Citations de Pierre Delye (91)
«Bonjour, ô Princesse, lumière de ces lieux, divine apparition, parangon de beauté. Souffrez que je me réjouisse, par avance, de tout ce qu’il va nous arriver une fois que je vous aurai donné la bonne réponse à votre petite devinette. »
La Princesse, les yeux ronds, regarda plus atten- tivement cette espèce de petit comte, dressé sur ses pieds comme un coq sur ses ergots.
« Alors voilà, déclara-t-il. Ceci est une peau d’ours, à n’en pas douter! J’en mettrais ma main à couper.» En entendant ça, la Princesse se frappa le front
du plat de la main et s’écria :
«Mais il est aussi bête qu’il en a l’air! Dehors,
futur manchot ! »
Ben voilà qu'il était tout seul maintenant !
Alors là, l'ours n'a pas tout compris ! Mais on ne peut pas toujours tout comprendre, n'est-ce pas ?
- Dis, Groléfant, tu crois qu’il y a du monde sur la Lune?
- Bien sûr, regarde, tous les soirs c’est allumé.
Papa ! Maman peut encore venir pour un p'tit bisou ?
...
Maman, papa peut encore venir pour un gros câlin ?
ET DEMAIN ?
Demain deviendra bien assez vite aujourd'hui alors,
à chaque jour sa peine, son pain et son plaisir...
Bas,c'est qu'un petit pou de rien du tout marmona une domestique-Un pou ! Un pou dégoûtant sur la tête de la Princesse ! Ce pou est... Épouvantable ! Une des dames en prenant son élan pour tomber évanoui.
Ce repas bleu était son dernier caprice en date et tout le monde se demandait ce que serait sa prochaine lubie.
" Vous avouerez, mademoiselle, que c'est une drôle d'idée que celle de mettre des grilles à un parc, pourquoi vouloir enfermer les arbres ? Comme s'ils allaient se sauver pendant la nuit..."
Parfois les belles pensées prises du milieu de la nuit s'évaporent aussi vite que la rosée au lever du soleil.
Mais il est où ce gros matou ?
Pour lui faire un gros câlin ...
Pour l'entendre ronronner tout contre moi ...
prenons en de la graine pour une recette le gâteau mérité
Les quatre musiciens ont tous fait une longue route. Ils ne se connaissent pas, mais ils se reconnaissent déjà.
"Qui veut m'aider à planter ces graines ?"
"Pas moi", dit le canard.
"Pas moi", dis le chat.
"Pas moi", dit le cochon.
"Alors je planterai ces graines moi-même", dit la petite poule rousse.
Et c'est ce qu'elle fit.
C'est depuis ce temps que les hommes, les femmes, les enfants connaissent le feu.
Malheureusement, ils ont toujours aimé jouer avec.
- P'tit Bonhomme disent les grands en souriant, ta drôle de maladie, on la connait. On sait ce que tu as, mais c'est un secret, et un secret, ça ne se dit pas, ça se découvre.
Bras croisés, bouche fermées, les grands ne disent plus RIEN.
- Tu sais pourquoi on s’entend si bien ?
- Non ?
- Parce qu’on s’écoute vraiment
Quant au petit homme que vous voyez à côté de moi, reprit la Princesse, il ne possède rien mais il a tout ! Il donne et ça lui suffit, il n'a besoin de rien d'autre. Quand il est seul, il est rempli de tous
« Vous êtes si pauvre...Mais pas du tout puisque j’ai tout ce dont j’ai besoin. J’ai même de quoi partagé. Alors pas besoin de plus » « Quand le jour vint Jean accepta d'être le mari de la princesse comme elle accepta d'être son épouse.»
(Citation choisie par Shiryne)
Le temps s’arrêta encore comme s’il en avait assez de ne faire que passer sans jamais prendre son temps. Durant cet instant d’éternité, on put voir : la Princesse, éblouie, qui regardait son futur mari avec des yeux de merlan frit ; Jean, éberlué, qui ne savait plus très bien où se mettre ; le Roi, qui avait l’air crispé ; les nobles, qui attendaient la suite ; et l’Archi-Archevêque, qui trouvait que ça lambinait un chouïa. Alors, le temps reprit son cours et la cérémonie put enfin commencer.
Le temps s’arrêta encore comme s’il en avait assez de ne faire que passer sans jamais prendre son temps. Durant cet instant d’éternité, on put voir : la Princesse, éblouie, qui regardait son futur mari avec des yeux de merlan frit ; Jean, éberlué, qui ne savait plus très bien où se mettre ; le Roi, qui avait l’air crispé ; les nobles, qui attendaient la suite ; et l’Archi-Archevêque, qui trouvait que ça lambinait un chouïa. Alors, le temps reprit son cours et la cérémonie put enfin commencer.