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Critiques de Pierre Ballester (16)
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Fin de cycle. Autopsie d'un système corrompu

Lance Armstrong nous a-t-il vraiment tous piégés? C'est fort probable. Il aurait, selon les dires de beaucoup, remporté ses sept Tour de France en trichant. Sa carrière est aujourd'hui finie et ne reprendra jamais. Les juges lui ont d'ailleurs demandé de rembourser toutes ses primes et de rendre ses titres. Lui qui avait une place importante dans le palmarès de la plus grande course du monde se voit aujourd'hui effacé des tablettes.

Mais le Californien n'est pas le seul a avoir triché. Beaucoup de coureurs et d'équipes se sont fait contrôlés positifs lors d'épreuves professionnelles. Depuis 1998 environ, l'agence française de la lutte anti-dopage multiplie ses contrôles. La lutte contre le dopage n'en est encore qu'à ses débuts et risque d'évoluer encore beaucoup dans les prochaines années. Jusqu'où les coureurs professionnels seront-ils prêts à aller pour tricher. Trouveront-ils des méthodes pour ne pas se faire rattraper par la patrouille, Ils savent en tout cas qu'ils sont observés et suivis.
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L'amazone : A la recherche de la femme au b..

D'abord un grand merci aux éditions de la Martinière et à Babelio pour ce partenariat. Un livre qui traite de l'un de mes sujets de prédilection, les Amérindiens du sud, ne pouvait que susciter ma curiosité.



Il retrace l'itinéraire et un pan de la vie d'Anne Ballester, partie au Brésil pour vivre au sein de communautés Yanomami pour y apporter un peu d'aide. Des soins médicaux aux cours d'école.



Son frère Pierre, auteur du livre, relate leurs retrouvailles et sa brève immersion chez ces autochtones qui lui semblaient bien étranges. Le choc de deux civilisations !



Les Yanomami sont encore relativement préservés dans leur mode de vie mais la déforestation qui grignote sans cesse leurs territoires et la fascination que suscite chez eux la "civilisation" des blancs risquent fort de modifier leurs vies à tout jamais. Par ailleurs, les contacts répétés avec les gens de l'extérieur, qu'ils soient Européens ou Brésiliens, les exposent souvent à certaines maladies souvent fatales pour les enfants.



Je confesse sans plus tarder que les mille et une observations de Pierre Ballester sur son arrivée, et son séjour, m'ont quelque peu agacée et ennuyée au départ. Et oui, au Brésil il fait chaud, il y a plein de petites et grosses bestioles qui risquent de vous piquer, la nourriture est différente, etc. Je comprends bien qu'un citadin, au bout de deux jours, regrette une bonne bière bien fraîche et le gigot du dimanche, mais bon, quelques lignes auraient suffi pour souligner cet immense décalage entre la France et le Brésil.



Et puis heureusement, la magie et l'émotion s'installent dès que le frère et la soeur se retrouvent enfin dans la forêt. On sent que Pierre Ballester a une réelle admiration pour le travail de sa soeur. Et son affection transparait également lorsqu'il évoque certains membres du clan Yanomami avec qui il a l'occasion de s'entretenir. Le dialogue est certes difficile, faute de parler couramment le portugais et la langue Yanomami, mais les gestes sont souvent plus explicites que les paroles.



Ce que je retiendrai essentiellement de cette lecture, c'est la gentillesse et la bonne humeur des Yanomami, l'envie de certains jeunes de comprendre un peu mieux le monde qui les entoure, étape capitale pour Anne qui pense que les Yanomani seront mieux armés pour résister à l'arrivée massive des Brésiliens s'ils reçoivent une éducation à l'occidentale. Cela est certainement vrai, mais en même temps, ils risquent de sacrifier leur belle culture. Les Yanomami devront faire des choix : rester à l'écart, continuer à vivre dans la forêt en attendant le désastre ou un miracle, ou s'intégrer rapidement pour éviter l'affrontement final et la disparition des tribus telles qu'elles existent aujourd'hui.



Un dernier regret : j'aurai aimé que l'auteur évoque un peu plus le milieu dans lequel vivent les yanomami : la forêt. Rares sont les pages consacrées aux problèmes de la déforestation, de l'exploitation abusive de cet écosystème. Mais il n'en reste pas moins que ce portrait de femme impressionne et force le respect.

