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Critiques de Pierre-Emmanuel Dauzat (26)
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L'Enfer aussi a son orchestre. La musique d..

Un ouvrage qui ne fait que passer trop rapidement entre mes mains puisque je l'ai choisi à la Librairie Tschann , à Montparnasse, pour l'anniversaire d'un ami musicien et passionné d'histoire... Il est certain que j'aurais préféré

choisir un ouvrage plus léger pour l'occasion... mais en le parcourant, j'ai été happée par l'ensemble de ces textes et les abondantes informations présentées...connues comme inédites...



Un ouvrage comme le précise l'un des deux auteurs, Hélios Azoulay, qui est composé de trois parties: la première est ensemble d'histoires écrites par hélios Azoulay qui les a confiés à son co-auteur, Pierre- Emmanuel Dauzat, qui a écrit à son tour un ensemble de lignes, denses touchant l'histoire de la musique mais aussi dans quelles circonstances tel ou tel compositeur était joué et programmé dans les camps...etc.



" - Orphelines polonaises-



les nazis avaient interdit Chopin, que l'on jouait dans les camps. La proximité de la mort donne des libertés. Schumann avait dit, à propos des musiques de Chopin, que c'étaient "des canons cachés sous des fleurs" au service de la plogne libre. "En pologne, c'est-à-dire nulle part", pensaient les nazis. s'encanailler avec Chopin était sans danger.



Le sublime et l'horreur. Une même musique pour l'enfer et le paradis,pour vivre et pour mourir. Mais on est en droit de penser que l'oreille du bourreau n'est pas la même que celle de la victime" (p.128)



La troisième partie présente le livret d'un opéra , jamais traduit."A peine édité quelque part en Allemagne". Son auteur était le compositeur Viktor Ullmann. Les deux actes de cet opéra, nommé "Le 30 mai1431" racontent la vie de Jeanne d'Arc , jusqu'au bûcher. Le CD qui est joint à l'ouvrage offre les deux pages de musique léguées par Viktor Ulmann.



Malheureusement je n'ai pas eu le temps de l'écouter... j'attendrai les impressions de cet ami, musicien confirmé ...à qui je dois offrir ce soir, cette publication



Même si ma lecture ne fut que trop rapide je tenais à parler de cet ouvrage réalisé par deux auteurs investis par leur sujet. Hélios Azoulais est "musicien-archéologue" de la musique des camps, et Pierre-Emmanuel Dauzat, essayiste et traducteur. Un travail précieux qui, à mon sens, se lit par fractions, tant le sujet et le contenu proposés sont denses mais également dérangeants et bouleversants...





Le 14 nov. oH10... j'étais bien embarrassée d'offrir ce livre captivant mais "tourneboulant".... je suis contente d'avoir vu les pupilles plus qu'intéressées de mon ami musicien... qui s'est lancé dans mille histoires concernant ce sujet... des plus délicats. Je présente mes excuses auprès des lecteurs avertis... ma chronique est médiocre et superficielle... mais je tenais à référencer ce livre et en faire une présentation minima... mais le livre est d'une qualité bien supérieure à mes lignes... j'avoue avoir été mal à l'aise avec le sujet., même si captivée..
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Les régates de San Francisco

LA VIE, L'AMOUR, LA MORT.



Quel point commun relie les écrivains Italo Svevo, Umberto Saba, Claudio Magris, Roberto Bazlen, Vladimir Bartol, Boris Pahor mais aussi le français Paul Morand et l'irlandais James Joyce ? Bien sûr, ils ont tous connu la notoriété par la publication d'une ou plusieurs œuvres littéraires mais, plus encore peut-être, un lien géographique les unit : ils ont tous, de près comme Saba, Svevo et Bazlen, ou d'un peu plus anecdotique, un rapport à cette ville désormais italienne qu'est Trieste. Pour autant, il en est un qui est souvent injustement oublié (il suffit pour s'en convaincre de jeter un œil sur Wikipédia) de cette longue liste de célébrités littéraires de cette ville de aille modeste mais très cosmopolite et, par sa situation géographique, ouverte sur plusieurs mondes européens (italien, germanique et slave) et flux culturels divers, méconnu dans son propre pays (car, paradoxalement, perçu comme trop "terroir"), quasi inconnu chez nous, malgré d'ardents défenseurs au nombre desquels l'écrivain et essayiste Louis Guilloux, le poète et romancier André Pyere de Mandiargue ainsi que le regretté Franck Venaille dans son essai portant le nom de la capitale du Triestin. Cet homme, c'est le romancier et poète Pier Antonio Quarantotti-Gambini, l'auteur du présent ouvrage, souvent considéré comme son oeuvre la plus aboutie, étonnamment intitulé en français - la remarque est d'importance - "Les régates de San Francisco". Il nous faut en profiter pour remercier chaleureusement les éditions du Rocher, via la très belle collection de poche "Motifs", ainsi que notre site de lecture préféré, j'ai nommé Babelio, pour cette totale et passionnante découverte, cet ouvrage ayant été reçu dans le cadre de la Masse Critique du mois de septembre.



