Euh… j’ai bien entendu, là ?

- Bon, par contre, je ne pourrai jamais être ton ingé course, déclare-t-elle, très sérieuse.
- Hein ?
Je n'ai pas tout suivi, là.
- Je serai incapable de te laisser prendre des risques, ça ne pourrait pas marcher, explique-t-elle, me regardant droit dans les yeux. Je tiens trop à toi pour te permettre de gagner. Ça serait une catastrophe.
Je ne peux retenir davantage mon grand sourire.
- C'est la plus belle chose qu'on m'ait dite... La plus bizarre aussi, ajouté-je après un moment de réflexion.

j'adore

Les volets de ma chambre laissent passer la lumière matinale et un rayon de soleil vient me frapper en plein visage. Aussitôt, un sourire sensuel et des yeux turquoise occupent mes pensées. Le témoin du mariage d'hier… Dans mon rêve semi-éveillé, il ne se contente pas de remettre à sa place mon responsable de table, il me prend par la main et m'enlève carrément. « Venez, allons-nous-en. » Le contact de sa peau me trouble davantage encore que dans la réalité. Tout mon corps réagit, si fort qu'un gémissement s'échappe d'entre mes lèvres.
Tout le monde va se rendre compte de l'effet qu'il me fait !

- Moi, je te respecte et je t'aime ! Tu es simplement trop butée pour t'en rendre compte ! m'assène-t-il, d'un ton exaspéré.
Un silence accueille sa réponse.Tout comme moi, Joseph semble réaliser ce qu'il vient de me dire.

- Tu...m'aimes? demandé-je, stupéfaite.
Le regard clair,de nouveau en pleine maîtrise de lui-même, il acquiesce,sûr de lui.
- Oui, je t'aime.
- Je t'aime aussi, réponds-je, comme si ces mots n'attendaient qu'une occasion pour franchir mes lèvres.
D'un même élan ,nous nous jetons dans les bras l'un de l'autre pour échanger un baiser passionné.Après ce qui s'est passé depuis notre dernière nuit,cette étreinte a quelque chose de presque inespéré.

Puis il sourit pour de bon,sa fossette gauche se creuse,mais son regard contredit sa douceur de son sourire...Il ressemble à un animal sauvage sur le point de fondre sur sa proie offerte et sans défense.

- Je t'aime, murmure-t-il au creux de mon cou.

Je frissonne,pose mes lèvres sur les siennes,encore,puis plonge mon regard dans le sien.

- Je t'aime, réponds-je dans un souffle.

- Hum... J'adore l'odeur de ta peau,soupire Dan.le nez plongé au creux de mon épaule.
- C'est mon parfum que tu sens,répliqué-je,amusée.

Il dirige ses yeux vers moi,un sourcil relevé,puis un sourire lumineux vient éclairer son visage sublime.

Sa cicatrice le rend encore plus beau... Je craque totalement,là.

Avant que j'aie pu ajouter autre chose, ses lèvres viennent se poser entre mes seins,où je le sens prendre une légère inspiration.