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Le sale tour

Le Sale Tour est un dossier complet sur l'époque où Lance Armstrong sévissait sur le Tour de France. On ne peut pas, à la suite de cette lecture, croire que le cyclisme professionnel puisse être un jour propre.



Le travail de l'auteur doit être salué puisqu'il présente des preuves irréfutables et met sous les projecteurs tous les membres impliqués dans le système de Lance Armstrong.



C'est le deuxième livre que je lis qui traite de l'époque des sept victoires de Lance Armstrong.Tous Les témoignages présentent ce personnage comme étant un manipulateur sans scrupules qui est prêt à tout: intimidation, menaces, chantage pour faire perdurer sa renommée construite sur une grande escroquerie.
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Gens de boxe

L'auteur propose une galerie de portraits . Oui, évidemment quelques noms de boxeurs apparaissent, mais ici, ce n'est pas le sportif ganté qui est sous les feux du projecteur : ce sont tous les acteurs qui forment, en quelque sorte, un deuxième rang de cordes autour de l'espace où les boxeurs s'affrontent. « S'écarter du carré du ring pour élargir le cercle, remonter les ondes de choc, recueillir les impacts à l'autre bout de la caisse de résonnance. » (p. 7) Pierre Ballester est allé à la rencontre de ceux qui font la boxe, sans short ni gants rembourrés. Speaker, arbitre, matchmaker, entraîneur, médecin, chercheur de sponsor, propriétaire de salle, photographe sportif, organisateur de rencontres, animateur, fonction officielle : tous composent une famille aux liens plus ou moins lâches, réunis autour des sportifs et pour le noble art. « Ces différents profils apportent une autre compréhension de la boxe une fois rassemblés. » (p. 209)



Agrémenté d'une photographie de la personne présentée, chaque portrait est une mine d'informations et éclaire un peu le microcosme de la boxe. L'ouvrage se lit rapidement et sans déplaisir, mais les jeux de mots un peu faciles, d'abord primesautiers, sont finalement attendus et lassants.
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L'amazone : A la recherche de la femme au b..

Pierre Ballester raconte son voyage et sa visite dans la tribu des Yanomami qui vit dans la forêt amazonienne brésilienne, près d'un petit affluent du Rio Negro. Il y est introduit pas sa soeur, Anne, qui s'y est installée. Anne exerce-là bas des activités d'enseignement et de soin, auprès d'une population autochtone dont elle a adopté le mode de vie, se mariant même avec l'un de ses membres. Elle est parvenue à mettre en oeuvre ses services en matière de santé, parallèlement aux "soins" des chamans locaux, impuissants face à la malaria qu'elle-même a contractée aussi.



L'auteur résume la vie de sa soeur Anne, tentant d'expliquer son choix de quitter la civilisation occidentale dans laquelle elle a été élevée. Ce récit met en évidence le choc des cultures et des valeurs. Au Brésil, dès la fin du XVème siècle, les colons portugais ont importé et imposé : leurs maladies, leur langue, la religion catholique et un système économique d'abord soucieux des intérêts des nouveaux venus. L'éloignement et l'inaccessibilité des Yanomami leur a permis de conserver jusqu'à nos jours leurs croyances, leurs coutumes et leurs modes de vie ancestraux. Chez eux, la propriété individuelle se limite au minimum (vêtements, hamac, et ustensiles de cuisine). Ce qui est nécessaire pour vivre, notamment la nourriture, est recherché au jour le jour, seul ou à plusieurs, et fait l'objet d'un partage entre les membres de le communauté. Il en résulte notamment un rapport au temps tout à fait différent du nôtre.



Anne Ballester a compris les conséquences de l'acculturation à laquelle sont de plus en plus confrontés les Yanomanis du fait du "développement" imposé par le monde qui les entoure. Elle tente de les y préparer au mieux, par l'éducation, sans toutefois se faire d'illusions.



J'ai trouvé le propos de ce livre très intéressant. Je déplore toutefois que l'auteur consacre autant de temps à décrire son voyages vers les Yanomami, et même son retour en France, au détriment de la description de leurs modes de vie. L'absence de photographies dans un tel livre m'a aussi déçu : l'obligation morale de ne pas montrer les Yanomami contre leur gré est respectable mais leur environnement naturel aurait pu être illustré en photos. Les quelques dessins parsemant le livre n'ont pas comblé ma curiosité.