Cet oubli est doublement injuste. D'abord, et nous tâcherons de le démontrer, parce que résumer Gambini à la seule Trieste, ainsi que c'est souvent fait, relève de la pure paresse intellectuelle et d'un manque de curiosité crasse. Ensuite, parce que, d'évidence, un tel texte ne peut en aucun cas être celui d'un auteur mineur, agréablement provincial, aux éventuelles habituelles maladresses que l'on peut déceler chez tel ou tel auteur amateur ayant, malgré tout, ce que l'on qualifie généralement - et avec un rien de commisération - de "joli brin de plume", pour ne pas oser avouer que c'est peut-être d'une lecture sympathique mais sans qu'il y ait de quoi s'y arrêter plus longuement. Non ! Gambini n'est assurément pas de cette trempe-là. D'ailleurs, le grand poète triestin Umberto Saba ne s'y était pas trompé qui considéra son cadet comme un sérieux successeur en plus d'être son disciple et ami.



Les habituels résumés évoquent invariablement trois adolescents - ce qui est partiellement exact - dont les destins s'entrecroisent. Il y a pourtant, d'entrée de jeu, une sorte de déséquilibre permanent dans cette triplice impossible : il y a Ario, que l'on suit presque pas à pas, qui n'est pas le narrateur, mais qui aurait si bien pu le devenir tant on comprend qu'il est un avatar de son créateur ; il y a Berto, son principal camarade de jeu, mais que le premier laisse régulièrement tomber pour diverses raisons, parfois profondes, parfois parfaitement idiotes, juvéniles, superficielles ; il y a enfin Lidia, la sœur légèrement plus âgée de Berto, dont on apprendra d'ailleurs assez vite qu'elle n'en est "que" la demi-sœur ; ce détail peut prêter à sourire aujourd'hui, il a son importance en ces temps-là, surtout lorsqu'il est question d'honneur, de mariage et de remariage, de fidélité et de légèreté, etc. Et c'est une vague - le mot est essentiel puisqu'on le retrouve dans le titre original italien de cet étonnant roman - qui va tout bousculer dans l'enfance en suspens, ce moment relativement précis mais parfaitement flou où, de gosses, de jeunes êtres entrent en adolescence. Une vague qui va focaliser leurs regards sur les changements fondamentaux de Lidia, dans un mélange d'envie et de violence, de dégoût et d'incompréhension, entremêlant sexualité sans objet et érotisme mal assumé.

mais l'avancée en âge ne se concrétise pas seulement par la découverte des émois physiques, sentimentaux et sensuels. Il s'accompagne aussi, autre douleur, insigne douleur, intense douleur, de la découverte maladroite, irrésolue mais irrémédiable des faux semblants, des mensonges innombrables et des évitements parfois agressifs de ces adultes jusqu'à ce jour presque sanctifié. Au premier rang, l'image devenue trouble de la mère (celle d'Ario, au premier chef), femme bafouée, abandonnée, en plein désarroi, n'attendant sans doute plus l'Amour mais se drapant d'amours irrégulières socialement et politiquement condamnées - l'antifascisme de Gambini est très subtil, tellement peu frontal mais néanmoins assuré, avec ses personnages aux vies et aux parcours tant éloigné de l'homme nouveau souhaité par le Duce. En outre, comme une espèce d'indice déposé là sans avoir l'air de, le chapitre introductif se déroule sous les auspices de la venue du Duce à Trieste en septembre 1938... Mais c'est à peine si la raison de le liesse populaire est mentionnée, comme si c'était, à la manière d'un pied de nez, sans aucune importance - , de corps qui se touchent à défaut de s'accompagner, de jalousies factices et douloureuses - l'éphèbe Enéo... Un Énée de pacotille mais qui fait trembler d'émotion ces femmes oubliées en mal d'éros -.



