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4.05/5 (sur 10 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Journaliste, Pierre Daum a collaboré au Monde, à L'Express et au Monde diplomatique, puis au journal Libération dont il a été le correspondant en Autriche.
Revenu en France en 2003, il devient correspondant de Libération en Languedoc-Roussillon.
Son premier ouvrageActes "Immigrés de force "(2009),consacré aux travailleurs indochinois de la Seconde Guerre mondiale a été unanimement salué par la critique.
Son second livre, une étude sur les pieds-noirs restés en Algérie après 1962., "Ni valise, ni le cercueil " a té publié en 2012 aux Editions Actes Sud.

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Mémoire franco-algérienne - Soirée France-Algérie sur Mediapart .
2e débat : 50 ans après, réconcilier les mémoiresDiscussion entre :? Florence Dosse, écrivaine, auteure de Les Héritiers du silence, enfants d?appelés en Algérie, Ed. Stock.? Fatima Besnaci-Lancou, écrivaine, auteure de plusieurs ouvrages, a dirigé le numéro de la revue Les Temps Modernes, Les harkis, 1962-2012. Les mythes et les faits.? Pierre Daum, journaliste, auteur de Ni valise ni cercueil ? Les pieds-noirs restés en Algérie après l?indépendance, Ed. Solin/Actes Sud.? Mehdi Lallaoui, écrivain et réalisateur, président de l?Association « Au nom de la mémoire ».? Christian Phéline, auteur de L'Aube d'une révolution, Margueritte, Algérie, 26 avril 1961, Ed. Privat.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Pierre Daum
Le colonel se lance alors dans une maginifique tirade sur les bienfaits de la colonisation : « Vous savez que l’Indochine a une dette envers la France ! Nos missionnaires ont créé pour vous une écriture moderne. On vous a apporté la paix, la culture... L’Institut Pasteur vous a éradiqué toutes les épidémies, etc. (p.76)
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Recrutés avec un statut de civils, mais encadrés de façon militaire, les travailleurs vietnamiens étaient à la totale merci des officiers qui les commandaient. Issus la plupart du temps de l’armée coloniale, ces officiers n’avaient que mépris pour les « indigènes ». Dans cet espace sans droits que constituaient les camps, les punitions à des peines d’emprisonnement s’abattaient sur les travailleurs pour des motifs les plus futiles (...) (p.75)
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Grâce à la collaboration des élites indigènes, relais du pouvoir colonial aussi précieux que loyal, la réquisition forcée de main d’œuvre s'organisa sans rencontrer la moindre résistance. Dans chaque village est donné aux familles composées d'au moins deux enfants mâles âgés de plus de dix-huit ans d'en mettre un à disposition de la Mère Patrie. En cas de refus, le père des enfants ira en prison. (p. 33-34)
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Question : Actuellement, il y a encore beaucoup de Pieds-Noirs qui partent?
L'ingénieur : Ah oui, beaucoup.
Question : Pourquoi?
L'ingénieur : Ils avaient ici une façon de vivre, une certaine conception... Ils allaient dans les administrations publiques, ils allaient à la poste, à la police... Tout était fait par des Français. Eh bien maintenant, ils ont affaire des Musulmans. C'est un état de choses qu'ils acceptent difficilement. Pourquoi ? Parce qu'ils ont toujours vu les choses comme ça. Or, il n'est possible à un Pied-noir de vivre ici qu'à condition qu'il se considère comme s'il avait atterri du jour au lendemain aux Indes, au Pakistan, en Amérique ou en Syrie. (Témoignage en 1963 d'un ingénieur pied-noir resté à Alger après l'indépendance de l'Algérie. Reportage de Pierre Nivolet pour "Cinq colonnes à la une" diffusé le 1er mars 1963 sur la 1re chaine sous le titre "Un an après : être français en Algérie". Cité par Pierre Daum, p.101-102)
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Là était concentré le pire, le plus pourri, propre au régime colonialiste : concussions, prostitution, jeux d'argent, etc. Tout patient désirant être soigné devait graisser la patte aux médecins et infirmiers. Tout malade grave et désargenté n'avait qu'à croupir, en attendant la mort
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