Un grand merci à Babelio (MC du 31/01) et aux Editions de la Martinière.
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Cadrages et débordements

Un livre de Marc Lièvremont (aidé par un journaliste) sur sa période en tant que sélectionneur de l'équipe de France de rugby : il est évident que cette lecture est principalement destinée aux amoureux de l'Ovalie. L'amateur de rugby découvre les coulisses -ou du moins la version de Marc Lièvremont - de l'équipe de France, notamment lors de la Coupe du monde en Nouvelle Zélande. Très instructif au niveau des relations joueurs - sélectionneur.

Connu pour être une personne éloignée du star-system, Marc Lièvremont s'excuse souvent (trop ?) dans ses "mémoires" en pensant que cela n'intéressera pas le lecteur. Pourquoi écrire ce livre alors ? Pour verser les recettes à une association sociale.

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Cadrages et débordements

C'est un livre que je veux lire depuis très longtemps.



Marc Lièvremont est d'après moi un des entraîneurs du XV de France les plus emblématiques.

Son franc-parler en interview, cette présence, ses petites phrases... il y a très peu d'entraîneurs pour lesquels j'ai autant de respect : il est resté là, fidèle à ses valeurs, subissant les foudres des journalistes.



J'ai bien entendu suivi la Coupe du Monde 2011 en Nouvelle Zélande.

En spectateur, en supporter du XV.



Je voulais découvrir l'envers du décor, savoir comment Marc Lièvremont avait vécu cette folle histoire.

Une coupe du monde, c'est 4 ans de préparation, un groupe à créer, et staff à assembler. Et presque autant d'entraineurs potentiels que de supporters.

Et pourtant UN seul élu.

Et quelle coupe du monde, en 2011, en Nouvelle Zélande, terre des fameux Blacks. Tout pour être parfait, ou pour que le rêve tourne au cauchemar (perdre d'un petit point en finale, que c'est cruel et pourtant quel match, quelle intensité).



Il revient sur son parcours : sur sa nomination, lui "le petit entraineur de ProD2", sur sa composition de son staff, sur ses relations avec ses joueurs ("les sales gosses"), la presse...

Près de 6 ans après, j'avais l'impression de revivre les matchs.



Et étrangement, ce que j'ai le plus aimé dans cette autobiographie, c'est le dernier chapitre. Celui dans lequel Marc revient sur son enfance, sa famille (et quelle grande famille), son adolescence. On y découvre les racines de cet homme de courage, qui a toujours assumé ses opinions et défendu ce en quoi il croyait.



Ce que je retiens, c'est la sincérité avec laquelle il s'exprime, sur cette belle page des Bleus.

Pas de langue de bois, pas d'interdits.



Merci Mr Lièvremont, dans un rugby qui perd parfois la tête, de prouver que l'on peut rester sois-moi.



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Cadrages et débordements

Superbe livre, qui m'a fait comprendre certains épisodes de la Coupe du monde. Bon livre.
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L'amazone : A la recherche de la femme au b..

Pierre Ballester nous parle de sa soeur, Anne, qui après le Canada est partie en Amazonie auprès des Yanomami. Complètement immergée dans leur monde, parlant leur langue, enseignant et soignant, espérant les préparer à l'inévitable choc avec ceux qui peuvent détruire encore plus leur environnement et leur mode de vie. Déjà des évolutions en quelques décennies...

Alternent le récit de l'incroyable vie d'Anne là-bas, et le voyage de Pierre-dans-la-forêt-tropicale. Extrêmement bien écrit, une plongée dans un monde à mille lieues du notre, et qui permet une réflexion.

(J'aurais aimé un autre lexique en fin de livre, du yanomami vers le français.)
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L'amazone : A la recherche de la femme au b..

Voilà un récit intéressant, intelligemment construit et, ce qui ne gâte rien, très bien écrit.