A partir de ce moment, les deux garçons vont découvrir, à leur manière, et selon ce qu'ils ont entre leurs mains, ou leur cœur - un père alcoolique et une sœur impudique pour l'un, une mère abandonnée et "débauchée" (selon les critères de l'époque) et le rêve de rejoindre un jour ce père disparu de l'autre côté de l'Atlantique, pour l'autre - l'apprentissage de l'âge ainsi que le sexe et l'effroi amoureux. D'un abord simple en apparence, le récit se construit peu à peu selon des règles complexes, où chaque événement relate symboliquement l'avancée des jeunes gens vers un âge adulte de tous les dangers, de toutes les incertitudes. Dans un contexte historique fort et embrouillé (le roman se déroule clairement avant guerre mais, s'il fut publié vers la fin des années 50, Pier Antonio Quarantotti-Gambini le rédigea toutefois en plein durant la guerre, dans les années 42-43. De ce fait, impossible de dire que l'auteur n'écrit là qu'un roman d'apprentissage, certes magnifiquement conçu : il ne faudrait pas non plus oublier que cette vague qui constitue non seulement le titre original mais aussi l'alpha et l'omega du récit, qu'elle est, dans les deux cas, provoquée par des navires de guerre s'insinuant dans la rade, qu'elle provoque une sorte d’hébétude joyeuse et populaire dans le premier chapitre et qu'elle provoque la mort fortuite d'un infortuné vagabond dans le dernier... Dans son excellente et lumineuse postface, Pierre-Emmanuel Dauzat ne manque pas d'ajouter une dimension profondément psychanalytique à cette oeuvre parfois un peu longue, il est vrai, mais magistrale par bien des aspects. Permettons-lui d'avoir le dernier mot, qui résume parfaitement tout ce que le lecteur patient trouvera, par-delà la singulière histoire de ces trois jeunes gens, dans ce texte qui peut sans aucun mal figurer parmi les très excellents romans d'apprentissage et qui, malgré un style - ce qui est parfois reproché au triestin - un peu sec et d'un certain classicisme, ou grâce à cela, touche profondément comme seul le peuvent faire les mythes ; un récit où la femme, bien qu'encore en fleur, semble indéniablement avoir plusieurs longueurs érotiques et amoureuses d'avance son homologue masculin du même âge, sachant, en outre, très vite que rien ne lui est pardonné de ce que l'on passe sans même y songer à la moitié dite "forte" de l'humanité. Pour tout cela, Pier Antonio Quarantotti-Gambini est un auteur à lire aujourd'hui encore, son acuité demeurant des plus profondes :



«Sexualité de prédateur, ronde des sexes, échange des désirs qui ne se rencontrent que rarement, orgueil tumescent du mâle novice et incompréhension adolescente devant les caprices du sexe et du corps, continent noir de la sexualité féminine irrémédiablement contaminée par les faiblesses de la mère, désir de fuite pour retrouver un père, mais désir peu à peu contrarié par le soupçon qu'il n'est pas d'avantage prémuni contre les rites sommaires de la séduction masculine, et enfin homosexualité comme refuge et comme punition, tous les thèmes de Quarantotti Gambini sont là.»



Oeuvre méconnue que celle de cet italien pourtant adoubé par l'un des plus grands auteurs de son époque - Alberto Saba - et qui mérite amplement cette redécouverte. On pourra cependant regretter qu'une nouvelle traduction n'ait remis en valeur ce texte. Assurément, son traducteur français des années 50, Michel Arnaud, était-il des plus respectables, et le choix des Editions du Rocher (que nous remercions une fois de plus sans aucune hésitation) peut parfaitement se justifier. Toutefois, le monde de la traduction évolue au fil des années et certaines phrases sentent décidément trop leur origine italienne pour passer convenablement en français. Par ailleurs, on traduisait sans doute "Duce" par "Duc" - pour désigner Mussolini - en ses années lointaines mais cette appellation a fait long feu et il nous a fallu un petit temps pour comprendre de qui il s'agissait dans les toutes premières pages de ce grand roman. Ce ne sont que quelques détails sans grande importance mais qui méritaient d'être précisés. Cela n'enlève rien à la force suggestive de cet italien qui, en quelques lignes, sait dresser un portrait, une scène, un climat, comme il est rare de le lire et sans que cela passe pour de l'exercice imposé, hâtivement bâclé. Rien de gratuit ni de fortuit chez Gambini. Il suffit simplement de se laisser mener !
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Comment vivre ?

Pour qui souhaite se familiariser avec la vie et l'œuvre de Michel de Montaigne, voilà un ouvrage parfait. Facile à lire, non dénué d'humour, restituant les réflexions que nous a laissées Montaigne dans ses célèbres essais, dans leur contexte historique et social, c'est un vrai plaisir de lecture



Au seizième siècle, Montaigne apparaît comme un électron libre. Séparé de sa famille pendant ses deux premières années pour être confié à une "nourrice humide", puis contraint de converser uniquement en latin avec son entourage qui ne le maîtrisait pas parfaitement, il ne rejoindra le cours ordinaire de la scolarité qu'au collège. Sa destinée ultérieure se partagera entre l'administration du domaine viticole familial et les responsabilités politiques et juridiques qui lui incombent, le tout avec une sorte de flegme auto proclamé. La perte de son ami La Boétie lors de l'épidémie de peste qui fait partie des nombreux fléaux de ce siècle funeste (avec les guerres civiles), l'affecte profondément et comptera dans sa démarche d'écriture.