L’auteur profite du trajet effectué en avion pour rappeler le parcours d’Anne avant son arrivée en Amazonie. Puis il croise habilement le compte-rendu chronologique de son périple et les conversations qu’il a avec sa sœur (venue le récupérer à l’aéroport de Manaus) au cours de celui-ci. Il combine les réponses données à ses nombreuses questions (réponses ponctuées d’expressions québécoises, car son séjour là-bas a laissé quelques traces linguistiques chez Anne), à des extraits de lettres qu’elle a adressées à sa famille tout au long des années vécues au milieu des Yanomani.

Ce n’est qu’au bout de 160 pages qu’on arrive réellement chez eux, mais en réalité on a déjà passé beaucoup de temps en leur compagnie, grâce à ces retours en arrière et aux réflexions qu’ils suscitent. Quant aux six jours sur place, ils n’occupent que 50 pages mais le lecteur n’en est pas frustré pour autant : ce quotidien tranquille ne se prête guère à une description plus longue et l’auteur ne cherche pas à délayer.



Pierre Ballester restitue à la perfection les ambiances et les sensations (de touffeur moite, surtout !). Il nous embarque dans un voyage dont la durée (9 jours ½ à l’aller) semble voulue par Anne (le retour s’effectuera en 4 jours), comme s’il fallait que son frère prenne le temps, au fil de ce long parcours en bateau ponctué d’escales diverses, de s’immerger dans un monde qui n’est pas le sien. Il raconte en toute simplicité et nous fait partager non seulement ce qu’il voit mais ce qu’il ressent, c’est ce qui donne toute sa valeur à ce reportage-témoignage. Et, avec lui, nous nous interrogeons sur ce que notre civilisation représente : car si elle fascine les Yanomani, nous savons, nous, quels sont les corollaires du « progrès » que nous apportons …



Une belle découverte !


Lien : http://surmesbrizees.wordpre..
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Fin de cycle. Autopsie d'un système corrompu

Ancien journaliste à l'Equipe où il a couvert notamment 10 Tours de France (1990-2000), Pierre Ballester s'est spécialisé dans les enquêtes sur le dopage. Il devient ainsi le nègre de Willy Voet pour son livre Massacre à la chaîne (Ed. Calmna-Levy,1999), paru à la suite du scandale Festina (1998) et dans lequel il va révéler les pratiques et les dessous du cyclisme. Il a aussi été le nègre de Bruno Roussel pour Tour de Vices (ed. Hachette Littératures, 2001), de Jérôme Chiotti pour De mon plein gré (ed. Calmann-Lévy, 2001) et de Philippe Boyer pour Champion, flic et voyou (Ed. La Martinière,2003).



Sa connaissance accrue du cyclisme et du dopage lui permet de se lancer dans une vaste enquête sur les pratiques frauduleuses de Lance Armstrong. Il publie sur ce sujet L.A. Confidential (La Martinière, 2004), L.A. Officiel (La Martinière, 2006) et Le sale Tour (Seuil, 2009), tous les 3 écrits en collaboration avec David Walsh.



La justice américaine et l'USADA ont confirmé fin 2012 ce que Pierre Ballester dénonçait depuis 8 ans sans être vraiment écouté : Armstrong a triché et volé ses 7 victoires sur Le Tour, qui lui ont maintenant été officiellement retirées.



Ce nouveau livre de Pierre Ballester vient donc conclure la grande enquête "Armstrong" en apportant des éléments sur le "système" qui a permis au cycliste américain de passer à travers les mailles du filet pendant si longtemps. Et selon P. Ballester, tout le monde est coupable : L. Armstrong et son manager bien sûr, mais aussi l'UCI, ASO, les sponsors ou partenaires, les médecins,et bien sûr les médias. A défendre uniquement leurs intérêts, essentiellement financiers, ils ont fini par tuer Le Tour.



Ce livre est riche d'informations et de détails, et a conforté ma propre opinion. On le sait depuis longtemps le dopage est présent dans le sport en général et dans le cyclisme en particulier. Dès les premiers Tours de France, les coureurs trichaient, soit en essayent de prendre le train pour raccourcir des étapes de plusieurs centaines de kilomètres, soit déjà en prenant des "aides" médicales (cocaïne, chloroforme, ...). Et cela ne sait jamais arrêté, les produits ont évolué, les méthodes aussi. Des coureurs meurent, en course (Tom Simpson, 1967) ou en dehors (Pantani, 2004, Frank Vandebroucke, 2009) victimes de leur propre inconscience. Des scandales éclatent, le plus célèbre ayant eu lieu en 1998, au coeur des années folles de l'EPO.



On pouvait espérer qu'un grand ménage serait fait après 98 et que le cyclisme retrouverait un peu de blancheur. Hélas, il semble que ce soit tout le contraire : Il y a donc eu les années Armstrong et la tricherie maintenant révélée. Mais il y a aussi chaque année des coureurs testés positifs et exclus (pendant le Tour mais bien trop souvent longtemps après), des coureurs pris dans des affaires de dopage (Puerto). Et récemment la commission d'enquête sénatoriale qui révèle des noms de coureurs dopés en 1998 (Jalabert, Leblanc,...). Il y a enfin les aveux de coureurs retraités et repentis : Riis, Ullrich, O'Grady, Zabel,... La liste est désespément trop longue.



Le retrait des titres de L. Armstrong a en outre prouvé une chose car il a été impossible de réattribuer sur tapis vert ces titres : bien souvent les coureurs ayant fini 2ème, 3ème, voire plus, ces mêmes années, ont eux aussi été rattrapés par des révélations ou des affaires de dopage. Quelques-uns ont essayé de dresser un classement "nettoyé : Johan Hufnagel, sur Slate.fr ou Victor Dhollande-Monnier sur Europe1.fr.
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L.A. Confidentiel : Les secrets de Lance Ar..

Il est intéressant de voir l'envers du décor de ce sport sport si passionnant qu'est le cyclisme professionnel.

Les pratiques du dopage à outrance sont scandaleuses. La santé des athlètes devrait être prioritaire sur les résultats sportifs.



Dans ce livre, grâce à différents témoignages de "proches" de Lance Amstrong j'ai découvert l'homme qu'il pouvait être afin d'atteindre ses objectifs professionnels.



Les deux journalistes qui ont écrit ce document ont respecté l'homme qu'est Lance Amstrong en se concentrant uniquement sur son parcours sportif tout en pointant les contradictions du "champion" si on peut encore l'appeler ainsi !
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L.A. Officiel

Ce livre est assez démoralisant car certaines personnes du milieu cycliste veulent faire la lumière sur le dopage dans ce sport mais on se rend compte qu'à coup d'accord confidentiel on les contraint au silence.

Résultats des courses ce fléau continue de faire du mal aux athlètes qui lorsqu'ils sautent le pas et commencent à se doper tombent dans un cercle vicieux.

De plus, même si par miracle les "dopés" qui ont gagné des prix sont "privés" de leurs titres, le grand public ne se souviendra dans tout les cas que de leur nom et non pas de celui des coureurs "propres". Quel dommage !
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Fin de cycle. Autopsie d'un système corrompu

Contrairement à ce que le titre laisse penser, les principaux thèmes abordés sont plutôt Lance Armstrong et le Tour de France que la fin du cyclisme.

Les affaires de dopage et les petits arrangements et grandes magouilles de l'américain le plus célèbre du peloton sont décortiqués. De même l'organisation du Tour de France et ses dérives sont pointées du doigt. Les instances du cyclisme international ne sont pas exemptes non plus de responsabilités. Ce livre est bien documenté, les témoignages sont nombreux et cela permet une autre vision que celle idyllique présentée par les médias habituellement.
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Rugby à charges

Livre enquête sur l'évolution du milieu du rugby depuis sa professionnalisation.

Comme l'indique le titre il s’agit d'une enquête à charges sur les dérives de ce sport, les excès et surtout le dopage qui est beaucoup évoqué.

Il est évident que la morphologie des joueurs n'est plus la même que dans les années 80, mais l'hygiène de vie et la préparation n'expliqueraient pas totalement cette évolution.

Le changement de jeu aussi, avec plus de percussion, plus de contact et à plus grande vitesse, et les blessures qui en découlent sont aussi évoquées.

Un livre intéressant pour les amateurs de sport qui veulent prendre un peu de recul par rapport au spectacle offert tous les weekends.

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Fin de cycle. Autopsie d'un système corrompu

Fédérations, organisateurs, commanditaires, médecins, médias, athlètes et même politiciens: personne n'est épargné dans cet ouvrage journalistique brutal et sans concession.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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