Curieux de tout, évitant tout jugement péremptoire (c'est l'epokhé des épicuriens ), il promène sur ses contemporains et sur la nature qui l'entourent, un regard d'enfant. Aucune déclaration n'est jamais définitive : on en veut pour preuve les multiples addenda qui ont peu à peu alourdi les textes princeps de l'œuvre.



C'est tout le mérite de l'auteur de mettre en relief la modernité des propos de Montaigne, tout à fait en harmonie avec les méthodes de développement personnel qui font l'objet de multiples publications de nos jours.



Bien entendu, la dernière page refermée, on n'a de cesse de se replonger dans Les Essais, pour y apprécier à la source ce vivier de sagesse. Et pour vérifier ce que de multiples lecteurs illustres ou non ont ressenti : une profonde communion de pensée donnant l'impression que Montaigne a couché sur le papier par anticipation ce qu'ils auraient rêvé d'écrire




Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Comment vivre ?

Vous êtes déjà un lecteur assidu des Essais ? ce livre va vous enchanter par la richesse des points de vue développés.

Vous êtes un nouveau lecteur de Montaigne ? c’est une entrée en matière splendide, familière, éclairante.

J’ai acheté ce livre parce que je suis toujours à l’affut de livres sur Montaigne et aussi parce que l’auteure dans sa prestation à la Grande Librairie m’a paru simple et joyeuse.



Ma bibliothèque Montainienne est déjà bien fournie et pourtant ce livre m’a vraiment enchanté.

Ce que j’ai aimé ?

Tout d’abord le ton : gai, jovial, enlevé et savoureux. Il y a un joli clin d’oeil à Montaigne et ses Essais , à l’homme qui aimait tant la conversation, car c’est à une conversation entre amis que nous convie Sarah Bakewell.



L’auteur a fait le choix de chapitres qui questionnent le texte des Essais.

Y a t-il une bonne façon de vivre ? Sarah Bakewell balaie ainsi tous les thèmes chers à Montaigne et pour chacun propose une tentative de réponse, une solution, un truc, un conseil qu’elle va chercher chez le philosophe qui lui, préfère parfois nous livrer son point de vue par petits bouts, bien caché au milieu d’anecdotes, de digressions ou de citations latines.



Comment vivre ?

- Lire beaucoup, oublier l’essentiel de ce qu’on a lu (ohhhhh)

- Utiliser de petites ruses

- Tout remettre en question

- S’arracher au sommeil de l’habitude

- Faire du bon boulot sans trop ( je l’aime beaucoup ce chapitre là)

Et beaucoup d’autres comme : Garder son humanité, un thème qui revient souvent sous la plume de Montaigne lui si résolu contre la torture, les procès en sorcellerie, l’intolérance, les conflits armés.



Une façon de revisiter les essais tout à fait réussie, pas une fausse note, pas un moment d’ennui. L’auteure nous invite avec espièglerie à retrouver Montaigne dans ses successeurs qui furent parfois des frères ennemis : Pascal ou Rousseau qui le pillèrent tout en le critiquant, s’en inspirèrent tout en le moquant.

Pas possible de sortir du livre avant d’avoir croiser Shakespeare ou John Florio, Nietzsche, Virginia Wolf ou Stefan Zweig, admirateurs inconditionnels.



Ce livre doit se lire avec à côté de soi une version des Essais comme celle d’Arléa qui permet une approche simple de la langue et une traduction immédiate des citations sans avoir recours à des notes.

Ce livre sera votre allié, votre aide, votre lampe de secours quand Montaigne se fera un peu obscur, quand vous errerez un peu dans son maquis, quand vous perdrez le fil de sa conversation.

Le père de Montaigne souhaitait que son fils apprenne avec « douceur et liberté sans rigueur et contrainte » c’est exactement ce que Sarah Bakewell nous propose. La traduction est parfaite !!



On sent dans ce livre toute la richesse des Essais, ce livre « à hauteur d’homme » et toute la passion de Mme Bakewell qui dit à la manière de Montaigne « Quand j’aime, j’aime »
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Comment vivre ?

Avis à celles et à ceux qui hésitent encore à lire Montaigne : Susan Bakewell est votre nouvelle amie! Sous le joli prétexte de répondre à une question, Comment vivre?, elle propose une vingtaine de réponses émergeant des Essais, mais c'est surtout une méthode plaisante et sans douleur pour brosser une vie de Montaigne, rappeler ses influences, le remettre dans le contexte historique d'une France en proie aux guerres civiles, évoquer le destin de ses manuscrits, l'opinion de ses contemporains puis l'accueil réservé à ses écrits durant les siècles entre lui et nous. On y croisera Pascal et Descartes, les philosophes du 18ème siècle, les Romantiques, et même Nietsche, Woolf (les deux époux!), Zweig, et bien d'autres. Ajoutons que c'est écrit (et traduit, je le signale aussi) d'élégante façon, avec humour, clarté, et bien sûr on en ressort avec une incroyable envie de lire ces Essais.



Montaigne savait que ses Essais seraient lus et interprétés par ses lecteurs

"Un suffisant lecteur [lecteur capable] découvre souvent es écrits d'autrui des perfections autres que celles que l'auteur y a mises et aperçues, et y prête des sens et des visages plus riches."

Chacun y puisera sans fin, et se reconnaîtra, c'est cela aussi le charme des Essais.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Comment vivre ?

Quelle heureuse, que-dis-je, merveilleuse surprise que ce livre-là ! Le pitch pouvait sembler ardu et érudit puisque le livre se présente comme un guide de Montaigne. N'étant pas lectrice familière de ses --Essais--, je ne savais pas si le connaître par sa vie allait me le rendre agréable ou au contraire me barber sérieusement. Et je dois admettre que c'est la première proposition qui s'est dégagée très vite et cela pour plusieurs raisons.



Sarah Bakewell a de l'expérience dans les vieux livres et nous rend son guide vivant et truffé de bonnes références émaillées de notes et anecdotes. Elle ne tombe pas dans le travers d'une biographie assommante collée à son sujet. Ici elle adopte une construction originale : 20 parties distinctes qui se proposent d'éclairer la grande question qui fait le lien : "Comment vivre ?". Et ainsi s'enchainent des pistes toutes plus intéressantes les unes que les autres : "Ne pas s'inquiéter de la mort", "Voir le monde", "Lâcher prise", "Être ordinaire et imparfait" qui reviennent sur les pans de la vie de notre auteur, Montaigne, un homme plein d'esprit et avant-gardiste.



Sarah Bakewell nous le rend familier et à portée car elle le situe dans un contexte politique tumultueux, nous fait partager ses expériences et remises en question. Mais ce n'est pas professoral, c'est même loin de tout académisme et c'est peut-être ce qui a fait son succès en Angleterre et aux États-Unis. Montaigne a vécu et revit sous la plume d'une anglaise bien renseignée et qui aurait eu bien tort de nous priver de ses recherches.

On se glisse dans ses amitiés comme celle, indéfectible, avec son compagnon Étienne de La Boetie. Bonheur est de surprendre deux hommes dans une parfaite entente intellectuelle et amicale ! Mais Montaigne a aussi vécu des cheminements notables : une éducation humaniste très libérale mais fondée sur de solides bases latines, des deuils récurrents, la mort vue de près, les voyages et un engagement politique et local très importants.



Savez-vous que je me suis régalée presque à m'en surprendre de lire sur Montaigne comme s'il était un de ces contemporains dont on pourrait se gausser de se le vouloir pour soi, car proche historiquement. J'ai aimé sa vie faite de contradictions mais en même temps pleine d'une certaine tranquillité de vivre. Le récit n'est pas linéaire comme dans une biographie classique (pas de naissance au début et de mort à la fin). Même si tout y est, ce sont les réponses qui donnent voix et orientation aux chapitres. Et c'est un grand, grand plaisir de piocher dans un tel guide de vie qui s'applique à ce grand penseur qu'est Montaigne mais qui fait résonance à tout lecteur inquiet et un peu perdu dans son époque.



On aurait tort de se priver d'un ouvrage si bien construit ! Je comptais le lire au compte-goutte et l'ai finalement relâché qu'une fois la dernière page tournée. Addictif même si cela peut paraître étonnant pour ce type d'ouvrages !
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Judas de l'Evangile à l'Holocauste

Livre ecrit par un intellectuel,qui emploie des termes qui m'ont oblige a consulter le dictionnaire;et cette demarche,j'adore.

Judas nous est ici presente a travers les ages,les pays,les religions,les civilisations.

Judas nous est aussi presente par la litterature romancee;la peinture;la sculpture et le theatre.Il nous est explique a travers la psychanalyse,la sociologie,l'etymologie,le nihilisme et autres doctrines ou pensees philosophiques.

Ce livre est ardu mais riche en possibilites.

Je devrai le relire pour en prendre pleinement conscience afin d'essayer de me faire une idee de qui est Judas...
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Comment vivre ?

Voici un formidable essai qui permet au néophyte d'aborder l'oeuvre de Montaigne et de se familiariser avec sa vie vécue à l'époque troublée des guerres de religion.

Une unique problématique parcourt son oeuvre "Les Essais" : comment vivre ?

Les 20 réponses qu'il a apportées à cette question essentielle, restent d'actualité pour l'homme contemporain.

Au long de cet ouvrage à la fois érudit et passionnant, on découvre un enfant qui n'a connu que le latin comme langue maternelle, qui a grandi en étant fasciné par l'expérience de l'instant présent .Il a pratiqué avec art le scepticisme pyrrhonnien et la suspension du jugement symbolisée par la balance qui conduit l'honnête homme à garder l'équilibre en toute chose et à accepter ses semblables avec une bienveillance amicale qui conduit tout droit à la tolérance et au respect des différences, qualités qui pour l'époque étaient déjà fort précieuses et devaient être cultivées.

Il a connu aussi l'extraordinaire expérience de l'amitié totale avec son âme soeur LA BOETIE dont le décès prématuré a constitué la plus lourde épreuve qu'il ait eu à surmonter.

Homme public et membre du Parlement, il s'est investi dans la vie de son temps sans pour autant renier ses principes et en restant fidèle à son amour profond de la vie sous toutes ses formes.

Cet homme, vraiment on aurait aimé le connaître et vivre à ses côtés comme la fidèle Marie de Gournay sa première "fan" à laquelle on doit l'édition définitive des Essais en 1595.
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Comment vivre ?

Une biographie vivante et agréable de Montaigne par Sarah Bakewell, une amoureuse anglaise du seigneur Michel Eyquem de Dordogne.

Mêlant habilement une biographie chronologique classique avec les thèmes de sa philosophie implicite elle nous propose, à la question "Comment vivre ? " 20 réponses illustrées :

- ne pas s'inquiéter de la mort, faire attention, être né, lire beaucoup, oublier l'essentiel et avoir l'esprit lent, survivre à l'amour et à la perte, utiliser de petites ruses, tout remettre en question, se ménager une arrière-boutique, vivre avec les autres, s'arracher au sommeil de l'habitude, vivre avec tempérance, garder son humanité, faire une chose que nul n'a encore fait, voir le monde, faire du bon boulot, sans trop, ne philosopher que par accident, réfléchir à tout et ne regretter rien, lâcher prise, être ordinaire er imparfait, laisser la vie répondre d’elle-même.

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Comment vivre ?

pendant une quinzaine de jours, je me suis laissé guider, grâce à ce livre, dans la vie, dans l’œuvre de Montaigne et sa postérité en France et à l’étranger (surtout en Angleterre). Auteur merveilleux, mais dont la lecture n’est pas si simple, d’abord, il faut trouver une version traduite en français moderne car, hélas pour moi, le français du XVI° siècle est trop difficile à comprendre. Je perds, je le sais bien, un des charmes de la langue de Montaigne, qui mêle souvent au français des expressions périgourdines quand il les trouve plus savoureuses . Ce livre permet une approche simple mais aussi variée et riche des « Essais » en répondant de vingt façons différentes à la question : « Comment vivre? » la première réponse : « Ne pas s’inquiéter de la mort » permet à Sarah Bakewell de rappeler comment Montaigne se mit à rédiger « Les Essais » après un accident de cheval , il crut, alors, mourir sans vraiment en souffrir , avec la dernière réponse « Laisser la vie parler d’elle même » , nous quitteront un Montaigne que nous avons l’impression de beaucoup mieux connaître, mais aussi un XVIe siècle plein de fureurs religieuses.



Comme tous les admirateurs de Montaigne, je me suis fait mon jardin personnel à partir des « Essais ». J’ai toujours aimé ce qu’il a écrit à propos de l’éducation des enfants : il faut savoir séduire et tenter plutôt que de les « dresser » et les accabler par un savoir qui ne les tente pas ou qui les ennuie, leur donner envie de découvrir par eux-mêmes les joies de la science et de la littérature. J’ai toujours aimé, également ses propos sur le voyage qui forme la jeunesse…. Sarah Bakewell nous en dit beaucoup plus sur ce sujet : comment Montaigne fuyait les lieux touristiques pour essayer de connaître la population du lieu visité, combien il savait s’étonner de tout sans jamais juger supérieures ou non ses propres habitudes, combien il s’agaçait des Français heureux de rencontrer d’autres français dans des contrées lointaines. On a l’impression de lire une charge contre le tourisme contemporain. Je me souvenais aussi de son intérêt pour les populations d’Amérique mais j’ai ,encore une fois, été étonnée par l’aspect très moderne de sa pensée à propos des autres civilisations , il a toujours su déplacer son regard pour appliquer sa philosophie qui lui permettait de douter de tout, et surtout de lui-même.



Ce qui, cette fois, a retenu toute mon attention , c’est sa façon de rester humain , alors que son siècle se déchire en factions religieuses et fanatiques. Dans la France d’aujourd’hui, où se moquer de Mahomet équivaut à une condamnation à mort, il est urgent de lire et relire Montaigne. Stefan Zweig qui, dans sa jeunesse avait trouvé Montaigne vieillot et un peu mou, trouvant ses idées sur la tolérance dépassées car, dans l’Europe de 1930, personne ne pouvait imaginer les fureurs du nazisme, retrouve « Les Essais » lors d’un exil douloureux au Brésil, il comprend, alors, la pensée et la modernité de cet humaniste du XVI° siècle, il en fait son livre de chevet. Comme lui, face à Daesh et aux crimes perpétués au nom de l’Islam, nous pourrons dire à la lecture des « Essais »:



« Ce n’est que quand le destin nous rendit frères, que Montaigne m’apporta son aide, sa consolation , son amitié irremplaçable. »




Lien : http://luocine.fr/?p=3780
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Comment vivre ?

Je n'ai que des louanges pour ce livre, qui n'est pas seulement une biographie de Montaigne mais aussi une promenade érudite (tout à fait accessible) et lumineuse autour des Essais. C'est un véritable bonheur de lecture, j'ai appris beaucoup de choses et surtout j'ai maintenant très envie de lire Montaigne plus en profondeur que je n'avais pu le faire au lycée.
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L'Enfer aussi a son orchestre. La musique d..

Très bon livre extrêmement bien documenté, poignant, bouleversant, je ne sais pas trop quoi en dire, le sujet parlé n'est pas abordable à la critique, il faut le lire, ce n'est pas une question de talent du récit, juste une question d'Histoire.
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Comment vivre ?

Voilà une façon superbe de découvrir ou de redécouvrir Montaigne !

De manière très pédagogique sans pour autant rien enlever au plaisir, Sarah Bakewell nous parle de Montaigne tel qu'il était, dans le contexte de son époque.



Ce livre a le mérite d'allier plaisir et érudition avec succès !
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Comment vivre ?

Une très intéressante approche qui offre de riches ouvertures sur un auteur certes connu mais peu mis en valeur. Sarah Bakewell dresse de belles perspectives par sa présentation fouillée sur les thèmes qu elle a retenus. Elle instille le goût d’en découvrir plus, de rechercher d’autres surprises sur l’homme et son époque, son rôle, ses ambitions (notamment). Découvrir Montaigne de plus près passe ensuite par le dictionnaire Montaigne (classiques Garnier), très riche en substances, la visite symbolique mais néanmoins très concrète de sa tour (a Saint-Michel de Montaigne) et chemin faisant à découvrir ses propres lectures. Je regrette notamment qu’il ne soit pas possible de se procurer les Œuvres morales de Plutarqu, disponibles presque uniquement dans la riche (et onéreuse) collection des Belles Lettres.
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Les régates de San Francisco

Ario, Berto, Lidia forment un triangle d'une amitié adolescente forte dans la Trieste des années 30. Ces trois là, indisociables, vivent dans le port de la ville et passent leurs étés à s'occuper des esquiffes du club de voile et d'aviron. Eneo vient perturber l'harmonie. Eneo est un champion d'aviron en devenir dont le corps rend envieux les deux garçons et pleine de désir Lidia. Nous vivons donc le quotidien des enfants au rythme mes marées et des compétitions d'aviron. La tension monte petit à petit à mesure que la jalousie pour Enéo et sa relation avec Lidia semble prendre forme et jusqu'à ce qu'Ario (amoureux fou de Lidia) et Berto (qui voue à sa soeur Lidia des sentiments bigaré) décident que c'en est trop.

Le livre commence et se termine sur une vague créée par le passage d'un paquebot et qui fait chavirer non seulement les bateaux mais aussi la vie de nos héros.



Ce livre de Quarantotti Gambini se lit relativement facilement même si certains passages sont longs et fastidieux. L'intrigue avance vraiment doucement et nous vivons le quotidien des adolescents. Ce que j'ai trouvé intéressant c'est que l'auteur, tel un peintre impressionniste, ajoute çà et là des petites touches à l'histoire pour que celle-ci prenne doucement forme et fasse monter la tension doucement jusqu'au dénouement.

Je que j'ai un peu moins apprécié c'est que le roman date un peu. Le style est parfois ampoulé. Mais il s'agit d'un classique italien des années 40 donc on ne peut pas réellement lui en tenir rigueur.



L'histoire aurait pu être traitée plus rapidement à mon sens, certains passages ou certaines situations ne servant pas forcément l'histoire de nos 3 jeunes héros.



J'ai lu ce livre dans le cadre de l'opéraiton Masse Critique, je remercie donc Babélio et les Editions du Rocher. Sans cette opération je n'aurais sans doute pas lu ce livre et je suis ravi d'y avoir pu participer.
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Comment vivre ?

Sarah Bakewell aborde Montaigne de façon originale. Dans Comment vivre?, on aura droit à des tranches de vie et d'oeuvre de Montaigne, on se permettra d'examiner divers regards sur cette oeuvre, on verra comment elle a été lue à travers les siècles et comment plusieurs ont reconnu dans ces écrits une part de soi, les pensées d'un frère qui vibre tel un harmonique à des siècles d'intervalle. On sera confronté aux épisodes de vie de Montaigne et on découvrira comment ceux-ci plongés dans leur contexte social et politique ont contribué à l'émergence des Essais et des autres écrits du philosophe.



Sur un ton agréable, Sarah Bakewell s'insinue dans ce sujet immense par cette simple question Comment vivre? et nous offre diverses réponses tirées de l'oeuvre, des réponses singulières qui témoignent chacune d'un angle différent sur le parcours du philosophe, non des prescriptions, mais des directions possibles:



Ne pas s'inquiéter de la mort;

Lire beaucoup, oublier l'essentiel de ce qu'on a lu;

Survivre à l'amour et à la perte;

Utiliser de petites ruses;

Tout remettre en question;

S'arracher au sommeil de l'habitude;

Garder son humanité.

Sarah Bakewell met ainsi en lumière toute la richesse des Essais et montre à quel point les lecteurs des siècles suivants s'y sont vus et s'y sont lus. J'aurai beaucoup appris à la lecture de cet ouvrage, mais surtout j'y ai pris plaisir.
Lien : https://rivesderives.blogspo..
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Comment vivre ?

Meilleure introduction à l'œuvre de Montaigne que j'ai lue. Simplement écrite, structurée et plutôt bien fidèle aux Essais. Le titre donne parfaitement le ton: la visée est pragmatique et correspond à des questions existentielles. On y traîte aussi de sa vie.
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Les régates de San Francisco

Pier Antonio Quarantotti Gambini était un écrivain, journaliste. Longtemps bibliothécaire à Trieste, sa ville d'adoption (il est né à Pisino d'Istria, actuellement en Croatie), Pier Antonio Quarantotti Gambini est l'un des plus grands écrivains "triestins" du XXe siècle. Les régates de San Francisco est l'une de ces œuvres les plus connues. Ce roman a obtenu le prix Baguta en 1948.



Rédigé lors de la seconde guerre mondiale entre l'automne 1942 et le printemps 1943, ce roman traite d'un des thèmes de prédilection de Quarantotti Gambini à savoir le passage de l'adolescence à l'âge adulte. Ce roman d'apprentissage raconte l'histoire de 3 adolescents, Ario, Berto et Lidia dans le Trieste des années 30. Ario, sans doute le double imaginaire de l'auteur, est le personnage principal de ce roman.

Les explorations érotiques d'Ario et de son camarade vont se focaliser sur Lidia, la sœur de Berto. Perte de l'innocence, découverte des joies sordides de la sexualité, confrontation avec le monde mensonger des adultes, ce roman est celui de la perte de l'innocence et de la découverte des compromissions.

De plus, Ario est obsédé par l'abandon du foyer familial par son père (dont il n'a aucun souvenir) parti pour émigrer aux Etats Unis. Les navires qui quittent le port évoquent pour notre jeune héros l'appel du large mais également une évasion salvatrice (permettant d'échapper à l'emprise de sa mère).

Enéo, un jeune athlète, au corps parfaitement sculpté, qui suscite l'admiration ambiguë des deux garçons, va avoir un rôle décisif dans ce récit et dans son dénouement.



Pour moi, le titre "les régates des San Francisco" qui ne constitue pas le titre original du roman est inadapté. A mon sens, le titre original du roman à savoir "la vague du croiseur" (l'onda dell'incrociatore) aurait dû conservé. En effet, la mer est un personnage à part entière du roman. La grosse vague provoquée par le passage d'un croiseur (transportant les soldats de retour d'Afrique) débute et clôt le roman comme un rideau qui s'ouvre et se referme au début et à la fin d'une pièce de théâtre.

Le destin de tous les personnages va basculer à cause de cette fameuse vague.



Les Régates de San Francisco a également été adapté au cinéma dans un film franco-italien de Claude Autant-Lara, sorti en 1960. Plusieurs scènes jugées osées à l'époque valent au film des démêlés avec la censure, ainsi qu'une interdiction aux moins de 18 ans. Mal accueilli par la critique française, considéré comme un désastre par l'auteur du roman d'origine, Les Régates de San Francisco est un échec commercial à sa sortie.



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Comment vivre ?

Visite guidée de l’auteur des “Essais” avec l’érudite Sarah Bakewell. Qui se demande comment vivre, d’après le contemporain de Rabelais.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Comment vivre ?

uNE Biographie de Montaigne
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